On se demande bien quel type de rapport sous-jacent il peut bien y avoir entre la France et les pays du Maghreb pour que la France se couche en permanence devant les caprices de l’Algérie et du Maroc, pays dont nous pourrions nous parfaitement nous passer d’un point de vue économique en allant trouver des collaborations bien plus productives et bien moins contraignantes. Même si les échanges commerciaux avec le Maroc sont significatifs, ils ne valent pas que l’on transige sur les laisser passer consulaires qui empoisonnent les relations entre nos deux pays. Devant les refus répétés du Maroc de reprendre ses propres ressortissants, Macron avait dans un premier temps, haussé le ton et réduit de moitié les visas des Marocains vers la France. Puis il s’était couché, sans contrepartie apparente, laissant cette impression que le Maroc dicte sa loi à la France, tout comme l’Algérie, en la matière. Pour faire bonne mesure, Macron emmène, en catimini, honteusement pourrait-on dire, Belattar, le comique qui ne fait rire que lui et dont les propos ont déjà été condamnés. Quelle obligation avait-il ? Dans l’avion pour le Maroc, Retailleau relance cette idée de restriction des visas, Macron n’en veut pas. Et pourquoi donc ?
Il faut tout de même se souvenir, nous en avons eu l’exemple l’été dernier, quand on s’approche illégalement de la côte algérienne, on se fait tirer dessus à balles réelles, sans que personne ne trouve rien à redire. Mais quand des Algériens approchent illégalement de la côte française, la France a l’obligation, aux yeux du monde, de loger, nourrir, soigner les quidams et que l’Algérie a le droit de ne même pas les reprendre, on se demande bien les raisons profondes d’un tel déséquilibre. On sait que par le passé, Luc Ferry en a parlé, il y a eu de sombres histoires de pédophilie, au Maroc. Que pas mal de riches Français ont des ryads à Marrakech. On sait aussi que la France donne pas mal d’argent, pour le développement, ou a payé la moitié d’une ligne de TGV au Maroc, sous Sarkozy. En arrière plan, figure aussi le problème du Sahara occidental… est ce que tout cela ferait que la France soit sans arrêt obligée de se coucher devant ces pays ? Ou la peur d’une rébellion des ressortissants marocains et algériens résidant en France ? L’impression vague est qu’il existe des paramètres relationnels entre nous et ces pays qui échappent au grand public et qui expliqueraient la position systématique d’infériorité adoptée par la France, dans le dialogue diplomatique.
Si l’épisode de la création de l’Algérie par la France, son équipement, sa structuration, son éducation, que certains appellent « colonisation », pour laquelle nous devrions expier, pour « des siècles et des siècles », doit en être la raison, elle n’est pas valable. Les Ottomans ont aussi colonisé le Maghreb et on ne leur demande rien. Par ailleurs, nous avons colonisé des pays asiatiques, avec lesquels nous n’avons plus le moindre problème diplomatique.
En résumé, l’adepte du « quoi qu’il en coûte », devrait s’appliquer à normaliser « quoi qu’il en coûte », nos relations avec le Maghreb, il en a largement les moyens. Nous donnons de l’aide au développement, pour quoi faire ? Nous continuons à payer des retraites en Algérie, à des gens morts depuis longtemps : pour quoi faire ? Nous avons dans nos prisons, nombre de Marocains et d’Algériens venus commettre des délits sur notre territoire : qu’y font-ils ? Nous avons des délinquants binationaux que nous gardons, à qui nous ne supprimons pas la nationalité française et à qui nous versons même des aides sociales : pour quoi faire ? Nous avons plus de 40 % des Algériens vivant en France qui sont inactifs et perçoivent des aides sociales : cela sert à quoi ? Sans compter des masses d’argent considérables renvoyées au pays, depuis la France et qui constituent un solide appoint pour ces pays. Des femmes qui viennent accoucher en France, pour y bénéficier du droit du sol et des prestations afférentes pour leurs enfants. Pour cette raison, entre autres, le droit du sol doit être abrogé. Une quantité significative de gens qui viennent se faire soigner. Egalement des réseaux de mosquées, sur le territoire français, qui diffusent la bonne parole du pays d’origine. En résumé, les moyens de pression ne manquent pas, à l’égard du Maroc et de l’Algérie et sans doute la nécessité de faire un grand ménage dans ces relations, systématiquement défavorables à la France et qui, entre autres, nous coûtent un bras, alors que nous n’avons plus les moyens. Il faut commencer par déchirer les accords de 1968, qui permettent des facilités d’installation aux Algériens : l’époque est révolue.
Pour toutes ces raisons, il faut envisager le 1 pour 1, un visa contre un laisser passer consulaire et arriver à ne plus donner le moindre Euro, ces pays sont indépendants rappelons le…
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.