Selon l’organisation Oxfam, on n’a pas retrouvé la trace de 41 milliards de dollars de financements Climat, dans les bilans de la Banque mondiale. L’audit des financements Climat du portefeuille de la Banque mondiale pour la période allant de 2017 à 2023, montre que 24 à 41 milliards de dollars disparaissent des bilans entre le moment où ils sont alloués et le moment où les projets en question sont clos. Pas une écriture publique claire n’indique l’utilisation réelle de ces sommes et empêche toute forme de bilan comptable concernant ces sommes directement prélevées dans les poches des contribuables des pays riches, particulièrement les Européens. On ne sait même pas si ces milliards ont réellement servis à des aides, ou des projets en rapport avec le changement climatique.
Ca étonnera qui, tant on connaît l’opacité comptable qui règne au plus haut niveau européen, au sein d’un cénacle où on retrouve toujours les mêmes noms, sans pour autant pouvoir identifier formellement qui fait quoi : le WEF de Klaus Schwab, la commission de Von-der-Leyen, la BCE de Lagarde, Macron, Attal, Scholz, les Allemands Baerbock et Spahn, Rutte, de l’OTAN, Fink du fonds Blackrock, l’Américain Al Gore, les Canadiens Trudeau, et Freeland, le néo-Zélandais Arden, l’incontournable Zelenski… et quelques autres qui sont censés gérer des masses d’argent considérables, mais à qui on ne peut pas faire une confiance aveugle, le mot est faible.
En Ukraine, on a retrouvé des agents avec des coffres de voitures remplis de billets, des valises de liquide également chez une commissaire grecque, des contrats noircis concernant les ventes de vaccins covid et des SMS de négociation de ces achats, perdus corps et bien, alors qu’il s’agit de tractations relevant de la comptabilité publique. Tout cela ressemble fort à un système mafieux dans lequel l’argent n’apparaissant nulle part n’est sans doute pas perdu pour tout le monde.
La direction non avouée, et encore, mais tout à fait perceptible est pourtant bien claire, énoncée par Schwab : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ». Que l’on ne possède plus rien, ça devient de plus en plus clair pour tout le monde, que l’on soit heureux, on en doute. Le rêve du WEF, en accord avec l´OMS et l´Agenda2030, est la mise en place d’un crédit social à la chinoise, ce dont personne ne se cache dans les hautes sphères et surtout ce pour quoi on se donne tous les moyens : argent numérique à durée de vie limitée, voitures électriques programmables à distance, vaccins obligatoires dont les contenus sont toujours aussi inconnus. Et surtout, expériences grandeur nature, confinement, masquage des enfants, communication de crise permanente, déconstruction de la famille, guerre en Ukraine, immigration massive d’une population aux antipodes de notre civilisation et ainsi de suite, autant d’actes liés à l´ingénierie sociale, destinés à tester le comportement des populations face à une déconstruction et une inversion totale des anciennes valeurs, en cours jusqu’au début des années 2000.
Le second front consiste en un élargissement de l’Union européenne aux Balkans occidentaux, défini comme une « priorité absolue » du second mandat d’Ursula Von-der-Leyen. Il s’agit aussi d’enclaver au maximum la Russie, qui a le grand tort de ne pas se laisser séduire par le concept de la destruction sociale entamée par l’Europe et les Etats-Unis. La présidente de la Commission Von-der-Leyen a effectué à cet effet, une tournée dans les six pays candidats, fin octobre. Elle a visité l’Albanie, la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et le Monténégro, tout en continuant de lorgner sur l’Ukraine, la Moldavie et éventuellement la Géorgie, même si dans ce dernier pays, les pros-européens viennent d’essuyer un revers. Et la grande prêtresse y est encore allée largement avec notre argent, 920 millions d’euros pour l’Albanie, 750 millions pour la Macédoine du Nord et à venir 27 millions d’euros pour le Monténégro et 110 millions pour la Serbie. Sachant que le premier volet d’aide a consisté en 1,4 milliard d’euros pour Albanie, 1,7 milliard en Macédoine du Nord, près de 5 milliards en Serbie et plus de 2 milliards au Monténégro. Sans oublier, 1,8 milliard pour le référendum en Moldavie, gagné moyennant à l’évidence, un tour de passe-passe, le RPF en a parlé récemment. On peut penser légitimement qu’une partie de ces sommes finira, comme pour les financements Climat, dans d’autres poches que celles prévues, même si elles sont, comme les autres, allouées à des financements précis.
Pour faire bonne mesure et toujours pour imposer la partie de la doxa qui consiste en un accueil débridé de migrants arabo-afro-musulmans susceptibles de déstructurer encore plus vite les sociétés européennes, la même Von-der-Leyen retient l’Italienne Meloni sur ses deux centres de rétention albanais pour les migrants, ceci alors qu’elle a soutenu l’initiative dans un premier temps. La justice italienne a trouvé à redire et VDL n’est plus aussi enthousiaste sur le projet, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle surveille également de près la Serbie, très pro-russe, même si président Aleksandar Vucic ne s’est pas rendu à Kazan au sommet des Brics, avec Vladimir Poutine. Il reste que Vucic n’a aucune intention de rompre avec Moscou et que sa population, majoritairement russophile, ne choisira sans doute pas de gaîté de cœur une adhésion au bourbier normatif européen.
Bref, ça n’avance pas aussi vite que prévu et cette Von-der-Leyen qui veut faire adhérer à toutes forces des pays aux niveaux de vie très différents, aux cultures très différentes, avec en toile de fond le systématique problème de l’islam radical et même de l’islam tout court qui ne s’intègre jamais, doit jouer de beaucoup d’arguments dont le premier reste notre argent, utilisé pour « harmoniser », mais surtout séduire ces pays que l’on veut en sous main, soustraire à l’influence russe.
Dispendieuse, anti-russe primaire, à tendance dictatoriale et mafieuse… le moins que l’on puisse dire est que nous rêvions d’une autre forme d’Europe. Pour les technocrates de Bruxelles, l’important va être d’atteindre un point de non retour, en matière de dette et d’immigration, qui fera qu’à un moment, il ne sera plus possible pour personne de se dépêtrer de ce qu’il faut bien appeler un merdier. Comme le dit De-Villiers, le pronostic vital de la France est engagé et l’urgence va devenir de se sortir de tout cela avant qu’il ne soit trop tard.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/11/03/que-fait-elle-de-notre-argent/