Rien ne nous oblige à rester dans ce mécanisme de fixation des prix de l’énergie, il faut faire comme l’Espagne et en sortir, si Michelin ferme ses usines c’est en raison du prix de l’électricité et le patron de Michelin avait prévenu.
Rien n’a été fait.
Michelin ferme ses usines.
Ce n’est que le début d’une triste série de destructions industrielles et l’Europe aime la mondialisation qui nous permet d’exporter nos activités de production en consommant l’énergie chez les autres, en tuant au travail les autres, et en polluant… chez les autres. On ne délocalise pas que les usines et le travail. On délocalise les conflits sociaux, on délocalise les risques professionnels et les accidents du travail, on délocalise évidemment la pollution. C’est sous cet angle que l’Union Européenne aime profondément ce globalisme.
Charles SANNAT