L’actualité a ceci de passionnant qu’on a l’impression de participer à une histoire sans fin, parfois passionnante, souvent dramatique et quelquefois agréablement surprenante. Bien sûr, la semaine qui vient de s’écouler est marquée par les suites de la victoire du formidable Donald Trump, et par le séisme mondial qu’elle constitue. Tout le monde a hâte d’arriver au plus vite au 20 janvier et de voir à l’œuvre l’équipe de combat montée par le candidat républicain, avec Elon Musk et Robert Kennedy notamment.
Pour notre petit monde, nous retiendrons, hélas, la disparition de notre ami René Marchand, et espérons avoir été à la hauteur de ce grand Monsieur pour lui rendre les hommages qu’il méritait. Mais les choses passent vite, et à présent, il faut se concentrer sur cette incroyable rumeur, rendue publique par Florian Philippot, qui évoque une possible démission surprise de Macron, et nous révèle que tous les états-majors politiques travaillent sur cette hypothèse.
Nous apprécions beaucoup les qualités de Florian Philippot, sa lutte constante contre l’Union européenne, les manifestations qu’il a organisées, bien seul, contre la dictature sanitaire, celles qu’il a impulsées contre la guerre faite à la Russie, son amour de la France et de sa souveraineté, mais nous savons aussi que parfois, il s’enflamme très vite et a tendance à prendre ses désirs pour la réalité. Reste que, au-delà du fol espoir que cette rumeur peut susciter chez de nombreux Français, il faut en toute humilité analyser si elle est crédible… ou pas.
L’humilité s’impose, car nous sommes dirigés par un homme imprévisible, qui se croit en représentation permanente et considère sa petite personne plus importante que l’intérêt de la France. Personne n’aurait misé un kopeck, au soir de l’élection européenne, sur une dissolution de l’Assemblée nationale. Et pourtant, imitant Chirac en 2017, il l’a fait, espérant sans doute retrouver une majorité absolue qu’il a perdue depuis 2022. On connaît le résultat, un raz-de-marée du Rassemblement national au premier tour, et une alliance de mondialistes immigrationnistes Macron-Mélenchon – pour faire simple – au deuxième tour, pour empêcher Bardella d’aller à Matignon, ce qui lui semblait promis. Bien sûr, depuis, la gauche essaie de se refaire une santé en voulant jouer le rôle de l’opposition radicale au nouveau gouvernement mais les Français ont de la mémoire et n’oublieront pas cette alliance qui a sauvé Macron.
Mais même si Mélenchon a sauvé Macron, la situation demeure la même et aujourd’hui, c’est le RN qui a les clés en main. Marine Le Pen a su jouer de sa position pour s’opposer bien sûr à la nomination d’un Premier ministre de gauche de type Cazeneuve, de faux homme de droite de type Xavier Bertrand, et a accepté de donner une chance à Michel Barnier que la gauche, pour se refaire une santé, a voulu censurer immédiatement. Nous avons alors assisté à une mascarade parlementaire de plusieurs semaines pour trouver 60 milliards à économiser. Et comme on arrive dans une impasse, entre la gauche qui veut toujours plus de taxes, qu’elle appelle des recettes nouvelles, et Barnier, qui se refuse à prendre les mesures nécessaires, on se dirige vers un 49-3 porteur de tous les dangers. Si Barnier était mis en minorité, Macron pourrait-il survivre et désigner un nouveau Premier ministre, ou bien cela serait-il pour lui le coup de grâce ?
Par un curieux clin d’œil du destin, c’est Marine Le Pen, que les juges de Macron veulent rendre inéligible, qui a entre les mains l’avenir de Barnier, et donc celui de Macron. Mais alors que Trump se prépare à imposer la paix en Ukraine, on sait Macron, dont la mission est de détruire la France, capable de jouer les Néron par tous les moyens, y compris en instrumentalisant une provocation montée contre la Russie pour imposer des mesures d’exception aux Français, comme il a su le faire pendant la fausse pandémie autour du Covid, pendant 3 ans.
Mais si, acculé, le tyran devait malgré tout démissionner, ce serait une formidable nouvelle pour les Français, qui auraient à ce moment leur sort entre les mains, quand Donald Trump est à la tête des États-Unis. Continuer avec un Macron bis de type Édouard Philippe, envoyer Marine Le Pen – pendant que c’est encore possible – à l’Élysée, ou bien livrer la France aux musulmans en y installant Rachid Mélenchon ?
Quand on vous dit que la vie politique et l’actualité sont passionnantes, même si elles peuvent être effrayantes…
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