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Breton et l’influence américaine… sans rire

La charge de l’ex-commissaire européen Thierry Breton contre Elon Musk, accusé de s’immiscer dans la politique européenne pourrait apparaître comme comique, si le sujet n’était pas aussi grave. Voilà Musk, l’homme le plus riche du monde, qui soutient le parti allemand de droite l’AFD, le parti anglais de droite de Nigel Farage et Giorgia Meloni et qui leur propose même de l’argent, son argent. Et cela fait hurler Breton. Le crypto-stalinien français, qui n’en rate jamais une en matière de volonté de censure et d’interdiction, devrait se souvenir que les démocrates américains s’immiscent dans la politique européenne avec une tout autre dimension. Le cabinet Mac-Kinsey étant présent dans quasiment toutes les campagnes électorales, payé en plus avec nos impôts, là où Musk donne.

Ce même cabinet a fait élire Zélensky. Et derrière, l’administration américaine règle la politique européenne, par l’intermédiaire de Von-der-Leyen, qui fait acheter avec zèle du matériel militaire américain, par l’intermédiaire de Macron, qui fait vendre avec zèle nos fleurons industriels aux Américains. Par l’intermédiaire de l’OTAN qui nous fait avaliser, voire participer aux guerres menées par les Etats-Unis. Non, c’est vrai, il est dommageable que Musk donne quelques millions à des oppositions européennes, des fois que cela puisse représenter un iota face au rouleau compresseur des influences démocrates…

Nos élites européennes n’en sont jamais à cela près en matière de mauvaise foi. Elles qui se permettent de donner de notre argent pour favoriser les élections de leurs candidats à la tête de pays européens, qui redonnent de notre argent pour faire annuler l’élection d’un candidat qui ne leur plaît pas… la réalité est que l’influence américaine du camp au pouvoir, les démocrates, est permanente, que l’influence américaine tout court est omnipotente. Google, Mac-Donald, Netflix, Hollywood, Black-Rock, Mac-Kinsey… règlent nos vies, nos loisirs, nos goûts. Plus loin, nos données de santé et bien d’autres sont gérées par des logiciels américains. En réalité, nous sommes un genre de colonie américaine depuis 1945, mais quand on écoute nos fameux « grands penseurs » comme Breton, le danger, c’est Musk, c’est l’influence Russe, c’est l’espionnage chinois… par contre la coupe réglée américaine du camp démocrate ça n’existe pas, ou alors c’est normal, puisque ce sont les « gentils ». La vérité est que cette Europe là, celle de Von-der-Leyen est une succursale américaine et ce n’est un secret pour personne.

Musk explique que seule l’AFD peut sauver l’Allemagne, face à ce « fou » de Scholz qui a perdu sa majorité : ce serait faux ? L’attentat de Magdebourg nous dit qu’il a raison. Il explique aussi que Starmer, l’Anglais, mène un état policier contre ses propres citoyens. Ce serait faux ? On l’a vu enfermer des anglais pour un malheureux tweet antigouvernemental, tout en libérant des délinquants étrangers ou d’origine étrangère pour faire de la place. Il a critiqué la décision de la justice italienne contre Meloni qui voulait des centres de rétention pour migrants. Et alors, l’Italie, comme nous, devrait accueillir toute la zone arabo-afro-musulmane ? En réalité, cette Amérique démocrate, pour laquelle l’Europe est une chasse gardée, supporte mal toute forme de concurrence, même à minima et commence à se méfier réellement de l’influence probable de l’équipe Trump que nous décrivions hier. Elle a sans doute très peur de ce qui pourrait revenir à la surface, après des scandales comme la pandémie de Covid ou la guerre en Ukraine et sans doute pas mal d’autres choses.

De notre côté, nous aurions tout intérêt à créer une autre Europe, sous domination de personne, avec ses propres fonds d’investissement, son propre matériel militaire, ses propres logiciels, sa propre industrie culturelle, son propre système financier, une Europe qui ne soit pas sous tutelle américaine permanente et capable de tisser des liens équilibrés d’un côté comme de l’autre, de remettre en place un vrai système démocratique, dans des nations souveraines qui collaboreraient, plutôt que de fusionner comme le voudrait le pouvoir actuel. Nous ne sommes pas les Etats-Unis d’Europe, les nations européennes étant trop différentes, culturellement, pour espérer en faire un seul pays… la tâche est immense et la volonté politique est loin d’y être.

Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/12/28/breton-et-linfluence-americaine-sans-rire/

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