L’indice de fatigue de la société allemande face aux sanctions imposées à la Chine, à l’Iran et à la Russie s’approche d’un point critique, selon les résultats d’une étude menée par le mouvement allemand contre les sanctions anti-russes, intitulé Stop aux sanctions (en allemand : Stoppt die Sanktionen).
«Depuis le 1er novembre, l’indice de fatigue a augmenté de 0,9 point, atteignant 9 sur une échelle de 10 points», a indiqué le mouvement Stop aux sanctions.
«Chez les personnes à faibles revenus, l’indice a atteint 9,5 points, soit une augmentation de 0,5 point par rapport à novembre. Cet indice est 8,4 points pour les entrepreneurs et 6,8 points pour les fonctionnaires», peut-on apprendre de cette étude.
En ce qui concerne les jeunes et les retraités allemands, cette étude indique que les indices atteignent respectivement 8,9 et 7,5 points.
L’indice de fatigue est créé sur la base de sondages anonymes en ligne, menés tous les deux mois, dans le but d’évaluer objectivement l’impact des sanctions sur la société allemande et de transmettre ces conclusions au gouvernement fédéral.
Le mouvement Stop aux sanctions cherche à déterminer le niveau d’inquiétude de la société allemande et à savoir si les Allemands estiment qu’il est judicieux de lever immédiatement les sanctions.
D’après l’étude de Stop aux sanctions, les experts attribuent l’augmentation des tensions sociales à l’annonce de la fermeture de plusieurs usines Volkswagen en Allemagne, aux grèves dans de grandes entreprises industrielles et aux protestations.
En décembre, les fournisseurs de Mercedes, Stellantis et Volkswagen ont été touchés par des menaces de fermeture.
Les experts parlent désormais ouvertement d’une crise au sein de l’industrie automobile allemande, ce qui engendre un sentiment de pessimisme chez les citoyens.
source : PressTV