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Vers un nouvel ordre mondial : le retour des nations et la fin du globalisme

 La confrontation verbale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a suscité des réactions passionnées, opposant les partisans d’un ordre mondial révolu aux défenseurs d’un retour des nations sur le devant de la scène. Mais au-delà des querelles de personnes, cet affrontement marque un tournant historique : l’effondrement définitif de l’ordre globaliste qui dominait depuis la fin de la Guerre froide.

Depuis 35 ans, on nous a vendu l’idée que la souveraineté nationale appartenait au passé et que les technocrates d’institutions supranationales – ONU, FMI, OMS, ou encore Commission européenne – avaient la clé de la paix et de la prospérité mondiale. Il suffisait de leur faire confiance, d’abandonner les décisions aux « experts », et d’accepter la dissolution progressive des frontières.

Mais les peuples n’ont jamais souscrit à cette utopie mondialiste. Depuis une décennie, la réalité s’est imposée : l’ordre unipolaire dirigé par les États-Unis s’effrite sous les coups de boutoir de puissances régionales montantes comme la Chine, la Russie et l’Inde, tandis qu’en Occident, une vague de révoltes populistes secoue le vieux système. Trump, Bolsonaro, Meloni, Orban, ou encore le Brexit, en sont les manifestations les plus visibles.

Trump sonne le glas de l’ordre mondial globaliste

L’échange musclé entre Trump et Zelensky a illustré une vérité incontournable : les règles et conventions diplomatiques qui ont dominé depuis la fin du XXe siècle n’ont plus cours. L’illusion d’une gouvernance mondiale orchestrée par les élites occidentales vole en éclats. Désormais, chaque nation doit se tourner vers sa propre souveraineté et assurer sa propre défense.

Le modèle globaliste, qui a cherché à imposer des décisions par le haut, sans consulter les peuples, n’a engendré que méfiance et rejet. L’Union européenne, loin de garantir la stabilité du continent, est devenue un vecteur d’impuissance stratégique, totalement dépendante des États-Unis et incapable de se défendre face à l’invasion russe en Ukraine. Pendant des années, elle a prôné l’effacement des nations… et aujourd’hui, elle feint de redécouvrir leur importance face aux menaces extérieures.

Pourtant, comme l’ont souligné les conservateurs nationaux, ces élites technocratiques ne croient pas réellement en la souveraineté. Lorsqu’il s’agit de sécuriser leurs propres frontières, elles s’y refusent. Mais elles n’hésitent pas à se draper dans la défense de l’Ukraine lorsqu’il s’agit de poursuivre leur agenda supranational et d’en appeler à un surcroît de « solidarité européenne ».

La revanche des nations : la démocratie contre l’oligarchie supranationale

En réalité, la révolte nationale-populiste qui secoue l’Occident n’est rien d’autre qu’un sursaut démocratique. L’essor des partis identitaires en Europe, aux États-Unis et ailleurs traduit une exigence simple : les peuples veulent à nouveau décider de leur destin.

Mais face à cette vague populiste, les partis centristes s’accrochent désespérément au pouvoir en tentant d’exclure toute alternative politique. En Allemagne, en France, aux Pays-Bas ou en Belgique, ils forment des coalitions contre-nature pour empêcher l’arrivée au pouvoir des mouvements nationalistes. Leur message est limpide : trop de démocratie tue la démocratie. Et si le peuple vote mal, on lui imposera un gouvernement sans lui.

Mais cette stratégie ne peut fonctionner indéfiniment. L’histoire montre que lorsque l’ordre établi refuse l’alternance, il finit par être balayé par un mouvement plus puissant encore. Aujourd’hui, les peuples européens se réveillent : ils refusent de voir leur culture, leurs traditions et leur mode de vie sacrifiés sur l’autel du mondialisme.

L’ère du réveil nationaliste : un tournant stratégique

Si nous entrons véritablement dans une « nouvelle ère du nationalisme », alors nos dirigeants doivent être à la hauteur du défi. Il ne s’agit pas seulement de relancer la défense nationale ou d’augmenter les budgets militaires, mais de redonner un sens au patriotisme.

Mais comment défendre une nation lorsqu’on passe son temps à en dénigrer l’histoire et à culpabiliser ses citoyens ? L’endoctrinement woke et la destruction systématique des repères culturels ont créé une jeunesse déracinée et dépolitisée, qui, dans des proportions inquiétantes, se dit prête à fuir plutôt qu’à défendre son pays. Les guerres et les crises réveillent parfois les instincts nationaux, comme en Israël après l’attaque du 7 octobre. Mais faut-il attendre un tel cataclysme pour agir ?

Le sursaut national doit être porté dès maintenant. Il faut réinvestir nos valeurs, réaffirmer notre histoire, protéger nos frontières et surtout, remettre le peuple au cœur du processus politique.

Le monde d’hier n’existe plus. L’ère des « technocrates omniscients » s’effondre sous le poids de ses propres échecs. Trump l’a compris, et il l’a démontré : les vieilles habitudes diplomatiques ne fonctionnent plus, et le retour des nations est inéluctable.

Désormais, il appartient aux peuples de prendre le relais, de renverser l’ordre ancien et d’imposer un retour aux valeurs fondamentales : souveraineté, démocratie et identité. L’heure n’est plus aux hésitations ni aux compromis : c’est maintenant que se joue l’avenir de notre civilisation.

Joël Ar Bihan

Illustration : DR
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