Source Clusterfuck Nation
Vous allez voir à quoi ressemble une période de quelques semaines vraiment importante, alors que la civilisation occidentale entre en pleine effervescence à l’approche du mois d’avril. Rappelez-vous, T. S. Eliot l’appelait le « mois le plus cruel ». Trop de choses inconfortables convergent, trop d’opérations en cours se dénouent, trop de tensions se brisent.
La conclusion du fiasco de la guerre en Ukraine de « Joe Biden » se profile. On peut le dire parce que le New York Times a publié dimanche un article gigantesque dimanche détaillant comment le Pentagone et la CIA ont en fait dirigé toutes les opérations tactiques de l’Ukraine à partir d’une base à Wiesbaden, en Allemagne – après avoir construit une colossale machine de guerre ukrainienne après notre révolution colorée de 2014 à Kiev. Depuis le tout début de la guerre chaude en 2022, nous avons défini toutes les cibles des armes que nous leur avons données et planifié chacun de leurs mouvements. Quelle surprise ! (Non.)
Le motif derrière tout cela, tel que conçu par les néo-conservateurs américains et les néo-crétins de l’OTAN, était « d’affaiblir » la Russie, de la détruire et de s’emparer de ses ressources. Toutes les sanctions accumulées n’ont fait qu’inciter la Russie à une campagne de remplacement des importations qui a en fait renforcé son économie, tandis que la guerre a conduit à une révolution dans les tactiques de combat russes et dans l’armement avancé. Aujourd’hui, tout cela se termine par la défaite de l’Ukraine et l’humiliation de l’Occident.
Le Times aurait pu publier cela en 2023-24, mais cela aurait été très embarrassant pour « Joe Biden » et ses managers de l’ombre qui se lancent dans les élections. Ils l’ont publié maintenant parce que le jeu est terminé et que le journal a désespérément besoin de prétendre qu’il est en avance sur les événements pour préserver les derniers lambeaux de sa crédibilité.
M. Trump, le super réaliste, sait que les Russes vont envahir l’Ukraine ce printemps et qu’il n’y a pas grand-chose à faire à ce sujet, si ce n’est essayer de présenter la meilleure image possible, à savoir que ce n’était pas sa guerre. Tant que le cocaïnomane Zelensky restera aux commandes, l’Ukraine ne sera pas digne de négocier, comme on dit en Russie. Ainsi, les pourparlers de paix entre les États-Unis et la Russie ont été en grande partie un show diplomatique. Poutine et M. Trump en étaient douloureusement conscients, et par conséquent, les dernières fanfaronnades de M. Trump sur « davantage de sanctions » ne mèneront probablement à rien.
Et d’où aussi l’idiotie synchronisée affichée en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Ils ont tous adhéré au projet néo-conservateur qui s’effondre maintenant et son échec les a rendus complètement fous. Alors que les États-Unis se retirent de cette stupide guerre par procuration, ils déclarent leur intention de prendre le relais et d’aller tabasser la Russie. Leurs tambours de guerre sont des cuillères à café qui frappent sur tant de quiches.
Le futur chancelier, Friedrich Merz, propose une frénésie d’emprunts de 800 milliards d’euros pour financer le réarmement de l’Allemagne, qui, pour l’instant, est totalement incapable de faire la guerre. Il est fou. L’industrie allemande s’effondre en raison d’un manque de gaz naturel abordable (comme l’a arrangé « Joe Biden » en faisant exploser les pipelines Nord Stream, danke schön [Merci beaucoup en allemand, NdT]). Transformer les usines Volkswagen en usines de production de missiles n’aidera pas du tout le peuple allemand. Cela leur rappellera probablement l’hyperinflation de Weimar, cependant.
Macron s’engage à envoyer des troupes françaises en Ukraine. Ça n’arrivera pas. Aujourd’hui, son pantin judiciaire a déclaré sa rivale politique Marine Le Pen coupable d’un délit mineur afin de l’empêcher de se présenter contre lui aux prochaines élections. Ça ne marchera pas. Il provoquera le plus grand soulèvement national depuis la prise de la Bastille. Son gouvernement sera trop occupé à réprimer la Révolution française 2.0 pour jouer à la guerre dans le cimetière des armées de l’histoire. Peut-être qu’il essaiera les armes nucléaires. Je suis sûr que ça marchera, si vous avez hâte de voir les « noisettes » hypersoniques russes pleuvoir sur l’Île-de-France.
Et puis, il y a l’incroyable idiot de Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui appelle sa « coalition des volontaires » à intervenir dans la cause perdue qu’est l’Ukraine. Combien de mains se sont levées pour répondre à cet appel ? Dans la pratique, les Britanniques n’ont aucune capacité de combat et aucune ressource pour générer une telle capacité. Et, de toute façon, ils sont confrontés à une terrible combinaison de guerre civile et de djihad interne contre leur propre population indigène, avec en prime un effondrement économique.
En bref, l’Europe a tellement de problèmes existentiels naissants que toute l’histoire est sur le point de déplacer son attention du destin déjà scellé de l’Ukraine vers les perspectives très sombres pour les nations centrales de la civilisation occidentale du Vieux Monde. Je ne planifierais pas de vacances là-bas cette année.
En attendant, attendez-vous à une accumulation de conséquences dans nos propres États-Unis en proie à des maux dans le mois le plus cruel à venir. Aujourd’hui, l’équipe DOGE rend visite à la CIA. Cela pourrait mettre fin à des décennies de folies émanant de cette gigantesque boîte noire d’opérations secrètes. Le directeur John Ratcliffe a cordialement invité les techniciens de M. Musk et il est probablement impatient de découvrir exactement quels méfaits lui ont été cachés par l’immense, secrète et infâme bureaucratie dont il a récemment pris le commandement.
Les documents Epstein récemment récupérés dans les bureaux de l’agence du FBI à New York sont considérés comme si critiques par le directeur Patel qu’il a affecté 1 000 agents à l’examen et au traitement des documents à plein temps. Cela inclut la suppression des noms de nombreux autres enfants victimes de trafic sexuel. Attendez-vous à ce que beaucoup de ces documents soient publiés dans les trente prochains jours, avec des répercussions désastreuses dans les sphères politiques, financières et du show-business.
JudgeGate atteint en même temps son paroxysme. Mardi de cette semaine, la commission judiciaire de la Chambre des représentants du Congrès américain, présidée par Jim Jordan, tiendra des audiences sur l’offensive juridique du circuit de Washington contre l’autorité exécutive de M. Trump. Il serait intéressant d’entendre les juges de district de Washington James Boasberg, Amy Berman Jackson, Tanya Chutkan, Beryl Howell et Amir Ali, qui ont été très actifs dans ce qui ressemble à une campagne coordonnée de guerre juridique contre le chef de l’exécutif. Norm Eisen n’est pas juge, mais il est le chef d’orchestre de la guerre juridique, et il a quelques explications à fournir. On peut même imaginer qu’une procédure RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) émergera de cette opération plutôt effrontée. Quoi qu’il en soit, toute l’affaire va atterrir devant la Cour suprême avant la fin du mois d’avril.
Attendez-vous également à beaucoup de mouvement dans l’histoire de la Covid-19 en provenance des CDC, NIH, FDA, NIAID et autres coins de la bureaucratie de la santé publique, récemment réorganisés. Les preuves s’accumulent rapidement sur les effets tragiques et terribles du vaccin contre la Covid-19. Il y a trop de choses à ignorer plus longtemps et des décisions capitales doivent suivre, à commencer par la suspension des vaccins de Pfizer et Moderna. Tout le régime de collecte, de traitement et de diffusion publique des données est sur le point de changer et la nation sera choquée par ce qui sera divulgué.
Ensuite, il y a les marchés financiers. Ils n’aiment pas le genre de changements dans la perception du public que le retour des conséquences doit entraîner. L’or à lui seul envoie un signal de détresse très vif pour tout ce qui prétend être un actif ou une forme de garantie. Les marchés boursiers vacillent depuis des semaines. Regardez en bas pendant que les œufs de Pâques roulent.
James Howard Kunstler