Montage réalisé dans l’esprit « Je suis Charlie », des fois que Mathilde et Manon aient de mauvaises intentions judiciaires…
Rappelez-vous, c’était au mois d’août 2019. À l’université d’été des Insoumis, Henri Pena Ruiz, surnommé le pape de la laïcité, créait le scandale en affirmant qu’on avait le droit d’être islamophobe. Ce professeur de philosophie, par ailleurs marxiste, est un homme pourtant très prudent sur l’islam, préférant, comme les francs-maçons, ne cibler que la seule religion catholique et ne pas évoquer l’islam, sauf pour faire les louanges, malgré ses origines espagnoles, d’Al-Andalus. Mais, interpellé par une participante, il n’avait pu s’empêcher d’émettre cette évidence : en France, il n’y a pas de délit de blasphème, et on a donc le droit de critiquer tous les dogmes, y compris l’islam. Cela avait provoqué un grand trouble, et les musulmans de service, derrière Taha Bouhafs, avaient qualifié le pauvre Henri de « raciste », lui qui avait passé sa vie à qualifier ainsi ce qu’il appelait l’extrême droite.
Quelques mois plus tard, Pierre Cassen publiait le livre qu’il considère comme celui qui résume le mieux ce qu’il était, et ce qu’il est devenu. Le titre était « Et la gauche devint la putain de l’islam ». Certains amis reprochèrent à Pierre ce qu’ils considéraient comme un titre provocateur, voire agressif, et même excessif.
Mais le 10 novembre 2019, comme pour donner raison à notre fondateur, l’ensemble de la gauche, politique, syndicale et associative, rejoignit la manifestation organisée par le CCIF (dissous depuis) pour lutter contre l’islamophobie. La messe était dite, si on peut se permettre cette expression, le virage anti-laïque et anti-républicain était acté, la trahison de la gauche était consommée, elle était bien devenue « la putain de l’islam ».
Le calendrier est d’autant plus féroce pour ces renégats que sept années auparavant, Résistance républicaine organisait dans les rues de Paris la première marche ouvertement anti-islam, avec 3000 personnes qui scandaient des mots d’ordre sans ambiguïté. On y reverra, douze ans plus tard, avec émotion des amis aujourd’hui disparus.
En 2025, plus que jamais les islamistes réclament, partout dans le monde occidental, la mise en place d’un délit d’islamophobie, assimilant cette liberté à du racisme. Et bien sûr, ils ont des collabos, leurs putains, sur lesquels ils peuvent s’appuyer.
Ils ont déjà, soutenus par les gauchistes, infiltré massivement les universités. À Lyon, ils ont voulu célébrer à l’intérieur de la faculté la rupture du jeûne du ramadan, et ont insulté et intimidé un enseignant qui s’y opposait. Mais il leur faut à présent une semaine contre l’islamophobie.
Il y a pourtant déjà une journée annuelle contre l’islamophobie, qui se déroule tous les ans le 15 mars. Un vrai scandale qui ridiculise les démocraties occidentales et ceux qui se réclament du monde libre, donc du droit de ne pas aimer l’islam, et même de le combattre.
Mais cela ne suffit pas aux étudiants de Sciences Po Paris, qui ont décidé d’organiser une semaine contre l’islamophobie, rien de moins !
Et ils peuvent compter sur le soutien de LFI, qui, comme d’habitude, entraînera toute la gauche capitularde derrière. Mathilde Panot, au nom du groupe LFI, vient de demander la création d’une commission d’enquête parlementaire n’ayant qu’un seul objectif : criminaliser l’islamophobie.
Nous ignorons si cette commission d’enquête parlementaire aboutira, mais le fait même qu’elle ait pu être proposée par Mathilde Panot est une infamie et une trahison. Si elle était acceptée, faisons confiance aux Insoumis pour faire intervenir toutes les pleureuses de l’islam qui vont nous raconter qu’ils sont victimes de la haine de l’extrême droite, du sectarisme des laïques et du racisme des Français qui regardent CNews. Sans oublier tous les islamo-gauchistes qui sévissent dans les universités et dans les fromages de la République, notamment les chercheurs. Et puis les journalistes collabos contre Plenel et Askolovitch. Comme si nos députés n’avaient pas mieux à faire…
Après avoir crié « Allah akbar » devant le Bataclan le 10 novembre 2019, défendu l’abaya à l’école, le voile à l’université (et bientôt son retour à l’école), l’école islamiste Averroès, le régime algérien contre Boualem Sansal, les assassins du Hamas contre Israël, ils franchissent une nouvelle étape dans la bassesse, la trahison et la soumission.
Bien évidemment, ils vont exiger aussi un contrôle des médias suspects de véhiculer un message islamophobe, et notre site, déjà pas épargné par les procès, risque d’être, avec d’autres, particulièrement ciblé.
Cette demande confirme le titre du dernier supplément de Frontières, qui a provoqué tant de remous à l’Assemblée, « LFI le parti de l’étranger », car, comme hier, en France, il y avait un Parti communiste qui était inféodé à l’étranger, en l’occurrence Moscou, nous avons à présent un nouveau parti inféodé aux 57 pays musulmans, dont plus de 10 millions de disciples sont en France, et aux voix des électeurs mahométans.
Mais ce nouvel acte de soumission aux islamistes des Insoumis confirme aussi que Pierre Cassen avait vu juste, quand il accusait l’ensemble de la gauche d’être devenu « les putains de l’islam ».