Il est exact qu’il n’y a pas d’intitulé pédagogique intitulé “islamogauchisme” ou “wokisme” avec ses enseignements et les diplômes dédiés ; pas plus que l’antisémitisme ; donc l’un et l’autre n’existent pas : CQFD.
Aussi lorsque le CNRS et, tout récemment, l’Association des Présidents d’Université clament en choeur de la non existence de “l’islamogauchisme”, du “wokisme” y voyant même un “fantasme”, au nom de quoi, par exemple cette dernière association, prétend-elle pourtant combattre l’antisémitisme puisque celui-ci autant que ceux-là n’est pas, lui non plus, formellement, institutionnellement, établi ?…
Or, ce qu’il faut bien appeler une hypocrisie existe, elle : car ce qui est attaqué lorsque l’on emploie de manière critique ces trois termes consiste à viser non seulement des propos mais une tournure d’esprit non seulement dans la manière d’aborder leur contenu mais aussi celui-là même.
Ainsi dans nombre de cours, et cela remonte jusqu’aux cours de Collège leur contenu sur l’islam par exemple ses “conquêtes” n’est jamais perçu sous l’angle négatif du colonialisme oppresseur (si privilégié lorsqu’il s’agit de l’occidental) avec ses pendants sanglants pilleurs et esclavagistes, pas plus qu’est analysé certains de ses textes exposant la nécessité de tuer les juifs car ils ont “falsifié”, les chrétiens car ils “associent” et autres adorateurs d’icônes jugées impies etc comme les Hindous, massacrés par centaines de milliers.
Au contraire sa présence est magnifiée en manipulant par exemple les termes “paix” ou “humanité”(qu’il faut toujours lire “en” l’islam et non en soi ce qui permet d’entrer en guerre contre ceux qui les refusent) comme si grâce à cette présence qui doit être vu comme un présent) les peuples soumis avaient eu accès enfin à “la” civilisation, elle-même, tels les mésopotamiens, assyriens, indiens, perses, Amazigh…
Identiquement sera enseigné ou diffusé médiatiquement que le génocide, le racisme sont uniquement d’origine occidentale (récemment pour Crépol); à l’origine aussi de la prospérité “capitaliste” -reprenant ainsi la thèse marxiste de “l’accumulation”, détournée ensuite par le tiers-mondisme alors que cette dernière pas plus que “l’exploitation” ne suffit pour expliquer la baisse de la paupérisation mais aujourd’hui en augmentation au fur à mesure que l’étatisme s’étend ; de même l’on enseignera, et ce dès la maternelle, que le sexe serait uniquement un rôle et que son ressenti subjectif peut non pas être une porte d’entrée à leur compréhension différenciée mais se substituer à leur constat objectif…
Et si ces divers enseignements ne sont certes pas formalisés par des diplômes, stricto sensu, il n’empêche que ceux-ci ne peuvent plus être obtenus sans leur présence, scolastique, dans les copies d’examen elles-mêmes ou dans le dossier de candidature lorsqu’il s’agit de briguer à tel ou tel poste (sauf à voiler prudemment jusqu’au dernier article sa probité intellectuelle afin d’être recruté…).
Ce sont des faits. Pas des “fantasmes” qui par ailleurs sont plutôt l’émanation de ces institutions dénonciatrices croyant ainsi à cette binarité permanente d’un mal absolu incarné par l’Occident et qu’il “doit” expier en acceptant désormais son euthanasie diffuse implicite et placée en exemple d’universalité nécessaire au nom de “la” planète, comme s’il s’agissait d’une hypostase sacrée, tandis que de l’autre côté il y aurait un bien absolu qui aurait été empêché d’apparaître par tout un ensemble de maux (externes le plus souvent) dont seul l’Occident aurait (toujours) l’apanage.
Ce qui fait qu’en détruisant ce dernier, y compris à la “racine” (terme honni par ces pourfendeurs de “fantasmes”) tout pourrait “s’éveiller” ou le vieux refrain millénariste de l’expiation apocalyptique repris aujourd’hui par les nouveaux faux prophètes bien installés à croquer les milliards de la Collectivité qu’ils veulent continuer à détruire et ce “en son nom” (appelé “démocratie”) ou comment scier la branche sur laquelle l’on est assis puis se plaindre ensuite que les adeptes importés à grands frais ne remplacent pas en fin de compte ceux qui ont été détruits réduits à l’état de loques de zombis (de “salopes”) car voulant eux aussi bénéficier de la Dette cette supposée rente ou ce fantasme par excellence…
Lucien Samir Oulahbib
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