L’Union européenne finance publiquement un projet qui promeut une réinterprétation islamocentrique de l’histoire européenne.
Projet Coran européen
Les députés européens français Céline Imart ( Les Républicains ) et Fabrice Leggeri ( Rassemblement national ) ont tous deux récemment adressé une lettre de protestation à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, soulevant des questions critiques sur l’utilisation des fonds publics européens.
Plus précisément, Leggeri s’est interrogé sur les critères scientifiques et éthiques qui ont conduit au financement massif du projet Coran européen, soulignant ses liens inquiétants avec l’idéologie des Frères musulmans. Un « montant considérable » a été investi « pour ce type de programme », a déclaré Fabrice Leggeri au Figaro . « En général, la plupart des subventions atteignent un montant bien inférieur. »
Il y a plusieurs années, en 2007, la Commission européenne a créé le Conseil européen de la recherche (CER) pour soutenir les meilleurs projets scientifiques du continent. En 2019, le CER a approuvé et financé le Projet Coran européen (EuQu), lui accordant près de 10 millions d’euros. Il s’agit du projet de l’UE le plus généreusement financé.
Cette recherche, d’une durée de sept ans (2019-2026), vise à étudier « comment le Coran a été traduit, adapté et utilisé en Europe entre 1150 et 1850 ». Le professeur John Tolan, professeur à Nantes, est l’un des principaux promoteurs du projet. Il est soutenu par d’autres chercheurs d’universités européennes comme Copenhague et Naples.
Selon une enquête menée par le Journal du Dimanche, plusieurs universitaires impliqués dans le projet seraient proches des Frères musulmans. En 2019, Tolan a donné une conférence sur l’accueil de Mahomet en Europe à l’Institut européen des sciences de l’homme à Paris. Il a également collaboré avec Musulmans de France, également lié aux Frères musulmans, et a été reconnu par des associations islamiques pro-turques. Une autre chercheuse du groupe, Naima Afif, a rédigé une biographie du fondateur des Frères musulmans.
Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex et aujourd’hui député européen du Rassemblement national, soulève depuis plusieurs années des questions visant à clarifier un éventuel financement européen d’associations islamistes.
Leggeri accuse l’UE d’utiliser les fonds destinés à l’excellence scientifique pour financer une réécriture idéologique de l’histoire, promouvant le récit d’une Europe développée parallèlement, voire grâce à l’islam. Tout cela se produit alors que de nombreux gouvernements, comme le gouvernement français depuis des décennies, ou même le gouvernement polonais , mènent une guerre contre l’identité catholique de leur pays.
Leggeri devrait recevoir les réponses de la présidente Von der Leyen dans environ six semaines.
Léo Kersauzie