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J’ai 18 ans, je milite au RNJ et à Némésis et j’ai été agressée par des gauchistes deux fois en 3 mois

Riposte Laïque : Vous êtes une jeune patriote, peu de nos lecteurs vous connaissent. Pouvez-vous vous présenter rapidement ?
Éléonore Ranchin : Je suis née en 2007 à Montréal. À la rentrée, j’intègre une première année de licence en droit. Je suis issue d’une famille engagée : mon père est un ancien militaire, actuellement cadre, ancien porte-parole et candidat aux cantonales pour Nicolas Dupont-Aignan ; ma mère, ancienne hôtesse de l’air. J’ai un frère et une sœur. J’ai grandi en Touraine avant de rejoindre la région parisienne.

Riposte Laïque : Quels sont actuellement vos engagements politiques ou associatifs, et qu’est-ce qui vous a conduit à ces choix militants ?
Éléonore Ranchin : Je milite au sein du Rassemblement National et du collectif Némésis. Je m’implique aussi dans des actions associatives non politiques, comme à l’Ordre de Malte. Chaque année, j’organise avec des élèves de mon ancien établissement l’envoi de cartes de vœux aux militaires qui passent les fêtes loin de leurs familles.
Ma motivation est simple : défendre nos valeurs, nos traditions et la liberté d’expression face aux violences et aux intimidations. Et ces violences ne sont pas théoriques, elles m’ont frappée de plein fouet, physiquement et politiquement, dans une indifférence quasi totale des autorités.

Riposte Laïque : Ces choix ont-ils eu des conséquences dans vos relations familiales ou amicales ?
Éléonore Ranchin : Oui. Certains anciens amis m’ont traitée de raciste, fachiste ou nazie. Dans ma famille, une tante a même interdit à mes cousines de me parler. Ce n’est pas juste un désaccord : en France aujourd’hui, s’afficher patriote peut vous faire perdre des proches.

Riposte Laïque : Vous avez été victime d’une première agression en mars. Pouvez-vous nous dire ce qu’il s’est passé, et s’il y a eu des suites ?
Éléonore Ranchin : En mars, en allant à mon établissement scolaire qui se trouvait dans le 16ème arrondissement, un homme m’a interceptée, bloquée dans un passage, étranglée, avant de s’enfuir grâce à un passant qui se rendait à son travail en criant « siamo tutti antifasciste ». J’ai eu 12 jours d’ITT.
L’enquête a été classée en seulement deux mois ce que je déplore car je juge que cette enquête a été bien trop courte compte-tenu des faits, faute d’images, car la mairie refuse d’installer des caméras dans cette zone pourtant connue pour d’autres agressions. Quand la sécurité est sacrifiée sur l’autel d’idéologies municipales, c’est déjà une responsabilité politique.

Riposte Laïque : Cela a-t-il changé votre quotidien ? Avez-vous peur maintenant dans la rue ?
Éléonore Ranchin : Oui. Pendant des semaines, j’ai évité mon chemin habituel, changé mes horaires. Aujourd’hui encore, je panique parfois en croisant des profils militants d’extrême gauche. Mais ce qui nourrit le plus cette peur, c’est de savoir que l’État, qui devrait me protéger, a choisi de ne rien faire.

Riposte Laïque : Début juin, vous avez été agressée à nouveau par une vingtaine d’antifas. Quelles ont été les conséquences physiques et pourquoi, selon vous, cet acharnement ?
Éléonore Ranchin : J’ai eu la lèvre ouverte sur plusieurs centimètres, le frein de la lèvre supérieur sectionné, et de nombreux bleus car, au sol, j’ai reçu de multiples coups au visage.
Je pense que cet acharnement vient de ma visibilité militante et du fait que je ne cède pas aux menaces bien que je ne le comprenne toujours pas bien. Mais il faut dire les choses : si mes agresseurs agissent avec autant d’assurance, c’est parce qu’ils savent qu’ils ne risquent rien. Quand une agression filmée, avec témoins, reste impunie deux mois après, ce n’est plus de la lenteur : c’est un signal de tolérance envoyé par les autorités.

https://www.observatoire-violences.fr/articles/paris-deux-militantes-de-nemesis-agressees-par-des-antifas-alors-quelles-mangeaient-au-restaurant

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Riposte Laïque : Certains agresseurs seraient identifiés, mais il n’y a pas eu d’arrestation. Pensez-vous qu’ils soient protégés ?

Éléonore Ranchin : Oui. Nous avons fourni aux policiers le nom et les liens militants d’une antifa présente sur place, proche de réseaux connus. Elle n’a jamais été auditionnée. Cela prouve qu’il existe une impunité politique pour certaines violences, à condition qu’elles visent les “bons” ennemis.

Riposte Laïque : Après deux agressions, n’avez-vous pas envie d’arrêter pour préserver votre sécurité ?
Éléonore Ranchin : Non. Arrêter serait leur donner raison. Je refuse de disparaître de l’espace public parce que l’État est défaillant. Mais soyons clairs, si je dois organiser seule ma sécurité, c’est parce que le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police ne font pas leur travail. Leur inaction les rend indirectement complices.

Riposte Laïque : Sur qui pouvez-vous compter et quelles mesures avez-vous prises ?
Éléonore Ranchin : Sur des amis qui suivent ma localisation 24h/24. Je limite mes déplacements seule et m’arrange pour être accompagnée dans certains quartiers. C’est le monde à l’envers : une adolescente doit vivre sous surveillance privée parce que l’État refuse de protéger ses citoyens les plus exposés.

Enfin, je veux que les Français sachent que ce qui m’est arrivé peut arriver à n’importe qui. Quand on s’attaque à deux jeunes femmes, en plein jour, en plein Paris, et qu’aucune arrestation n’a lieu deux mois après, ce n’est pas un problème de moyens : c’est un choix politique.

L’État a les noms, les vidéos, les témoignages, mais choisit l’inaction. Il envoie ainsi un message clair : certaines violences sont tolérées, à condition qu’elles visent les « mauvais » citoyens. Je continuerai à me battre, mais il est temps que les autorités se rappellent que protéger les victimes n’est pas optionnel, c’est leur devoir.

Propos recueillis par Jeanne Bourdillon

https://ripostelaique.com/jai-18-ans-je-milite-au-rnj-et-a-nemesis-et-jai-ete-agressee-par-des-gauchistes-deux-fois-en-3-mois.html

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