« Dimanche 19 octobre 2025 :
Le musée du Louvre restera aujourd’hui fermé pour raisons exceptionnelles », pouvait-on lire dimanche matin sur le site du plus grand musée du monde, vitrine d’une France qui vient de subir une « humiliation intolérable », selon Jordan Bardella. On attend toujours la réaction des LFI, qui doivent être ravis sans doute que la France charnelle soit encore un peu plus détruite…
Cette fermeture était causée par un braquage de bijoux dans la galerie d’Apollon – modèle de la galerie des Glaces du château de Versailles –, et pas n’importe lesquels car ils appartenaient à l’Histoire de France. Parmi eux, ceux de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Il est aussi question de joyaux ayant appartenu aux souverains français, autrement appelés « joyaux de la Couronne », dont un certain nombre furent vendus au XIXe siècle sous la IIIe République et d’autres déposés au Louvre et qui en racheta au fil du temps.
Le Louvre possède ainsi le Régent, un diamant de 140,5 carats, vendu jadis à Philippe d’Orléans, alors régent de France dans l’attente de la majorité de Louis XV. Ce diamant sera arboré par certains souverains au cours de leur sacre : Louis XV, Louis XVI, Napoléon Ier ou encore Charles X. Marie-Antoinette le portera elle aussi parfois. Dans la même galerie d’Apollon se trouve encore le Sancy, un diamant d’un peu plus de 55 carats, acheté en Turquie au XVIe siècle par Nicolas Harley de Sancy, diplomate et homme politique sous le règne de Henri IV. Diamant qui est passé de main en main jusqu’à Mazarin qui le léguera à Louis XIV. Imaginez un peu la valeur de ces pierres. Toutefois, à l’heure où j’écris ces lignes, il semblerait qu’une parure, un collier, des boucles d’oreilles, deux couronnes et une broche aient été volés (source : Libération, désolé pour la référence, cher lecteurs !).
Donc, dans le plus grand musée du monde, regorgeant de chefs-d’œuvre inouïs, on peut, avec une camionnette munie d’une nacelle garée sur les quais – étonnamment très peu surveillés et pourtant pas très loin de la préfecture de Paris –, attaquer des vitrines à la disqueuse pour dérober des bijoux de notre patrimoine et s’enfuir ensuite sur de puissants scooters. Il faut dire que le Louvre est une vraie passoire, malgré les contrôles apparents – et carrément nonchalants – avant d’y pénétrer. Je sais de quoi je parle, je m’y rends régulièrement et ce, depuis quelques décennies déjà.
Et au risque d’outrager leurs défenseurs acharnés, les employés de la diversité y sont non seulement surreprésentés – comme dans à peu près tous les musées et monuments parisiens ! – mais encore ces derniers ne comptent parmi les plus vaillants en matière de conscience professionnelle. Il faut voir, comme je l’ai vu par exemple il y a quelques années, des touristes asiatiques, vraisemblablement chinois, se faire éconduire par une gardienne de salle d’origine africaine, vautrée sur sa chaise tout en regardant l’écran de son téléphone portable. Que le Louvre manque de personnel de surveillance c’est un fait, mais encore faut-il choisir un personnel qualifié pour la tâche !
Restons sur le chapitre diversité, car le mode opératoire pour le vol de ce dimanche matin, avec cette audace décomplexée, ressemble beaucoup aux méthodes de la diversité susnommée quand elle s’en va braquer des boutiques de luxe de la capitale. C’est une supposition qui pourrait prochainement se vérifier. Par contre, je n’ose imaginer un instant qu’il y ait eu des complicités internes, ce serait le pompon !
Maintenant, faut-il être stupide pour exposer à notre époque des bijoux originaux et ne pas leur substituer de copies, ce que je croyais fermement jusqu’à aujourd’hui. Par exemple, au musée Condé de Chantilly (Oise) se trouve un autre joyau inestimable, le Grand Condé, un diamant rose en forme de poire, dérobé en 1926 mais retrouvé et désormais bien à l’abri. La pierre que l’on peut voir à Chantilly est une copie. Parce qu’il est plus facile de dérober un diamant que Le Radeau de la Méduse, de Géricault, dont la dimension est très dissuasive : 491/716 cm…!
Ne parlons pas de la facilité déconcertante avec laquelle la bande est entrée dans la galerie d’Apollon quand on sait ce qu’elle renferme. Faudrait peut-être réduire le budget robes d’Anne Hidalgo et réinvestir l’argent dans la protection du musée !
Alors bien sûr, certains crétins me diront que ce ne sont là que des bijoux – à la manière d’un cycliste dégénéré rétorquant devant la boutique d’une copine potière que « l’art ça ne sert à rien » –, mais ces vols qui se multiplient tant dans les musées que les églises de France nous dérobent à chaque fois un morceau de nous-mêmes. Sans parler du fait que nous sommes décrédibilisés aux yeux des autres musées du monde, lesquels vont à présent rechigner à nous prêter certaines de leurs pièces lors d’expositions temporaires. Ҫa me fait mal de l’écrire, mais les œuvres du Louvre d’Abu-Dhabi seraient-elles plus en sécurité là-bas que chez nous ?
Maintenant, il est à souhaiter que ce vol soit une commande – sans trop d’espoir selon les vrais spécialistes de la question – et pas un vol spontané destiné à fondre l’or, récupérer les pierres pour les revendre ensuite au détail, façon collier de la reine pour ceux qui connaissent l’histoire de cette fameuse affaire ayant ébranlé la monarchie française, et particulièrement la reine Marie-Antoinette, à la veille de la Révolution française :
https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grandes-dates/affaire-collier-reine
La couronne de l’impératrice Eugénie, sertie de nombreux diamants et émeraudes, retrouvée endommagée sur le parcours de fuite des braqueurs, semble plutôt plaider pour une bande d’ignares délinquants effectivement capables de détruire les joyaux qu’ils ont dérobés pour quelques milliers d’euros, symboles de notre histoire à laquelle, si l’on suit la thèse diversitaire, ils n’attachent aucune importance. Pire, ils la haïssent. Si ça se trouve, ce sont d’anciens lycéens qui ont découvert ces bijoux pendant une sortie scolaire. On n’éduque pas ceux qui ne peuvent l’être, on les domine par la force…
Autrefois, les vols de cette sorte s’effectuaient la nuit, ce qu’avait fort bien illustré Jean-Pierre Melville dans son film Le Cercle rouge, avec la mythique scène de vol nocturne dans une bijouterie de la place Vendôme. À présent, on agit en plein jour, ce qui en dit long sur l’autorité de l’État et la « sévérité » de la justice, en plus du sentiment d’impunité des braqueurs chevronnés du Louvre, même pas interrompus par l’arrivée des premiers visiteurs d’après une vidéo qui circule, montrant l’un d’eux en train de forcer une vitrine de la galerie d’Apollon.
Mais il est vrai que l’État est plus préoccupé par l’accueil des migrants que la protection de nos musées. Résultat, on peut se servir au Jardin des Plantes, au musée de la Porcelaine de Limoges, etc. !
Cependant, nous avons déjà une piste avancée par l’inimitable Laure Beccuau, procureur de la République de Paris : il y aurait possiblement une ingérence étrangère, comprenez : russe. Bientôt, on va nous avancer l’hypothèse certaine de l’extrême droite. « La merde a de l’avenir. Vous verrez qu’un jour on en fera des discours » (L.F. Céline).
Vive la France post-française, quoi !
Charles Demassieux