
Transféré en octobre au centre de rétention administrative de Metz-Queuleu, un ressortissant tunisien de 30 ans, connu de la justice sous plusieurs « alias », comparaissait devant le tribunal correctionnel de Metz pour menaces de mort à l’encontre d’un agent de police. Alors que des policiers procédaient à sa surveillance, la situation a rapidement dégénéré.
« Arrêtez de couper la parole, ça devient vraiment pénible ! » Le président du tribunal correctionnel de Metz ne cache pas son agacement. Mélange de français et d’arabe, délivrée dans un débit mitraillette, la logorrhée du prévenu est sans queue ni tête. Poursuivi pour rébellion, outrage, menace de mort à l’encontre de personnes dépositaires de l’ordre public et destruction de bien destiné à l’utilité publique – le tout en récidive – pour des faits survenus, le 22 octobre, au Centre hospitalier régional (CHR) Metz-Thionville à Mercy.
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