Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Les premiers couacs de notre gouvernement « normal »…

    gouvernement-disney

    Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Même l’homme de la rue est en droit de se poser la question. Parce que déjà, à Bercy, ça twiste.
    Gouvernement Valls ? Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Même l’homme de la rue est en droit de se poser la question. Parce que déjà, à Bercy, ça twiste, avec Michel Sapin, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq (celle qui trouvait que la bouffe était « dégueulasse » à l’Élysée), sans oublier Fleur Pellerin (Fleur qui ?). Assez logiquement, Le Nouvel Observateur se pose cette même question posée par le même homme de la rue. « Mercredi 2 avril au matin. Laurent Fabius, Affaires étrangères et Développement international… Arnaud Montebourg, Économie, Redressement productif et numérique… Ce ministère, jusqu’ici sous la responsabilité de Nicole Bricq, relève-t-il de l’Économie ou du Développement ? » Ou du Quai d’Orsay ? Ou des deux ? Ou de rien ? « La question ne serait pas toujours tranchée », dit-on à Bercy.
    Bon, ben voilà… Ça sent un peu la cour de récréation. « C’est mes billes ! » « Les soldats, y sont à moi ! » « OK, mais tu ne touches pas à mes petites voitures ! »
    Lire la suite

  • A quoi, à qui sert Arnaud Montebourg ?

    Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, avait  revendiqué avec force, en expliquant aux  médias qu’il avait eu gain de cause, le portefeuille du Commerce extérieur. C’est finalement  Laurent Fabius, qui en a hérité, l’ajoutant aux attributions de  son ministère des Affaires étrangères, sous le nom de «Développement international ». M Montebourg s’est vu aussi dépouillé du Travail,  confié à François Rebsamen et du  Budget, confié au très européiste Michel Sapin…Les Français constatent que le patriotisme économique brandi par M. Montebourg restera bien, si ce n’est un slogan sans effets, du moins subordonné dans le meilleur des cas à la loi d’airain de Bruxelles…qui l’interdit largement au nom de la doxa utra libre échangiste. Ainsi, ce ministre alibi en est réduit à bricoler, l’affaire Florange pour ne citer qu’elle,  a démontré à tous son absence de marge de manœuvre. Alors certes, il déplore rituellement d’une voix énergique les vagues de licenciements  et de délocalisations. Sans omettre de  rejeter sur le dos de «l’Europe » ce qui incombe aussi directement des échecs propres de la politique gouvernementale. 
     Invité hier soir du journal télévisé  de France 2, Arnaud Montebourg a été interrogé sur les propos qu’il avait tenu en juin dernier, qualifiant  le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de  « carburant du Front National». «La principale cause de la montée du Front National disait-il,  est liée à la façon dont l’UE exerce aujourd’hui une pression considérable sur des gouvernements démocratiquement élus. »
     Il n’a pas renié cette petite phrase qu’il a jugé conforme à  la « réalité ». « Mon but n’est pas d’être populaire à la Commission de Bruxelles». «Mon but est que la France et l’Union européenne s’en sortent. Le bilan n’est quand même pas brillant», a-t-il également déclaré.  Celui de M Montebourg non plus ajouterons-nous,  même s’il   bombe la torse  et fait mine de tirer sur sa laisse. 
     Bruno Gollnisch le  soulignait alors,  ce rejet d’un euromondialisme qui détruit notre prospérité et nos libertés  est en effet  un facteur structurant  du vote FN.  La cause en réside dans les politiques  conjointes  du PS et de l’UMP,   qui  ont abandonné à Bruxelles,  autant par démission que par idéologie,  des pans entiers de notre souveraineté.
    Identité de vue au nom de laquelle ce  même Montebourg avait appelé en octobre dernier, comme son  frère ennemi Michel Sapin, à voter pour l’ UMP afin  empêcher  -en vain- notre ami Laurent Lopez d’être élu Conseiller général à Brignoles.
     Un Montebourg qui lors des primaires socialistes en 2011, dénonçait l’européisme ultra libre échangiste et les ravages du capitalisme spéculatif, affirmait que François Hollande et Martine Aubry campaient sur «une ligne politique dépassée par la gravité de la crise », qu’ils étaient «les enfants jumeaux du Delorisme ».  Et qui pour se dédouaner de ses audaces,  déclarait  être un membre éclairé de la secte mondialiste puisqu’il était  « le rempart du lepénisme », «  nationaliste, racialiste et haineux » car défendant «un   projet  internationaliste, altruiste, et européen.»
     La réalité est que M. Montebourg est un leurre, le pion  d’un dispositif  chargé d’empêcher les électeurs de gauche écœurés de rejoindre, par le même vote FN dans les urnes,  les électeurs de droite  écœurés. 
     M . Montebourg n’ignore pas que  Marine Le Pen a raison quand elle affirme que  seul le FN adresse un « NON » cohérent à  la « Commission européenne  (qui) dirige notre pays.  La France est dirigée depuis des années par un directeur de gouvernement technique, c’était le cas avec Nicolas Sarkozy, c’est le cas avec François Hollande, et ça va apparaître clairement lors de ces élections européennes!».
     Dans un article publié aujourd’hui  sur le site des Echos, Isabelle Ficek reprend les éléments de langage des Copé, Montebourg, Juppé,  Désir, Fillon, Cohn-Bendit, Raffarin, Valls etc., pour s’alarmer  « des paramètres encourageants pour le parti d’extrême droite (le FN, NDLR)  dans la perspective des élections européennes. D’autant que l’électorat frontiste s’y mobilise en général davantage. Et que le discours démagogique et europhobe de Marine Le Pen, se révèle très audible en période de crise et d’euroscepticisme croissant, surfant sur  l’insécurité économique et culturelle  ressentie par ceux qui estiment (sic) être les perdants de la mondialisation ».
     Il faudra bien  un jour, note Bruno Gollnisch, que les médias dominants expliquent en quoi alerter nos compatriotes sur les conséquences ravageuses  des diktats sociaux et économiques bruxellois, constat partagé par de très  nombreux économistes de tout premier plan,  relève de la « démagogie » .  Nous sommes là dans la propagande la plus basse et devant un refus de l’évidence qui en dit long sur le décalage existant entre les Français et le monde dans lequel évolue la caste politico-médiatique. Elle est du même ordre que les discours tenus par  la gauche bien-pensante ces dernières années qui parlait d’«un sentiment d’insécurité » pour ne pas reconnaître la réalité profonde de l’ensauvagement de notre pays.
     Bruno Gollnisch,  que les médias dominants expliquent en quoi alerter nos compatriotes sur les conséquences ravageuses  des diktats sociaux et économiques  bruxellois, constat partagé par de très  nombreux économistes de tout premier plan,  relève de la « démagogie » .  Nous sommes là dans la propagande la plus basse et devant un refus de l’évidence qui en dit long sur le décalage existant entre les Français et le monde dans lequel évolue la caste politico-médiatique. Elle est du même ordre que les discours tenus par  la gauche bien pensante ces dernières années qui parlait d’«un sentiment d’insécurité » pour ne pas reconnaître la réalité profonde et évidente de l’ensauvagement de notre pays.
    http://gollnisch.com/2014/04/04/sert-arnaud-montebourg/

  • Le gouvernement Valls sur place : continuité idéologique

    Le signe le plus caractéristique et le plus inquiétant du nouveau gouvernement formé par Manuel Valls promu Premier ministre est le maintien de la très idéologue Christiane Taubira à son poste du ministère de la Justice.

    La loi absurde et antinaturelle instaurant le mariage homosexuel, l’indulgence systématique en matière pénale vis-à-vis des délinquants, la poursuite du noyautage de la Justice par le très marxisant Syndicat de la Magistrature, toute cette politique corrosive semble entérinée par la reconduction de Mme Taubira dans son fauteuil de Garde des Sceaux. Qu’en sera-t-il à l’avenir ? De l’eau sera-t-elle versée dans le vin rouge foncé qui coule Place Vendôme ? Il faudra continuer à… juger les Grands manitous de la Justice socialiste sur leurs actes, mais le passé récent n’est guère encourageant. [...]

    Denis Lensel - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-gouvernement-Valls-sur-place

  • AF 2883 - Dossier : Le réveil des catholiques français

    Dans L’AF 2883, un dossier sur le réveil de catholiques français.

    " Alors que l’institution ne voulait pas qu’on vienne réveiller sa torpeur, galvauder sa soumission... une aspiration à la contre-révolution dans un corps amolli réveille l’inquiétude, l’aigreur et la vigilance en même temps qu’elle soulève d’imposantes préventions : à nous de les discerner" (Charles de Meyer)

    - Des larmes et des saints, par Charles de Meyer
    - De la contemplation à l’action
    - Pour des évêques courageux, par Carl Emoy-Ruissey
    - Faut-il relativiser l’idée d’un réveil politique des catholiques ?, par Ambrogio Riva

    Pour le lire, c’est ici

     
  • Ecole : nouvelles agressions contre les enfants

    Depuis fin 2013, une exposition-atelier intitulée "des elles, des ils" est diffusée dans diverses institutions de vulgarisation scientifique de France : le Forum Départemental des Sciences de Villeneuve d'Asq fin 2013, Cap Sciences à Bordeaux du 5 avril au 31 août, et ensuite d'autres villes, selon France Info

    A destination des enfants de 3 à 6 ans, elle veut faire la promotion de "l'égalité filles-garçons", mais s'appuie en réalité très clairement sur l'idéologie du genre. Découvrez cette vidéo de présentation de l''exposition, décryptée par Vigi-gender33.

    Les organisateurs veulent y faire venir les enfants des écoles maternelles du département. Ainsi les familles n'auront pas le choix. D'autant que le document d'invitation envoyé aux enseignants est sans équivoque (cf notamment les phrases surlignées en jaune).

    Une pétition a été lancée. Après quelques heures de lancement, elle a déja réuni près de 10 000 signatures !

    Vigigender 33 exprime sa plus vive inquiétude devant cette initiative inutile, dangereuse et subversive qui cherche à prendre la place des familles, et risque de semer le trouble chez nos enfants dans l'acquisition de leur identité sexuée. De telles initiatives doivent être dénoncées et stoppées. Que l'on laisse enfin nos enfants grandir tranquilles !  

    Michel Janva

  • Procès contre Aube Dorée : un membre du gouvernement avoue l’existence d’un complot d’État

    Le gouvernement grec fait face à un énorme scandale depuis hier après des révélations du chef de cabinet du premier ministre, Antonis Samaras, selon lesquelles les arrestations et procès visant le parti nationaliste Aube Dorée a été monté intégralement par Samaras en personne.

    Des dirigeants de l’Aube Dorée sont sous le coup d’un vaste procès pour “participation à une organisation terroriste”. Le gouvernement Samaras ayant, sur demande du Congrès juif Mondial, décidé de frapper le mouvement nationaliste grec.

    Cette thèse vient de s’effondrer après la diffusion d’une vidéo dans laquelle le chef de cabinet du premier ministre grec, Panos Baltakos, donne son témoignage sur le rôle joué par le chef du gouvernement et le ministre de la Justice dans un coup monté contre l’Aube Dorée. Après la diffusion du document vidéo à la presse, Baltakos a donné sa démission.

    Ces révélations tombent on ne peut plus mal pour le pouvoir. Le jour même de ces révélations, le gouvernement de Samaras avait en effet demandé la levée de l’immunité parlementaire de cinq autres députés de l’Aube Dorée encore libres afin de les associer aux accusations formulées jusqu’à présent contre le parti. Et ainsi neutraliser ces représentants du peuple grec.

    Sans surprise, la presse française évoque l’affaire sous un angle biaisé. Ainsi Le Monde titre-t-il : “Grèce : le bras droit de Samaras soupçonné de collusion avec Aube dorée“. Ce n’est bien sûr pas ce qui créé un véritable scandale en Grèce, mais bien les révélations de Baltakos sur “l’inexistence de preuves” contre les députés arrêtés et le complot d’état orchestré par Samaras. Dans l’article du Monde, pas une ligne sur Samaras qui est pourtant au coeur de la vidéo

    Transcription de l’échange

    La vidéo ci-jointe est le document délivré à la presse. L’ancien candidat de l’Aube Dorée aux élections municipales d’Athènes et désormais chef du service de presse du parti,  Ilias Kasidiaris, y discute avec le ministre des Affaires Etrangères Panos Baltakos.

    Ilias Kasidiaris : Tout d’abord, comment a réagi Samaras (le premier ministre grec, NDLR) quand je suis sorti de prison ?

    Panos Baltakos : Il était aux USA à ce moment là.

    Kasidiaris : Oui il était aux USA mais j’ai entendu dire qu’il est devenu fou de rage.

    Baltakos : Il était choqué. Un bordel pas possible. Il ne m’a pas appelé. Je lui ai dit que ce qu’il était en train de faire… Je lui avais dit. Mais il ne voulait pas m’en parler. Il a appelé les deux autres et les a “baisé”. Athanasiou (ministre de la Justice d’alors, NDLR) et Dendias (ministre de la Sécurité Intérieure d’alors, NDLR). Il leur a dit : “Vous m’avez ridiculisé, c’est une blague ou quoi ?”. Parce que le jour précédent, il avait annoncé à la Convention du Congrès juif Mondial : “C’est fini, je les ai arrêté (les membres d’Aube Dorée), au revoir !” et le jour d’après tu étais relâché.

    Kasidiaris : Que s’est-il passé avec les enquêteurs qui nous ont laissé sortir ? Parce qu’ils ont changé d’avis après nous avoir relâché, avant qu’on avertisse les autres.

    Baltakos : Ils vous ont laissé partir pour une raison simple : il n’y avait aucune preuve.

    Kasidiaris : Oui il n’y avait rien.

    Baltakos : Et personne n’a mis la pression sur eux parce qu’ils pensaient tous que ça se passerait en douceur. Ils se disaient “Bon, de toute façon qu’est-ce que les enquêteurs feront d’autre ?”. Mais les enquêteurs n’avaient aucune preuve. Aucune.

    Kasidiaris : Mais il (Samaras) n’avait pas de preuves non plus contre les autres.

    Baltakos : Non parce que pour eux c’était juste une histoire de coup de téléphone.

    Kasidiaris : Qui a fait ces dégâts là-bas ?

    Baltakos : Ces deux-là.

    Kasidiaris : Athanasiou et Dendias ?

    Baltakos : Qui d’autre ?

    Kasidiaris : Et que dit Samaras de ces choses ? Est-il conscient de ce qui se passe ?

    Baltakos : Non. Au début il ne s’est pas rendu compte. Mais maintenant qu’il voit les sondages d’opinion… Comme le bourgeois qu’il est, il devine que des choses terribles vont se passer. Il m’a dit : “L’Aube Dorée tombera à 2%. Je lui ai dit : “Ils monteront à 20%”. “Tu es un branleur” m’a-t-il répondu.

    Kasidiaris : Qui lui a demandé (à Samaras) de faire tout ça ?

    Baltakos : D’abord, il a peur pour lui même. Vous lui infligez des coups et Syriza (extrême-gauche) prend la tête.

    Kasidiaris : On lui prend des votes, OK.

    Baltakos : C’est logique.

    Kasidiaris : Et parce qu’on lui prend des voix, il nous met en prison ?

     Baltakos : Fils de pute… Un truc incroyable…

    Kasidiaris : Et Goutzamani, les choses qu’elle a faite, j’ai des informations comme quoi elle serait totalement à droite.

    Baltakos fait le signe de croix.

    Kasidiaris : Elle est si croyante.

    Baltakos : Oui !

    Kasidiaris : Comment a-t-elle pu faire toutes ces abominations avec Vourliotis (Procureur général de la Cour Suprême grecque) et venir avec ces allégations ?

    Baltakos : Ils l’ont convaincue que les membres d’Aube Dorée sont des païens, des idolâtres, des nazis, opposés au Christianisme.

    Kasidiaris : Qui l’a convaincue de ces choses ?

    Baltakos : Athanasiou et Dendias.

    Kasidiaris : Vous allez chez le procureur et vous lui dites qui a monté tout ce plan, qu’Athanasiou a donné des ordres à Goutzamani, que Samaras donne des ordres à Athanasiou et ils vont tous au tribunal. Si vous êtes un homme juste, c’est ce que vous devriez faire.

    Baltakos : Si je faisais ça, il y aurait une enquête préliminaire qui durerait une heure et demi et qui serait enterrée.

    Kasidiaris : Vous pensez ?

    Baltakos : Evidemment ! Je ferais ça avec Samaras au pouvoir ? Chez quel procureur irais-je ? Goutzamani est le procureur. Je vais dénoncer Goutzamani à elle-même ?

    Kasidiaris : Comment Goutzamani est-elle devenue procureur de la Cour Suprême ?

    Baltakos : Parce qu’elle est du même village.

    Kasidiaris : Donc maintenant, elle renvoie l’ascenseur ?

    Baltakos : Oui, elle est du même village. Bon d’accord, pas du même village, mais d’un village voisin. Ils ont été dans les mêmes compétitions, ils ont le même âge. Ce sont des amis, il n’y a rien d’autre à chercher que ça.

    Source

    http://www.contre-info.com/proces-contre-aube-doree-un-membre-du-gouvernement-avoue-lexistence-dun-complot-detat#more-32190

  • Combien coûte l’ enfant de François Hollande et Anne Hidalgo aux contribuables ?

    « Dans un entretien accordé au site internet suisse lesobservateurs.ch, Xavier Kemlin s’interroge sur le coût de l’enfant de François Hollande et Anne Hidalgo pour les contribuables français.
    Xavier Kemlin s’était déjà illustré pour avoir porté plainte contre François Hollande dans le cadre de différentes affaires, notamment celle du statut de l’ex-compagne présidentielle Valérie Trierweiler. Xavier Kemlin souligne aujourd’hui le grand silence de la presse française concernant le coût pour les contribuables de l’enfant que François Hollande a eu avec Anne Hidalgo, notamment le coût de sa protection. Il pointe également du doigt tout le système de copinage et de passe-droits mis en place par François Hollande, allant même jusqu’à parler d’une oligarchie. »

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira au secours de la mafia ? Tribune libre

    04/04/2014 – PARIS (NOVOpress) – Tribune libre - Depuis l’arrivée de Christiane Taubira à la tête du ministère de la Justice, les Français ont le privilège, douteux, de constater l’amour immodéré de celle-ci pour les petites frappes, dealers, et autres racailles qui font régner la loi et la terreur dans nombre de nos rues : suppression des peines plancher, élargissement des possibilités d’esquiver la prison pour les délinquants – alors même que les peines inférieures à deux ans d’emprisonnement ne sont déjà pas exécutées -, multiplication de la paperasse à remplir pour les policiers, qui sont aujourd’hui trop occupés à faire de la procédure pour pouvoir prendre le temps d’assurer la sécurité des Français… Quand dans le même temps, les opposants politiques sont allègrements matraqués, gazés, jetés en prison immédiatement à l’issue de leur procès.

    Nous nous étions habitués à ce deux poids, deux mesures, à voir la France normale piétinée par les services répressifs tandis que racailles et trafiquants de drogue ressortaient triomphant des tribunaux ; nous avions cessé de nous étonner de voir les nervis de l’État socialiste récompensés pour avoir allègrement violé les droits des citoyens, tandis que des enquêteurs dévoués voyaient des mois de travail anéantis sous prétexte d’une quelconque faute de procédure imaginaire.

    Sans doute un peu naïvement, nous pensions que la politique de Christiane Taubira exprimait un simple gauchisme primaire, que la Garde des Sceaux voyait dans le pauvre (bénéficiaire d’aides sociales très généreuses), l’étranger (accueilli à bras ouverts par l’État), le dominé (soutenu par toutes les associations anti-racistes) quelqu’un qu’il faut aider, et dont les dérapages éventuels ne sont qu’une réaction à l’oppression dont il est nécessairement la victime.

    Oubliant au passage les pères de famille assassinés par la racaille, les femmes violées parce qu’elles sont blanches, ou les familles contraintes de baisser la tête en rentrant chez elles parce que leur hall d’immeuble est squatté par des dealers.
    Bref, nous imaginions que Christiane Taubira n’était qu’une soixante-huitarde arriérée, une idéologue de la haine de la France, une fanatique libérale-libertaire. Las ! C’est pire encore !

    C’est un article du Figaro daté du 26 mars qui nous l’a appris. Non contente de réduire les possibilités d’action de la police contre la racaille, Christiane Taubira s’apprête désormais à réduire les possibilités d’action de la police et de la douane contre les criminels en col blanc, en supprimant la possibilité de garde-à-vue de 96 heures pour les affaires d’escroqueries en bande organisée. Et l’escroquerie en bande organisée, ce n’est pas rien. Ce sont des fraudes coûtant des milliards d’euros à l’État. Ce sont des dossiers permettant de s’en prendre aux mafias et groupes criminels internationaux. L’escroquerie en bande organisée, ce n’est un pauvre petit jeune de banlieue discriminé victime de contrôles au faciès et de la méchanceté de la société qui est vraiment trop injuste. L’escroquerie en bande organisée, ce sont des criminels, des truands, des politiciens véreux. Ce sont des gens qui brassent des milliards d’euros, qui enrichissent les paradis fiscaux, et qui assassinent impunément, à Naples ou à Paris.

    Nous savions que Christiane Taubira était la ministre des racailles et des dealers, nous découvrons qu’elle est également la ministre des criminels internationaux et des corrompus. Avec Taubira, c’est la mafia ! La Garde des Sceaux n’introduit pas ce changement dans le cadre d’un projet mûrement réfléchi, d’une évolution savamment pensée, d’une évolution globale et concertée. Ce projet de loi est passé au Sénat le 24 février dernier en procédure accéléré, dans la plus grande discrétion.

    Pour aider racailles, dealers, et autres délinquants de cité, Christiane Taubira le revendique, le fait au grand jour. Par contre, pour venir en aide aux criminels en col blanc et aux politiciens corrompus, elle le fait dans en silence, espérant sans doute que cette discrétion perdurera jusqu’à l’examen du projet de loi par l’Assemblée en avril. Mais Christiane Taubira n’est pas seule dans cette entreprise. Le projet de loi a été voté avec le soutien de nombreux sénateurs, de gauche certes, mais aussi de droite. Ces sénateurs étaient-ils motivés par l’intérêt général, par la volonté de leurs électeurs ? Quand les politiciens rendent plus compliqué de lutter contre la corruption politique, il est permis d’en douter…

    Il est particulièrement inquiétant de voir qu’autant de parlementaires, de tous les bords politiques, se sentent menacés par les enquêtes contre les escroqueries, et nous ne pouvons que craindre que les affaires actuelles qui éclaboussent la classe politique (Guérini, Dassault…) ne soient que la partie émergée de l’iceberg.

    Anthony Florent

    http://fr.novopress.info/161636/taubira-au-secours-mafia-tribune-libre/#more-161636