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  • Jean de France, un prince à l’écoute des autres

    FILS DU PRINCE HENRI, COMTE DE PARIS, ET DE LA DUCHESSE MARIE-THÉRÈSE DE WURTEMBERG, DUCHESSE DE MONTPENSIER, IL EST L’HÉRITIER DES QUARANTE ROIS QUI ONT FAIT LA FRANCE, DE HUGUES CAPET À LOUIS-PHILIPPE. EN 2009, IL A ÉPOUSÉ PHILOMENA DE TORNOS Y STEINHART.

    LES DUCS DE VENDÔME ONT TROIS ENFANTS, LE PRINCE GASTON, NÉ EN 2009, LA PRINCESSE ANTOINETTE, VENUE AU MONDE À VIENNE EN 2011, ET LA PRINCESSE LOUISE-MARGUERITE NÉE CE 30 JUILLET 2014 À POISSY. ILS SE PARTAGENT ENTRE PARIS ET DREUX OÙ ILS DISPOSENT D’UNE RÉSIDENCE, NON LOIN DE LA CHAPELLE ROYALE OÙ SONT INHUMÉS LES ANCÊTRES DU PRINCE. SOUCIEUX DE PERPÉTUER LA TRADITION CAPÉTIENNE EN L’ADAPTANT À NOTRE ÉPOQUE ET CETTE NOTION DE SERVICE QUI LUI EST CHÈRE, JEAN DE FRANCE S’AFFIRME COMME UN PRINCE DU XXIE SIÈCLE, À L’ÉCOUTE DES AUTRES.

    L’Eventail - Monseigneur, vos arrière-grands-parents et vos grands-parents ont vécu en Belgique. Vous-même, connaissez-vous notre pays ?

    Jean de France - Oui, bien entendu. [...]

    La suite sur Eventail.be

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jean-de-France-un-prince-a-l

  • La chape du politiquement correct remplace la censure de l’époque communiste

    Le professeur Bogdan Chazan est ce gynécologue obstétricien polonais pro-viedémis de ses fonctions de l’hôpital de la Sainte-Famille en juillet, après avoir refusé de pratiquer un avortement dit "thérapeutique". Il répond à Présent du jeudi 21 août :

    "Vous avez invoqué votre clause de conscience pour refuser d’indiquer à la patiente de votre hôpital un médecin avorteur comme l’exige la loi polonaise. Comment concilier la conscience des médecins et la possibilité offerte par la loi polonaise d’avorter, lorsque l’enfant conçu souffre de déficiences incurables ?

    Il faudrait tout simplement que les autorités en charge des questions de santé publient une liste des établissements où il est possible de se faire avorter. Seulement, le ministère de la Santé et le NFZ [l’organisme qui finance les dépenses de santé des assurés sociaux en Pologne, ndlr] s’y opposent. Peut-être ont-ils peur que les hôpitaux de la liste ne soient alors stigmatisés. Mais d’un autre côté, dans la position où je me trouvais, moi, en tant que médecin et directeur d’hôpital, je ne pouvais pas donner le nom et les coordonnées d’un médecin qui accepterait de faire un avortement, car je ne connais pas les noms de ces médecins, je n’ai pas de liste de médecins avorteurs dans ma ville. Que fallait-il que je fasse ? Que je téléphone à mes collègues médecins et que je leur demande : « Vous ne feriez pas des avortements, par hasard ? » On pourrait alors m’accuser de harcèlement.

    Comment expliquez-vous le contraste en Pologne entre, d’une part, la population qui s’oppose très majoritairement à l’avortement et, d’autre part, une partie importante de la classe politique, et surtout les plus gros médias, qui semblent plutôt en faveur d’une libéralisation de l’accès à l’avortement ?

    Il y a plusieurs causes à cela. Il y a cette chape du politiquement correct qui remplace aujourd’hui efficacement la censure de l’époque communiste. Il y a la pression des organisations à sensibilité de gauche. Il y a l’action du lobby des sociétés qui produisent les contraceptifs, les pilules abortives et les produits utilisés dans les avortements. Et il y a aussi la pression exercée par l’Union européenne.

    Je me souviens encore très bien de l’époque où les yeux des Polonais étaient tournés vers Moscou et où l’on se demandait toujours ce que notre « grand frère » communiste allait penser ou dire. Les Polonais ont une mauvaise estime d’eux-mêmes et, de la même manière, nos yeux sont aujourd’hui tournés vers Bruxelles. Nous nous demandons ce que l’Europe va penser de nous, ce que nos « grands frères » européens, réputés plus mûrs que nous, vont penser… Je crois que cela vient de notre caractère national, qui veut que nous nous sous-estimions souvent. Nous souffrons d’un véritable complexe d’infériorité. On parlait autrefois sans arrêt de l’aide de l’URSS, de l’exemple de l’URSS, et ainsi de suite.Aujourd’hui la situation est identique, sauf que l’UE a remplacé l’URSS.

    Une autre chose, c’est que pendant les campagnes électorales beaucoup de candidats se disent chrétiens ou favorables aux valeurs chrétiennes mais, une fois élus, ils oublient leur discours et considèrent que leur conscience doit rester dans la sphère privée. Cela montre la volatilité de leur conscience, leur immaturité, mais aussi la fragilité de leurs valeurs et de leurs convictions. Ces personnes ne devraient pas être réélues.

    En France, le gouvernement a créé un site internet soi-disant pour informer sur l’avortement, où il n’est question que du « contenu » de l’utérus, et pas d’un enfant ni même d’un fœtus. Du reste, en France, on préfère parler d’IVG pour ne pas dire le mot « avortement ». Vous êtes médecin gynécologue obstétricien. Que pensez-vous des termes qu’on utilise pour ne pas parler d’enfants ?

    Il faudrait qu’on puisse nous dire quand ce « contenu » devient un enfant. Quel est le moment du changement radical qui transforme un simple contenu en être humain ? La réalité, c’est que ce moment n’existe pas. Le fil de la vie n’a que deux bouts : la conception et la mort. Il n’y a pas plusieurs commencements.

    Ces techniques de langage dont vous parlez, le fait de parler de « contenu de l’utérus », ce sont des méthodes sociotechniques qui visent à nous insensibiliser. Ce sont des techniques de propagande. Il y a eu autrefois un monsieur dont le nom commençait par « G » [Goebbels, ndlr] et qui faisait ça très bien. Ces méthodes ne font pas honneur à ceux qui les utilisent encore aujourd’hui."

    Michel Janva

  • Travail dominical : les Français ne manquent pas de temps, ils manquent d'argent

    Laurent Herblay, ancien porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan, dénonce le retour du travail dominical :

    "[...] Depuis des années, les partisans du laisser faire concernant le travail du dimanche font miroiter un gain pour la croissance. Ils raisonnent comme si le chiffre d'affaires en plus qui serait réalisé le dimanche viendrait en addition du chiffre d'affaire réalisé les autres jours de la semaine, comme s'il n'y avait pas de phénomène de substitution. Etant donné le climat économique, entre chômage record et pouvoir d'achat en berne, on ne voit pas ce qui pousserait les Français à dépenser plus. Ce n'est pas parce qu'on laisse davantage travailler le dimanche que plus d'argent sera créé. Ce n'est que la répartition hebdomadaire des dépenses qui serait modifiée avec une plus forte proportion réalisée le dimanche. Les Français ne manquent pas de temps pour dépenser, ils manquent d'argent, ce que cette réforme ne traite pas.

    Déjà, en 2008, 48 députés de l'ancienne majorité avaient publié une tribune dans le Figaro pour s'opposer aux projets d'assouplissement des règles sur le travail du dimanche. Mais outre le non sens des arguments économiques (on attend toujours une démonstration solide du plus que cela pourrait apporter), comme ils le soulignaient déjà en 2008, cet assouplissement pose un problème de société. Bien sûr, 29% des salariés travaillent déjà le dimanche (dont seulement 13% habituellement), mais la société doit donner un choix aux citoyens de travailler ou pas le dimanche et le laisser faire dans ce domaine risque de le remettre en cause. Et le commerce n'est qu'un moyen au service d'une fin qui le dépasse, la condition humaine. Le travail du dimanche, c'est une inversion des priorités effarante, la prise de pouvoir du marchand et du commerce sur la vie de famille et des choses qui leur sont pourtant infiniment supérieures.

    Gérard Filoche rappelle sur son blog qu'en avril 2012, François Hollande disait que «le combat de 2012, c'est de préserver le principe du repos dominical, c'est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j'y veillerai!». Il est tout de même effarant que sur ce sujet, comme sur bien d'autres, le président de la République renie à ce point ce qu'il avait dit pendant la campagne électorale. Il faut noter ici que Nicolas Sarkozy avait joué avec cette idée pendant sa présidence, évoquant notamment le cas de Michèle Obama qui ne pouvait pas faire ses courses des deux côtés des Champs Elysées (ce qui en dit tout de même long sur sa vision de la société, Madame Obama n'étant pas vraiment dans la moyenne). [...]

    La proposition d'assouplissement des règles sur le travail du dimanche représente un mauvais coup porté à notre société et à une conception de l'humanité qui ne serait pas uniquement marchande."

    Michel Janva

  • Le Kremlin se prépare à investir dans le lancement de la version française de la télévision Russia Today

    Pour réaliser ce projet, la Russie serait prête à y consacrer 1,3 milliard de roubles (plus de 27 millions d’euros) La création d’une version française de la chaîne d’informations RT, fait l’objet d’un projet de loi publié jeudi sur le site du Kremlin.

    La note explicative accompagnant le projet confirme que la diffusion de la chaîne RT en plusieurs langues constitue le canal le plus efficace pour délivrer des informations russes à des publics étrangers.

    Le projet insiste aussi sur la nécessité de lancer une diffusion de RT en français car à l’heure actuelle « les événements mondiaux dans ces pays sont couverts, en règle générale, d’une manière qui montre la Russie sous un jour défavorable, ce qui conduit à la création d’attitudes négatives envers la Russie ». Le nouveau service francophone sera chargé de remédier à cette situation.

    La nouvelle chaîne ciblera non seulement le public français, mais aussi la Belgique, la Suisse et le Canada, selon le projet de loi.

    RT, anciennement Russia Today, a été lancée en 2005. Elle dispose désormais d’une audience de 664 millions de personnes réparties dans plus de 100 pays. RT est diffusée par le câble et le satellite en russe, en anglais, en espagnol et en arabe.

    http://medias-presse.info/le-kremlin-se-prepare-a-investir-dans-le-lancement-de-la-version-francaise-de-la-television-russia-today/14409

  • Propagande LGBT sur la pseudo-homophobie

    Comme les témoignages sur l'homophobie sont peu nombreux, l'association subventionnée SOS Homophobie lance, avec le soutien du régime Hollande, un appel à l'aide pour obtenir des témoignages, au moyen d'une campagne financée par vos impôts. L'association qui est chargée de sa réalisation la présente ainsi sur son site : il s'agit de simuler une scène de crime (quel bon goût!) pour dénoncer un acte homophobe imaginaire (ce n'est pas étonnant : on sait que les idéologues de ce genre ne sont pas très attachés à la réalité).

    Estimer que les actes homosexuels sont des moeurs dépravés, c'est de l'homophobie... A ce titre, continuer à enseigner, selon le catéchisme, que les actes homosexuels sont contre-nature, c'est certainement de l'homophobie "ordinaire" selon ces censeurs, ces idéologues, ces terroristes intellectuels.

    Leur vision de l'homophobie, c'est le nouveau nom de la police de la pensée.

    Michel Janva

  • Contes et légendes du communisme français : le bolchévisme et la réécriture de l’histoire

    Dès que les bolcheviks se furent emparés du pouvoir en novembre 1917, Lénine, suivant les leçons de son maître ès révolution, développa un gigantesque appareil de propagande qui imposa « sa » vision de l’histoire et de la révolution russe. Celle-ci était commandée par les impératifs idéologiques et politiques du parti bolchévique et de son chef, et ne tenait à peu près aucun compte des réalités historiques. Le régime léniniste ayant d’emblée interdit la presse d’opposition – y compris socialiste – et établi une stricte censure sur tous les médias dont il s’était emparé du monopole, cette vision ne rencontra qu’une très faible résistance. Elle devint bientôt vérité d’État diffusée massivement en URSS mais aussi à l’étranger, portée par les dizaines de partis communistes qui venaient d’apparaître, au début des années 1920, comme des champignons après la pluie. 

    Cette manière totalitaire de concevoir son histoire ne tarda pas à être imposée par Lénine puis par ses héritiers, et le principal d’entre eux Staline, à l’Internationale communiste (IC) qui transmit rapidement le virus de la légende historique à toutes ses sections nationales, les partis communistes. Alors que, dans l’ensemble, l’éthique des dirigeants ouvriers et spécialistes français les avait conduits à entretenir une vision de leur histoire qui ne s’écartait guère du récit républicain et national – comme en témoignent L’histoire de la révolution française de Jean Jaurès ou L’Encyclopédie socialiste de Compère-Morel – la création du PCF en décembre 1920 introduisit progressivement la pratique des contes et légendes bolcheviques. 

    Avec Staline, celle-ci atteignit, dès la fin des années 1920 et dans les années 1930, des sommets de falsifications : photos truquées et ouvrages réécrits pour en faire disparaître des acteurs historiques devenus indésirables (Trotski, puis Zinoviev, Boukharine, etc.), publication en 1938 du Précis d’histoire du parti communiste bolchevique de l’Union soviétique entièrement revu par Staline, qui établissait un récit de la révolution d’Octobre et de l’URSS largement légendaire mais devenu vérité officielle et intangible jusqu’à la mort de Staline en 1953, version obligatoire pour les communistes du monde entier. Car le dictateur totalitaire veut non seulement contrôler le présent et l’avenir, mais aussi le passé. 

    Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/contes-et-legendes-du-communisme.html