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  • Andrew McAfee : “Nous vivons la seconde révolution industrielle”

    Non, les robots ne nous volerons pas nos emplois. Et oui, les énormes progrès technologiques actuels, si inquiétants soient-ils, vont transformer notre monde comme l’avait fait le première révolution industrielle, estime Andrew McAfee, chercheur au MIT.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le bateau coule

    Force des images, du rouleau compresseur médiatique et de sa capacité à créer l’indignation sur commande. Un meurtre peut être présenté comme le sommet de la barbarie et  dans le même temps, exemple parmi d’autres,  la mort de centaines de milliers d’enfants irakiens du fait de l’embargo américain des  années 90 comme une simple et froide statistique… La vidéo montrant (?) l’exécution par égorgement  du courageux et expérimenté  journaliste américain James Folley (collaborateur de l’AFP,  du Global Post, du journal des forces armées yankees Stars and Stripes…) par un milicien (à l’accent britannique) de l’Etat islamique (EI) a créé un légitime émoi. Opinions occidentales à qui ces mêmes médias n’ont pas voulu relater, ou très confidentiellement jusqu’alors  note Bruno Gollnisch, les massacres de chrétiens, d’alaouites, de chiites et de sunnites modérés auxquels se livrent depuis des mois les miliciens djihadistes en Syrie. Pays dans lequel James Foley a été séquestré par ces mêmes terroristes égorgeurs, armés par l’axe du bien atlanto-wahhabite visant au renversement du régime de Bachar el Assad. Minorités religieuses  aujourd’hui persécutées en Irak par ce même Etat islamique financé par le Qatar et l’Arabie Saoudite, alliés des Etats-Unis. L’Amérique d’Obama demande aujourd’hui le soutien de la communauté internationale pour limiter l’expansion militaire de l’EI sur le sol irakien,  alors que certains experts évoquent déjà la nécessité de frappes aériennes en Syrie…. Oncle Sam sort par la porte mais veut déjà rentrer par la fenêtre…

    Si les agissements du duo Sarkozy-Juppé puis Hollande-Fabius dans le dossier syrien sont emblématiques de toutes les dérives de nos « élites » atlantistes, les pitoyables gesticulations des politiciens qui actuellement tirent à boulet rouges sur la politique sociale et économique de l’actuel chef de l’Etat trompent-elles les Français? Elles émanent ces derniers jours des rangs mêmes de ceux qui ont appelé à voter Hollande en 2012 et même qui ont participé ou participent encore à ce gouvernement.

    Avant l’annonce, tombée aujourd’hui, de la démission du gouvernement Valls, acceptée par François Hollande, et avant  la présentation demain de l’équipe Valls II,  dans un entretien auMonde, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg avait rejoué, un cran au dessus peut être, son habituel numéro  de velléitaire schizophrène.

     Il y prenait l’exact contre-pied des orientations…économiques définies par MM. Hollande, Valls et Sapin. Une guerre ouverte qui rendait ce remaniement inévitable. Le bateau coule, lesrats qui pensent aux fromages à venir donnent de la voix avant de quitter le navire.

     M. Montebourg  appelait  à « faire évoluer nos choix politiques », à « apporter des solutions alternatives », à  » donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l’austérité et au chômage ». Une « absurdité financière »,  qui « rend impossible le rétablissement des comptes publics », une  « sinistre politique, car elle jette les Européens dans les bras des partis extrémistes  » (sic) en Europe.

    Et notamment du « Front National » en France a-t-il précisé hier dans son discours depuis laFête de la rose à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) où, en compagnie du ministre de l’Education Benoit Hamon, il a appelé  à un « leadership alternatif » français à l’idéologie européiste qui serait celle de la « droite allemande » selon lui. Un peu (très) court comme explication…

    Plus pathétique encore, Cécile Duflot, évoquant son « devoir de sincérité » pourfend violemment François Hollande  et  Manuel Valls dans un livre à paraître aujourd’hui dont les « bonnes feuilles » circulent déjà,  où elle narre ses deux ans au sein du gouvernement Ayrault. « Faute d’avoir voulu être un président de gauche, écrit l’ex ministre du Logement, il n’a jamais trouvé ni sa base sociale ni ses soutiens. À force d’avoir voulu être le président de tous, il n’a su être le président de personne. Cela n’est pas une question de tempérament, c’est la conséquence d’une succession de choix souvent inattendus et, parfois, incohérents entre eux. »

    Un « devoir de sincérité » qui, logiquement, aurait dû conduire a minima Mme Duflot à évoquer sa pleine et entière responsabilité dans son seul « fait d’arme ». A savoir  l’élaboration de la catastrophique et incohérente loi portant son nom, dénoncée par l’ensemble des professionnels, loi qui regroupe un panel de mesures nocives, totalement contre-productives, encore plus contraignantes pour les propriétaires bailleurs de biens immobiliers …

    «Mme Duflot, elle a enlevé la muselière, je la félicite. Il lui a fallu deux ans de plus qu’à nous pour comprendre de quoi il retournait ». Telle est la conclusion que Jean-Luc Mélenchon a tiré  ce samedi, à Grenoble (Isère),  lors de l’université d’été du Parti de Gauche (PG), du livre de cette dernière.

    Après avoir annoncé vendredi qu’il quittait la coprésidence du PG mais pas le «combat», lui qui  milite pour une alliance avec les Verts déclare désormais que « Monsieur Hollande, c’est pire que monsieur Sarkozy », qu’il est hors de question de se « rassembler » avec les socialistes, « des gens qui sont en train de ruiner le pays et d’étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre ».

    Bref constate Bruno Gollnisch,  il aurait donc fallu trente ans de plus à M. Mélénchon qu’au FN pour comprendre de quoi il retournait, l’identité profonde de vue liant la gauche et la droite euromondialites?

    Enfin, la petite sensation du moment à l’UMP et l’affirmation par Alain Juppé de ses ambitions présidentielles, fort de sa popularité dans les sondages et loué par leSystème  pour sa la lutte constante contre une opposition nationale qu’il déteste.

     Nicolas Bonnal le rappelait avec à propos le 22 août sur le site Boulevard Voltaire, il existe des raisons fortes  pour ne jamais voter Juppé, « mondialiste passionné »,  quand on est un Français patriote. Et de citer les commentaires indignes de l’ex complice de Jacques Chirac sur le conflit russo-ukrainien, son bellicisme aux effets effroyables en Libye et en Syrie.

    Ou encore le fait que  » Juppé considérait comme normal de faire refaire son appartement de la rue Jacob à nos frais, pour 1,5 million de nos anciens francs nouveaux », qu’il ait  » augmenté nos impôts de 140 milliards  à l’automne 95, démentant toutes les promesses du Chirac (la fracture sociale…), pour nous mettre aux ordres de Bruxelles ». « Cet agrégé énarque est aussi peu différent que possible des autres agrégés-énarques façon Fabius ou Gaspard qui nous ont mis par terre à partir de Giscard« .

    Même au regard de la Bérézina socialiste, les Français attendent autre chose en effet!

    http://gollnisch.com/2014/08/25/rentree/

  • L'ultime soubresaut de l'union de la gauche

    Alexis Brézet, directeur du Figaro, écrit :

    "«Qui voit Sein voit sa fin.» Ce dicton bien connu des marins, François Hollande, entre deux averses, l'aura sans aucun doute chassé de son esprit. Comment ne pas y penser, pourtant, au vu de l'ahurissant spectacle qui se jouait ce lundi à Paris, cependant que le président de la République rendait hommage en Bretagne aux premiers héros de la France libre? Sur fond de défiance abyssale et de désastre économique, comment ne pas reconnaître dans ce gouvernement devenu fou, ce Parti socialiste fracassé, cette majorité en charpie, tous les ingrédients d'une crise de régime dont les conséquences sont encore incalculables, mais dont il est clair que le replâtrage gouvernemental annoncé pour aujourd'hui ne saurait les épuiser?

    [...] Car ne nous y trompons pas: ce qui se joue sous nos yeux n'est pas (seulement) la querelle d'un ombrageux Catalan et d'un bouillant Bourguignon en bataille pour la prochaine élection présidentielle. C'est l'ultime soubresaut de l'union de la gauche. L'acte de décès d'un parti socialiste qui ne s'était converti à l'Europe que parce qu'il pensait la convertir aux charmes du keynésianisme et de la redistribution «à la française» et qui découvre, mais un peu tard, sous les coups de boutoir de la mondialisation, que le socialisme ne marche pas lorsqu'il n'y a plus rien à redistribuer!

    Événement considérable. Il y avait depuis longtemps deux gauches dans le pays: une gauche sociale-étatiste, productiviste, anti-européenne ; et une gauche sociale-libérale, réaliste en matière budgétaire et attachée à l'Europe. La première est toujours de gauche, mais elle a décidé d'ignorer la réalité. La seconde a choisi le réel, mais elle ne sait plus très bien si elle est encore socialiste. Depuis hier, la ligne de fracture entre ces deux gauches, irréconciliables, passe officiellement au cœur du PS. On voit mal comment François Hollande, dans l'état d'affaiblissement qui est le sien, pourrait trouver les moyens politiques de surmonter ce nouveau défi. [...]"

    Michel Janva

  • Le déclin inéluctable de la culture de mort

    Young Pro-Life Supporters at March for Life Rally

    L’opinion publique américaine s’interroge sur les raisons de l’implosion des groupes favorables à l’avortement et l’évolution dans les sondages qui montre un véritable retournement de tendance. Il est cité la décision de la Cour Suprême d’autoriser les anti-avortement à manifester autour des avortoirs et à dissuader les candidates à l’IVG. Celle aussi de laisser la liberté aux institutions et commerces de ne pas prendre en charge les abortifs dans le cadre des compagnies d’assurances. Mais ces décisions semblent être l’effet plutôt que la cause de l’évolution des esprits. Est citée aussi la collusion de facto entre les « pro-choix » et la mouvance tendant à détruire le mariage traditionnel. Mais surtout la multiplication des législations des États visant à s’opposer indirectement à l’IVG. Celles-ci ont abouti à la disparition des trois quart des avortoirs. Récences à 2 176 en 1991, leur nombre est tombé à 759 en début d’année. Le mouvement de fermeture continue de plus belle. Par ailleurs des mouvements comme Planned Parenthood (l’équivalent du planning) ont soutenu de multiples cas d’avorteurs ayant été lourdement condamnés pour infraction à la législation. Ils ont ainsi perdu beaucoup de supports financiers. D’autant qu’ils ont toujours été incapables de proposer des solutions positives au problème des grossesses non désirées. Phénomène nouveau : la population noire a enfin pris conscience du fait que c’était elle qui de très loin se trouvait touchée par l’avortement.

    Mais il nous tombe une nouvelle explication méritant que l’on s’y arrête. Le 7 juillet les Professeurs A.Kévern et J. Freeze, dans le cadre du département de sociologie de la Northwestern University (Chicago, Illinois), viennent de publier un livre intitulé : Différentiel de fertilité comme facteur déterminant de tendances de l’opinion publique à propos de l’avortement aux États-Unis. Autrement dit : le nombre d’enfants des familles a-t-il une influence sur l’opinion publique ? Cette gigantesque étude statistique s’est étendue de 1977 à 2010. Elle peut être résumée par cette citation : « la fécondité relativement élevée des personnes pro-vie a conduit à une population de plus en plus pro-vie. » Mais aussi « les croyances pro-vie sont toujours transmises plus fidèlement que les pro-choix ».

    pro-life-girks-4

    Plus prosaïquement cela revient à dire que les opposants à la contraception et à l’avortement ont des enfants nombreux. Ceux qui ont recours à l’avortement ont bien évidemment une descendance qu’ils ont limitée. Le résultat en est qu’une ou deux générations plus tard, les pro-vies sont de plus en plus nombreux, leurs adversaires de moins en moins nombreux. Raisonnement élémentaire mais auquel peu de gens ont pensé.

    Ce phénomène de société n’est pas du tout propre à l‘Amérique. Voyons ce qui s’est passé en France.

    Tout le monde était persuadé que le « mariage homosexuel » allait passer « comme une lettre à la poste. » Surprise générale. Mais d’où venaient les millions de Français qui ont battu le pavé pour dire leur volonté de s’opposer à une législation visant à détruire la notion de famille ? La réponse est simple. Pendant deux générations et demi un certain nombre de Français(ses) ont refusé la pilule et l’avortement. Comme dans les contes de fées « ils eurent beaucoup d’enfants ». Ce sont ceux-là qui sont descendus dans la rue pour dire non à la loi Taubira. Le temps travaille pour eux…inexorablement. En ce qui me concerne la quasi-totalité de mes enfants et petits-enfants étaient dans la rue pour manifester contre Taubira.

    La culture de mort porte ainsi en elle-même les germes de sa propre destruction. Le mouvement est désormais irréversible ; accéléré par la théorie du genre aboutissant au changement de sexe et à l’infécondité absolue (avec ou sans PMA). Laissons le temps au temps…

    JP Dickès

    http://medias-presse.info/le-declin-ineluctable-de-la-culture-de-mort/14438

  • C’était un 23 août : la prise de Rome par Alaric

    Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l’empereur Honorius n’eût pas versé le tribut demandé, s’empare de Rome.
    Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux.
    Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin, 
    Galla Placidia !

    Certes, depuis de nombreuses années, la Ville éternelle était délaissée par l’empereur d’Occident au profit de Ravenne et n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’événement n’en revêt pas moins une grande importance symbolique aux yeux des intellectuels de l’époque, tel saint Augustin.
    Celui-ci écrit
     La Cité de Dieu, un plaidoyer pour répondre aux philosophes païens qui accusent les chrétiens d’être à l’origine du drame (Alaric lui-même est un chrétien de la mouvance arienne) et surtout rappeler que les réalisations terrestres sont peu de chose au regard des promesses du Ciel. Il ne manque pas de prendre la défense des femmes violées par les Barbares et que la morale païenne contraint au suicide.

    Dans les provinces périphériques de l’empire, beaucoup de ses contemporains et Augustin lui-même ne sont pas loin de penser que le sac de Rome est le châtiment de tous les forfaits commis par les légions romaines au cours des siècles passés…

    Source

    http://www.contre-info.com/il-y-a-1600-ans-la-prise-de-rome-par-alaric#more-6498

  • Location d'utérus : ils y viennent à coups de décisions judiciaires

    Le tribunal administratif du canton de St-Gall en Suisse a reconnu deux hommes comme étant les parents d'un enfant né aux Etats-Unis d'une mère porteuse. Les 2 hommes vivent en partenariat enregistré en Suisse.

    L'Office fédéral de la justice (OFJ) a recouru contre la décision et porté l'affaire auprès du Tribunal administratif, qui vient donc de donner raison aux 2 hommes contre l'intérêt des enfants puisque cette décision légitime le recours à la location d'utarus, l'achat d'enfants et l'esclavage des femmes. Le jugement n'est pas encore définitif, puisque l'OFJ peut porter l'affaire devant le Tribunal fédéral.

    Michel Janva

  • Devoir de mémoire : quand Alain Juppé soutenait une intervention militaire en Syrie

    23/08/2014 – PARIS (via RTL)
    On ne peut que frémir, au vu de la situation des Chrétiens d’Orient ou des Yazidis et de la réalité de l’Etat islamique, à l’écoute des propos d’Alain Juppé – candidat à la primaire UMP pour l’élection présidentielle de 2017- il ya presqu’un an. Interrogé le 5 septembre 2013 par Jean-Michel Apapthie, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy s’est glissé dans la peau d’un va-t-en-guerre en Syrie ressortant de nombreux bobards bellicistes. Mais surtout Alain Juppé s’est servi des bombardements contre la Serbie en 1999, avec les conséquences que l’on connaît, pour justifier une action militaire contre la Syrie.

  • La tragédie du vol MH17 : une vérité gênante…

    Le 22 août, la Malaisie a commémoré les victimes du vol MH17 de Malaysia Airlines. Le roi en personne s’est rendu à l’aéroport de Kuala Lumpur pour accueillir l’avion qui transportait les corps de ses sujets morts. Entre-temps, Washington et Kiev qui, aussitôt après le crash du 17 juillet, avaient accusé les insurgés du sud-est ukrainien d’avoir abattu le Boeing, n’ont fourni aucune preuve de leurs allégations. Les experts sont sûrs que le fait que les Etats-Unis refusent de rendre publiques leurs preuves témoigne du contraire.
    MH17

    La porte-parole adjointe du département d’Etat américain Marie Harf a déclaré au cours d’un point de presse que le gouvernement des Etats-Unis n’avait pas changé son idée sur les causes du crash du Boeing de Malaysia Airlines, à savoir que l’avion aurait été abattu par des « combattants pro-russes ». Invitée à commenter un mémorandum adressé à la Maison-Blanche par des vétérans du renseignement US, la porte-parole a déclaré que le contenu de ce document « ne collait pas avec l’appellation » de l’organisation qui l’avait initié. De fait, elle a accusé les anciens officiers du renseignement de manquer de patriotisme.

    L’organisation publique américaine Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) a adressé dès le mois de juillet un mémorandum à Barack Obama, l’appelant à en finir avec la rhétorique anti-russe et à dévoiler la totalité de l’information sur les circonstances de la catastrophe. L’ancien analyste de la CIA et porte-parole de VIPS Ray McGovern note que les vétérans ont été inquiétés par le refus du gouvernement de présenter à la société les conclusions faites sur la base des données du renseignement :

    « Il n’y a eu que des déclarations de John Kerry comme quoi cela avait été fait par les pro-russes. Mais aucune preuve confirmant ces déclarations n’a été présentée. Il y a un an, quand on a appris que des armes chimiques avaient été utilisées près de Damas, John Kerry a aussitôt déclaré : nous savons que c’est Bachar el-Assad. Cette déclaration était un mensonge. Aujourd’hui nous savons que les armes chimiques ont été utilisées par des rebelles. John Kerry a aussitôt déclaré sur le crash du Boeing malaisien : +ce sont les Russes+. Depuis, silence total dans tous les médias américains. Et néerlandais aussi ».

    La majorité écrasante des passagers du Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, à savoir 196 personnes, étaient des ressortissants des Pays-Bas. Les Hollandais ont ouvert une enquête, formellement de concert avec la partie ukrainienne. Le Conseil de sécurité des Pays-Bas a déclaré récemment qu’il ne publierait pas intégralement les données des enregistreurs de bord du Boeing écrasé et qu’il publierait seulement l’information « ayant affaire à l’établissement des causes de la catastrophe aérienne ». On ne sait toujours pas quand sera publié le rapport des experts. Kiev, pour sa part, a expressément refusé de publier les enregistrements des conversations entre le pilote et le contrôleur aérien. Le professeur de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève André Liebig trouve qu’un tel comportement est du moins étrange si les autorités de Kiev n’ont rien à cacher :

    « Cette composante importante de l’enquête pourrait, semble-t-il, confirmer la version ukrainienne. Mais peut-être que les enregistrements des conversations ne confirment pas la version ukrainienne. Peut-être renferment-ils une autre information qui pourrait placer les Ukrainiens dans une situation délicate ou bien qui revêt un caractère stratégique. En tout état de cause c’est un obstacle capital au processus d’éclaircissement des événements véritables ».

    Bref, tout est clair : l’affaire est renvoyée aux calendes grecques. Les raisons sont également évidentes : les faits si minutieusement cachés par Washington, ses alliés et Kiev, sont contraires à la version qu’ils ont eux-mêmes avancée. Le directeur général du Centre de la conjoncture politique Sergueï Mikheev en est convaincu :

    « L’enquête ne confirme pas la version donnée par la partie ukrainienne et les Américains avec. A savoir que le Boeing aurait été abattu par les miliciens ou les forces armées russes. La campagne médiatique qu’ils avaient engagée s’est avérée fallacieuse, mais maintenant personne ne veut en parler. Des faits qui confirmeraient leur version n’existent pas ».

    Aussitôt après la tragédie, la Russie a remis à toutes les parties intéressées ses données de contrôle, qui évoquaient l’implication dans l’accident d’un avion des forces aériennes d’Ukraine. Le professeur Liebig note cependant que cette version n’a pas trouvé de partisans officiels en Occident :

    « La version alternative qui est actuellement la moins développée, c’est que le Boeing a été abattu par des tirs de canon de l’avion ukrainien qui l’accompagnait. Certains indices témoignent en faveur de cette version, mais ils ne sont pas nombreux. Un défaut de pièces à conviction se fait de nouveau sentir ».

    La position de Washington n’a étonné qu’au début. Cependant sa certitude selon laquelle la tactique du silence lui permettra d’éviter des problèmes est dénuée de fondements. Des problèmes, l’administration pourra les avoir de la part des vétérans du renseignement. L’organisation VIPS regroupe de nombreux spécialistes prestigieux aux Etats-Unis, plus particulièrement d’anciens employés de la CIA. Si l’administration Obama continue de négliger leurs appels, cela pourra provoquer un immense scandale. De nombreux vétérans bénéficient toujours d’une grande influence au sein du Congrès.
    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_08_22/La-tragedie-du-vol-MH17-une-verite-genante-0728/

    source : La Voix de la russie

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-tragedie-du-vol-mh17-une-verite-genante_114770.html

  • La Bérézina de François Hollande

    François Hollande n’en est pas à sa première crise politique, mais depuis hier c’est tout bonnement un fiasco.

    Cinq mois après avoir nommé son« gouvernement de combat », Manuel Valls en a présenté la démission -acceptée- ce matin.

    Une décision qui intervient le lendemain des critiques d’Arnaud Montebourg sur la politique économique menée par François Hollande et son gouvernement, soutenu par Benoît Hamon qui déclarait hier « Arnaud et moi ne sommes pas loin des (ministres) frondeurs ».

    En pleine crise économique, à la veille de la rentrée scolaire, avec un chômage en explosion, une délinquance qui n’en finit pas d’augmenter, le djihad à nos portes avec des départs de plus en plus nombreux et Ebola en embuscade… La France socialiste se paie le luxe de ne pas avoir de gouvernement : même dans leur entreprise de destruction systématique, ils sont incapables de se mettre d’accord. Et dire qu’on nous avait vendu la Vème République comme gage de stabilité…

    Incapable de traiter correctement le moindre dossier sérieux, François Hollande va jusqu’à faire de grossières erreurs de communication.

    Lorsque le pays va si mal et qu’il n’est plus gouverné, on évite de faire une allocution sous des trombes d’eau sans le parapluie que tenait pourtant son garde du corps à côté de lui… L’image peut sembler anodine mais elle ne l’est pas, il s’agit là d’un symbole réaliste que le président de la République et ses conseillers en communication ont bien voulu livrer : celui d’un homme incapable de faire face au naufrage qui le menace, lui et son pays.

    La pluie a évidemment gêné François Hollande qui n’a cessé de bafouillé, parlant notamment de « parti échoué » à la place de la « patrie échouée »dont il voulait parler dans son allocution commémorative des 70 ans de la Libération… Une fois de plus les réseaux sociaux se sont déchaînés, et le peu de crédibilité lui restant a encore été mis à l’épreuve…

    Il y a fort à parier que les Français préféreraient une démission directe du président plutôt qu’un gouvernement de plus, avec les mêmes.

    http://www.contre-info.com/la-berezina-de-francois-hollande

  • Comment se développera la prochaine guerre mondiale

    Fiction ou réalité ?

    Les Anglo-Saxons ont une expression excellente : « losing battle » (*) !!!  C’est ce qu’ils sont en train de vivre en Ukraine!

    Il ne fait aucun doute que le secteur militaire américain dispose de la capacité de s’en prendre à n’importe quel ennemi étranger pour le laisser complètement démantelé ou entièrement détruit. C’est l’une des raisons pour laquelle la Russie et la Chine sont jusqu’à présent restées en ligne de touche.

    Mais selon les dires d’un membre des services secrets, bien que les Etats-Unis n’aient pas de pareille sur les champs de bataille traditionnels, un coup pourrait leur être porté par le biais d’attaques asymétriques coordonnées qui pourraient significativement niveler le champ de bataille et réduire à néant la vie telle que nous la connaissons au sein des Etats-Unis d’aujourd’hui.

    Jim Rickards, auteur de The Death of Money, en sait long  sur la manière dont les gouvernements étrangers abordent la question de l’hégémonie des Etats-Unis. Il a travaillé de près avec les services secrets américains pendant des dizaines d’années, et était en 2007 le directeur d’opérations de la première guerre financière aux Etats-Unis. Selon lui, les ennemis des Etats-Unis ne sont pas prêts de les bombarder de missiles. Si une attaque venait à atteindre ses côtes, elle ne prendrait pas la forme de bombes et de balles. Du moins pas dans un premier temps.

    Dans cet excellent entretien avec Future Money Trends, Jim Rickards développe des scénarios susceptibles de changer la face du monde au cours de ces dix prochaines années. Il aborde la complexité des politiques géostratégiques actuelles et apporte une vision réaliste des développements auxquels nous pouvons nous attendre à mesure que l’Occident et l’Orient se tournent l’un contre l’autre sur le champ de bataille global du début du XXIe siècle.(**)

    Il n’y a pas un pays au monde qui puisse s’opposer aux Etats-Unis en termes de puissance militaire cinétique. Cinétique signifie tout ce qui explose ou tire. Missiles, bombes, sous-marins, avions de combat, etc. Personne ne peut être comparé aux Etats-Unis à ce niveau. Les Etats-Unis peuvent couler n’importe quelle flotte, abattre n’importe quelle armée et contrôler n’importe quel système de communication dans le monde.

    Personne ne veut se frotter aux Etats-Unis de cette manière.

    Mais en observant ce que l’on appelle la puissance militaire asymétrique, ou non-restreinte, qui inclue les attaques informatiques, les guerres financières, les armes de destruction massives, les armes chimiques, biologiques et radiologiques, le terrain de jeu est bien différent.

    Comprenez-moi bien, les Etats-Unis sont très doués à ce genre de choses. Mais d’autres le sont aussi. Et dans ce domaine, le jeu est bien plus équilibré.

    Les Russes pourraient très bien utiliser leurs pirates informatiques pour fermer le New York Stock Exchange. Mais j’ai aussi entendu que les pirates informatiques américains pourraient aussi fermer le Moscow Stock Exchange. Et bien sûr qu’ils le pourraient. Mais qui gagnerait la bataille ? En d’autres termes, les Etats-Unis ont plus à perdre que les Russes. Ils ferment le NYSE, nous fermons le marché de Moscou. Ils gagnent, parce que le marché de New York est bien plus important. Qui s’intéresse au Moscow Stock Exchange ?

    Voilà la manière qui donne à réfléchir aux possibles escalades de situation, à ce que nous pourrions techniquement appeler le contexte théorique au sein duquel se joue le jeu international. Je ne suis pas certain que les Etats-Unis soient doués dans ce domaine. Les Etats-Unis sont doués pour ce qui est du conflit financier en général, mais je ne suis pas certains qu’ils sachent comment adopter la pensée géostratégique et théorique dont je parle ici.

    Les Etats-Unis lancent actuellement une attaque financière contre la Russie. Comme Jim le note dans l’entretien ci-dessus, nous avons commencé à saisir les actifs des Russes et travaillons à la mise en place de sanctions à l’échelle internationale. Vladimir Poutine ne prévoit peut-être pas d’y répondre en lâchant une bombe atomique sur les Etats-Unis, mais si l’administration Obama allait trop loin ? Poutine pourrait-il lancer une contre-attaque dans le cyberespace ? Peut-être donnerait-il l’ordre à des pirates informatiques d’attaquer le marché de New York, ce qui aurait des conséquences au travers du monde entier.

    L’ancienne secrétaire de la Sécurité intérieure Janet Napolitano a expliqué qu’une cyberattaque lancée contre les réseaux électriques ou des services des eaux des Etats-Unis est inévitable. Elle pourrait bien entendu être lancée par un organisme indépendant, mais une attaque de grande échelle a bien plus de chances de provenir d’un gouvernement étranger, et pourrait éventuellement comporter d’autres éléments non-cinétiques.

    Les conséquences en seraient désastreuses. Plus effrayante encore est la question de savoir comment y répondront les Etats-Unis. Quelle serait la prochaine étape du conflit ?

    Pendant la Guerre froide, il existait un principe que l’on connaissait sous le nom de destruction mutuelle assurée. L’idée était que si une puissance lançait ses missiles, l’autre en ferait de même. La menace d’une destruction de grande échelle est ce qui nous a permis d’éviter une guerre thermonucléaire pendant trente ans. Mais la situation, même à l’époque, a de temps à autre dégénérée. Les Etats-Unis sont passés à deux reprises très près d’une guerre avec l’Union soviétique, mais tout le monde savait ce qu’un conflit impliquerait.

    Comme l’explique Rickards, nous avons aujourd’hui un principe similaire, mais il semblerait que l’administration Obama n’ait pas encore saisi ses implications :

    Aujourd’hui, ce que nous avons est aussi un principe de destruction mutuelle assurée. Les Etats-Unis peuvent utiliser des armes financières contre la Russie. Mais ils ne peuvent faire quoi que ce soit qui aille au-delà de simples sanctions comme par exemple oublier d’envoyer l’invitation d’un oligarque au Super Bowl ou geler les actifs d’une personne de moindre importance.

    Mais en cas de sanctions sévères, la situation avec la Russie ne pourra qu’escalader. Je pensais initialement que les Etats-Unis comprendraient ce principe de destruction mutuelle garantie et n’iraient pas trop loin. Mais ce matin même, les Etats-Unis ont annoncé des sanctions contre Igor Sechin.

    La situation est sérieuse. De mon humble avis, la Russie répondra à ces attaques, reste à savoir de quelle manière.

    Nous pouvons nous attendre à ce que ce renvoi de balle continue.

    Les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans la situation en Ukraine. Moscou, qui n’a pas pour habitude de se montrer passive, a répondu à l’intervention de l’Occident sur le sol de l’un des anciens satellites soviétiques en déployant 100.000 hommes sur la frontière ukrainienne et annexant la Crimée. Les Etats-Unis ont ensuite décidé d’imposer des sanctions financières aux dirigeants de la Russie et s’intéresseraient désormais aux actifs du président Poutine en personne. Les Chinois ont offert leur soutien à la Russie au travers d’accords monétaires et ont annoncé que les sanctions imposées par les Etats-Unis pourraient avoir des retombées. Quelques jours plus tard, le président Obama a déployé ses troupes en Pologne et dans d’autres pays alliés de l’OTAN. Et pas plus tard que cette semaine, des avions de combat russes faisaient du repérage sur la côte ouest des Etats-Unis.

    Doucement et sûrement, le conflit escalade.

    Personne ne sait ce qu’il se passera ensuite, mais je doute beaucoup que les Etats-Unis ou la Russie prendront des mesures pour apaiser la tension.

    Au cours de ces quelques prochains mois, nous devrions nous attendre à une amplification continue du conflit, qui découlera très certainement sur un conflit physique.

     Mac Slavo   ShtfPlan  17/07/2014

    Notes:

    (*) Une bataille perdue d‘avance.
    (**) Regardez la vidéo sur Future Money Trends

    Source : 24hGOLD.com