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  • LMPT : 2 rapporteurs du Conseil de l’Europe enquêtent sur la répression policière

    Jeudi 11 septembre, deux députés rapporteurs nommés par le Conseil de l’Europe se rendront à Paris pour enquêter sur la répression des grandes manifestations contre la loi Taubira. L’ECLJ publie un rapport sur les violations des droits constatées. Grégor Puppinck écrit dans Valeurs actuelles :

    "Des responsables de la Préfecture de Police de Paris, le Procureur de la République de Paris, des membres des forces de l’ordre, des victimes d’arrestations arbitraires et de violences et leurs avocats seront, entre autres, entenduspar les deux rapporteurs nommés par la« Commission de suivi » (ou de monitoring) dans le cadre de la procédure initiée par le projet de résolution « Graves revers dans le domaine des droits de l'homme et de l'Etat de droit en France » (Doc. 13255) du 26 juin 2013. La liste précise des personnes convoquées est confidentielle.

    La Commission de suivi de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe est chargée de veiller au respect par les Etats de leurs obligations et engagements contractés au seindu Conseil de l’Europe, en particulier dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratie.

    Durant ces auditions qui se tiendront à huis-clos à Paris, les deux députés rapporteurs, Valeriu Ghiletchi (Moldave, PPE) et Stefan Schennach (Autrichien, socialiste), chercheront en particulier àévaluer l’ampleur et à identifier les causes de l’usage abusif de la force, des gaz lacrymogène, des arrestations et gardes à vue arbitraires lors des manifestations non violentescontre le « mariage pour tous ». Rappelons que plus de 1000 manifestants ont été alors arrêtés, placés en garde à vue et fichés en quelques semaines.

    Déjà, le 27 juin 2013, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait adoptéune Résolutiondénonçant l’usage abusif de la force par les autorités françaises contre ces manifestants. L’Assemblée européenne invitait notamment à«  mener des enquêtes diligentes concernant le recours excessif ou disproportionné à la force par des membres des forces de l’ordre, et en sanctionner les responsables ».La veille, l’ECLJ avait présenté au Conseil de l’Europe un rapport réunissant de nombreuxTémoignages des victimes des répressions policières, en présence de représentants des manifestants.

    L’ECLJ a coordonné la rédaction et remis à la Commissionun nouveau rapportdéveloppant point par point les violations des droits constatées durant ces manifestations.Ce rapport a été rédigé par des avocats dont certains seront auditionnés. La finalité de ce rapport n’est pas seulement d’exposer publiquement les atteintes et violences commises contre des manifestants, mais aussi que la Commission se saisisse des défauts structurels du droit français qui ont permis au gouvernement de réprimer les manifestants dans un but politique. Ces défauts structurels, la Commission de suivi peut les condamner et demander au Gouvernement de les corriger.

    Parmi ces défauts structurels,le rapport pointe notamment des défauts dans les procédures de contrôle et de vérification d’identité, de garde à vue, dans le fichage systématique et dans l’absence d’indépendance du parquet.Plusieurs de ces défauts structurels ont déjà été identifiés et condamnés par la Cour européenne des droits de l'homme. Pour l’ECLJ, la Commission devrait utiliser cette procédure de suivi pour obtenir du Gouvernement français qu’il corrige sa législation et améliore ainsi le respect des droits et libertés. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/lmpt-2-rapporteurs-du-conseil-de-leurope-enqu%C3%AAtent-sur-la-r%C3%A9pression-polici%C3%A8re.html

  • Marine présidente… [Présent 8183]

    Marine présidente ! Ce n’est plus seulement le souhait de ses électeurs mais une possibilité envisagée par un sondage IFOP paru dans Le Figaro de samedi et qui tétanise les partis de l’UPMS et les éditocrates de l’establishment (1). Pour la première fois, un sondage place Marine Le Pen en tête du second tour. Une confrontation avec François Hollande donnerait 43 % pour la présidente du Front national, 38 % seulement pour l’actuel chef de l’Etat.

    Marine présidente… [Présent 8183]Et une Marine Le Pen qui, au premier tour « et quel que soit son adversaire », arrive largement en tête. Recueillant 32 % des intentions de vote, elle devance François Fillon de quinze points et Alain Juppé de six : 32 % – 17 % dans le premier cas de figure, 30 % – 24 % dans le second. Le score se resserre un peu avec Nicolas Sarkozy : 28 % – 25 %. Marine Le Pen se présente désormais en recours, au cas où le président de la République se résoudrait à dissoudre l’Assemblée, comme la présidente du Front national le demande. « Pour l’UMP et le PS, le temps de la facilité est terminé. Maintenant, il va falloir combattre idée contre idée, projet contre projet. » Sur l’immigration, sur l’insécurité, sur l’islamisation de certains quartiers, sur l’UE et l’euro, sur la préférence nationale… Des terrains où le Front national dispose d’un avantage certain sur ses adversaires. De Rome, où il festoyait dimanche avec la gauche italienne, Manuel Valls lance un cri d’alerte à la gauche : « L’extrême droite est aux portes du pouvoir. » Et l’UMPS au bord du gouffre ? Au nom du danger FN, le Premier ministre exhorte les élus de gauche à l’unité. Les « frondeurs » crient au « chantage ».

     

    Ce sondage, peut-être historique par la tendance qu’il indique (mais qui ne fait, somme toute, que confirmer les élections de mars et mai 2014 en les amplifiant) bouscule bien des certitudes et plonge les dirigeants de l’UMPS dans un grand désarroi, que reflète bien l’affolement de Manuel Valls. Il achève de démoraliser une gauche déjà dans le trente-sixième dessous et va accroître un peu plus les tensions au sein de l’UMP. En effet, si Sarkozy fait mieux que ses concurrents pour décrocher la seconde place derrière Marine Le Pen lors du premier tour, en revanche, au second, il fait moins bien que Juppé. L’UMP, en plein dilemme, a donc un candidat pour le premier tour, et un autre pour le second. Avec Fillon dans les choux, mais qui s’accroche…

    D’un choc l’autre

    Vendredi un sondage, réalisé avant la parution du livre de Valérie Trierweiler, chiffrait l’impopularité record de François Hollande à 13 % de satisfaits. Dimanche, un autre sondage paru dans le JDD indiquait que 85 % des électeurs français ne souhaitaient pas voir l’actuel président se représenter en 2017. Les sondages, pour Hollande, se suivent et se ressemblent : tous semblables à des faire-part de décès…

    Après le choc de compétitivité (raté), le choc Trierweiler (réussi pour cette dernière), le choc, donc, des sondages. On comprend que François Hollande, en train de boire la tasse dans la vague bleu Marine, soit choqué. C’est bien l’impression que ce président désormais en loques donnait vendredi après-midi au sommet de l’OTAN. Même Le Monde, quotidien pro-Hollande, parle d’une « légitimité personnelle en lambeau » et d’une « légitimité politique en ruine ». Son illégitimité devient donc de plus en plus apparente ? « Le président normal qui entendait établir une frontière étanche entre vie publique et vie privée pour mieux rétablir la dignité de sa fonction, se trouve – par sa faute – plongé dans des feuilletons indécents. »

    Parmi tous les chocs que François Hollande encaisse actuellement, il faut sans doute y ajouter celui de son orgueilleuse et arrogante anaphore qui lui revient en pleine figure avec une violence inouïe, tant la réalité de son quinquennat est contraire à ses rodomontades de campagne.

    Une descente aux enfers dans laquelle le président déguenillé entraîne aussi son Premier ministre : la cote de popularité de celui-ci s’amenuise également à vitesse accélérée. Pour Manuel, c’est la valse à l’envers… Hollande croyait, en le nommant à Matignon, pouvoir vampiriser un peu de sa popularité. C’est le contraire qui se produit.

    Alors, la dissolution ? Marine Le Pen, lors de son discours de clôture de l’Université du Front national de la jeunesse qui se tenait ce week-end à Fréjus, l’a jugé « inévitable ». Elle n’est d’ailleurs plus la seule à le penser et à le dire. Y compris d’ailleurs un certain François Hollande lui-même, puisqu’en 2006 il écrivait : « Je ne crois plus à la possibilité de venir au pouvoir sur un programme pour cinq ans dont il n’y aurait rien à changer au cours de la mandature. Je pense qu’il y a forcément un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. » Nous y sommes !

    Mais, se démentant une fois de plus lui-même, François Hollande, bien qu’au fond du gouffre, affirmait vendredi en direct du sommet de l’OTAN, la mine décomposée : « J’ai été élu pour cinq ans par le peuple français, je suis à mi-mandat, il n’y a pas de sondage, aussi difficile soit-il (…), qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République. J’agis et j’agirai jusqu’au bout. » Jusqu’au bout de l’échec et du rejet qu’il inspire désormais aux Français ? Dimanche, Marine Le Pen a dénoncé un quinquennat « crépusculaire ». Que l’heure du redressement national vienne vite chasser ce crépuscule bruineux avant qu’il ne se fasse plus sombre…

    Jean Cochet

    (1) Cet anglicisme désigne, rappelons-le, « un groupe puissant de gens installés qui défendent leurs privilèges et leurs positions sociales ». Et Dieu sait si nos dirigeants sont bien installés, et depuis longtemps, dans leurs prébendes…

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  • Hollande : la dernière carte

    Un très proche de François Hollande, l’avocat Jean-Pierre Mignard dit : « La question qui est posée en France, c’est la question d’une grande coalition, comme en Allemagne, et donc il faut changer la Constitution ». Un tel propos ne tombe pas par hasard au moment où Hollande bat des records d’impopularité, et où les sondages mettent Marine Le Pen en tête au premier tour en cas d’élections présidentielles anticipées. Que peut faire Hollande ? Ne rien faire et c’est évidemment possible. Mais il lui reste plus de deux ans pour finir son mandat. Peut-il creuser encore son impopularité ? Autre option : dénouer la crise par une législative anticipée. S’il dissout l’assemblée, la droite UMP l’emporte. Avantage : Hollande peut reprendre un peu de couleurs comme chef de l’opposition. Mais il n’est pas Mitterrand en 1986, et il est trop tard pour son redressement. Au passage, le PS se sera effondré, plus qu’en 1993 sans doute. Réduit à 30 ou 40 députés, voire moins, le PS ne le pardonnera pas à Hollande. C’est un inconvénient. Le second est que le pays réel sera de plus en plus en grand écart avec ses représentants. Le FN, avec sans doute 25 % des voix, peut-être à nouveau premier parti de France, n’aura, au scrutin majoritaire, que 10 députés au mieux. À ce stade de décalage, cela devient un problème.

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  • "ABCD de la complémentarité" contre le gender

    Lu ici :

    ""ABCD de la complémentarité". Voilà le nom de la nouvelle action qu'a lancée ce week-end Farida Belghoul, l'égérie des Journées de retrait de l'école. Au programme, des lectures collectives de "contes traditionnels", suivies de séances de questions-réponses. [...] Pour participer à ces "ABCD de la complémentarité", parents, grands-parents, adultes sont invités à regrouper des enfants "entre 4 et 12 ans ou plus", "dans un domicile privé, en salle ou dans un parc", hors temps scolaire, pour leur lire des contes préalablement sélectionnés par l'équipe de Farida Belghoul. A la suite de quoi les adultes sont incités à poser toute une série de questions issus d'un questionnaire également proposé sur le site internet des JRE. "Ces échanges revêtent une importance considérable: compte tenu de la dissimulation des idées pro-genre à l'école, vos enfants seront les seuls à témoigner de la vérité" précise d'entrée le communiqué. "S'ils veulent sauver leurs enfants, les parents doivent trouver le temps et l'énergie de s'organiser et de se consacrer à des têtes-à-tête avec 'le fruit de leurs entrailles'" explique encore Farida Belghoul."

    Michel Janva

  • Pourquoi le Québec veut en finir avec le multiculturalisme

    Figarovox accueille désormais aussi des personnalités des pays francophones. Un intellectuel québecois reconnu, Mathieu Bock-Côté, explique le débat animé que connaît le Québec sur le multiculturalisme et les « accommodements raisonnables ».

    Le Québec a connu un immense débat ces derniers mois. Le gouvernement de la province veut désormais rompre avec le multiculturalisme. À l’automne 2013, il a présenté un projet de Charte des valeurs, qui proposait un meilleur encadrement des « accommodements raisonnables », l’inscription de l’égalité hommes/femmes dans la Charte québécoise des droits de la personne et qui proscrivait, au nom de la laïcité, les signes religieux ostentatoires chez les employés de l’État.

    Il n’y a pas qu’au Québec que le multiculturalisme est en crise. C’est le cas dans toutes les sociétés occidentales.

    Le multiculturalisme repose sur l’inversion du devoir d’intégration : ce n’est plus à l’immigrant de prendre le pli de la société d’accueil, mais à celle-ci de transformer ses institutions pour les accorder aux exigences de la « diversité ». C’est ce qu’on appelle l’idéologie de « l’accommodement raisonnable », qui se présente comme un simple ajustement pragmatique respectueux du nouvel arrivant pour faciliter son insertion. Terrible illusion.

    Car à l’exigence traditionnelle d’hospitalité à l’endroit des immigrants, à laquelle répondait leur inévitable intégration nationale à leur pays d’accueil, s’est substitué un projet très radical, fondé sur la déconstruction de ce dernier. Le multiculturalisme repose sur un procès systématique de la nation. Il considère qu’il n’y aura pas de justice sociale tant que les identités liées à l’immigration ne seront pas sur le même pied que l’identité de la société d’accueil, qui ne sera plus qu’une composante de la diversité.

    La souveraineté populaire serait à congédier. Elle masquerait la simple tyrannie de la majorité. La figure du gouvernement des juges s’impose, et s’accompagne d’une traduction des revendications minoritaires dans le langage des « droits fondamentaux ». Le multiculturalisme entraine ainsi un changement de régime politique qui relève de la logique du « despotisme éclairé ».

    Il pousse aussi à la rééducation de la nation d’accueil, comme en témoignent les nombreux programmes scolaires qui cherchent à lui inculquer ses préceptes idéologiques.[....]

    La suite dans Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-le-Quebec-veut-en-finir

  • Réponse à Guillaume Faye - Le grand remplacement n'est peut être pas celui que l'on croit

    On ne balaye pas d'un revers de la main un écrit de Guillaume faye comme s'il était un bref message posté sur facebook par le tout venant. Dans le cas présent, non seulement l'article est de grande valeur mais il est de surcroît long et issu d'un des penseurs majeurs de la mouvance.

    L'un des problèmes majeurs de cette dernière est qu'elle est surtout constituée par des jeunes qui ont naturellement propension, en raison de leur âge, d'être impulsifs et excessifs. C'est ainsi qu'au sein même de la mouvance, la différence d'appréciation entre les uns et les autres, se traduit vite en haine ou excommunication. En fait, malgré nos nuances, sur l'essentiel, sommes nous d'accord, à savoir l'opposition à ce que l'on a coutume d'appeler le Système. Il était peut être bon de le rappeler. C'est la raison pour laquelle ma critique de cet article sera courtoise et respectueuse de l'altérité intellectuelle.

    L'histoire de France est longue et il est légitime de s'interroger sur la date à partir de laquelle peut-on légitimement parler de France comme d'un fait accompli. C'est ainsi qu'en l'an 500, 1000 puis 1500 on peut considérer que la France fut française, même si à l'évidence le terme ne désignait pas du tout la même réalité. La France, comme la plupart des pays, est une dynamique plutôt qu'une essence. La langue elle même, comme la religion d'ailleurs, ne furent nullement les mêmes. En ce sens, l'immigration, si on entend par là, l'importation de facteurs étrangers, n'est nullement récente : et Clovis, et Vercingétorix furent initialement des métèques envahisseurs. N'omettons donc pas que ce que nous appelons indo-européens furent des asiatiques qui ont envahi ce qu'on appelle aujourd'hui l'Europe et l'hexagone dans le cas qui nous préoccupe. Quant au christianisme, issu à l'époque de la lointaine Palestine, il remplaça le paganisme initial presque totalement. Même très récemment – 1914 – 75% des poilus ne parlaient pas ce qu'on appelle le Français … Ainsi donc le fait français, qui n'est nullement original, n'est pas une essence mais un devenir.

    Croire pour autant que l'article de Guillaume Faye n'ait point de valeur au motif de ces rappels incontestables constituerait une grave erreur. C'est ainsi que jusqu'au dix neuvième siècle, les termes de Patrie et de Race furent déterminants pour ensemble caractériser ce que l'on appelle la France. En ce sens, le plaidoyer racial de Guillaume Faye ne constitue nullement une erreur.

    Vint le vingtième siècle et l'apparition de ce que l'on a coutume d'appeler l'idéologie. C'est ainsi que les hommes, pour beaucoup, cessèrent de privilégier le fait racial ou patriotique, préférant accorder le primat à l'idéologie. Il n'est dons pas impossible que la première guerre mondiale fut le dernier conflit qui fut patriotique. Et le fait idéologique d'aller crescendo tout au loin du dernier siècle.

    Les communistes français, par exemple, choisirent l'union soviétique plutôt que la France. De nos jours, il existe de nombreuses internationales : rouge encore, mais aussi chrétienne, raciale, demo-libérale et même, fait plus surprenant, nationaliste.

    Entre 1940 et 1944, les Français optèrent pour des choix différents voire même opposés : attendre que cela se calme, Giraud, De Gaulle, Pétain, Hitler, Staline … On comprend dès lors que, indépendamment des faits raciaux ou patriotiques, la politique a laminé la cohésion nationale. C'est la raison pour laquelle le fait unitaire a aujourd'hui disparu.

    Les guerres de décolonisation ont poursuivi l'involution. C'est ainsi qu'il y eut aussi bien des asiatiques en Indochine mais aussi des arabes en Algérie pour servir l'Indochine et l'Algérie françaises. Réciproquement, les très fameux porteurs de valises à destination du Fln ou les saboteurs dans les usines d'armements françaises, étaient blancs et français... Toute la seconde partie du vingtième siècle, vit durer guerre froide puis détente, durant lesquelles l'essentiel des engagements ne furent ni raciaux ni patriotiques. Et la levée du rideau de fer ne changea pas la donne...

    Obama, décrit comme Noir, et en tant que tel, suscitant beaucoup d'espoirs chez les progressistes français, n'en a pas moins poursuivi une politique visant à l'expansion de la démocratie de type américain dans le monde, avec le capitalisme qui lui est attaché : du fait noir, il n'en est nullement question …

    Guillaume Faye Blanc et Français, n'en est pas moins très probablement plus proche de Mishima l'Asiatique Jaune, que des pâles consommateurs blancs et français qui peuplent majoritairement notre pays.

    Il nous faut aussi rappeler que depuis 1944 le suffrage universel perdure et que les orientations politiques majeures qui furent celles des différents gouvernements qui se sont succédé, n'ont pu l'être qu'avec l'accord des Français Blancs. En effet, depuis 1984, date à partir de laquelle chacun sait ce qu'est le Front National, l'alternative est possible. Même si la barre des 10% fut franchie à cette date, ce qui correspondait à vingt fois plus que lors des échéances précédentes. Cela ne doit pas masquer qu'à l'évidence, 90% du corps électoral fut indifférent à la thématique ethnico-nationale.

    C'est ainsi que les faits raciaux et patriotiques ne peuvent servir de clef de voûte politique que si en France aujourd'hui, existaient une majorité de Guillaume Faye. Nous en sommes malheureusement loin. Et si le Front National est aujourd'hui monté à 25%, il n'est pas certain que le fait ethnico-patriotique soit la cause majeure des suffrages qu'il obtient. A mon sens, la raison économico-sociale est autrement plus déterminante.

    Donc, si on prend en considération le dernier siècle écoulé, le fait racial mais aussi la Patrie, sont très secondaires par rapport à l'individualisme ou le tribalisme ambiants. Croire que cette mue soit spécifique aux Blancs constituerait une erreur. C'est ainsi que si beaucoup se sont offusqués des manifestations pro-palestiniennes en France, majoritairement composés d'arabes, force est de constater que presque personne n'a vu l'essentiel : sachant les cinq ou six millions d'arabes en France, si la défense de l'ethnie ou de la religion avaient été essentielles, les manifestations en France eurent alors été d'une toute autre ampleur.

    En fait, les Arabes, comme les Blancs, en France, se désintéressent presque totalement des faits ethniques et religieux. Même la politique d'ailleurs ne fait plus recette aujourd'hui pour l'ensemble. En ce sens, même s'il est inadmissible de vanter le grand remplacement aujourd'hui au simple motif qu'il dénature la France de toujours en l'espace de très peu de temps, le problème majeur me semble ailleurs.

    C'est ce que le général Delaunay appelle le cancer.

    Cette pathologie comme chacun sait n'est nullement un virus externe mais bien une auto-destruction. Je me souviens que dès la fin des années 70, mes prises de positions de type patriotique laissaient autrui indifférent voire railleur. La société dans laquelle nous vivons est consensuelle dans l'ensemble, justement parce qu'elle flatte le cerveau reptilien de chacun, cerveau majeur chez la plupart de nos compatriotes. Il suffit d'ailleurs de déclarer que nous ne cherchons pas avant tout à être heureux, pour apparaître comme un paria. Pas un hasard si les sociologues constate que l'état d'esprit des Français a davantage changé durant les quatre dernières décennies que pendant deux siècles, ce que les jeunes ne peuvent ressentir.

    Le vrai remplacement à mes yeux n'est donc autre que la vérole psychologique qui touche la majorité de ceux qu'on ne peut même plus appeler compatriotes. Quand bien même sont-ils blancs et de nationalité française qu'ils sont étranger et à leur Race et à leur Nationalité, et dont ils ne se préoccupent nullement de leurs survies. A titre d'exemple, celui qui prône l'utile, l'efficace, le primat de l'intérêt, rompt de facto d'avec le terroir greco-romain, grande matrice initiale.

    « Le monde n'est plus peuplé que de zombies aux yeux morts. »

    Philippe Delbauvre

    L'article de Guillaume Faye : http://www.gfaye.com/la-france-peut-elle-mourir-au-xxie-siecle/

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEpEZuFyENRGysVwy.shtml