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  • Famille : le gouvernement lorgne du côté des allocations

    L’Etat cherche de l’argent. Toujours plus d’argent pour combler l’abysse sans fond de la dette française. Et pour le prochain coup de rabot, il semblerait que le gouvernement ait bien envie de se pencher sur la branche famille de la Sécurité sociale. Cette partie qui accorde des primes lorsque survient la naissance d’enfants et qui permet également aux mères de prendre un congé parental lorsqu’elles le souhaitent. Entre autre. Apparemment tout cela  coûte trop cher puisque des économies sont envisagées dans ce secteur.Objectif : 800 millions d’économie. Ce qui n’est pas une plume…

    Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales, a beau dire que rien n’est encore acté, les familles ont de quoi s’inquiéter. En effet, l’une des principales solutions envisagée pour réduire les dépenses serait la réduction de la prime de naissance ou encore la diminution de la durée du congé parental. Alors qu’il est, jusqu’à aujourd’hui, possible de prendre un congé maternité de trois ans à partir du deuxième enfant, celui-ci se retrouverait réduit à un an maximum. C’est en tout cas ce que révélait le journal Les Echos, le 8 septembre dernier. En prenant de telles mesures, l’Etat espère faire une économie allant de 300 à 400 millions d’euros. Il voudrait obliger les femmes à travailler et les empêcher de s’occuper de leurs enfants qu’il ne s’y prendrait pas autrement !

    De telles mesures contribueraient encore davantage à étouffer les familles déjà lourdement sollicitées par l’Etat. Il est à craindre également, que la natalité française n’en souffre. Et par ce biais tout notre pays, car quand la base souffre, on ne peut s’étonner que le reste de la société s’en ressente.

    Roxane Dulac

    http://medias-presse.info/famille-le-gouvernement-lorgne-du-cote-des-allocations/15032

  • Faits & Documents n°381 du 1er au 15 septembre 2014 – Portrait : François Rebsamen

     Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 septembre 2014 vient de paraître, avec (entre autres) un portrait de François Rebsamen, apparatchik socialiste et ministre du Travail, “de l’Emploi et du Dialogue social”.

    Faits & Documents n°381 du 1er au 15 septembre 2014 - Portrait : François Rebsamen

    Faits & Documents n°381 du 1er au 15 septembre 2014 – Portrait : François Rebsamen

     

    Depuis toujours, le duc de Bourgogne, considéré comme le « bras armé de François Hollande », rêvait de la place Beauvau mais Manuel Valls a retoqué ce protégé du président de la République, préférant conserver de fait le ministère de l’Intérieur en y parachutant le bien pâle Bernard Cazeneuve. Le haut représentant des loges (il est un pilier du Grand Orient de France) a dû se contenter d’un beau portefeuille quand même, celui de ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et figurait en huitième place des ministres par rang protocolaire.

     

    François Rebsamen est un fonctionnaire territorial et apparatchik socialiste né le 25 juin 1951 à Dijon (Côte-d’Or). Libération (15 mai 2003) indique que son père était « alsacien » et « fonctionnaire protestant » et sa mère, une « catholique de Perpignan ». Le Huffington Post (2 avril 2014) le décrit comme issu d’une « famille “prolo” du côté du père, un ouvrier alsacien devenu directeur commercial d’une société dijonnaise, et “bourgeoise” du côté de la mère, femme d’origine catalane dont le père chirurgien devint notable de Dijon […] Pendant la Seconde guerre, le père passe de Mulhouse à Bâle et devient Suisse pour échapper au sort des “malgré nous”, Alsaciens incorporés de force dans la Wehrmacht, avant de s’installer à Dijon. François Rebsamen a hérité du passeport suisse (de son père). » À noter que ce type de naturalisation rapide en Suisse durant la Seconde Guerre mondiale devait être très rare.

     

     

     

    François Rebsamen a toujours été d’une extrême discrétion sur ses origines familiales, puisqu’il ne fait pas figurer au Who’s Who les noms et prénoms de sa mère ou de son père, ce qui a alimenté les hypothèses les plus extravagantes, souvent reprises par les médias. Notant qu’« on n’en saura guère plus : l’homme protège jalousement sa vie privée »Le Point (8 septembre 2011) indique quand même : « François Rebsamen a eu un grand-père qui l’a précédé à la mairie de Dijon. Le professeur Agron, le père de sa mère, radical-socialiste, a en effet siégé comme conseiller municipal pendant le Front populaire, seule époque avant 2001 où la ville fut dirigée par la gauche. » Aujourd’hui Wikipedia indique, sans mise au point de l’intéressé, que « François Rebsamen est le fils d’Eric Gottfried Rebsamen, né à Stuttgart le 9 janvier 1917 et décédé à Dijon le 19 février 1974 (NDA : fils lui-même d’Ernst Rebsamen, cuisinier suisse au restaurant Lugano de Mulhouse), directeur commercial, qui s’installe à Dijon où il épouse la fille du professeur Edouard Agron ».

     

    Un flou artistique sur ses origines familiales, que François Rebsamen entretient, sa version personnelle de ces données étant systématiquement relayée par les journalistes. À l’origine, semble-t-il, c’est Rivarol (31 mai 2002) qui devait lever un étrange lièvre. Dans un article intitulé D’un Rebsamen l’autre (qui ne fut jamais poursuivi par la famille Rebsamen), on apprenait qu’un certain « Erich Rebsamen » fut « très connu à Dijon » durant l’Occupation allemande. Il s’agissait d’un Allemand, né à Stuttgart en 1917, mais naturalisé Suisse, qui était arrivé en novembre 1939 à Dijon pour y occuper le poste de mécanicien puis de (…)

     

    Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an. En savoir plus : www.faitsetdocuments.com

     

    http://fr.novopress.info/174578/faits-documents-n381-du-1er-au-15-septembre-2014-portrait-francois-rebsamen/#more-174578

     

  • Donald Tusk

    par Jean-Paul Baquiast

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Ce nom est celui de la personnalité qui prendra le 1er décembre la tête du Conseil européen. Mais qu'est-ce que le Conseil européen?

    Ses réunions prennent la forme de sommets rassemblant les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union Européenne. Ils décident en principe des priorités politiques générales et des grandes initiatives à prendre au plan de l'Union. Le Conseil se réunit généralement quatre fois par an, sous la présidence d'un président permanent. Ce président sera jusqu'au 1er décembre le belge Herman Van Rompuy. Lui succédera ensuite le polonais Donald Tusk, qui vient d'être élu à ce poste fin août.

    Seuls les fins connaisseurs de la mécanique bruxelloise peuvent dire avec précision en quoi la voix du Conseil européen se distingue de celle des grands Etats membres, notamment de celle de l'Allemagne – ou de celle des Etats-Unis . Récemment, il a décidé d'accroitre les sanctions contre la Russie. Belle initiative, prise sans doute sous les pressions américaines alors que beaucoup de gouvernements européens commencent à douter de l'opportunité de ces sanctions, dont par ailleurs les répercussions négatives pèsent de plus en plus sur leurs économies. Mais autant que l'on sache, le Conseil n'a guère débattu de l'opportunité de cette mesure.

    Qui peut dire par ailleurs dans quels autres domaines il se fait remarquer par l'originalité et l'audace de ses prises de positions? Nous pensons en particulier à la question de la relance des investissements productifs et de la recherche scientifique en Europe, comme au rôle que pourrait avoir la Banque centrale européenne en soutien de telles mesures. Aussi bien les présidents successifs du Conseil européen ne se sont pas fait remarquer par leur fortes personnalités, l'audace de leur propositions. Par charité n'insistons pas.

    Le nouveau président, Donald Tusk, va-t-il faire exception? Autrement dit, trouvera-t-on quelqu'un au bout de la ligne lorsque l'on fera le n° de téléphone de l'Europe? Va-t-il porter haut et fort la parole européenne dans toutes les graves crises qui s'annoncent, diplomatiques, politiques, économiques, environnementales? Disons que, s'il s'est heureusement différencié, comme chef du gouvernement polonais, des deux inénarrables et dangereux frères qui l'avaient précédé, il ne laissera pas de traces mémorables dans l'histoire récente de la Pologne. Ou alors, quelque chose nous aura échappé.

    Ce n'est pas être méchant de penser que, s'il a été choisi, ce fut pour donner enfin, dix ans après l'entrée des pays de l'Est dans l'Union, une place au plus important et symbolique d'entre eux, la Pologne. Mais, une raison bien moins bonne à nos yeux s'y est ajoutée. Le surgissement de la crise ukrainienne et la volonté des Etats-Unis de trouver un soutien sans faille à leur politique dans cette région a beaucoup joué. L'appel à un responsable polonais s'imposait alors. La Pologne, encore mal guérie de ses années de résistance à l'URSS, n'a pas compris que la Russie d'aujourd'hui n'est plus celle de Staline. Elle est systématiquement à l'avant garde des initiatives les plus aventureuses et dangereuses de l'Otan. Plus en profondeur, pays profondément catholique, elle ne désespère pas de pouvoir faire reculer l'Eglise orthodoxe russe, son ennemie séculaire depuis des siècles.

    Les nations plus prudentes à l'égard des initiatives américaines et plus ouvertes à la coopération avec la Russie, d'abord, avec les pays du BRICS ensuite, ne trouveront sans doute pas en Donald Tusk la voix un peu audacieuse dont elles auraient besoin pour se faire entendre. Ce sera dommage, non seulement pour elles, mais pour l'Europe toute entière – y compris pour la Pologne, que nous aimons tous bien en France.

    PS au 02/09. On lira, au sujet de l'élection de Donald Tusk, un article plus détaillé que le nôtre de Philippe Grasset. On y trouvera aussi une appréciation sur le futur rôle possible de la remplaçante de Catherine Ashton, l'Italienne Mogherini dont nous n'avions pas parlé, faute d'éléments suffisants. Mais nous y reviendrons sûrement..

    Voir http://www.dedefensa.org/article l_ue_en_ordre_de_bataille_mais_quelle_bataille__01_09_2014.html

     Jean Paul Baquiast

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/04/donald-tusk.html

  • Théorie du complot : en fait, Marine Le Pen n’existe pas

    Dans les « grands » médias, l’offensive contre la réalité passe en mode agressif. Les différents sondages donnant le Front national largement en tête du premier tour de la présidentielle ont provoqué une réaction d’autodéfense spectaculaire de ce qu’on peut appeler le « système ».

    Ce dimanche, après le discours de la présidente du Front à Fréjus, le politologue Thomas Guénolé, a ainsi pu déclarer sur BFM TV : « Il faut le dire [sourire entendu], le Front national est un parti qui ne progresse pas. » Les journalistes présents sur le plateau ne purent réprimer un air gêné devant l’affirmation stupéfiante de « l’expert ». D’autant que, dans les minutes qui suivirent, Guénolé réalisa la performance de pronostiquer une victoire écrasante du FN lors des prochaines régionales… Un peu comme si le loustic nous parlait de réchauffement climatique emmitouflé dans une combinaison polaire.

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  • Leur « république exemplaire » et nous

    Petits arrangements entre amis. Jérôme Lavrilleux, une figure centrale du scandale Bygmalion, avait menacé de tout déballer s’il était exclu de l’UMP. Une exclusion qui  n’est « curieusement  » plus à l’ordre du jour, elle était pourtant annoncée a rappelé Florian Philippot sur BFM TV ce matin…Les Français ne comprennent pas non plus que Thomas Thévenoud, le donneur de leçons-redresseur de torts qui « oublie » de déclarer ses impôts pendant trois ans, ne remette pas en jeu, par simple décence, honnêteté, respect des électeurs qui l’ont élu, son mandat. Le PS a finalement opté pour une pitoyable manœuvre. M. Thévenoud reste député mais ne siégera pas au sein du groupe PS dont il est exclu, à l’instar de la désormais « célèbre » Sylvie Andrieux… Ce qui permet au PS, à un député prés, de rester majoritaire à l’Assemblée à quelques jours d’un vote de confiance qui s’annonce compliqué. Voilà la conception de la « République exemplaire » défendue par François Hollande et son parti…

    Dans ce climat délétère, Manuel Valls tente de rallier une gauche qui se rebiffe à son panache euromondialiste en faisant du chantage: soutenez notre politique anti-sociale ou le pire est à craindre . Nous l’évoquions précédemment sur ce blogue, le Premier ministre a agité samedi la probabilité d’une victoire de Marine en cas de  mise en minorité du gouvernement, suivie d’une dissolution de l’Assemblée. C’est lors d’un meeting commun àBologne (italie) à la Fête de l’Unita , le symbole est parlant, en compagnie du  chef du gouvernement italien,  l’eurolibéral de gauche Matteo Renzi, que M. Valls a prononcé cet avertissement solennel.

    Dans le même registre, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a abondé dans le même sens que l’UMP, nous allons le voir, en affirmant qu’une victoire du FN  entraînerait « le chaos en France« . « C’est un régime qui n’est pas national-socialiste tel qu’il existait dans les années 30, mais c’est un régime d’apartheid », a-t-il assuré lundi sur LCI et Radio ClassiqueLes ténors socialistes se rendent-ils comptent du décalage qui ne cesse de se creuser entre eux et les Français, du fait de leur politique, de leurs magouilles, de leurs discours délirants déconnectées du réel, de leurs mauvais tour de passe-passe? Ce n’est même pas sûr.

    A « droite » , le spectacle est tout aussi pitoyable. Candidat à la primaire de l’UMP pour la candidature à la présidentielle, Alain Juppé entonne le même mantra. Il a estimé de samedi àla Baule que son parti devait « attaquer beaucoup plus fermement » les idées « pernicieuses » du FN ». «  Moi je ne veux pas d’une France barricadée, fermée à l’étranger comme on la propose » (sic) a affirmé l’ex calamiteux Premier ministre de Chirac et ministre des Affaires étrangères de Sarkozy. Le député Bernard Debré a lui aussi appelé à lutter contre l’oppostion nationale et patriotique: « Je suis sur la ligne Juppé ». Le secrétaire général de l’UMP et ex très mauvais ministre de l’Education Luc Chatel a tenu à réaffirmer pareillement que son parti de droite euromondialiste « est le seul rempart possible face au FN ».

    L’ancien ministre UMP Éric Woerth, lui aussi un temps rattrapé par « les affaires »,  a estimé de son côté que le Front National « est un problème pour la France », comprendre en faitun problème  pour la Caste qui la dirige si mal.

    Même son de cloche, mais est-ce vraiment étonnant, d’un « proche » de Nicolas Sarkozy, son conseiller Franck Louvrier. Dans un entretien publié samedi dans Presse Océan il explique que l’ex chef de l’Etat dans le collimateur de la justice dans de nombreux dossiers, était « de (son) point de vue le seul à pouvoir rassembler le pays face à la montée des extrêmes (…). Le premier ennemi de Marine le Pen, c’est Nicolas Sarkozy, car s’il est candidat, elle risque de ne pas passer ».

    Lundi matin, le président du MoDem,  François Bayrou,  interrogé par France Info, n’a pas brillé par son originalité. Lui qui doit son élection à la mairie de Pau au soutien de l’UMP a déclaré que le FN est un « poison » dont les idées sur l’Europe et l’euro précipiteraient la France « dans l’abîme« . Quelle audace…

    Bis repetita placent, une « bonne » synthèse » de cette longue éructation contre le FN, sans jamais que la parole soit donnée à la défense, a été faite de nouveau par Bernard-Henry Lévy, invité de l’émission de Laurent Ruquier, diffusé samedi soir sur France 2 -Bruno Gollnisch s’en est indigné sur tweeter . Le philosophe pipo(le) a cependant noté avec justesse, au milieu de son flot d’invectives et de poncifs, que le vote FN est  un vote effectué en « conscience ». Un vote d’adhésion.

    « Je crois qu’il y a un moment a-t-il déclaré, où il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Il faut arrêter de faire comme si c’était des enfants qui avaient été endormis par des marchands de sable maléfique (…). Il y a aujourd’hui 25 % de gens qui votent en connaissance de cause pour un parti politique qui, à tous égards, n’est pas tout à fait dans l’ordre et le cercle démocratique. » Pas tout à fait surtout dans l’idée que s’en font BHL et ses amis, ce qui est bien sûr très différent!

    Et Bernard-Henry Lévy de se désoler encore de l’efficacité dialectique des militants frontistes, qui sont des gens « extrêmement précis, compétents, obsédés par les statistiques, drogués aux chiffres, drogués aux chaînes d’information ». Non pas tant « drogués » d’infos  qu’attachés au réel et à la manifestation de la vérité précise Bruno Gollnisch.

    Aujourd’hui , sur slate.frEric Dupin a lui tenté d’expliquer les raisons de la montée en puissance du FN:  » La double thématique anti-libérale du parti mariniste (hostile au libéralisme économique autant qu’au libéralisme culturel) entre en résonance avec l’état l’esprit d’une large partie de la population, simultanément frappée par la crise économique et déboussolée par les mutations du monde ». Une population française « déboussolée »? Surtout décidée à conserver-recouvrer tout simplement son identité, sa souveraineté, ses valeurs, sa prospérité, qui sont  confisquées, attaquées, bafouées par la caste euromondialiste.

    Et l’électorat qui votait jusqu’alors encore à gauche en prend de plus en plus conscience et vient renforcer l’hemorragie qui frappe les partis du Systéme. Sur son blogue, Nicolas Bourgoin le soulignait ces derniers jours: « Croissance nulle, augmentation quasi-continue du chômage (le nombre d’inscrits à pole emploi a dépassé la barre de 5 millions) ainsi que des impôts directs et indirects pour les ménages à laquelle s’ajoute une stagnation des salaires composent un cocktail explosif. Conséquence attendue : les déficits dérapent et ça ne devrait pas s’arranger dans les prochains mois car l’Allemagne, attachée à un euro fort, reste sourde aux demandes de François Hollande pour une politique de relance économique. Englué dans les contraintes de l’Europe communautaire, le gouvernement n’a d’autre choix que de taper toujours plus sur les salariés et de pressurer les classes moyennes… faisant ainsi diminuer la demande solvable et reculer toute perspective de reprise économique (…) ».

    « Pacte de responsabilité d’une main, ABCD de l’égalité de l’autre… les élites du PS ont compris que le marché n’est jamais aussi fort que lorsqu’il a face à lui non des collectifs mais des individus atomisés et déstructurés, sans racines ni identité sexuée et totalement désaffiliés… » Des Français l’ont compris se félicite Bruno Gollnisch, de gauche, de droite, d’ailleurs… plus nombreux qu’hier mais bien moins que demain.

    http://gollnisch.com/2014/09/09/republique-exemplaire/

  • L’hérédité et la civilisation

    Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique

    C’est l’hérédité collective d’une aristocratie recueillant la succession du Sénat de Rome qui donna la durée et la force à l’Empire romain. Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut précisément celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique, lesquelles ont permis la régulière transmission, la continuité rigoureuse de leurs desseins. La valeur de tout effort personnel est dominée par l’immense principe historique en vertu duquel les vivants sont « de plus en plus, et nécessairement, gouvernés par les morts », et chaque vivant par ses morts particuliers. Cette nécessité bienfaisante est la source de la civilisation. Mais il y a longtemps que la démocratie s’est insurgée contre cette condition d’un ordre civilisé ; elle a choisi la barbarie, elle veut se recommencer tout entière à chaque individu qui vient au monde, sauvage et nu. C’est à l’humanité des cavernes que la démocratie veut nous ramener.

    Charles Maurras, Sans la muraille des cyprès J. Gibert, 1941

    Le Sénat romain n’était pas élu, ses membres étaient, en quelque sorte, cooptés parmi les magistrats issus des grandes familles aristocratiques, et du sang neuf, les "hommes nouveaux", s’y introduisait au compte-gouttes. Un ambassadeur reçu par le Sénat dit qu’il avait cru être introduit devant une assemblée de rois ! L’Empire romain semble, à première vue, ne pas avoir connu l’hérédité. En réalité, il l’a connue de manière cachée : la plupart des empereurs n’ont pu avoir de successeurs directs parce qu’ils n’eurent pas de fils ou que ces derniers moururent en bas âge ; mais une étude généalogique prouve que, dans l’ensemble, l’Empire fut transmis par les femmes. Si les féministes apprenaient cela, le latin reviendrait à la mode !

    Carolingiens, Mérovingiens, Capétiens, des trois races de nos rois la dernière connut une hérédité heureuse qui fit la France. Après cette constatation, Maurras cite Auguste Comte qui n’a cessé de répéter : « Les morts gouvernent les vivants. » Culte des ancêtres, coutumes des ancêtres, mos majorum, tous les peuples civilisés, et même la plupart des autres, ont vécu sur ces principes, et plus l’aventure humaine avance, plus, "nécessairement" l’expérience du passé a enrichi la civilisation.

    Mais Rousseau vint. Alors que toutes les sociétés, des primitives aux plus élaborées, avaient postulé que la civilisation était un capital transmis et augmenté, le citoyen de Genève piétina la plus belle réalisation du génie humain, la France d’Ancien Régime, et les privilégiés s’enthousiasmèrent pour ce faune, comme les bourgeois d’aujourd’hui, gavés et repus, accompagnent leur digestion d’un militantisme en faveur de la faim dans le monde. Rousseau chantait déjà la chanson impie : « Du passé faisons table rase. »

    La démocratie a choisi la barbarie. Rousseau ne disait-il pas dans son Discours sur l’inégalité que l’homme qui médite est un animal dépravé ? Oui, la démocratie est une barbarie : le citoyen électeur ne cesse de dire, ouvertement ou in petto « Moi, je pense que... », sans expérience ni compétence. Dès la prime jeunesse, le malheureux enfant de démocrate, futur électeur et futur fossoyeur de la civilisation, apprend à l’école rousseauiste à étaler, à exhiber, son petit moi barbare et inorganique : son barbouillage de gouache ou d’aquarelle passera pour une oeuvre digne de Michel-Ange, et les premiers mots qu’il jettera sur un papier relégueront Homère au musée des vieilleries. Ne connaissons-nous pas, quand nous visitons certains musées subventionnés, « l’humanité des cavernes » ?

    Né de parents inconnus et mort célibataire, l’homme dénoncé par Renan restait encore un malheureux instruit. L’école moderne a fait de son successeur un sauvage. Saluons une fois de plus la qualité d’analyse d’un Maurras. Il est tellement intelligent, son esprit de déduction est tellement puissant qu’il nous semble un prophète. Rangés derrière son autorité, formons-nous à sa méthode.

    Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 6 au 19 novembre 2008

  • Même pas besoin du gaz russe ?

    L’Europe ne devrait pas se soucier du bluff de Poutine concernant un embargo sur le gaz. Les voies alternatives existent. C’est la thèse défendue par certains, notamment aux Etats-Unis. Mais qu’en est-il au juste ?

    En début de semaine, en Sibérie orientale, Vladimir Poutine lançait, selon des mots cités par l’AFP, «le plus grand projet de construction du monde». Le gazoduc «Force de Sibérie» reliera les gisements gaziers de Iakoutie à la mer du Japon et à la frontière chinoise.

     

    Avant l’énoncé, depuis la Mongolie cette fois, de son plan de paix en huit points pour l’Ukraine – qualifié de poudre aux yeux par Kiev – le président russe envoyait un message on ne peut plus clair aux Européens : si vous renforcez vos sanctions, Moscou peut couper le gaz.

    10% du budget russe dépend des exportations gazières vers l’Ouest ? Plus pour très longtemps, les routes de l’Asie sont en chantier.

    Dans le bras de fer engagé avec les Européens, le gaz est l’«arme nucléaire» de Vladimir Poutine. Cette perspective fait trembler l’est du continent. Il en a déjà usé par le passé avec l’Ukraine.

    Mais cette menace est-elle crédible ? Certains en doutent. D’abord, quoi qu’en dise Moscou, la perspective d’une alternative chinoise pour la vente de ses hydrocarbures n’est pas pour demain et il en coûterait très – trop ? – cher à son économie avant que ce relais opère.

    Ensuite, et surtout, l’Europe pourrait en réalité d’ores et déjà se passer du gaz russe. C’est la thèse que défend par exemple Matthew Bryza, ancien diplomate américain et directeur du Centre international des études de défense à Tallinn. Dans un texte publié dans le Financial Times, il explique comment l’Europe peut couper court au bluff de Vladimir Poutine.

    Première étape : la Commission européenne doit s’assurer que toutes les installations de stockage de gaz naturel des pays membres soient remplies. Cela constituerait une réserve de 85 milliards de m3, plus de la moitié des 163 milliards de m3 importés de Russie en 2013.

    Deuxième étape, l’UE doit explorer le marché international du gaz naturel liquéfié (GNL) pour les 78 milliards de m3 restants, ses terminaux étant par ailleurs sous-utilisés. Les capacités existent. Du coup, «l’UE pourrait passer l’hiver sans importer une molécule de gaz russe», explique Matthew Bryza. Troisième et dernière étape, la Commission doit créer un fonds de 20 milliards d’euros pour financer ces achats, garantis par les Etats, un peu sur le modèle du Fonds de stabilité financière.

    Ce plan – apparemment limpide – est celui d’un critique invétéré de Moscou depuis des années et d’un proche des milieux pétroliers américains. Lorsqu’il évoque les pistes pour suppléer au gaz russe, il commence par les Etats-Unis – devenus exportateurs –, l’Australie (à l’autre bout du monde) et le Mozambique. Est-ce sérieux ?

    Les auteurs d’une étude de l’Institut d’économie de l’énergie de Cologne publiée cette semaine sont plus circonspects. Ils évaluent l’impact d’une coupure de gaz russe sur l’Europe sur un, trois, six et neuf mois.

    Le premier pays touché serait la Finlande, dont 100% de l’approvisionnement dépend de Moscou. Après trois mois, la Pologne et la Turquie commenceraient à souffrir, de même que la République tchèque, la Hongrie et la Slovaquie. Après six mois, ce serait au tour de l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la Grèce, les Balkans et l’Estonie. Après neuf mois, l’Allemagne, la France et l’Italie seraient sévèrement touchées.

    Les autres pays, ceux bénéficiant de larges réserves ou d’un terminal GNL, seraient en grande partie épargnés. Les chercheurs allemands sont dubitatifs quant à un renouvellement rapide des sources d’approvisionnement sur un marché hautement spéculatif. La concurrence avec l’Asie serait rude et les coûts importants. Pour l’agence de notation Fitch, une décennie sera nécessaire à l’Europe pour se passer du gaz russe.

    Dans l’immédiat, Bruxelles se prépare au pire. Mercredi, le commissaire européen à l’Energie, l’Allemand Günther Oettinger, évoquait le recours possible à une règle interdisant la sortie de gaz naturel liquéfié de l’UE et la limitation du gaz industriel en cas de crise pour préserver l’approvisionnement des ménages.

    Vladimir Poutine appuiera-t-il sur le bouton rouge ?

    Une chose est sûre, la guerre du gaz serait un désastre pour l’Europe aussi bien que pour la Russie. La Chine sourit à ce scénario, elle qui signe déjà des contrats pour du gaz russe avec un rabais de 40%.

    Le Temps

    http://fortune.fdesouche.com/354509-meme-pas-besoin-du-gaz-russe#more-354509

  • Le PS en déliquescence

    Lu ici :

    "Deux ans après la prise du pouvoir, le PS vacille sur deux de ses piliers. Le réseau d'élus locaux, qui fut la première force du parti pendant des années, est durablement menacé par la défaite aux municipales et celle, prévisible, aux régionales de 2015. La capacité de mobilisation militante, deuxième atout du PS, est aussi remise en cause."

    Michel Janva

  • Libre Journal des débats du 2 septembre 2014 : “Quelles solutions à la crise syrienne ? ; Peut-on encore être maurrassien au XXIème siècle ?”

    Benjamin Blanchard, assisté de Charles de Meyer, recevait Florent de Gigord, blogueur, Fabrice Balanche, maître de conférences à l'université de Lyon II, Samuel Laurent, consultant international, spécialiste du monde arabe, Roueida Koury, présidente de Chrétiens pour la paix en Syrie, Léopold Gauthier, chroniqueur, François Huguenin, essayiste, historien, Axel Tisserand, président du Cercle de Flore et François Bel-Ker, secrétaire général d'Action française. Thèmes : “Quelles solutions à la crise syrienne ? ; Peut-on encore être maurrassien au XXIème siècle ?”.

    Première partie

     

     

    Seconde partie

     

     

  • Justice de la République : deux poids, deux mesures

    1] foncer sur un policier en scooter sans casque, sans plaque d’immatriculation et en possession d’une dizaine de grammes de cannabis

    Le jeune homme de 20 ans qui a blessé un policier jeudi à Schiltigheim en le percutant avec son scooter (DNA de samedi) a été condamné cet après-midi en comparution immédiate à un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve(SME). Source : DNA

    Le parquet avec requis que 5 mois de sursis avec de la mise à l’épreuve !!!

     

    2] Des graffitis sur une mosquée

    Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné, mardi 2 septembre, deux individus de 25 et 40 ans à 18 mois de prison avec sursis pour avoir dessiné des croix gammées sur les murs d’une mosquée, à Lesparre-Médoc, en Gironde. Les auteurs des méfaits ont aussi été condamnés à rembourser les préjudices matériel et moral causés, et seront soumis à deux ans de mise à l’épreuve. Source : Saphirnews

    Le parquet réclamait 6 mois de prison ferme !!!

    http://www.contre-info.com/