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  • « Nous ne sommes plus à l’époque où le FN n’était qu’un parti contestataire marginal »

    Entretien avec Alain de Benoist

    BHL l’a dit : « L’union nationale, c’est le contraire de la France aux Français. » Après la manifestation du 11 janvier, l’unité nationale semble être de mise. Mais à quoi peut rimer une union nationale lorsque le Front national, premier parti de France aux dernières élections européennes, en est exclu ?

    De même que tout unanimisme est suspect, parce qu’on ne peut jamais ramener à l’unité la diversité des opinions et des aspirations, de même le thème de « l’union nationale » est-il toujours mystificateur, et pour la même raison : il s’énonce dans l’ordre du général, mais c’est toujours au profit d’un particulier. Cela dit, votre question me paraît naïve. Car si l’on parle aujourd’hui d’« unité nationale », ce n’est pas malgré l’exclusion du FN, mais bien au contraire pour la justifier. Bernard-Henri Lévy l’a dit sans fard dès le 8 janvier : « L’union nationale, c’est le contraire de la France aux Français. » Ce n’est donc qu’une reformulation de la thématique du « front républicain » ou, si l’on préfère, la version élégante de la formule « UMPS », en même temps qu’un appel à resserrer les rangs face à la montée d’un parti dont François Hollande n’hésite pas à dire qu’il ne respecte pas les « valeurs républicaines » (comprendre : libérales, atlantistes et « droits-de-l’hommistes »), afin de mieux défendre les privilèges de la classe dominante – au risque, ce faisant, de confirmer que la frontière entre le PS et l’UMP ne correspond plus à rien.

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  • Le PS à la botte du lobby LGBT

    José Lavezzi, attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen, a diffusé ce communiqué :

    "La commission des affaires étrangères du Parlement européen s’est exprimée lundi 9 février sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l'Union européenne en la matière.

    La délégation socialiste française, en écho à l’alerte lancée parRainbow Rose (réseau LGBT* du Parti Socialiste Européen) etHomosexualité et Socialisme (HES), dénonce vigoureusement l’amendement déposé par Mme Alliot-Marie (N° 371) visant à supprimer les références aux droits des homosexuels (paragraphe 68), reprenant mot pour mot l’amendement FN du sinistre M. Chauprade (amendement N° 375). Nous nous félicitons de leur rejet en bloc. 

    « Après le ni-ni, la collusion FN-UMP se poursuit au Parlement européen. Nous appelons à condamner fermement cette énième dérive d’un membre de l'UMP » insistent Pervenche Berès, Présidente de la délégation socialiste française, Aurélien Mazuy, Président de Rainbow Rose, et Denis Quinqueton, Président d’Homosexualité et Socialisme."

    Rainbow Rose et Homosexualité et Socialismesont deux lobbies favorables à la dénaturation du mariage, à l’adoption par des duos de même sexe, à la PMA et à la GPA.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • PEGIDA arrive en Grande-Bretagne

     NEWCASTLE (NOVOpress via Mirror.co.uk)
    Le  désormais célèbre  mouvement « anti-Islamisation » PEGIDA arrive en Grande-Bretagne avec une première marche susceptible d’attirer des milliers de supporters.

    PEGIDA a suscité une énorme controverse en Allemagne. Sous la bannière de «Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident », ce mouvement veut défendre le pays contre la propagation de l’extrémisme religieux par les immigrés musulmans.

    25 000 personnes sont chaque lundi dans les rues de Dresde pour soutenir cette cause. Mais cette mobilisation a également déclenché de nombreuses réactions, avec 100 000 manifestants protestant contre ces rassemblements.

    La chancelière Allemande Angela Merkel l’a qualifié de raciste, et PEGIDA était censée être en situation de crise face à une « hostilité massive, des menaces et des ennuis professionnels» causant la démission de cinq de ses dirigeants après que son fondateur ait été photographié mimant Adolf Hitler dans un salon de coiffure.

    Pourtant le mouvement annonce sa première manifestation en Angleterre à Newcastle-sur-Tyne, le 28 février, avec une campagne Facebook qui devrait attirer des « milliers de supporters ». C’est la première d’une série de marches prévues dans tout  le Royaume-Uni, qui auront lieu à Manchester, Birmingham et Londres.

     

    Le porte-parole en Grande Bretagne de PEGIDA a déclaré au journal le Mirror: “nous ne voulons pas attirer des extrémistes à cette marche.”
    “Nous sommes contre l’Islam radical et les prédicateurs de haine et nous estimons que les musulmans doivent s’adapter à notre mode de vie occidental au lieu  du contraire.”
    “Nous ne voulons pas faire quelque chose d’illégal, et nous serons en liaison avec la police au cours de cette manifestation et aucun problème s’il faut retarder la marche d’une semaine ou deux.”
    “Nous espérer rassembler entre 500 et 3 000 personnes pour notre première marche et nous pourrons ensuite aller à Londres, Manchester et Birmingham.”
    “Nous avons choisi Newcastle comme terrain neutre. Il s’agit d’un mouvement nouveau et paisible, et nous ne voulons pas nous faire récupérer par un quelconque mouvement d’extrême droite.”
    “C’est contre l’extrémisme. Si nous pouvons renvoyer 300 terroristes hors du Royaume-Uni, alors pour ce qui nous concerne c’est un pas dans la bonne direction.”

    PEGIDA veut lutter contre le terrorisme et  l’enseignement islamique fondamentaliste. Il appelle à ce que toute  personne liée à des activités  terroriste soit renvoyée hors de Grande-Bretagne. Mais cette démarche a été sapée par la controverse en Allemagne et a suscité de nombreuses critiques la qualifiant de raciste.

    La police de Northumbrie a déclaré qu’elle n’avait pas été contactée par les organisateurs de l’événement du 28 février, qui doit démarrer dans la banlieue de Newcastle, avant de passer dans le centre de la ville.

    Le mouvement PEGIDA a également effectué sa première marche en Autriche, où il attira quelques centaines de partisans.

    http://fr.novopress.info/182298/pegida-arrive-en-grande-bretagne/#more-182298

  • Entrevue avec Frédéric Encel : printemps arabe, Mali, Syrie, Israël, Palestine,

  • Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, un vainqueur magnanime par René Grousset (11)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, Un vainqueur magnanime par René Grousset (11)

    « Certain jour Baudouin apprend par ses guetteurs qu'un gros campement d'Arabes, avec leurs tentes, leurs femmes, leurs enfants, leurs chevaux, leurs chameaux et leurs ânes, vient de s'établir en Transjordanie. Ramassant avec lui tout ce qu'il peut trouver de gens, il part à l'improviste, passe le Jourdain sans donner l'éveil, se défile dans le lit desséché d'un oued jusqu'aux approches de l'ennemi et attend l'obscurité. Au milieu de la nuit il tombe sur le campement endormi et dans l'affolement de la surprise s'empare de toute cette ville nomade. […] Dans la foule des prisonniers, voici qu'on signale au roi de Jérusalem une jeune femme de haute naissance, épouse d'un puissant cheikh et qui attendait un enfant. Il accourt, la fait descendre de chameau, dispose pour elle une tente avec les plus riches coussins qu'on peut trouver, et dans un grand geste chevaleresque, ôtant son manteau royal, il en recouvre la jeune Bédouine, puis il prend congé d'elle en lui laissant de l'eau, des vivres. Cependant, les Francs une fois repartis, le cheikh, dans une mortelle angoisse, se met en quête de sa femme ; il la retrouve sur place dans le somptueux appareil où l'a laissée Baudouin. De ce jour il jura au prince franc une reconnaissance éternelle. »

    René Grousset

    Extrait de : « L'épopée des croisades ».

    Ed. Plon - Paris – 1939.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Douguine et la « dissolution de l’Autriche » : anatomie d’une intox médiatique

    Des propos tenus par le géopolitologue russe Alexandre Douguine sont en train de défrayer la chronique en Autriche et en Allemagne. Motif : ce dernier aurait déclaré, dans un entretien en hongrois accordé au portail Alfahir.hu le 27 janvier 2015, vouloir la disparition de l’Autriche dans un grand ensemble “impérial” eurasien. L’ombre d’un Anschluß russe n’est pas loin, et l’image d’Épinal d’un Raspoutine des temps modernes non plus…

    En réalité, le journal allemand Die Welt (l’équivalent du Monde, tant pour son titre, son orientation idéologique de centre gauche / euro-atlantiste, que son honnêteté intellectuelle), et par la suite plusieurs médias allemands et autrichiens, ont rendu compte de cette interview d’Alexandre Douguine sous une forme très abrégée et tendancieuse. Sous le titre “Douguine, l’idéologue de Poutine, veut dissoudre l’Autriche”, le correspondant hongrois de Die Welt, Boris Kálnoky, écrit :

    « Le vecteur de puissance de la Russie en Europe est moins ses chars ou le gaz, mais les partis de gauche comme Syriza en Grèce et d’extrême droite comme le Jobbik en Hongrie. (…)
    Le portail Alfahir.hu, qui est proche du Jobbik, a récemment publié une interview avec Alexandre Douguine, connu comme un “idéologue” disposant d’une certaine influence sur le président russe Vladimir Poutine et souvent décrit comme extrémiste de droite ou même comme “fasciste”. Il développe une anxiété apocalyptique envers le “nihilisme occidental” auquel il assimile la “mondialisation”, et appelle à une “Union eurasienne” pour en contrer les excès. Sous le titre “Un empire surgit contre l’Occident”, Dougine précise dans l’interview ce qu’il envisage pour des petits pays de l’Europe centrale et orientale, dont l’Autriche : ils n’ont aucun avenir.
    Si cela ne tenait qu’à lui, il irait dissoudre ces pays. Non seulement l’Autriche, mais aussi la Hongrie. Et la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie. Ils devraient s’unir. Dans sa logique tordue, la réponse à la mondialisation qui menace les États-nations est l’abolition de ces États-nations et leur soumission, pour une bonne partie, sous domination russe. Dougine rêve d’un monde tripolaire : la Russie, l’Amérique et l’Allemagne. Et il annonce l’émergence de nouveaux empires, parmi eux une “Union eurasienne” centrée sur la Russie, et un autre, “l’Europe” sous direction allemande. »

     

    Ce résumé a rapidement été repris sans aucune vérification par un grand nombre de journaux et de publications en ligne en Allemagne et en Autriche. Parmi eux, le quotidien autrichien le plus vendu, le Kronen-Zeitung, qui a repris ces affirmations non sans ajouter quelques détails croustillants et un montage photo assez grossier montrant Alexandre Dougine avec, à côté de lui, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) Heinz-Christian Strache.

    « Alexandre Douguine est connu, au-delà des frontières de la Russie, comme “nationaliste extrémiste” et porte-parole du Mouvement dit eurasien qui a pour objectif la création d’un bloc de pouvoir sous domination russe comme contrepoids à l’Europe occidentale. Dans une interview avec le site d’information hongrois alfahir.hu, le philosophe considéré comme “l’idéologue en chef” de Poutine a expliqué comment cet empire devrait être conçu et quels pays y joueraient un rôle. Détail effrayant : les pays qui devraient y être absorbés et dissous seront – à côté de la Serbie – la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, et l’Autriche. C’est parce que dans l’Union eurasienne, prévue par Douguine comme une reconstruction de la “Sainte Alliance” qui a été fondée au 19ème siècle après la défaite finale de Napoléon entre les monarchies des Habsbourg, l’Empire russe et la Prusse, il n’y a plus de place pour les petits États individuels. »

    "L'extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ"

    “L’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ”

    Sous le sous-titre évocateurL’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ, l’on peut lire dans le Kronen-Zeitung que« dans le cadre d’une alliance des partis de droite en Europe, “l’idéologue en chef” de Poutine a établi des liens avec le FPÖ. Au début du mois de juin 2014, il est venu à un sommet de nationalistes à Vienne auquel le chef du FPÖ Strache a participé. » Complément de Novopress : non seulement Strache, du FPÖ, mais aussi certains responsables du Front National et figures de la haute noblesse européenne – voir l’article du Figaro. Le fantasme du complot guetterait-il à leur tour nos amis libéraux ?

    Qu’a réellement dit Alexandre Douguine ?

    Le commentaire d’un lecteur à la suite de l’article du Kronen-Zeitung (“Presse mensongère ! Ce que l’homme dit et pense vraiment est complètement différent que ce qui est répandu ici et dans d’autres journaux.”) nous a conduit à vérifier la source et lire l’interview originale en langue hongroise, ici en traduction sommaire.

    “Un empire surgit contre l’Occident” est le titre d’une interview avec l’idéologue russe Alexandre Douguine publié par le portail Alfahir.hu (proche du parti nationaliste hongrois Jobbik). Dans cette interview, Douguine annonce une “ère des Empires”, dans laquelle la Hongrie, l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale et orientale seront fusionnés. Selon Douguine, l’Union eurasienne (l’Union économique eurasienne de la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie a commencé officiellement le 1er janvier 2015, comme un contrepoids à la puissance économique euro-atlantique) promue par Poutine ne serait pas une alternative à l’Union européenne, mais une tentative de donner lieu à « une zone économique spéciale et stratégique entre pays dotés de systèmes politiques et économiques similaires. »

    Compte tenu des conditions politiques créées par la domination de l’Occident, il n’y a plus de partenaires fiables pour personne. Selon Douguine, une dure bataille devra être menée si l’Union eurasienne récemment créée qui comprend la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie et d’autres républiques ex-soviétiques veut réussir.

    Lorsqu’on lui a demandé quel rôle la Hongrie a dans la nouvelle stratégie géopolitique de la Russie, Douguine dit qu’il croit sincèrement que l’ère des États-nations est révolue. Il y a tout simplement plus de groupes ethniques que de nations. Pour cette raison, les frontières nationales sont toujours en quelque sorte injustes, et le temps de la fondation de nouveaux empires est venu, tels que l’Empire d’eurasie et l’Empire européen. Les pays situés entre les deux pourraient créer un cordon sanitaire sous la forme d’une “Europe de l’Est géante”.

    Dans ce cordon sanitaire, Douguine ne voit pas d’espace pour les aspirations nationales individuelles. “Si la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et l’Autriche devenaient une unité, cela signifierait que tous les Hongrois seraient unis à nouveau ; ethniquement, tout reviendra comme avant le traité de Trianon,” dit Douguine.

    Plus importante pour Douguine est la question “quelle est l’image de l’avenir que nous avons ?” Dans son entretien avec Alfahir, Douguine explique sa crainte du“nihilisme occidental”, qu’il assimile à la mondialisation. La mondialisation permet que des valeurs telles que la foi, la culture, la connaissance sacrée périssent complètement. “Nous – les Russes, Hongrois, Slovaques, Roumains, Serbes, Allemands, Français et Espagnols – devons enfin ouvrir nos yeux et nous lever ensemble contre l’Occident, ou nous disparaîtrons lentement, l’un après l’autre.”

    Selon Douguine “nous sommes confrontés à la menace d’une dictature mondiale réelle et totale”. Cette dictature incite les nations à se confronter les unes aux autres, telles la Russie et l’Ukraine. La Russie s’efforce “d’être un facteur déterminant dans la politique mondiale, ce qui n’a jusqu’ici pas très bien fonctionné”. C’est pourquoi la Russie agit “de manière réactive” par rapport à l’Ukraine. Dans la foulée, Douguine critique la politique du Kremlin : “Nous avons bêtement raté toutes nos chances de mettre l’Ukraine de notre côté”.

    Douguine a été limogé l’année dernière de son poste à l’Université d’État Lomonosov de Moscou. Il décrit cela comme une attaque contre un patriote. Il dit qu’il a été étiqueté comme “ennemi numéro un de l’humanité” aux États-Unis. Selon lui, les transatlanticistes qui se sont unis dans des réseaux en Russie font tout leur possible pour miner la crédibilité de son “eurasisme” aux yeux des dirigeants politiques russes. Il critique la situation politique dans son pays natal en disant que c’est “un très mauvais signe que ceux qui mènent la Russie ne sont pas eux pour lesquels nos intérêts nationaux sont importants.”

    Douguine appelle le parti radical hongrois Jobbik un “parti extrêmement prometteur”. Alors que dans le monde d’aujourd’hui, “la politique n’est rien de plus qu’un tas d’ordures”, le parti Jobbik et ses dirigeants ont encore “de vrais horizons philosophiques et géopolitiques.” Le Jobbik rejète le libéralisme nihiliste ainsi que la dictature financière de l’hégémonie américaine.

    En ce qui concerne l’avenir de l’Union européenne, Douguine souligne qu’il existe un nombre croissant d’eurosceptiques. L’UE est sur le point d’un “effondrement total”parce que l’Europe n’a pas de buts ni de stratégie. Une nouvelle Europe est nécessaire, “une Europe européenne” qui vive les vraies traditions européennes. L’Europe est actuellement un “cimetière que tous les survivants veulent quitter le plus rapidement possible”.

    Yves Lejeune / Peter H.
    Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/182274/alexandre-douguine-dissolution-lautriche-anatomie-dune-intox-mediatique/#more-182274

  • SOS Racisme touche toujours un maximum de subventions

    C’est une des raisons pour laquelle il faut en donner le moins possible à la République.

    Article des Enquêtes du contribuable n°8 décembre 2014/janvier 2015, «Associations : comment elles vivent de l’argent public». En kiosque. Vous pouvez commander en ligne ce numéro (3,50 €€).

    Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.

    SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).

     

    budget prévisionnel SOS RacismeDans ce document, que Les Enquêtes du contribuable sont parvenues à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination ; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du«vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante».

    Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP).

    L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle touche aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé.

    A côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire.

    http://www.contre-info.com/sos-racisme-touche-toujours-un-maximum-de-subventions#more-36733

  • Le président des jeunes UMP : un Africain… clandestin !

    Non, ce n’est pas une plaisanterie…

    Stéphane Tiki, 27 ans, nommé président des « Jeunes populaires » (la branche jeune d’une UMP qui voulait souligner ses intentions « remplacistes ») en décembre dernier, serait en situation irrégulière.

    Selon Le Canard enchaîné, « le jeune homme de nationalité camerounaise ne serait pas français [c’est-à-dire même pas Français de papier] et ne détiendrait pas de titre de séjour. »

    Après ces révélations, il a annoncé qu’il se mettait en congé de ses responsabilités.

    L’hebdomadaire rappelle l’appartenance de Stéphane Tiki à la « Droite forte », un courant animé par Guillaume Peltier et soi-disant en pointe contre l’immigration clandestine.

    http://www.contre-info.com/