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  • Quelle justice !

    Fabien Engelmann, élu FN, a été déclaré inéligible par le tribunal administratif pour 1 575 €.

    6 candidats PS à Marseille, pour des sommes de 20 000 à 53 000 euros, sont toujours éligibles.

    "Le tribunal administratif reproche notamment à l’édile frontiste « un manquement d’une particulière gravité » dans ses comptes de campagne. En cause, 1 575 euros de frais de création et d’impression de tracts électoraux, que le candidat aurait omis d’intégrer à ses comptes de campagne, dont le total déclaré s’élevait à 12 000 euros."

    Michel Janva

  • Doggerland : Un pays englouti découvert sous la mer du Nord

    Entre la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne un pays fertile s’étendait encore il y a 10.000 ans. Pour les archéologues, il s’agit-là d’un découverte étonnante qui apporte des renseignements inédits sur la préhistoire.

    Tout commence il y a 150 ans, lorsque les pêcheurs adoptent le chalutage en eau profonde. Nombre d’entre eux découvrent dans leurs filets des énormes défenses de mammouths voire des squelettes de rhinocéros laineux ! [...] Jusqu’à l’arrivée des archéologues, les pêcheurs rejetaient consciencieusement toutes ces « saletés » par-dessus bord. [...] C’est un archéologue amateur, Dick Mol, qui a convaincu les pêcheurs de lui rapporter ces squelettes étranges et de noter l’endroit où ils avaient été pêchés. En 1985, un capitaine rapporte ainsi une mâchoire humaine, dont la datation au carbone démontrera qu’elle est vieille de plus de 9.500 ans. [...]

    Les hommes qui parcouraient ce pays disparu nous ressemblaient par la taille, la dimension de la boîte crânienne, etc. Ils avaient découvert un paradis pour chasseurs-cueilleurs. De ce paradis, il reste des traces géographiques pour qui sait sonder les fonds sous-marins. [...] Les parties les moins profondes de la mer du Nord étaient émergées. Elles se couvraient de forêts humides et de marais, de nombreux fleuves les parcouraient, les chasseurs, les cueilleurs et les pêcheurs prospéraient ! [...]

    La glace reculant, les terres émergées suivent le mouvement. [...] Les archéologues envisagent alors une série de scénarii catastrophiques. Outre le grignotage progressif de leur territoire, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont connu des tsunamis, des exodes massifs et probablement des conflits pour les territoires restants.

    Ils ont assisté, impuissants, à l’inondation de leurs chères grandes forêts, ce phénomène donnant lieu à des scènes surréalistes comme l’explique l’archéologue Martin Bell au National Geographic : « À une certaine époque, les sommets de gigantesques chênes ont dû émerger morts, au milieu des marais salés. Ce devait être un paysage tout à fait étrange ». Vers la fin du processus de reflux, en 6.500 avant Jésus-Christ la Grande-Bretagne devenait une île.

    Aleteia

    http://www.fdesouche.com/561639-doggerland-un-pays-englouti-decouvert-sous-la-mer-du-nord

  • Le Front national est le pôle d’attraction de la vie politique française

    Le succès qui accompagne le Front national ne se démentira pas à l’avenir, car il est nourri par les échecs de ses prédécesseurs.

    Tant de façon critique, que neutre, ou laudative, le Front national fait parler. Devenu le pôle d’attraction de la vie politique française, il définit désormais tous les grands débats, qu’ils soient de « société », économiques ou institutionnels.

    Aidé par l’intégralité des partis politiques, du NPA à l’UMP, et par une véritable campagne de propagande dans les grands médias (on se souvient du reportage sur Walter Broccoli, et des rumeurs diffamantes à l’encontre de la candidate Sophie Montel), Frédéric Barbier n’a pourtant réussi que péniblement à atteindre la barre des 50 %. Sur son seul nom, le Front national a quasiment fait basculer une circonscription longtemps acquise à la gauche, et fief d’un ancien ministre de l’Économie, aujourd’hui eurocrate : monsieur Pierre Moscovici. Nous assistons en direct à une reconfiguration totale du paysage politique français. Certains parlaient d’un nouveau tripartisme, peut-être serait-il plus judicieux d’évoquer un bipartisme : le Front national, parti patriote, face aux autres, caniches de garde d’un système politique en bout de course qui nous conduit à une triple ruine (morale, de civilisation et économique).

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  • 68% des Français pensent qu’on en fait plus pour les immigrés que pour eux

    Selon un sondage Ifop pour Atlantico sur les attentes des Français pour les prochains mois, la lutte contre le chômage demeure prioritaire. Et en ce qui concerne la perception de l'immigration clandestine, les attentats de janvier ne semblent pas avoir eu d'impact notable.
    Le but de cette enquête était de faire un point sur les priorités des français par rapport à une étude précédente en date d’août 2014, pour voir si oui ou non les événements de janvier avaient perturbé la hiérarchie des préoccupations des Français. 
    On s’aperçoit d’un certain nombre de permanences, au premier rang desquelles le chômage, qui demeure la préoccupation numéro 1 des Français. Viennent ensuite les questions de santé et de sécurité, la lutte contre la délinquance ayant progressé de 5 points. Mais on constate aussi des évolutions spectaculaires notamment en ce qui concerne l’éducation. De la 5e position, elle est passée à la deuxième, enregistrant une progression de 10 points. De la même façon, on constate une progression de 8 points sur la question de l’amélioration de la situation dans les banlieues. La lutte contre l’immigration clandestine, quant à elle, poursuit sa progression, avec une augmentation de 5 points. Les préoccupations relatives aux services publiques et à l’environnement, elles sont reléguées en bas de tableau. 
    Les attentats ont donc eu un effet très marqué sur certaines préoccupations : éducation, amélioration de la situation dans les banlieues, délinquance et lutte contre l’immigration clandestine. On aurait pu penser que la tentation sécuritaire allait flamber. Or elle a progressé, mais moins que l’éducation ou la situation dans les banlieues. Il en est allé de même concernant la lutte contre l’immigration clandestine : une progression, certes, mais pas aussi forte qu’escompté. On comprend mieux l’extrême sensibilité de l’opinion et des médias à tout ce qui a trait à la laïcité à l’école. Finalement, la question qui s’est posée à la société était : comment expliquer que des jeunes, qui ont été scolarisés dans les écoles de la République, en arrivent à de telles extrémités ? Qu’en déduire en matière éducative ? La situation dans les banlieues va de pair avec cette préoccupation, car les Français constatent que l’État a beau avoir dépensé des milliards, la situation reste préoccupante, et que c’est sur ce terreau que des entreprises djihadistes ont prospéré. 
    Sur l’immigration clandestine, tout se passe comme si les derniers événements venaient prolonger une tendance préexistante, qui consistait à rendre cette question de plus en plus sensible et urgente à traiter aux yeux de l’opinion française.
    Selon les sensibilités politiques, la hiérarchisation des préoccupations n’est pas la même. Pour les sympathisants de gauche, le chômage, l’éducation et la santé demeurent prioritaires. Chez les sympathisants UMP le chômage occupe la même place, par conte la ressemblance s’arrête là, car en deuxième position vient la délinquance, et en troisième, l’immigration clandestine. Au Front national, l’immigration clandestine occupe le haut du tableau à 83 %, le chômage vient après avec 14 points de moins, puis la lutte contre la délinquance. La question du pouvoir d’achat arrive en quatrième position chez les sympathisants FN, alors que chez les autres familles politiques elle est bien plus loin (20 points de plus qu’à l’UMP et 10 points de plus qu’à gauche). C’est la composante très populaire du FN qui ressort. Malgré le caractère attendu de certains résultats, on se rend bien compte que l’immigration clandestine taraude bien plus la droite que la gauche, à raison de 64 % contre 26 %. Cependant il serait erroné d’affirmer que l’UMP et le FN ont la même grille de lecture, car sur ce sujet l’écart est de 20 points, et il n’arrive qu’en troisième position à droite, là où il est premier à l’extrême droite. La sensibilité entre les deux électorats n’est donc pas la même. 
  • Des mosquées et des urnes…

    En pleine période Charlie, l’information est passée à peu près inaperçue. Pourtant, elle vaut son pesant de croissants : des politiciens ont négocié leur siège contre des mosquées. Mais si ! Et qui annonce cette énormité ? Un délateur nazillon d’ultra droite? Pas du tout ! Un sycophante anti-arabe – ou islamophobe, si vous préférez ? Pas davantage ! Un farouche opposant politique à la majorité actuelle ? Encore raté ! Alors une telle nouvelle ne peut provenir que du Front National ? Toujours pas de chance. Ou de cathos rassis ? … Vous donnez votre langue au chat ? Eh bien celui qui a vendu la mèche(1), c’est Razzy Hammadi.

    Razzy-Hammadi-MPI

    Né d’un père algérien et d’une mère tunisienne, engagé à 19 ans au parti socialiste, Razzy, ex-président des Jeunes Socialistes, grimpe les échelons pour devenir, en 2012, député PS de Seine-Saint-Denis. Donc, pas le genre à bouffer du mufti.

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  • Sacré début d'année !

    Le second mois de l'année 2015 n'étant pas encore parvenu à maturité que les Français ont déjà pu à trois séismes politiques majeurs. Citons dans l'ordre chronologique l'affaire Charlie hebdo comme beaucoup aiment à l'appeler, la victoire de Syriza en Grèce et enfin le raz de marée du Front National lors de la dernière consultation électorale dans le Doubs.

    I) L'affaire Charlie hebdo. 

    La mouvance, dans son immense majorité a bien réagi, mis à part quelques énergumènes qui se sont laissés par arabophobie ou islamophobie, récupérer par le Système. En effet, nous ne sommes pas Charlie, et plus précisément, Charlie n'a jamais voulu être nous, nous ayant d'ailleurs toujours voué aux gémonies, sans vouloir chercher à nous comprendre. Charlie hebdo a toujours sali non seulement la mouvance, mais aussi de dignes institutions comme la famille, l'armée ou l'Eglise. C'est ainsi que depuis plusieurs décennies, Charlie faisait dans la provocation, sans d'ailleurs disposer d'un lectorat important. Ce n'était au demeurant pas via ce journal que l'on pouvait s'informer. De tels agissements pouvaient très bien dans une société civilisée, se traduire par un poing sur la gueule. Avec des barbares, ce fut la mort. On peut donc, à nouveau se demander, s'il est légitime de rire de tout, et dans le cas contraire préciser où se situe la frontière : bien des différends seraient alors à prévoir et le problème n'en serait pas pour autant solutionné. Les manifestations qui suivirent les attentats, avec les millions de manifestants que l'on sait, furent la marque de l'unanimisme, dont on peut exprimer qu'il est souvent, en matière de pensée, malsain. Il y avait de multiples raisons en effet de manifester. Bien sur, en tout premier lieu le lectorat assidu de Charlie, qui ne représentait qu'une partie infinitésimale de l'ensemble. Ensuite, et c'est le plus grand nombre, tous les droidelhommistes, offensés par les événements. Amusant au passage de savoir qu'à côté de certains d'entre eux, à quelques mètres, manifestaient tout autant des racistes arabophobes... On pourrait aussi évoquer tous ceux qui voyaient dans l'affaire, la possibilité pour le gouvernement de se refaire une santé, ce qui ne tarda pas. Et puis, il y avait l'effet kitsch de la grande Marche, au sens kunderien du terme, avec la volonté quelque peu frimeuse d'en avoir été, similaire à la mièvrerie dont bien des Anglais nous ont gratifiés, lors de la mort accidentelle de la princesse Diana. Au demeurant, l'histoire passe, et l'affaire est déjà passée et même dépassée. Remarquons que si le tandem Hollande/Valls a connu un très net regain de popularité sur le moment, celui ci (l'histoire passe) est retombé comme un soufflet. Le gouvernement ne s'est pas privé d'ailleurs de tirer la couverture à lui appelant à l'unité nationale (sous-entendu derrière lui), un peu comme l'avait fait Jacques Chirac lorsque la France devint championne du monde de football en 1998. Dans le cadre de la politique politicienne, tout se recycle (« Bien agiter le Peuple avant de s'en servir »), y compris de façon éhonté le sang …

    II) Victoire de Syriza.

    Suite à la victoire de Syriza en Grèce, la mouvance n'a cette fois ci plus atteint le niveau de quasi consensus qui fut le sien lors de l'affaire Charlie hebdo. On a beau, ce depuis des décennies, affirmer – y compris dans le cas présent pour ceux qui protestèrent – que nous ne nous positionnons pas suivant le référentiel droite/gauche, obsolète d'ailleurs, que chaque fois qu'une gauche méritant son nom pour une fois, monte en puissance, pour qu'une partie de la mouvance, devenue immédiatement droitarde, se réveille puis se rebelle. De Syriza, les tenants du Système ont dit qu'elle était de gauche radicale ou d'extrême gauche, ce de façon abusive. Tout juste s'il n'allait pas nous réinstaller des goulags. En ce qui nous concerne, si Syriza est autant décrié par le Système, c'est que pour nous qui, réellement, ne sommes de droite ou de gauche au sens habituel du terme, cela a du bon. Voilà qui fait pour nous, de Syriza, à défaut d'être un ami (soyons clair), ce que l'on appelle un allié objectif. Syriza qui a d'ailleurs préféré l'alliance en Grèce avec une formation politique patriote, dédaignant au passage les appels du pied du parti communiste grec. Voilà qui prouve par exemple que l'alliance de la périphérie contre le centre (Alain de Benoist) est tout à fait possible. Peu nous importe que l'élément moteur de l'alliance en Grèce, ou par la suite dans d'autres pays d'Europe, soit classée à droite ou à gauche par les tenants du Système, du moment que la périphérie prenne le pas sur le centre systémique. Bien sur, nous aurions préféré une domination en Grèce d'un important mouvement patriotique, allié à un Syriza beaucoup moins fort, mais nous ne devons pas nous comporter comme des enfants gâtés de la société de consommation. Syriza, c'est pour nous l'exemple que le Système demo-liberal en place peut perdre. Cela vient d'être montré en Grèce et avec un peu de chance et beaucoup de volonté, il y aura contagion dans d'autres pays européens. Syriza, c'est aussi Bruxelles qui commence à vaciller. Le mur de l'Europe que nous haïssons commence à se desceller. A cela nulle surprise : ce n'est pas le Capital, ouvrage abscons qui a fait les centaines de millions de communistes, mais bien plutôt les excès du capitalisme (que l'on songe aux conditions de vie des mineurs dans la seconde partie du XIX ème siècle). De la même façon, puisque le Système déplaît de plus en plus aux Européens, fatalement les antisystèmes progresseront et gagneront. A nous de ne pas freiner une dynamique qui ne viendrait pas des nôtres, tout en oeuvrant pour que ce soit notre mouvance qui prenne l'ascendant.

    III) Législative partielle dans le doubs.

    Bien sur, nous aurions préférer une victoire du Front National. Il n'empêche, une fois de plus, les journalistes, tout au moins une majorité d'entre eux, se trompent à évoquer le nouveau tripartisme. Cela fait en effet assez longtemps qu'il existe et qu'aux trois premières places, on trouve Front National, Parti socialiste et Ump. La donne a cette fois ci changé et on peut à nouveau songer à la Grèce. C'est une nouvelle forme de bipartisme que la France connaît aujourd'hui. D'un côté le Front National, de l'autre ses opposants. Pour ces derniers deux options sont possibles. Il y a celui du très fameux "front républicain", euphémisme pour désigner l'alliance entre ps et ump. Avec un inconvénient majeur : c'est faire du Front National le seul parti d'opposition majeur et de surcroît, lui donner raison quant au fait que ps et ump, c'est un peu la même sauce. Cette tactique freinera l'ascension frontiste certainement au mieux, mais n'empêchera à long terme la victoire du mouvement de Marine. L'autre option est celle du désormais fameux « ni,ni ». C'est assurer au Front National une victoire bien plus rapide, lors de seconds tours où le Front National sera le plus souvent présent. Avec dans les deux cas, et on l'a bien vu dans le cas du Doubs, un problème majeur : si les dirigeants de partis donnent des consignes, la base ne suit pas forcément. Et en cela, que l'on choisisse le « ni,ni » ou le « front républicain », les deux options sont avant même tout consensus sur le sujet, cariées.

    Je suis désormais donc convaincu, qu'en France comme dans les autres pays d'Europe, notre victoire n'est plus qu'une question de temps ! Soyons « ouvriers de la première heure plutôt que profiteurs de la victoire » !

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EukFykyVVEKDVofBUr.shtml

  • L'aveuglement idéologique prépare, sinon la guerre civile, du moins le suicide de l'Europe

    Fabrice Hadjadj est intervenu en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville. Extrait du texte publié par le Figarovox :

    "Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

    Voilà à peu près l'état de l'État français.Au lieu de se laisser interpeler par les événements, il en remet une couche, il en profite pour se payer sa bonne conscience, remonter dans les sondages, se ranger du côté des victimes innocentes, de la liberté bafouée, de la moralité outragée, pourvu qu'on ne reconnaisse pas le vide humain d'une politique menée depuis plusieurs décennies, ni l'erreur d'un certain modèle européocentrique selon lequel le monde évoluerait fatalement vers la sécularisation, alors qu'on assiste presque partout ailleurs, et au moins depuis 1979, à un retour du religieux dans la sphère politique. Mais voilà:cette trop bonne conscience et cet aveuglement idéologique sont en train de préparer pour bientôt, sinon la guerre civile, du moins le suicide de l'Europe.

    La première chose qu'il faut constater, c'est que les terroristes des récents attentats de Paris sont des Français, qu'ils ont grandi en France et ne sont pas des accidents ni des monstres, mais des produits de l'intégration à la française, de vrais rejetons de la République actuelle, avec toute la révolte que cette descendance peut induire. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Gollnisch ce soir à l’IEP de Strasbourg : toutes les vérités sont bonnes à dire !

    Bruno Gollnisch débattra ce soir dans les locaux de l’IEP de Strasbourg (Institut d’Études Politiques)  avec le très européiste responsable de  l’UDI, Yves Jégo sur « l’avenir de l’UE»…vaste sujet ! Un débat contradictoire ou chacun pourra délivrer à l’assistance  ses positions, ses analyses, ses vœux mais qui n’est pas du gout du parti communiste, ou à tout le moins de ce qu’il en reste. Ainsi l’antenne dans la capitale alsacienne de  la très squelettique  « Union des Etudiants Communistes » (UEC)  s’est fendue d’une « lettre ouverte » adressée aux autorités universitaires de Strasbourg  pour exiger que ces derniers  « (annulent) cette conférence et (prennent) des positionnements fermes contre l’extrême droite négationniste ».

     Une  lettre dans laquelle la cellule communiste ne se contente pas de  manifester un « certain écœurement » devant  l’invitation faite au député européen frontiste mais y déverse aussi un tombereau d’insultes diffamatoires assez stupéfiant. «  Alors que nous fêtons cette année le 70e anniversaire de la libération de l’occupant nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale est-il ainsi écrit, le spectre hitlérien revient hanter l‘Université de Strasbourg. Il est totalement inadmissible et révoltant que le négationniste et nazillon Bruno Gollnisch vienne vociférer son discours de haine à l’Université de Strasbourg », « vomir ses paroles en toute impunité ».

      Les petits commissaires politiques du parti vont encore plus loin dans la diffamation,  affirmant  tout aussi mensongèrement que le député FN « a tenu  des propos négationnistes concernant les chambres à gaz » . Allusion à une indigne cabale lancée contre Bruno en 2004, totalement fausse,  comme l’a établi un arrêt sans renvoi de la cour de cassation.

     Et les communistes de dénoncer encore la banalisation d’un discours sur « une Europe du repli identitaire, de l’obscurantisme et du mensonge », « d’une pensée criminelle et dangereuse ». Soit la définition maligne donnée par la vieille baraque communiste de la volonté du FN de sauvegarder l’indépendance, les libertés, l’identité, la souveraineté de nos nations européennes.  Voilà ce qui serait donc le crime des crimes pour un PC allié de revers objectif du Système à tuer les peuples.

     Le FN, respectueux du pluralisme démocratique, n’a jamais protesté pour interdire un débat dans lequel un communiste était invité. Quand bien même ce parti est l’héritier de l’idéologie la plus sanglante du XXème siècle, comme l’ont établi notamment les travaux de l’ex trotskiste Stéphane Courtois sur les crimes du communisme et ses 100 millions de morts.

     Le FN n’a jamais manifesté, en actes, en paroles, dans son programme,  un quelconque soutien ou empathie à l’endroit des totalitarismes du siècle passé, et il est tout de même assez ahurissant que le PC tente de se défausser de ses propres turpitudes en en accusant  ses adversaires les plus résolus.

     Une attaque qui intervient alors que l’Ukraine, déchirée par les affrontements,  est sous le feu des projecteurs. Au moment  ou François Hollande se rend à Minsk pour y trouver (officiellement) un accord de paix,  tandis que les Etats-Unis jouent les boutefeux, secondés en cela par les réseaux atlantistes européistes, l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy ou le trouble milliardaire Georges Soros.

     Rappelons aux faussaires de l’histoire, au nom du fameux  devoir de mémoire, que c’est justement dans cette région qu’un des plus grands crimes contre l’humanité  a été commis. Dans son livre  «Staline»,   Boris Souvarine évalue qu’il manque en URSS en 1937 trente millions de personnes par rapport au chiffe à atteindre si la démographie avait été normale. Il évoque le constat du sympathisant communiste américain Harry Lang découvrant que 40% de la population ont disparu dans certaines régions d’Ukraine et de Russie blanche.

     Ce crime, cette extermination de masse par la famine en Ukraine,  planifiée sous le couvert de  la « collectivisation», fut responsable de la mort de dix millions de personnes selon certaines sources, à laquelle seules peuvent être comparées,  l’horreur concentrationnaire nazie ou la sanglante terreur maoïste.

     Ce génocide  a été mené, rappelons-le, par un zélé bolchevique, le chef adjoint de la GPU et fondateur-dirigeant du NKVD, Genrikh Yagoda, peut être le plus grand exécutant criminel de l’histoire. Selon l’adage bien connu  la révolution dévore ses enfants et il fut lui même liquidé après sa disgrâce,  sur ordre de Staline en 1936,  remplacé alors par le dénommé  Yezhov, alias le « nain sanguinaire ».

     Dans un pays comme la France où le communisme jouit encore de relais, de sympathies, de complicités à tous les niveaux, inversement proportionnels  à son poids électoral, il n’est pas anodin que le PC soit historiquement à la pointe dans le combat contre l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Il est d’ailleurs révélateur que la « déstalinisation » proclamée ,  le rejet officiel de la dictature du prolétariat par le PC «F», ne se soit pas accompagné d’un sursaut patriotique depuis la chute du mur de Berlin.

     Bien au contraire, de Robert Hue à Pierre Laurent en passant par son excroissance du Front de Gauche,  nous avons assisté à une fuite en avant du PC  dans les prises de position souvent les plus contraires à l’intérêt national, notamment sur le terrain sociétal ou de l’immigration.

     Une nébuleuse communiste qui mérite plus que jamais son appellation de  voiture balai du totalitarisme mondialiste, parti de la trahison systématique  de la France et des travailleurs Français.  Les nombreux anciens militants ou électeurs communistes qui ont rejoint  le FN ces trente dernières années en sont d’ailleurs convaincus au  premier chef…

    http://gollnisch.com/2015/02/11/gollnisch-ce-soir-liep-de-strasbourg-toutes-les-verites-sont-bonnes-dire/

  • Retour sur l’« affaire Redeker » – par Vincent Revel

    Aujourd’hui, nous avons l’impression de découvrir que l’islam politique pose problème tout en continuant de nier l’évidence. Malgré la triste réalité à laquelle nous sommes confrontés, notre hypocrisie est tenace.

    Pourtant, souvenez-vous, le 19 septembre 2006, Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville près de Toulouse, publiait dans le Figaro « une tribune libre musclée et intitulée » : « Contre les intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? » Malheureusement pour lui, comme certains lui firent comprendre, il ne s’attaqua pas à la « bonne religion. » Rapidement, il fut rejeté par les autres professeurs et il nous expliqua dans son ouvrage Il faut tenter de vivre que « pour être bien vu ici (au sein de l’Education nationale) il faut être athée agressif, mais exclusivement contre le catholicisme. »Ces collègues enseignants lui reprochèrent avec dureté « un délit d’opinion. »

    Face un tel déferlement de violence verbale, tout homme sensé aurait pu se demander quel fut son crime pour mériter autant d’attention ? Qu’avait-il pu bien faire pour se retrouver isoler à ce point, abandonné par ses collègues et sa hiérarchie, mis au ban de la société ? Son crime fut d’oser tout simplement mettre par écrit son point de vue concernant l’islam et son prophète ! Naïvement, il avait dû penser qu’au pays de Voltaire il était encore possible de s’exprimer librement sur tout.

    Recevant des menaces puis une condamnation à mort lancée sur « un site islamiste crypté », Redeker dut, avec sa famille, vivre sous protection policière dans des lieux tenus secrets. De nombreux courriels lui furent adressés dans lesquels il put découvrir la haine qu’il décrivait à juste titre peu de jour auparavant dans son article.« Sale porc, fils de pute, parasite, caniche, sale juif » sont les mots aimables annonçant sa fin prochaine.

    Face un tel déferlement de violence verbale, tout homme sensé aurait pu se demander quel fut son crime pour mériter autant d’attention ? Qu’avait-il pu bien faire pour se retrouver isoler à ce point, abandonné par ses collègues et sa hiérarchie, mis au ban de la société ? Son crime fut d’oser tout simplement mettre par écrit son point de vue concernant l’islam et son prophète ! Naïvement, il avait dû penser qu’au pays de Voltaire il était encore possible de s’exprimer librement sur tout.

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  • Secret des affaires : les entreprises mises à l’abri du regard démocratique

    La protection du « secret des affaires » est une revendication ancienne des dirigeants économiques français. Comme beaucoup d’autres ces temps-ci, cette vieille lune patronale est en passe d’acquérir force de loi.

    La commission spéciale du Parlement chargée d’examiner la loi Macron sur la croissance, l’activité et l’égalité des chances a en effet décidé d’y intégrer des dispositions visant à protéger les informations jugées sensibles par les entreprises, avec des sanctions pénales très dures à la clé. Une menace directe pour les lanceurs d’alerte et les journalistes d’investigation, et une nouvelle régression en matière de droit à l’information et de contrôle démocratique des pouvoirs économiques.

     

    Sous couvert de mieux protéger les entreprises françaises contre l’espionnage industriel, il s’agit en fait d’un renforcement considérable du droit des entreprises à verrouiller toute information sur leurs activités, ainsi que de l’arsenal juridique destiné à dissuader les regards trop curieux [1]. Selon les dispositions votées par les députés, quiconque prendra connaissance ou divulguera une information protégée sera désormais puni – en complément des éventuels dommages et intérêts à verser au titre de sa responsabilité civile – d’une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et de 375 000 euros d’amende [2].

    La notion d’information protégée est définie de manière extrêmement large ; les entreprises auront en fait liberté quasi totale de décider quelles informations elles considèrent comme « stratégiques ».

    Alors que la faiblesse du contrôle démocratique sur les pouvoirs économiques est déjà patente, quel que soit le domaine considéré (fiscalité, lobbying et conflits d’intérêt, responsabilité juridique, application du droit du travail…), les députés français ont donc choisi d’entraver encore davantage la capacité de contrôle et d’alerte des citoyens, des salariés et de la société civile. Déjà, la condamnation du média marseillais TourMag, au début de l’année 2014, pour avoir révélé un projet de plan social chez l’opérateur TUI [3] laissait présager d’un monde où nous ne saurons plus sur les entreprises que ce que ces dernières auront décidé de nous faire savoir.

    Les socialistes convertis à l’intelligence économique

    Le « secret des affaires » est l’un des chevaux de bataille des champions de « l’intelligence économique », une nébuleuse de chercheurs, d’acteurs économiques, de consultants et de fonctionnaires dont l’un des principaux personnages est l’ancien député UMP Bernard Carayon, chantre du patriotisme économique, auteur en 2003 d’un rapport parlementaire sur le sujet. Leurs arguments qui ont peu à peu pénétré les plus hautes sphères de l’État, jusqu’à la création en 2009 d’une Délégation interministérielle à l’intelligence économique, laquelle se revendique encore aujourd’hui de Bernard Carayon comme de l’un de ses pères fondateurs.

    Celle-ci propose sur son site internet la définition suivante de l’intelligence économique : « L’intelligence économique (IE) est un mode de gouvernance fondé sur la maîtrise et l’exploitation de l’information stratégique pour créer de la valeur durable dans une organisation. Elle se décline en veille/anticipation, maîtrise des risques (sécurité économique) et action proactive sur l’environnement (influence). »

    Malgré l’inclusion un peu forcée de l’adjectif « durable », on voit que toute considération relative à l’éthique, à l’intérêt général, aux droits ou à l’environnement est absente de cette vision du monde. Aucun moyen de distinguer entre le travail des journalistes et le lancement d’alerte d’un côté, et l’espionnage industriel de l’autre. C’est pourtant cette même vision du monde que l’on retrouve aujourd’hui portée par les députés socialistes et les hauts fonctionnaires. Publié en décembre dernier, le premier rapport annuel de la Délégation parlementaire au renseignement, présidée par le député socialiste Jean-Jacques Urvoas, accordait une large place au renseignement économique, reprenant les arguments ressassés depuis plus de dix ans par le lobby de l’intelligence économique.

    Lanceurs d’alerte et journalistes d’investigation sous la menace

    Bernard Carayon avait déposé en janvier 2012 un premier projet de loi sur la protection du secret des affaires, lequel avait tourné court du fait de l’alternance politique. Les députés socialistes se targuent aujourd’hui d’en avoir quelque peu atténué les dispositions. Les lanceurs d’alerte en matière de santé et d’environnement, et ceux qui dénonceraient une infraction, seront protégés contre des poursuites éventuelles pour atteinte au secret des affaires. De même, le secret des affaires ne sera pas opposable aux journalistes dans le cadre de procédures pour diffamation.

    Mais ces garde-fous paraissent bien maigres. La loi ne dit rien sur la protection des sources des journalistes ; elle ne dit rien sur les alertes dénonçant des manquements éthiques plutôt que des infractions proprement dites (comme c’est le cas des arrangements fiscaux du Luxembourg avec les multinationales, les fameux « LuxLeaks »). Elle ne protège les journalistes de poursuites qu’au prix d’introduire la notion de secret des affaires dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

    Au final, le message est clair : le secret des affaires est sacralisé, et ce sont les journalistes d’investigation économique et les lanceurs d’alerte qui devront se justifier d’exister.

    Si les risques de la loi Macron pour le droit à l’information et la démocratie économique sont clairs, ce qui l’est beaucoup moins, c’est l’utilité réelle de ces nouvelles dispositions. Les services de renseignement français avancent certes le chiffre de quelques centaines d’« ingérences » par an dont seraient victimes les entreprises nationales, mais la définition de ces ingérences est tellement élastique qu’il paraît difficile d’évaluer leur impact réel, et dans quelle mesure les nouvelles dispositions de la loi Macron pourraient y changer quelque chose. Comme le notait Mediapart à l’époque du premier projet de loi de Bernard Carayon,« en l’absence de statistiques fiables, la discussion parlementaire en est toujours revenue aux deux mêmes exemples : une affaire d’espionnage chez l’équipementier automobile Valeo et un vol de documents et de données chez Michelin, l’un et l’autre remontant à plusieurs années ». Surprise, surprise : c’est à nouveau l’exemple de Michelin qui est évoqué cette année.

    Et quoiqu’en disent les thuriféraires de l’intelligence économique, il existe déjà tout un arsenal de lois – sur la propriété intellectuelle, les contrats, l’abus de confiance, etc. – pour protéger les entreprises.

    La législation française alignée sur celle des paradis fiscaux ?

    Le partisans du durcissement de la protection du secret des affaires expliquent que la notion n’est pas suffisamment bien définie dans le droit français actuel, ce qui rend les poursuites plus compliquées que dans d’autres pays, comme les États-Unis. Mais il y a lieu de se demander s’ils ne tirent pas leur véritable inspiration ailleurs.

    C’est plutôt dans les paradis fiscaux que le secret des affaires est ainsi sacralisé, et que l’on déploie l’artillerie lourde pour dissuader ceux qui se sentiraient une vocation de lanceur d’alerte. « Au Luxembourg et ailleurs, le secret des affaires est utilisé pour faire taire, il faut donc faire très attention », avertit William Bourdon, avocat et fondateur de l’association Sherpa au Monde. On en a encore eu l’exemple récemment avec les poursuites initiées au Luxembourg contre Antoine Deltour, à l’origine des « LuxLeaks » (lire ici).

    Et le parallèle avec les paradis fiscaux ne s’arrête pas là : dans le cadre de leurs délibérations sur le secret des affaires, les députés ont également voté un amendementprésenté par la députée socialiste Bernadette Laclais, contre l’avis du gouvernement et du rapporteur, ouvrant la possibilité pour les entreprises, « quelles que soient leur forme, leur activité et leur importance », de demander à ne pas rendre publics leurs comptes annuels, sur simple déclaration. Ces comptes annuels seraient accessible uniquement aux autorités judiciaires et administratives, mais « la publicité de ces informations auprès des tiers restera de la décision de la société elle-même ». Parmi ces tiers, il faut compter les actionnaires, les salariés, les journalistes, et la société civile en général.

    Argument invoqué : une telle publication pourrait nuire à leur compétitivité, « ces contraintes de publications n’existant pas dans de nombreux pays », ce qui serait de nature à créer« des situations de concurrence déloyale ». En réalité, la publicité des comptes existe dans la plupart des pays, si ce n’est précisément dans les paradis fiscaux et autres « juridictions secrètes ».

    À l’heure où de nombreuses institutions internationales et la société civile poussent pour obtenir davantage de transparence financière de la part des entreprises afin de lutter contre la corruption et l’évasion fiscale (lire notre article), les députés et le gouvernement français nagent résolument à contre-courant.

    Notes :

    [1] Sur le projet de loi initial, voir les explications de Mediapart, qui valent encore pour la loi Macron dans la mesure où celle-ci en reprend la plupart des éléments.

    [2] Cette peine sera portée à 7 ans de prison et 750 000 euros d’amende si cette divulgation porte atteinte aux intérêts stratégiques de la France, ce dont ne manqueront pas de se réjouir des entreprises comme Areva ou EDF.

    [3] Lire sur cette affaire le communiqué du Syndicat de la presse d’information indépendante en ligne.

    OBSERVATOIRE DES MULTINATIONALES

    http://fortune.fdesouche.com/372483-secret-des-affaires-les-entreprises-mises-labri-du-regard-democratique