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  • CEDH : l'acceptation de la GPA conduit à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY»

    Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du European Centre for Law and Justice, écrit dans Le Figarovox :

    "En juin dernier, la Cour a condamné la France dans les affaires Mennesson et Labassée, puis elle se prononça sur une affaire contre la Belgique en septembre, et condamna l'Italie fin janvier. Enfin, dès le 3 février, la Cour a rendu publique sa décision de juger trois nouvelles affaires de GPA contre la France.

    Avec les arrêts Mennesson et Labassée, la Cour a posé le principe de l'acceptation de la GPA à l'occasion d'affaires mettant en cause des couples hétérosexuels mariés ayant un lien génétique avec l'enfant conçu aux USA. Sur cette base, dans l'arrêt Paradiso et Campanelli, la Cour est allée plus loin en jugeant que l'Italie a violé le droit à la vie familiale d'un couple (dont la femme avait 55 ans) en leur retirant un enfant avec lequel ils n'avaient aucun lien génétique, produit sur commande et payé 49.000€ à une société moscovite spécialisée en GPA. En jugeant ainsi, la Cour a non seulement accepté une nouvelle fois la GPA, mais aussi entériné la production sur commande et la vente d'un enfant. Parce que cette production-vente d'enfant sans lien génétique avec les acquéreurs n'est en définitive qu'une forme particulière de GPA, l'acceptation de la GPA conduit nécessairement à celle de la vente d'enfant.

    Les trois nouvelles affaires concernent un couple vivant à Dubaï et ayant obtenu un enfant en Ukraine et deux hommes ayant chacun conçu des enfants par GPA en Inde avec des mères porteuses qui se présentent aussi comme les véritables mères biologiques. L'un d'eux reconnaît avoir versé 100.000 roupies à la mère (environ 1.300€, trois ans de salaire d'une ouvrière) et 60.000 roupies à l'hôpital. C'est une «GPA low-cost». L'autre requérant est pacsé avec un homme ayant aussi obtenu des jumeaux en Inde. Ce sera la première affaire de «GPA-GAY» traitée par la Cour, mais elle se refusera à tenir compte de cette circonstance au nom du principe de non-discrimination. Ainsi, l'acceptation de la GPA conduit aussi à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY».

    Au fil de ces affaires, c'est la même logique qui s'impose: la déshumanisation de la procréation rend possible, pour tous, l'obtention d'un enfant et la constitution de «familles» que la Cour s'empresse de protéger contre les lois qui s'opposent à la marchandisation des personnes. L'intérêt des enfants et la dignité des jeunes femmes «porteuses» sont sacrifiés.

    C'est un engrenage qui étend la libéralisation de la GPA suivant un «rythme imposé par notre Cour» comme l'a reconnu Dean Spielmann, le Président de la Cour, lors de l'audience solennelle du 30 janvier 2015. Il faut savoir que c'est la Cour qui choisit ses affaires parmi les très nombreuses qui lui sont soumises: elle en rejette 95% sans justification ni examen approfondi, elle est aussi maîtresse du calendrier. [...]"

    La sortie de la CEDH devient une question sérieuse et urgente.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Université catholique du Chili menacée par les socialistes parce qu’opposée à l’avortement

    Chili – «Je veux dire au recteur de l’Université Catholique, aux directeurs des cliniques (ndlr : privées) et à l’archevêque de San Bernardo qui administre aussi un hôpital, que, comme les députés, les curés et les universitaires ne sont pas au dessus des lois« , a déclaré Marcelo Schilling, député du parti socialiste, dans une interview à Radio Valparaiso. 

    Le député répondait au Recteur de l’Université catholique, le médecin Ignacio Sanchez, qui, alors que le Chili débat de la légalisation de l’avortement, avait réaffirmé au journal La Tercera que dans son réseau de santé de l’Université catholique, « aucun avortement ne sera pratiqué, nos principes et nos valeurs les plus profondes ne vont pas changer par un projet de loi spécifique. C’est définitif. » 

    Le socialiste Marcelo Schilling, promoteur de la culture de mort et anticatholique arrogant, a menacé : «les lois doivent être respectées par tous et s’il faut exproprier l’Université catholique pour des raisons d’intérêt supérieur, et bien, on le fera« .

    En réaction à ces menaces, le doyen de l’Université Catholique a déclaré au journal El Mercurio que ces « mots sont incroyablement intolérants et totalitaires. Il est inquiétant qu’un député de la République tienne de tels propos».

    « Ce que propose Schilling dépasse toutes les limites, parce qu’il parle d’exproprier (…). C’est complètement totalitaire, intolérant, contraire à toute démocratie et à liberté d’expression« , a ajouté le médecin.

    http://www.medias-presse.info/luniversite-catholique-du-chili-menacee-par-les-socialistes-parce-quopposee-a-lavortement/25438

  • Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, “Le sang n’a que trop coulé aujourd’hui…” ou le Pater de d’Elbée par Stéphane HILAND.(14)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : Les Français dans la guerre,Le sang n’a que trop coulé aujourd’hui…” ou le Pater de d’Elbée par Stéphane HILAND.(14)

    « La révolte vendéenne est maintenant générale. La Convention rameute des troupes depuis Paris pour la vaincre. C’est ainsi que, le 29 mars 1793, le général Berruyer arrive à Angers. Commandant militaire de Paris, il est chargé de ramener l’ordre en Vendée....

    ... Les méthodes employées par les républicains sont des plus rudimentaires. Et des plus cruelles. En pleine trêve pascale, ils pénètrent dans les Mauges et pratiquent la terre brûlée. L’un des premiers villages traversés, La Barre, est victime de leur folie meurtrière. Les maisons du bourg sont livrées aux flammes et les habitants, parmi lesquels des femmes et des enfants, sont fusillés sans ménagement.

    Dans la campagne environnante, la nouvelle de ces cruautés se répand comme une traînée de poudre. Le tocsin des églises sonne un peu partout, appelant les hommes à reprendre les armes...

    Le dimanche 7 avril, ils sont seize mille à se retrouver à Cholet autour de d’Elbée et Cathelineau. Quatre jours plus tard, les paysans sont à Chemillé, sur les bords de l’Hyrôme, où est annoncée l’arrivée des colonnes de Berruyer. Le général républicain attaque avec impétuosité les positions vendéennes, défendues par trois pièces d’artillerie. D’Elbée, en personne, commande le feu des canons et repousse par trois fois les assauts ennemis. C’est alors que Duhoux, officier en second de l’armée républicaine, prend l’initiative de contourner le champ de bataille pour surgir sur les arrières des Vendéens. Sa stratégie est payante. La panique se met dans les rangs des soldats paysans. Au soir de ce 11 avril, la situation de l’armée catholique et royale semble désespérée.

    Heureusement, la nuit commence à tomber. Dans l’obscurité, les républicains hésitent à avancer. Les chefs vendéens rallient leurs hommes et lancent une contre-attaque. L’épée à la main, d’Elbée combat avec honneur. A ses côtés, Perdriau, l’un des premiers compagnons d’armes de Cathelineau, s’écroule le corps percé de plusieurs balles. Jacques Cathelineau, sentant que l’issue du combat est proche, monte sur un chariot pour haranguer ses « gars » :

    - Courez sur l’ennemi, et faites jouer vos baïonnettes, clame-t-il du haut de son perchoir improvisé. Soldats de Jésus-Christ, ne cessez pas de combattre avant que les « bleus » ne soient terrassés.

    Une gigantesque clameur répond à son appel. En quelques minutes, les troupes de Berruyer font retraite, poursuivies par les cavaliers vendéens. La victoire est acquise, mais à quel prix ! Des centaines d’hommes gisent sur le sol. Ce spectacle désolant ravive la colère des paysans. Ivres de vengeance, ils courent vers l’église Saint-Pierre, où sont enfermés une centaine de prisonniers républicains. Apprenant la nouvelle, d’Elbée se précipite à leur rencontre pour éviter une nouvelle effusion de sang. Il attend de pied ferme la foule en colère qui se présente devant le porche du vieux monument :

    - Ecartez-vous, mon général, vocifère une voix menaçante. Ce sont des meurtriers sanguinaires. Ces « patauds » ne méritent pas de vivre. A mort, à mort, les « bleus » !

    Déjà, une petite dizaine d’hommes armés de fourches et de faux s’avance d’un pas décidé. Mais d’Elbée les tient en respect :

    - Mes amis, ne devrions-nous pas plutôt remercier Dieu de nous avoir accordé la victoire ? Allons, mettez-vous à genoux et récitez le Notre Père.

    Aussitôt, les paysans s’exécutent. D’Elbée accompagne la prière qui débute :

    - Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ...

    La voix de d’Elbée se fait alors entendre de tous, interrompant les saintes litanies :

    - Mes frères, oseriez-vous maintenant mentir à Dieu en allant massacrer ces malheureux ? Allez-vous en. Retournez en paix. Le sang n’a déjà que trop coulé aujourd’hui.

    L’ordre donné fait son effet. La foule se calme et se disperse, vaincue par le Pater de d’Elbée. »

    Stéphane Hiland

    Extrait de : « Au nom du Christ-Roi. Jacques Cathelineau, général vendéen. »

    Ed. Téqui

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilly.

     « Les effets conjugués de la mondialisation et de la métropolisation des zones urbaines modifient à la fois la répartition territoriale et la société françaises ».

    Les toutes récentes élections du Doubs démontrent concrètement les nouvelles répartitions sociologiques des populations. Pour ne citer qu’André Bercoff, la photographie est limpide : « En France, les métropoles productives qui rassemblent bobos et immigrés votent pour les partis de gouvernement. La périphérie, les villes pavillonnaires, les villages, les campagnes, face au train de la mondialisation et autres Swissgate, qu’ils regardent passer médusés et qui représentent plus de la moitié de la population: paysans, ouvriers, employés, petits commerçants, artisans, retraités etc… se sentent de plus en plus laissés pour compte et ne savent plus dans quel pays ils habitent. » (1)

    Ces élections législatives nous donnent l’occasion de présenter à nouveau le dernier livre du géographe Christophe Guilly, sous la plume de George Feltin-Tracol.
    Polémia

    La rentrée éditoriale 2014 assure à certains livres une belle renommée, de susciter des polémiques et de se vendre bien. Géographe de formation, auteur en 2010 de Fractures françaises qui annonçait la lente fragmentation de l’espace hexagonal, Christophe Guilluy offre son expertise socio-territoriale aux collectivités territoriales. Homme de terrain, il est à mille lieux de l’universitaire qu’il se refuse d’être et avec qui il a le bon sens de décliner tout débat. Cela n’a pas empêché un jury composé de Chantal Delsol, d’Éric Zémour, de l’académicien Jean Clair et des journalistes Bruno de Cessole, Jean Sévilla et François Taillandier, de lui décerner le Prix 2014 des Impertinents (2).

    Plus court que son précédent ouvrage, La France périphérique en confirme et en approfondit les observations récoltées : la France est en train d’éclater parce que « la recomposition économique des grandes villes a entraîné une recomposition sociale de tous les territoires (p. 11) ». Les effets conjugués de la mondialisation et de la métropolisation des zones urbaines modifient à la fois la répartition territoriale et la société françaises. « Branko Milanovic, économiste de la Banque mondiale, montre qu’après vingt ans de globalisation, on assiste à un effondrement des classes moyennes des pays développés (p. 17). » Elles subissent de plein fouet une involution majeure. « En quelques décennies, l’économie des grandes villes s’est spécialisée vers les secteurs économiques les mieux intégrés à l’économie-monde et qui nécessitent le plus souvent l’emploi de personnel très qualifié (pp. 34 – 35) » si bien que « les nouvelles lignes de fracture se creusent d’abord entre des couches supérieures intégrées et des couches populaires (p. 75) ».

    Postures et impostures hexagonales

    En outre, « la mondialisation, fait économique et financier, est aussi une idéologie qui prône un “ individu-mobile ”, lequel ne se réfère plus ni à une classe sociale, ni à un territoire, ni à une histoire (p. 109) ». C’est donc fort logiquement que « dans le contexte de la mondialisation, la mobilité des hommes est perçue comme un fait global, une dynamique qui accompagne la logique libérale de circulation des capitaux et des marchandises (pp. 111 – 112) ». Or cette accessibilité au mouvement ne concerne qu’une minorité favorisée. La majorité se cantonne à une fixation contrainte sans comprendre que « la fin de la mobilité réactive mécaniquement les questions de la relocalisation et du réenracinement (p. 110) ». Un éloignement psychologique s’opère-t-il ? Difficile à dire. Certes, les études confirment qu’« après plusieurs décennies de recomposition des territoires, les catégories populaires vivent désormais sur les territoires les plus éloignés des zones d’emplois les plus actives et où le maillage en transports publics est le plus faible (p. 121) ». Les ménages populaires doivent par conséquent posséder deux véhicules et subir la hausse fiscale du prix des carburants, le flicage routier permanent et la perte de temps considérable dans les embouteillages, ce dont se moquent les bobos urbains à vélo, en rollers ou en trottinette. La faible mobilité des populations reléguées en périphérie s’accentue aussi en raison de l’impossibilité de vendre leurs biens immobiliers guère attractifs pour s’installer ensuite dans des zones urbaines prospères au loyer élevé. Christophe Guilluy remarque que « cette fracture territoriale dessine la confrontation à venir entre mobile et sédentaire. C’est cette France de la sédentarisation contrainte qui portera demain le modèle économique et politique alternatif (pp. 126 – 127) ».

    Cette fragmentation réelle est occultée par des discours « républicains » illusoires. « La posture républicaine ne doit en effet pas tromper, la réalité est que nos classes dirigeantes sont pour l’essentiel acquises au modèle multiculturel et mondialisé (p. 9). » En outre,  circonstance aggravante, « le nez collé aux banlieues, les classes dirigeantes n’ont pas vu que les nouvelles radicalités sociales et politiques ne viendraient pas des métropoles mondialisées, vitrines rassurantes de la mondialisation heureuse, mais de la “ France périphérique ”. Des territoires ruraux aux petites villes et des villes moyennes jusqu’aux DOM-TOM, ces territoires ont en commun d’être à l’écart des zones d’emplois les plus actives, des sites qui comptent dans la mondialisation (p. 13) ». Pourquoi ? Parce que cette « France périphérique » représente au moins 70 % de la population française concentrée dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes et les zones périurbaines. L’auteur ne prétend pas verser dans l’habituelle et désuète dichotomie monde urbain/monde rural. « Nous sommes tous devenus urbains, que nous regardons le même journal télévisé et que nous fréquentons les mêmes grandes surfaces. L’opposition entre ville et campagne, entre urbain, périurbain et rural, ne dit plus rien des nouvelles dynamiques sociales. Les nouvelles fractures françaises ne recouvrent en rien une opposition entre une “ civilisation urbaine ” et une “ civilisation rurale ou campagnarde ”, en réalité la “ société des modes de vie ” s’est affranchie depuis longtemps de ce découpage suranné (p. 23) ».

    Pour l’auteur, la « France périphérique » forme un « espace multiforme qui comprend les agglomérations plus modestes, notamment quelques capitales régionales, et surtout le réseau des villes petites et moyennes. Il comprend aussi l’ensemble des espaces ruraux et les communes multipolarisées (dépendantes en termes d’emploi de plusieurs pôles urbains) et les secteurs socialement fragilisés des couronnes périurbaines des 25 premières agglomérations (p. 27) ». Cette France « invisible » commence cependant à se manifester. Pis, elle « gronde (p. 51) », d’où la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, la consolidation du vote Front national et le renforcement de l’abstention.

    Christophe Guilluy contourne la vulgate consensuelle. Une féroce réalité impose maintenant sous la République une et indivisible trois France à terme antagonistes :

    — un archipel métropolitain mondialisé peuplé de « bobos » progressistes qui se complaisent dans le libéralisme économique, la société ouverte, le multiculturalisme et les comportements libertaires marchands,

    — un Hexagone maillé de banlieues de l’immigration nichées au cœur de la mondialisation libérale, mais dont les populations arrivantes gardent et célèbrent leurs valeurs traditionnelles,

    — une France périphérique, populaire et déclassée constituée par des Français d’origine européenne relégués en zones rurales ou périurbaines en plein marasme économique.

    Le futur cauchemar des métropoles

    En examinant avec minutie les suffrages du FN depuis 2012, l’auteur démontre la polymorphie de ce vote qui ne recoupe pas ces trois Hexagones potentiellement conflictuels. Le « “ FN du Nord ” [s’inscrit dans] le contexte de la précarisation sociale (p. 63) » perceptible à Hénin-Beaumont, à Hayange et à Villiers-Cotterêts. Le « “ FN du Sud ” [bénéficie des] tensions identitaires (p. 64) », entre autochtones et immigrés, d’où les élections des députés Marion Maréchal-Le Pen dans le Vaucluse et Gilbert Collard dans le Gard, et des nouveaux sénateurs Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, et David Rachline dans le Var. Quant au très jeune « “ FN de l’Ouest ” [il indique que] la “ France tranquille ” […] bascule (p. 66) ». Cet essor est à corréler avec de nouvelles dynamiques rurales, à savoir l’installation, plus ou moins lointaine, des ensembles urbains de ménages européens qui fuient une « volonté de créer une société multiculturelle dans laquelle “ l’homme nouveau ” ne reconnaîtrait aucune origine (p. 78) ». Il apparaît que, « plus encore que les banlieues, la France périphérique est le cauchemar des classes dirigeantes (p. 14) ».

    En effet, « si les difficultés des banlieues sont réelles, elles sont d’abord liées à l’émergence d’une société multiculturelle et à la gestion des flux migratoires, mais en aucun cas aux retombées d’une économie mondialisée. Mieux, les banlieues sont des parties prenantes de cette économie. Pour l’essentiel situées au cœur des métropoles, elles sont parfaitement adaptées à la nouvelle donne économique et sociétale. Pourtant, depuis vingt ans, médias et politiques confondent la question des tensions culturelles et celles de l’intégration économique et sociale (pp. 13 – 14) ». Il en résulte « des banlieues intégrées et qui produisent des classes moyennes (p. 43) » d’origine immigrée : la « beurgeoisie » ainsi que d’autres heureux bénéficiaires, les commerçants asiatiques. « Miroir des dynamiques économiques et sociales, les métropoles viennent d’ailleurs conforter ce diagnostic. Vitrines de la mondialisation heureuse, ces dernières illustrent à merveille la société ouverte, déterritorialisée, où la mobilité des hommes et des marchandises est source de créations d’emplois, de richesses et de progrès social. Ces territoires produisent désormais l’essentiel des richesses françaises en générant près des deux tiers du PIB mondial. Le modèle “ libéral-mondialisé ” y est à son apogée (p. 8). » Il en découle par conséquent que « la gestion économique et sociale de la “ ville-monde ” passent inéluctablement par une adaptation aux normes économiques et sociales mondialisées, c’est sur ces territoires que l’on assiste à une mutation, voire à un effacement du modèle républicain. Politique de la ville, promotion d’un modèle communautariste, la gestion sociale de la ville-monde passe par une adaptation aux normes anglo-saxonnes. Globalement, et si on met de côté la question des émeutes urbaines, le modèle métropolitain est très efficace, il permet d’adopter en profondeur la société française aux normes du modèle économique et sociétal anglo-saxon et, par là même, d’opérer en douceur la refonte de l’État-providence (pp. 8 – 9) ». Dans ce contexte entièrement mouvant, hautement fluide, guère perçu par les banales certitudes médiatiques, « l’immigration apparaît non pas comme une solution économique pour les plus modestes mais d’abord comme une stratégie économique des catégories moyennes et supérieures qui ne se positionnent plus exclusivement sur un marché de l’emploi local mais international (p. 115) ». Serait-ce les signes avant-coureurs d’une guerre civile à venir ? À rebours de la doxa multiculturaliste (en fait monoculturelle de marché et multiraciste polémogène), Christophe Guilluy explique la fuite des classes populaires hors des métropoles par un refus tangible du conflit ethno-racial.

    Ces stratégies d’évitement se retrouvent dans les métropoles parce que les catégories sociales et/ou privilégiées « sont aussi celles qui ont les moyens de la frontière avec l’autre, celles qui peuvent réaliser des choix résidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au “ vivre véritablement ensemble ” (p. 138) ». Les populations périphériques ne cachent néanmoins pas leur rancœur envers l’État-providence dont les ultimes forces bénéficient en priorité aux primo-arrivants (les immigrés). Toutefois, elles pensent que « vivre ensemble séparé est aujourd’hui le prix à payer dans une société multiculturelle d’où la question sociale a été évacuée (p. 161) ». En revanche, « les représentations de la société française et du monde sont désormais irréconciliables, le consensus n’est plus envisageable (pp. 76 – 77) », d’autant « les catégories populaires, quelle que soit leur origine, savent que le rapport à l’autre est ambivalent : fraternel mais aussi conflictuel (p. 77) ».

    Vers une géographie politique recomposée.

    Tout autant que géographiques, territoriales et sociologiques, les conséquences de cette séparation « à froid », silencieuse, indolore sont aussi électorales. « Le monde politique est aujourd’hui un champ de ruines (p. 71) ». Fort de ses analyses, Christophe Guilluy estime qu’« un parti = une sociologie + une géographie (p. 78) » au moment où « le champ politique n’est plus le lien du débat et de la confrontation des idées et des projets, mais une caisse de résonance de la rupture entre catégories populaires et, non seulement les élites, mais les catégories supérieures (p. 74) ».

    Perdurent, hélas !, des légendes propagées par la caste journalistique. « Parce qu’ils [UMP et PS] sont les représentants historiques de la classe moyenne (actifs et/ou retraités issus de), les partis de gouvernement ont intérêt à faire vivre le mythe d’une classe moyenne majoritaire (p. 18) » alors qu’« en milieu populaire, la référence gauche – droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies (p. 72) ». Il est exact qu’« ouvriers, employés, femmes et hommes le plus souvent jeunes et actifs partagent désormais le même refus de la mondialisation et de la société multiculturelle (p. 87) ». Va-t-on cependant vers une révolution ? Il n’y croît pas. Mais, sur le terrain, « à bas bruit, une contre-société est en train de naître. Une contre-société qui contredit un modèle mondialisé “ hors sol ”; un meilleur des mondes, sans classes sociales, sans frontières, sans identité et sans conflits (pp. 130 – 131) ». « C’est sur ces territoires, par le bas, que la contre-société se structure en rompant peu à peu avec les représentations politiques et culturelles de la France d’hier (p. 11). » Comme quoi, le projet des B.A.D. (bases autonomes durables) dispose là d’un développement porteur considérable s’il est bien conduit, d’abord hors de toute publicité…

    Cette lente et patiente rupture se répercute sur le plan électoral avec un « FN [qui bénéficie de] la dynamique des nouvelles classes populaires (p. 86) » à l’heure où il devient « inter-classiste » ou « post-classiste ». L’appréciation est à nuancer. Certes, « ce n’est pas le Front national qui est allé chercher les ouvriers, ce sont ces derniers qui ont utilisé le parti frontiste pour contester la mondialisation et s’inquiéter de l’intensification des flux migratoires (p. 79) ». L’auteur validerait-il la thèse du gaucho-lepénisme avancé dès 1995 par le politologue Pascal Perrineau ? Pas tout à fait, même s’il reconnaît « une “ sociologie de gauche ” qui contraint les dirigeants frontistes à abandonner un discours libéral pour défendre l’État-providence (p. 80) », car « les catégories populaires ne croient plus à la bipolarisation et n’adhèrent plus au projet d’une classe politique décrédibilisée par plusieurs décennies d’impuissance (p. 89) ».

    On peut craindre que, dans ces conditions nouvelles, l’actuel programme social du néo-frontisme « mariniste » ne soit qu’un emballage populiste qui, à l’instar de nombreux précédents sud-américains, sera, une fois au pouvoir, renié pour mieux se conformer au Diktat de l’hyper-classe mondialiste et/ou jouir du faste des palais gouvernementaux tout en orchestrant une intense campagne sécuritaire de répression.

    Christophe Guilluy prévoit-il le triomphe prochain du FN ? Nullement parce que « le vieillissement de la population demeure le rempart le plus efficace contre la montée du “ populisme ” (p. 91) ». En effet, « paradoxalement, c’est le vieillissement du corps électoral qui permet de maintenir artificiellement un système politique peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement (p. 72) ». La gérontocratie, stade suprême de la République hexagonale ? Eh oui ! « le socle électoral de la gauche est ainsi constitué d’une part de gagnants de la mondialisation (classes urbaines métropolitaines) et d’autre part de ceux qui en sont protégés (salariés de la fonction publique et une partie des retraités). De la même manière, l’UMP capte aussi une partie des gagnants de la mondialisation (catégories supérieures et aisées) et ceux qui en sont plus ou moins protégés (les retraités) (p. 80). » L’hétérogénéité des électorats du PS et de l’UMP prépare néanmoins des avenirs différents. Si  « l’UMP [dispose d’]une dynamique démographique favorable (p. 84) », le PS peut disparaître, car c’« est le parti de la classe moyenne (p. 85) ». Par ailleurs, le PS se montre incapable de trancher entre des desseins contradictoires. « Le gauchisme culturel de la gauche bobos se heurte […] à l’attachement, d’ailleurs commun à l’ensemble des catégories populaires (d’origine française ou étrangère), des musulmans aux valeurs traditionnelles. Autrement dit, le projet sociétal de la gauche d’en haut s’oppose en tous points à celui de cet électorat de la gauche d’en bas (pp. 105 – 106). »

    PS et UMP incarnent désormais deux pôles gémellaires autour desquelles s’agencent des majorités électorales momentanées. Il en ressort que « les stratégies électorales de Terra Nova pour le PS et de Patrick Buisson pour l’UMP apparaissent les plus pertinentes pour des partis désormais structurellement minoritaires dans un système tripartiste (p. 95) ». Les institutions de la Ve République s’adapteront-elles à cette nouvelle donne ?

    Christophe Guilluy critique la réforme territoriale Hollande – Valls et s’élève contre la disparition programmée du département. Il conçoit plutôt cette collectivité comme le cadre adéquat d’« une France périphérique sédentaire et populaire (p. 121) ». On se surprend de lire en conclusion quelques allusions à une version atténuée de décroissance qui est en fait du localisme édulcoré. En tout cas, il est patent que « la question d’un modèle de développement économique alternatif sur ces territoires est désormais posée (p. 164) ». Cette contre-société en gestation partiellement dissidente et séparatiste évitera-t-elle tout antagonisme ? « Le risque est réel de voir les radicalités sociales et politiques se multiplier et le conflit monter vers une forme de “ guerre à basse tension ” (p. 179). » Et si la révolution de demain se lovait dès maintenant en périphérie des métropoles ?

    George Feltin-Tracol, 11/02/2015

    Notes :

    (1) Le Figaro
    (2) Christophe Guilluy, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Flammarion, Paris, 2014, 187 p., 18 €.

    Source : Synthèse nationale n°38 (janvier – février 2015)

    Voir aussi :

    « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires 1/2» de Christophe Guilluy (1/2), par Frank Ferrand
    « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires 2/2» de Christophe Guilluy (2/2), par Pascale Nivelle et Jonathan Bouchet-Petersen

  • Les « docteurs Folamour » du Pentagone ?

    Ca y’est, ils le tiennent leur argument imparable. Vous savez pourquoi la Russie ne fait rien qu’embêter tous les gentils libéraux-démocrates du monde ? Et bien c’est très simple, le président Poutine est atteint d’une sorte d’autisme, c’est un cabinet d’experts très sérieux du Pentagone qui l’a déclaré.

     

    On comprend mieux ainsi que Moscou soutienne de façon absurde les révoltés du Donbass en Ukraine et s’insurge devant les bombardements massifs des populations civiles par l’armée de Kiev. Car il faut être autiste en effet pour ne pas accepter avec reconnaissance l’extension de nouvelles bases de l’OTAN et leur implantation tout autour de la Frontière russe. Eltsine, un ivrogne certes, mais pas autiste pour un sou, avait bien laissé faire la même chose au Kossovo et n’avait pas bronché lors des bombardements américains sur l’armée serbe, ni même sur les colonnes de civils qui avaient l’outrecuidance de fuir. Lui c’était un bon chef du Kremlin, comme les aime l’oncle Sam.

    Autiste, pourquoi n’y avoir pas pensé plus tôt ? C’était une pratique stalinienne assez répandue, au temps de la splendeur des soviets, d’interner en hôpital psychiatrique les opposants politiques. Mais c’est quand même bluffant de voir Washington envisager cette stratégie totalitaire à l’échelle des chefs d’états. Ainsi quiconque maintenant qui ne se déclarerait pas ami servile des Etats Unis serait susceptible d’être déclaré malade de la tête.

    Une récente émission de télévision montrait des journalistes très sérieux se pencher sur la personnalité de Poutine, son enfance, son adolescence, son passage au KGB. On nous dépeignait tous les symptômes de la constitution d’une personnalité plus vraiment humaine, attachée (impensable) à la gloire ancienne de la Russie tsariste.

    Et d’ailleurs, Il faut être un monstre pour ne pas laisser tomber sous la férule de leurs pires ennemis, les résistants du Donbass fidèles à la Russie.

    Réveillons nous un peu, Je ne vois vraiment pas quel est l’intérêt pour l’Europe et pour la France de soutenir le gouvernement de Kiev ou siègent d’authentiques néonazis qui ont exposés leur délicate brutalité à Maïdan et qui aujourd’hui sans soucis de négociation aucune, veulent imposer brutalement l’abandon de la langue Russe à des millions de russophones par la force. [....]

    Olivier Perceval

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  • Ukraine : non, Poutine ne veut pas reconquérir l’Europe de l’Est

    Pour résoudre le conflit ukrainien et éviter une escalade dangereuse qui pourrait mener à un scénario comparable à l’Ossetie, Hadrien Desuin recommande l’instauration d’une autonomie sous surveillance russe et européenne dans le Donbass.

     

    Des tanks ukrainiens patrouillent dans la région de Donetsk. Crédits photo : ANATOLII STEPANOV/AFP

    Les dernières avancées pro-russes dans l’est de l’Ukraine réactivent les craintes de troisième guerre mondiale chez les plus fébriles des atlantistes, de droite comme de gauche. Comme souvent, les comparaisons faciles avec le spectre de l’Allemagne des années 30 fleurissent. C’est plutôt vers la grande tradition de la politique étrangère russe basée sur la conservation des fondamentaux territoriaux qu’il faudrait se tourner : préserver un glacis protecteur à l’ouest de Moscou et un accès maritime au nord comme au sud. Alimenté par la peur d’un encerclement, Poutine cherche simplement à maintenir un contrôle sur l’Ukraine. Mission périlleuse depuis que la révolution de Maïdan s’est jetée dans les bras américains.

    Le soutien, évident mais limité, accordé aux séparatistes du Donbass (leur indépendance n’a pas été reconnue) prouve que la politique poutinienne est au contraire rationnelle. Elle ne cède pas aux fièvres nationalistes de son opinion publique. Elle s’appuie sur un principe central : l’intérêt de la Russie. Il ne s’agit pas de reconquérir l’Europe de l’est comme les pays polono-baltes le craignent, ou de succomber à une crise d’autisme comme le suggère les américains, mais de conserver son influence sur l’« étranger proche ».

    S’il était seulement guidé par une soif de conquête, Poutine aurait en quelques jours enfoncé l’armée ukrainienne et occupé Kiev sans que personne ne bouge en Europe et aux États-Unis. Les successeurs de Staline le firent à Budapest et à Prague et les alliés se contentèrent de protestations verbales. Une occupation militaire sous la contrainte serait stérile. Dans le Donbass, Poutine se contente donc de défendre l’insurrection pro-russe sous la menace de l’armée ukrainienne. L’objectif est de conserver une tutelle et un levier de négociation au sein même d’une confédération ukrainienne. Et surtout d’empêcher son voisin de rejoindre l’Union européenne et l’Otan, deux lignes rouges pour le Kremlin. Or, détacher l’Ukraine de l’Empire russe est une obsession américaine, théorisée il y a déjà quelques années par le brillant stratège et ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter d’origine polonaise, Zbigniew Brzrezinski, dans Le grand échiquier. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un Empire. Elle cesse d’être une menace pour l’hégémonie des États-Unis. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

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  • Etats-Unis : des élèves ridiculisés au collège pour leur opposition au lobbying LGBT

    Il ne faudrait pas prendre l’information que voici pour un incident isolé : il préfigure au contraire ce qui risque de se multiplier à l’avenir, en conformité avec un état d’esprit de plus en plus agressif et partagé.

    La scène se passe dans une école californienne : les élèves, des jeunes de 14 ou 15 ans, ont été ridiculisés et dénoncés pour avoir osé manifester leur opposition à un groupe d’intervenants extérieurs venus exposer leur programme LGBT en cours d’anglais. La « Queer Straight Alliance », spécialiste du lobbying lesbien-gay-bi-trans, avait été officiellement invitée à intervenir, le 29 janvier, dans plusieurs classes de 3ème à Alcanes High School à Lafayette.

    Les élèves ont dû se positionner par rapport aux LGBT
    Le lobbying LGBT, en l’occurrence, passait par la dynamique de groupe. Les élèves étaient priés de se mettre en cercle, puis, chacun devait exposer son opinion et ses croyances sur l’homosexualité, ainsi que celles de ses parents, selon le Pacific Justice Institute (PJI) qui a été saisi par des parents d’élèves outrés pour faire la lumière sur ce scandale. D’autant qu’ils n’avaient pas été tenus au courant de l’intervention de l’association.

    Ridiculisés dans leur collège pour refuser le sexuellement correct
    Les pro-LGBT du Queer Straight Alliance les encourageaient notamment à s’avancer un par un, pour dire si à leur avis être « gay » relève d’un choix, et si leurs parents accepteraient qu’ils se disent eux-mêmes « gays », selon l’avocat du PJI.
    Ceux qui refusaient de s’avancer étaient « ridiculisés et humiliés », assure-t-il.
    Au cours de l’exercice, les intervenants ont en outre révélé les noms des professeurs gays ou lesbiens dans cette école de Lafayette.
    Munis de polycopiés contenant toute la terminologie LGBT, les élèves ont ensuite été priés de se placer dans le « spectre du genre » : cela était présenté comme un exercice de « fluidité de genre », selon un parent d’élève. Les intervenants avaient pris soin d’expliquer aux jeunes qu’ils « pouvaient venir à l’école un jour en se sentant garçon, et le lendemain en se sentant fille ».

    C’est une déconstruction programmée et facilitée par le genre de l’exercice : on sait à quel point la dynamique de groupe peut peser sur les jeunes. Et elle est ici d’autant plus perverse que l’adolescence est précisément le temps des interrogations et des incertitudes sur sa propre identité.

    Dynamique de groupe pour éradiquer l’opposition au lobbying LGBT
    Voilà donc ces gamins qu’on imagine, pour certains, encore au seuil de la puberté, confrontés à des catégories profondément déstabilisantes : étaient-ils des « demi-garçons » ou des « demi-filles » ? Se reconnaissaient-ils dans le « genre gris » – genre flou et indéfini ? Ou étaient-il vraiment « bi-genre », « agenre » (sans genre), intersexe (au sexe biologiquement ambigu), pan-sexuels – attirés par tous ; voire poly-romantiques – attirés par la plupart des genres, mais pas tous ?

    Le cours, a expliqué un responsable de l’enseignement californien selon un avocat de PJI, se voulait un exercice de « tolérance » sous la surveillance des professeurs mais enseigné par des « pairs ».

    Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance, toutefois : bientôt, l’« outing »sera imposé à ceux qui s’opposent au lobbying LGBT et pour eux, il n’y aura ni compréhension ni admiration – le pilori.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Reportage : « Encerclés par l’état islamique »

    NDCI : un reportage au plus proche des combats entre Kurdes/Yézidis/chrétiens et les soldats de l’État Islamique. Attentions certaines images peuvent choquer.

    Irak, décembre 2014. Les forces de l’État islamique ont totalement encerclé les montagnes du Sinjar, à l’ouest de Mossoul. Une population de Kurdes yézidis, musulmans et chrétiens se retrouve prisonnière dans les villages. Le réalisateur Xavier Muntz a passé trois semaines avec les combattants kurdes, en première ligne contre les djihadistes. Un document exceptionnel.*

     

    http://www.contre-info.com/