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  • France : Un peuple encore bien docile – par Vincent Revel

    Dans une chaîne alimentaire, jusqu’à notre époque dite moderne, l’Européen pouvait être comparé, sans démagogie, à un prédateur. Ceci veut dire tout simplement qu’il savait défendre ses intérêts, son territoire, ses frontières.

    Ayant conscience de la beauté mais aussi de la dureté de dame Nature, comprenant que cette dernière pouvait parfois leur être impitoyable après leur avoir donné le plus grandiose des spectacles, sachant qu’à chaque fois qu’on lui en avait donné l’occasion la nature avait systématiquement comblé avec voracité le vide laissé par les hommes, nos ancêtres avaient conscience que leur environnement pouvait leur devenir hostile s’ils oubliaient ces fondamentaux. Vivant proche de la nature, en harmonie avec elle, ils avaient un respect instinctif pour elle et de ce fait ils en comprenaient son fonctionnement. Pour durer sur Terre, ils savaient qu’ils devaient prioritairement subsister en apprenant à se défendre, à protéger les leurs avec un devoir tout naturel de transmission pour leurs descendances.

    A présent, l’idéologie du bien vire ensemble, en place depuis trente ans, a fait de l’Europe un continent et une civilisation en perdition, un terrain de chasse où l’Européen, incapable de voir la réalité telle qu’elle est, est devenue une cible toute désignée. De prédateur, l’homme blanc a accepté d’être relégué au rang du gnou.

    A présent, l’idéologie du bien vire ensemble, en place depuis trente ans, a fait de l’Europe un continent et une civilisation en perdition, un terrain de chasse où l’Européen, incapable de voir la réalité telle qu’elle est, est devenue une cible toute désignée. De prédateur, l’homme blanc a accepté d’être relégué au rang du gnou. Docile et individualiste, se déplaçant en troupeau, au gré des vents, des pluies et de la propagande de la pensée unique, suivant aveuglément le chef de meute selon les modes du moment, l’Européen moderne construit sa vie en espérant être épargné par les maux qu’il devine mais qu’il ne veut plus nommer.

    Grâce à un matraquage médiatique non stop, suivant l’idéologie dominante favorable au mondialisme, au multiculturalisme, à l’esprit de culpabilisation et à la rupture des traditions, absorbé par un quotidien où la vitesse, le superficiel et le consommable sont devenus des normes, l’Européen vit de plaisir à court terme tout en espérant que les mensonges entendus en boucle puissent un jour aboutir à cette future société où tout le monde y serait gentil. Les gens à qui il reste un peu de bon sens savent où tout ceci nous mènera.

     

    Rare sont ceux qui arrivent à rallumer la flamme qui brillait jadis dans le cœur de nos héros. Comme nous le dit à juste titre Jean-Yves Le Gallou dans son livre La tyrannie médiatique : « La France et l’Europe vivent à l’heure de la tyrannie médiatique. L’opinion y est façonnée par les grands médias qui infligent leur rythme, dictent leur idéologie et véhiculent les préjugées dominants. » L’information a été remplacé par de la communication où « l’émotion est le levier de la manipulation » tout en empêchant «  ceux qui n’y croient pas d’oser s’exprimer ; et ce jouant sur un processus de sidération et de diabolisation. » Tout est entrepris pour que l’Européen abdique en tant que membre adhérant à une culture, à une identité, à une patrie. « Le système dominant impose ainsi un quadruple déni : déni de réalité, déni de liberté, déni de débat, déni de cohérence. » Les serviteurs zélés de la pensée unique osent tout et se permettent tout. « Ces médias tuent consciemment la raison du peuple. »

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le soldat Hollande remplit magnifiquement bien son nouveau rôle de sauveur du monde libre. Une grande partie de nos concitoyens, y compris de droite, semble s’en satisfaire. Éric Zemmour, le trublion libre de la force obscure, a été écarté.

    La dernière élection législative dans le Doubs, qui a permis au Parti socialiste de remporter la victoire face à la candidate du Front National, en est la parfaite illustration. La bête immonde étant toute désignée, l’ensemble du corps politique français et médiatique ont répondu favorablement pour faire face« courageusement » à l’ennemi commun. Un mois après la belle ballade des frères Kouachi en Ile-de-France, une semaine après les tirs de kalachnikov à Marseille, quelques jours après l’agression au couteau d’une directrice d’école, la République et ses valets arrivent encore à désigner le Front National comme la bête à abattre prioritairement ! Pour eux l’honneur est sauf. Les valeurs égalitaristes de notre élite déracinée vont encore pouvoir déconstruire en toute tranquillité la nation France. Selon nos chiens de garde, la fameuse liberté d’expression en sort grandie. Peu importe que 30% de votants ne soient représentés que par 2 députés à l’Assemblée nationale, le politiquement correct peut continuer sans être remis en cause.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le soldat Hollande remplit magnifiquement bien son nouveau rôle de sauveur du monde libre. Une grande partie de nos concitoyens, y compris de droite, semble s’en satisfaire. Éric Zemmour, le trublion libre de la force obscure, a été écarté. Le Front National, selon Claire Chazal, a été soi-disant « nettement battu » avec quand même près de 49% des voix en étant seul face à tout le monde. Mais tout ceci n’est qu’un détail, les forces libres et démocratiques sortent vainqueurs comme dans un bon feuilleton de série B américaine.

    En attendant, les mois et les années passent et malgré ce que l’on peut bien nous dire, la situation semble ne pas s’arranger. Les années qui viennent s’annoncent probablement bien difficiles pour nos enfants. Mais ceci est une autre histoire, l’heure est à l’unité et au redressement du pouvoir d’achat ! Malgré tout, j’insiste et, pour donner raison à Éric Zemmour, je reprendrai les paroles de l’historien anglais Arnold Toynbee : « Les sociétés meurent par suicide non par meurtre. »

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/182822/tribune-france-un-peuple-encore-bien-docile-par-vincent-revel/

  • Départementales : le FN en pole position

    SONDAGE - À un mois du scrutin, le Front national est, selon notre sondage Ifop, en tête des intentions de vote, le 22 mars.

    Un pas de plus vers un grand bouleversement du paysage politique. Le sondage réalisé par l'Ifop pour Le Figaro à un mois des départementales vient confirmer les tendances constatées scrutin après scrutin depuis cinq ans. Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l'alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l'extrême gauche 2 %.

    «À droite comme à gauche, certains avaient imaginé que le score du FN aux européennes s'expliquait par le caractère “défouloir” de l'élection, un scrutin lors duquel le vote protestataire s'exprime le plus fortement», rappelle Jérôme Fourquet. Mais selon le directeur du département Opinion de l'Ifop, le Front national démontre aujourd'hui sa capacité à s'imposer dans tous les scrutins, «y compris les plus locaux, ceux que l'on disait traditionnellement à l'abri d'une telle poussée».

    Dans un contexte de forte abstention (mesurée par l'Ifop à 57 %), les électeurs du FN se montrent d'ailleurs les plus motivés: 53 % de ses sympathisants déclarent qu'ils se rendront aux urnes, contre 45 % de ceux de l'UMP et 44 % de ceux du PS. La progression serait importante par rapport aux cantonales de 2011 lorsque le FN avait atteint 15 % en présentant des candidats dans trois quarts des cantons, soit un résultat d'environ 19 % en moyenne par candidat.

    Pour la gauche, le résultat est ravageur. Si le PS semble bénéficier d'un léger regain de mobilisation - constaté au moment de la partielle du Doubs -, les intentions de vote en faveur de ses candidats sont globalement basses. C'est cinq points de moins qu'en 2011 pour le PS et le cumul des suffrages portés sur des candidats de gauche atteint 33 % contre 49 % au premier tour il y a quatre ans.

    À droite, le constat est à peine meilleur: avec 28 %, les candidats UMP et UDI ne semblent pas profiter du désamour des Français pour la majorité: ils se maintiendraient à un niveau inférieur au cumul des suffrages portés sur des candidats de droite et du centre en 2011 (32 %), qui avait été le plus mauvais résultat pour des cantonales depuis 1958.

    Pas d'effet Podemos ou Syriza en France

    Malgré ce score en demi-teinte, la droite conserve de grandes chances d'emporter une majorité des départements à l'issue du second tour. En raison du fort niveau d'abstention et des 12,5 % des inscrits qu'il faudra réunir au premier tour, les places au second tour risquent d'être chères. «Dans ces conditions, le nombre de triangulaires sera faible, explique Fourquet. Pour se qualifier au second tour, il faudra soit arriver dans les deux premières places, soit réunir près de 29 % des suffrages. C'est à la portée du FN, mais aussi de la droite qui part la plupart du temps en alliance avec les centristes, mais cela risque d'être plus compliqué pour la gauche partie en ordre dispersé.»

    Au grand dam de Jean-Luc Mélenchon et des Verts, «il n'y a pas d'effet Podemos ou Syriza en France, pas non plus de répétition de la victoire aux municipales de Grenoble, où l'alliance vert-rouge l'avait emporté sur le PS, ajoute le directeur de l'Ifop. Face au FN, la droite et le centre ont choisi de s'unir, y compris avec le MoDem, quand les partenaires du PS ont choisi de se compter». Un FN qui progresse encore, une droite qui se maintient vaille que vaille et une gauche essoufflée et divisée: «En 2002, on pouvait parler d'un accident, mais cette année, ce ne sera pas le cas», conclut Fourquet.

    Jean-Baptiste Garat

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukuyFZEyykgMmbxEM.shtml

  • Hollande : la rechute

    Le président perd cinq points et son Premier ministre sept. Ce n’est sans doute qu’un début.

     

    Trop beau pour être vrai ? Non, mais trop irrationnel pour être durable. Le bon sens étant chez nous, comme nous le vérifions chaque jour, la chose du monde la mieux partagée, on aura remarqué qu’il n’est pas, ou pas encore, venu à l’idée du plus délirant des adeptes de la théorie du complot d’imputer à je ne sais quelle ténébreuse machination politico-policière la responsabilité des attentats de janvier dernier. Ceux-ci n’en sont pas moins tombés à pic pour un Président et un gouvernement dont le déficit de popularité ne cessait de se creuser. On n’ira pas jusqu’à parler de « divine surprise », mais il n’est pas douteux que la cascade d’événements sanglants qui ont frappé de stupeur l’opinion s’est immédiatement traduite par une spectaculaire inversion de la courbe de défiance qui affectait MM. Hollande et Valls.

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  • Menteurs et tricheurs

    Comme le médiocre député socialiste du Bas-Rhin Philippe Bies avant lui, c’est au tour du premier secrétaire du PS de perdre les pédales. Invité hier du Supplément de Canal +, Jean-Christophe Cambadélis a également opéré un parallèle bien répugnant et malhonnête  entre la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) et l’enracinement, la forte croissance du vote FN dans la région. «Je pense a-t-il déclaré  qu’à partir du moment où on a un mouvement d’extrême droite qui fait 45% et qui professe la haine de l’autre, ce n’est pas indifférent à ce qui a dû se passer dans les familles»; «ces jeunes (qui ont saccagé ce cimetière, NDLR)  ne sont pas issus de banlieues, sont (…) d’un petit village en Alsace, où, certes, le Front National fait 45%». Formé à l’école trotskyste, Cambadélis  mêle sans honte dialectique de bas étage et mensonge éhonté. Il est bien placé pour savoir, à l’instar du ministre de l’Intérieur, ce que même Le Monde a révélé, à savoir que le meneur du petit groupe de profanateurs était un très pavlovien  adversaire du Front National, un décérébré proche de la mouvance «antifa». Dans Le Monde un de ses amis raconte:« On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front National, il se mettait sur ses deux pattes arrière et se mettait à grogner. Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l’aise. »

     Certes, si le PS lui aussi grogne et se met maladroitement sur ses deux pattes arrières, c’est qu’il est durablement gagné par le malaise plus général au sein  du Système, devant la vague nationale qui ne cesse d’enfler. Un  Front National  qui devrait confirmer à l’occasion des élections départementales dans un mois son statut de premier parti de France acquis lors des européennes.

     Selon le nouveau sondage Ifop pour Le Figaro, le FN ferait ainsi la course en tête dans ce scrutin avec 30 % des intentions de vote, devant l’attelage UMP-UDI (28 %) et le PS (20 %,). Incapable d’incarner une alternative au PS, la gauche de la gauche ne décolle pas et stagne largement sous la barre symbolique des 10% que ce soit EELV (7 %), ou un Front de Gauche qui ne capitalise pas sur la victoire de Syriza en Grèce qu’il a tenté de préempter (6 %) ; les autres groupuscules trotskystes (NPA, LO)  sont quasi inexistants  (2 %).

     Un résultat qui, en cas de confirmation dans les urnes, signerait un fort recul du PS par rapport aux cantonales de 2011 (il avait atteint 25%) mais aussi de la coalition UMP-UDI qui avait atteint à cette même élection 32% des suffrages il y a quatre ans.

     Directeur du département Opinion de l’Ifop Jérôme Fourquet le note dans ce même quotidien, «le Front National démontre aujourd’hui sa capacité à s’imposer dans tous les scrutins, y compris les plus locaux, ceux que l’on disait traditionnellement à l’abri d’une telle poussée».

     Pour autant rapporte encore Le Figaro, «la droite conserve de grandes chances d’emporter une majorité des départements à l’issue du second tour. En raison du fort niveau d’abstention et des 12,5 % des inscrits qu’il faudra réunir au premier tour, les places au second tour risquent d’être chères. Dans ces conditions, le nombre de triangulaires sera faible, explique Fourquet. Pour se qualifier au second tour, il faudra soit arriver dans les deux premières places, soit réunir près de 29 % des suffrages. C’est à la portée du FN, mais aussi de la droite qui part la plupart du temps en alliance avec les centristes, mais cela risque d’être plus compliqué pour la gauche partie en ordre dispersé.»

     Le Huffington Post n’en explique pas moins à ses lecteurs aujourd’hui dans un article intitulé  « Les candidats FN aux départementales enchaînent les dérapages et mettent à mal la dédiabolisation» que la bête immonde est bien tapie dans l’ombre. Et ce, au motif que « certains candidats du Front National se font remarquer sur les réseaux sociaux pour des dérapages tantôt racistes, tantôt islamophobes quand ils ne sont tout simplement pas antisémites ou homophobes ». L’auteur de cet article, Geoffroy Clavel, donne comme exemple de ses nombreux dérapages plus ou moins établis, tous ceux qu’il a pu laborieusement  glaner…soit six cas.  Six cas sur 7648 candidats frontistes, c’est-à-dire moins  de 0,1% des candidats investis par le FN.  En menant  des enquêtes similaires auprès des candidats de  l’UMP et du PS ne doutons pas que les journalistes trouveraient aussi un certain nombre  (beaucoup ?) de cas gratinés à se mettre sous  la dent.

    Mais il faudrait  pour cela abandonner une certaine monomanie, des obsessions,  avoir un certain sens critique, si ce n’est quelques rudiments d’Histoire de France. Ce qui éviterait à Geoffroy Clavel dans ce même article, par exemple, d’affirmer que  la devise Travail, famille, patrie  fut celle du «Régime de Vichy, allié à Hitler» (!), alors que la réalité fut bien sûr infiniment plus complexe. Mais bon réfléchir, sortir des réflexes conditionnés, c’est tellement fatiguant…   

     Enfin, comment ne pas réagir à l’article rédigé en fin de semaine  dernière pour le site de 20 minutes par la bien nommée Céline Boff. Il était consacré à la question de l’immunité parlementaire, suite à la levée de celle de l’ami de Nicolas Sarkozy et député-maire UMP Patrick Balkany. Une conséquence de sa mise en examen en octobre pour «corruption passive et blanchiment de fraude fiscale ».

     La journaliste termine son article en évoquant les députés ayant déjà perdu leur immunité citant notamment « Georges Tron, Sylvie Andrieu, les ex-sénateurs François Mitterrand et Charles Pasqua, les sénateurs Serge Dassault et Jean-Noël Guérini. Seulement trois eurodéputés français ont vu leur immunité levée: Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch. Ce dernier détient d’ailleurs avec l’ex-député Bernard Tapie une sorte de record: tous deux ont perdu leur immunité à trois reprises. Jean-Marie Le Pen l’a perdue seulement deux fois ».

     C’est oublier (?) de préciser que contrairement aux élus des autres formations politiques cités par Céline Boff, les frontistes qui ont été visés par une demande de levée de leur immunité parlementaire ne l’ont pas été pour répondre d’accusations de comportements crapuleux, sordides, de prévarications, de  malversations financières mais pour des raisons politiques. En l’espèce pour avoir défendu certaines vérités, une liberté d’expression qui fait tant trembler la Caste.

    C’est une différence de taille, tant il est vrai affirme Bruno Gollnisch que certaines cabales, certaines condamnations et procès en sorcellerie administrés par le Système s’apparentent pour ceux qui doivent les subir à des décorations ou des brevets de vertu. Les Français ne s’y trompent pas, ou en tout cas de moins en moins.

    http://gollnisch.com/2015/02/23/menteurs-et-tricheurs/

  • Christiane Taubira veut bloquer des sites internet sans jugement

    Christiane Taubira a affirmé dimanche en clôture des premières assises de la lutte contre la haine sur Internet organisée par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) sa détermination à doter la France des outils juridiques pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme en ligne.

    « La difficulté est de trouver les réponses les plus adaptées mais nous sommes décidés à mener une lutte sans merci contre le racisme et l'antisémitisme sur Internet. (...) Il y a en ce moment un processus de travail qui se fait dans le cadre de la préparation du projet de loi sur le numérique et c'est dans ce cadre-là que nous allons trouver les instruments les plus adaptés. »

    Elle a rappelé les principales mesures déjà annoncées, dont la possibilité de confier à l'autorité administrative le pouvoir de bloquer des sites, comme cela existe déjà pour les sites pédopornographiques et, depuis novembre, pour l'apologie du terrorisme.

    Cette mesure vient d'être critiquée par la commission consultative des droits de l'homme, autorité administrative consultative du gouvernement, pour quil'intervention d'un juge est nécessaire pour ordonner et contrôler le retrait d'un contenu illicite et le blocage d'un site Internet

    Quelle idée d'attendre l'avis d'un juge alors qu'une autorité administrative pourrait décider de bloquer un "site de haine".

    Michel Janva

  • Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, “Que Dieu bénisse l’armée française !” par le Général CHAMBE (23)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, "Que Dieu bénisse l'armée française !" par le Général CHAMBE (23)

    « La population de Sienne a pavoisé à profusion les rues aux couleurs françaises bleu-blanc-rouge. Il n'est pas une fenêtre sans son drapeau français. La grande peur du 5 juillet a fait place à une liesse délirante. Siennois et Siennoises tiennent à manifester leur reconnaissance.

    Les Allemands avant de se retirer avaient dit aux habitants :

    – Tant pis pour vous ! Les Barbares arrivent avec leurs mercenaires arabes, les Français avec leurs Algériens, leurs Marocains, leurs nègres. Ils vont tout massacrer, tout piller, tout incendier !

    La ville vivait dans la terreur.

    Au moment où les premiers tirailleurs avaient pénétré dans les faubourgs, l'archevêque de Sienne, lui-même très inquiet, s'était glissé par les ruelles jusqu'à la merveilleuse basilique en pierre noire et blanche dédiée à sainte Catherine de Sienne, la sainte qu'on voyait journellement monter l'escalier extérieur de sa pauvre maison sans que ses pieds touchassent jamais les marches. L'archevêque voulait lui adresser une suprême supplication pour obtenir que les horreurs du pillage fussent épargnées à sa ville.

    Or, pénétrant dans la basilique vide, que vit-il ? Un homme tout seul, un homme aux cheveux blancs, à l'uniforme inconnu, agenouillé au bas de l'autel, en profonde prière. C'était le chef des Barbares en personne, le général de Monsabert, le vainqueur de Sienne, entré le premier dans la cité avec ses éclaireurs de pointe.

    – Éminence, dit Monsabert à l'archevêque, vous n'avez rien à craindre. Nous venons en amis, non en conquérants. Sienne est le pur et célèbre joyau que beaucoup d'entre nous connaissent pour l'avoir visité et admiré en temps de paix. Pour vous rassurer, je vous dirai que vous avez dû remarquer qu'au cours de la bataille pas un obus n'est tombé sur la ville. C'était intentionnel. Cela a valu à ma division un nombre appréciable de tués supplémentaires pour avoir attaqué sans aucune préparation d'artillerie. Mais les ordres du général Juin et les miens étaient formels : – Pas un obus sur la ville !

    C'était vrai. L'assaut avait été donné dans les vergers, sous les remparts (les mêmes qui avaient vu les défendre, quatre siècles auparavant, Blaise de Montluc) uniquement à l'arme blanche sous la protection des mitrailleuses, l'artillerie restant muette.

    L'archevêque s'était profondément incliné et, se redressant, avait tracé un grand signe de croix devant le visage de Monsabert.

    – Vous permettez, Général, au nom de sainte Catherine de Sienne ! Que Dieu bénisse l'armée française !

    Le soir de la prise de la ville, toutes les portes s'étaient ouvertes. Il n'y eut pas une maison qui n'eût à sa table son officier ou son soldat français. L'asti spumante et le chianti avaient coulé à flots. »

    Général Chambe

    Extrait de : « Le Maréchal Juin, duc de Garigliano ».

    Plon – 1983.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html