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  • Le FN réussit son implantation locale

    Le FN a obtenu 62 élus dans 14 conseils départementaux contre 1 seul sortant. Marine Le Pen déclare au Monde :

    Unknown-8"En 2007, nous faisions 4,5 % aux législatives. On augmente notre score aux cantonales de 2011 de 10 points... Ce n'est pas rien. Nous sommes au seuil de la bascule. Ce qui se passe est un basculement majeur de la vie politique depuis quarante ans. Toutes les cartes sont rebattues. On va fabriquer des cadres, des militants. On aura des relais dans les cantons qui seront implantés, qui interviendront dans la presse, qui connaitront les dossiers locaux. C'est incontournable et c'est ce qui nous manquait.

    Je remplis, en tout cas, mon contrat : implantation locale, professionnalisation, normalisation. C'était le triptyque de mes engagements quand je suis arrivée à la tête du FN...

    Le cordon sanitaire autour du FN existe encore...

    Oui et non. On arrive à 40 ou 45 % dans certains départements... C'est un cordon sanitaire pas très efficace. C'est le même que celui que l'on a vécu à Hénin-Beaumont et la fois d'après, on a gagné au premier tour.

    Certes, mais il y a comme un plafond de verre qui vous empêche de gagner.

    Il n'y a aucun plafond de verre ! On évolue d'élection en élection. C'est l'installation d'une force unique - le FN - face à un système – l'UMPS. Mais à un niveau historique au niveau local.La question est de savoir ce qu'il va se passer aux régionales. Soit la fusion au second tour entre UMP et PS et là, et c'est un cataclysme pour les présidentielles. Soit le retrait, et une étiquette disparaît pendant 6 ans dans des régions de plusieurs millions d'habitants. Le piège se refermera sur eux. Et ils le savent. [...]

    Que vous-a-t-il manqué pour gagner un département ?

    L'implantation locale. La notoriété. Dans nos villes, on est à plus de 50 % au second tour. Hénin-Beaumont en est la preuve. Ce qui compte, c'est l'implantation locale. Et tant mieux que nos cadres en prennent conscience car c'est ce qui fera nos victoires de demain."

    Nicolas Bay, secrétaire général du FN, avait en effet défini l'objectif à atteindre, dans un communiqué de vendredi, "constituer un maillage territorial complet".

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bombardement de la Serbie : un triste anniversaire que les Européens oublient de fêter…

    C’était, il y a 16 ans, c’était en mars 1999… l’Otan sous les ordres des Etats‑Unis et la complicité effective des gouvernements européens déclenchait le bombardement de la Serbie.

    80 jours, 80 nuits de bombardement pour imposer la partition du Kosovo, berceau de la nation serbe, et son transfert à l’organisation mafieuse UCK.

    Cette opération “humanitaro‑militaire” violait plusieurs lois et conventions internationales, et pour quel résultat ?

    La moitié de la population kosovare est au chômage, un tiers de ses habitants vit avec 1,5 $ par jour, plusieurs des leaders politiques kosovars issus de l’UCK sont suspectés de crimes de guerre ou d’avoir participé à des trafics d’organes, la région est devenue une plate-forme des trafics d’armes, de drogue (40 % de l’héroïne consommée en Europe vient du Kosovo), d’êtres humains, etc. Et la population musulmane kosovare fuit en masse le Kosovo pour coloniser le reste de l’Europe.

    Dans cette histoire, la France a trahi son fidèle allié serbe, et quittant une diplomatie gaullienne a adopté un interventionnisme pseudo humanitaire plus que contestable…

    Comme le chante In Memoriam, l’histoire est un éternel recommencement, le Kosovo a ainsi ouvert la voie à la Libye, l’Ukraine… et demain ? La Seine‑Saint-Denis ?

    http://fr.novopress.info/184834/bombardement-serbie-triste-anniversaire-les-europeens-oublient-feter/

  • La religion Charlie

    En ce dimanche, voici un petit texte bien fait sur les trois « religions » qui se confrontent aujourd’hui dans notre pays.

    « Trois religions se disputent aujourd’hui la France :

    — la religion traditionnelle(catholique)
    — la religion nouvelle(islamique)
    — la religion officielle (maçonnique)

    — La 1ère veut que l’homme monte jusqu’à Dieu en s’incorporant àJésus-Christ, Dieu descendu jusqu’à nous.
    — La 2e veut que l’homme reste loin de Dieu en se soumettant àMahomet qui déclare Dieu inaccessible.
    — La 3e veut que l’homme prenne conscience qu’il est Dieu – sans autre but ni référence que lui-même.

    Tout serait parfaitement clair si la troisième religion n’avait pas la manie d’avancer masquée. Elle y est contrainte par sa doctrine, car l’homme de la rue voit très nettement qu’il n’est pas Dieu.

    Rien ne lui est plus évident. Pour lui imposer le dogme maçonnique, la religion officielle doit donc procéder par paliers. Elle transmet ses idées en un langage codé dont la clé est livrée progressivement aux initiés, à l’intérieur des Loges.


    Tout le vocabulaire officiel de la République maçonnique est ainsi codé. Les mots « liberté », « égalité », « fraternité », « laïcité », « tolérance », « démocratie » (etc.) ont une double signification : un sens banal, ouexotérique, à l’usage des profanes, et un sens caché – maçonnique – réservé aux initiés.

    Les institutions d’inspiration maçonnique ont également un double visage– et Charlie-Hebdo en fait partie. (Son principal actionnaire, Bernard Maris, était membre du Grand Orient). C’est même un exemple caractéristique.

    S’il est un journal qu’on n’aurait pas idée de qualifier de « religieux », c’est bien Charlie-Hebdo. Interrogés, la plupart de ses rédacteurs et ses lecteurs se classeraient fièrement dans la catégorie des « sans religion ». Mais d’où viennent, alors, leurs obsessions sur ce sujet ? Leur obstination morbide à se vautrer dans le blasphème ?

    Officiellement, c’est pour exalter la « liberté d’expression », dont le « droit au blasphème » serait la condition sine qua non et le sommet indépassable. Mais qui peut le croire ? Chacun sait que, pour Charlie-Hebdo aujourd’hui, comme pour Voltaire hier, et pour tous les francs-maçons de tous les temps, la « liberté d’expression » n’est un absolu quelorsque ces messieurs en ont besoin. Elle cesse brusquement de l’être dès qu’il s’agit, par exemple, du droit de parler de Dieu dans les écoles publiques, ou, en d’autres domaines, des lois Pleven, Gayssot, Neiertz,Taubira, etc. (Faut-il rappeler qu’un Docteur Dor a été lourdement condamné par la « Justice » de la république maçonnique simplement pour avoir manifesté son opposition à l’assassinat prénatal ?)

    Vous pouvez retourner le problème en tous les sens, la seule solution cohérente est que ces gens sont, en réalité, des dévots qui s’ignorent. Ils exercent leur culte comme M. Jourdain faisait de la prose : sans même s’en rendre compte. Mais ils ont bel et bien une foi, une liturgie, des obligations religieuses. Le blasphème est, pour eux, un véritable rite. L’humanité n’est-elle pas dieu ? Un dieu jaloux ! Qui ne peut souffrir de rival ! Il faut briser les idoles, et les zélotes de Charlie-Hebdo s’y emploient fidèlement chaque semaine.

    Héritiers des iconoclastes huguenots et des septembriseurs révolutionnaires, les caricaturistes de Charlie-Hebdo exercent, dans la République maçonnique, une véritable fonction religieuse. Déguisés en clowns (car dans la maçonnerie, tout est déguisé), ce sont, sinon les grands prêtres, au moins les grands sacrificateurs du Régime.

    Car il n’y a pas de religion sans sacrifice :
    — Pour monter vers Dieu, le chrétien, s’offre lui-même en sacrifice (parJésus-Christ),
    — Pour venger son Dieu, le musulman immole les autres (commeMahomet),
    — Pour se convaincre qu’il est bien dieu, le franc-maçon essaie d’immolerle Dieu des autres (en effigie).

    Cette simple comparaison ne suffit-elle pas pour discerner la vraie religion ? »

    Source : Dominicains d’Avrillé

    http://www.contre-info.com/la-religion-charlie#more-37357

  • Des départements aux majorités relatives

    Dans certains départements, il n'y a plus de majorité absolue. Il faudra donc des alliances pour emporter la présidence et gouverner.

    Pas de Calais :

    La gauche (PS, union de la gauche et divers gauche) a remporté 17 des 39 cantons du Pas-de-Calais, se donnant une majorité relative, tandis que le Front national gagne 6 cantons. Le Front de gauche est arrivé en tête dans deux cantons. L'UMP-UDI et trois binômes divers droite donnent 14 cantons à la droite. Une alliance UMP-UDI-FN pourrait permettre au Pas de Calais d'être gouverné à droite.

    Aisne :

    La gauche est 2e avec 8 cantons, la droite UMP-UDI-DVD obtient 9 cantons et le FN 4 cantons.

    Vaucluse :

    5 cantons pour le FN et la Ligue du Sud, 6 pour l'UMP-UDI-DVD, 6 pour la gauche et 1 pour le Front de Gauche... 

    Gard :

    Le FN obtient 4 élus, la gauche en a 22 avec les communistes et l'UMP 20 également. En acceptant l'alliance avec le FN, l'UMP a donc moyen d'envoyer la gauche dans l'opposition.

    Tarn-et-Garonne : 

    La gauche a remporté 14 des 30 sièges, à égalité exacte avec la droite, ce qui laisse le sort de la majorité départementale dans les mains d'un binôme, classé Divers gauche par le ministère de l'Intérieur, mais qui se revendique "sans étiquette". 

    Michel Janva

  • Plan social au PS

    L'UMP, l'UDI, le MoDem et les candidats divers droite ont pris 25 départements à la gauche et devraient se retrouver à la tête de 64 circonscriptions. La gauche, qui dirigeait 60 des 101 conseils généraux sortants, conserverait 33 présidences, dont celles de Paris, de la Guyane et de la Martinique qui n'étaient pas en jeu.

    Le conditionnel est employé car il y a des départements où la majorité est relative et le jeu des alliances pourrait les faire basculer. Les conseillers départementaux se réuniront jeudi 2 avril pour élire le président de chaque assemblée. Deux tours à la majorité absolue et un tour à la majorité relative doivent départager les prétendants.

    Le PS conserve donc une trentaine de départements. Cette défaite politique est aussi financière et humaineTous les conseillers départementaux du PS reversent à la fédération de leur département entre 5 % et 10 % de leur indemnité. Soit entre 1400 et 2000 euros de cotisation annuelle par conseiller départemental. En perdant environ la moitié de ses effectifs départementaux,la facture est estimée à environ 2 millions d'euros. 

    Il y a un an, 2000 collaborateurs socialistes avaient perdu leur emploi suite aux municipales. Une nouvelle vague de licenciements de 20 à 50 personnes par département perdu va venir s'ajouter. En attendant le prochain plan social qui fera suite aux élections régionales.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guerre en Syrie : les commandos féminins de Bachar al-Assad en première ligne

    Le conflit en Syrie, qui dure depuis plus de quatre ans, voit de nombreuses femmes en première ligne. Que ce soit dans les rangs des rebelles, des Kurdes - comme les unités de femmes peshmergas - ou dans les rangs de l'armée syrienne de Bachar al-Assad. Plongée dans le quotidien des commandos féminins de la garde républicaine. 
     
    Assises sur un plancher surélevé en tôle, un fusil de précision russe à la main, les deux meilleures tireuses embusquées de l'armée syrienne guettent leur «proie» dans le quartier de Jobar à Damas. 
     
    La sergente Rim, 20 ans, et la sergente chef Samar, 21 ans, appartiennent à la 1re brigade des commandos féminins de la garde républicaine du régime de Bachar al-Assad.
     
    Cette unité d'élite, rencontrée par les journalistes de l'AFP, est en charge du front le plus difficile, face à des rebelles déterminés dans le triangle Jobar-Zamalka-Aïn Tarma, trois zones de l'est de la capitale. 
     
    Devant elles, un trou d'où dépasse seulement leur arme, un fusil de précision SV-98. En face, des immeubles en ruines, des maisonnettes démembrées, des carcasses de voitures. Il semble qu'il n'y ait pas âme qui vive sur ce champ de bataille. Mais l'apparence est trompeuse : le sol est traversé de tunnels et la mort rôde derrière chaque bâtisse. 
     
    Leur commandant les présente comme les plus fines gâchettes de la brigade.«C'est vrai que nous avons beaucoup de patience, première qualité d'un tireur embusqué», affirme timidement Rim. 
     
    Derrière un visage rond, un sourire enfantin et des yeux légèrement maquillés se cache une redoutable guerrière. «J'atteins généralement trois ou quatre cibles par jour et honnêtement quand je rate un homme armé d'en face, il m'arrive d'en pleurer de rage», confie-telle. 
     
    «Pas une question de sexe» 
    Son record : 11 rebelles abattus en une journée. «Mon chef m'a remis une sorte de diplôme, comme à l'école», rit-elle. Sa coéquipière se targue d'un record de sept victimes. L'immeuble stratégique où elles opèrent se trouve à moins de 200 mètres de la première ligne de front. Il est entièrement tenu par des femmes militaires. 
     
    Derrière une autre façade, est postée Zeinab avec son B-10, un canon sans recul russe de 82 mm. Équipée d'un casque anti-bruit, elle vient de tirer dans un fracas épouvantable sur une maison située à 500 mètres et «l'objectif a été touché», explique-t-elle fièrement. Cette femme de 21 ans, cheveux long et regard clair, a choisi la carrière militaire après son baccalauréat. Ses amis et sa famille l'ont encouragée et après trois mois d'entraînement, elle a rejoint les commandos. 
     
    Pourquoi manier un canon aussi impressionnant ? La réponse est radicale : «Le tireur embusqué tue une personne à la fois, mais avec le B-10, quand j'ai tiré sur la maison, je suis sûre que tous les gens s'y trouvant sont morts».
    Le capitaine Ziad, en charge de l'immeuble, est satisfait de l'attitude au feu des femmes sous ses ordres. «Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes. Certains ont le cœur solide et un courage chevillé au corps, d'autres pas. Ce n'est pas une question de sexe». 
     
    Des femmes combattantes, une décision de Bachar al-Assad 
    La brigade des commandos féminins, la seule unité de femmes combattantes, a été créé il y a près de deux ans et compte 800 soldates reparties sur tout le front est et sud-est de Damas, face aux bastions rebelles. Quand on demande à leur chef, le commandant Ali, si cette unité a été créé pour pallier aux pertes importantes subies par l'armée depuis le début de la révolte -- une ONG a décompté plus de 46.000 soldats tués en quatre ans - il nie catégoriquement. 
     
    «C'est une décision du président Bachar al-Assad qui veut promouvoir le rôle de la femme syrienne et montrer qu'elle est capable de réussir dans tous les domaines» assure-t-il. Une efficace propagande en quelque sorte. 
     
    Les troupes armées syriennes comptaient près de 200.000 hommes et plusieurs milliers de réservistes. Le recrutement des soldates s'est fait par le biais d'affiches. Ainsi, Angham, 21 ans, a vu une annonce dans un magasin à Hama (centre). Recrutée, elle a été formée cinq mois à l'Académie de la marine de guerre à Jbelé (nord-ouest) avant d'être transférée à Damas. 
     
    «Mes trois frères sont soldats et j'ai une sœur qui veut me rejoindre», déclare cette spécialiste de la Doushka, une mitrailleuse lourde. Selon le commandant Ali, les recrues ont signé un contrat de dix ans. 

    A l'extérieur du bâtiment, une jeune femme de 19 ans manœuvre un tank avec deux coéquipières, soulevant un épais nuage de poussière. «Nous sommes plusieurs femmes à avoir appris à conduire un tel engin. Il fait 43 tonnes», dit-elle.«C'était très difficile, mais nous avons réussi», s'enorgueillit la tankiste sous son casque. Un casque qui ne la distingue pas d'un autre soldat.