Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Nuits d’émeutes, incendie criminel de Berre-l’Étang : la République apaisée

    Depuis lundi, les émeutes se multiplient sur l’ensemble du territoire national. Le feu couve depuis plusieurs semaines. En effet, un à un, les quartiers s’embrasent, un peu partout en France. À Toulouse, par exemple, le quartier du Mirail est régulièrement la proie de nuits durant lesquelles les voitures brûlent, ou servent à des rodéos mortels entre les voyous et la police. Pareillement, Roubaix ne connaît pas un jour de repos, la ville étant constamment soumise à l’arbitraire de la violence des gangs. Cette jeunesse barbare est encouragée à commettre ses forfaits par un ministre de la Justice laxiste, prompt à excuser les délinquants, et même à présenter les coupables comme étant les victimes ontologiques de la société. Plus que jamais, nous avons la preuve qu’il existe une France hors la France. Pire : cette France hors la France n’est jamais réprimée, ou simplement rappelée à l’ordre.

    Bouches d’incendie reconverties en jeux d’eau, voitures brûlées lors de la nuit du 14 juillet, émeutes, piscines privées occupées par des « jeunes » qui maltraitent les propriétaires, spectacles annulés préventivement par peur de choquer la population : l’été est propice à toutes les dérives dans la France post-Charlie.

    Il me serait impossible de relater, ici, tous les événements des derniers jours, quelques-uns d’entre eux laissent à penser que la France est en état pré-insurrectionnel : la médiathèque Gagarine et l’école de la « Deuxième Chance » ont été incendiées à La Courneuve, la police a été canardée au mortier dans le XIXe arrondissement parisien, des habitations ont été les cibles de tirs de mortier à Meyzieu (69), cinquante véhicules ont été incendiés dans la nuit du 13 au 14 juillet dans la métropole lyonnaise, affrontements entre « jeunes » et gendarmes à Gisors (27)…

    Lire la suite

  • Parlement européen : le groupe ENL se renforce

    Il y a un mois, le FN était parvenu à constituer un groupe au Parlement Européen, avec le Vlaams Belang belge, le PVV néerlandais, la Lega Nord italienne, le FPÖ autrichien, deux députés polonais du KNP et un député britannique de l'UKIP.

    Le groupe ENL restait néanmoins fragile, puisque la défection d’un seul pays (il faut 7 nationalités et 25 députés minimum pour constituer un groupe) était susceptible de le faire tomber. Le ralliement de Laurenţiu Rebega, député roumain (jusqu’alors membre du groupe socialiste) permet au groupe ENL de compter désormais 8 nationalités.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grèce : Hollande, l’exécutant de Merkel (Présent 8396)

    François Hollande est donc content de lui ! Il a réussi. Non pas à être le médiateur entre la Grèce et l’Allemagne, celui qui apaise, concilie et réconcilie mais l’homme qui a tenu la tête de Tsipras sur le billot pendant que Merkel procédait à son exécution, une sorte de bourreau auxiliaire. Il a fait sien ce que Der Spiegel appelle « le catalogue des horreurs » pour « humilier la Grèce ».
    Lors de son interview du 14 juillet, il a voulu faire croire que la France et l’Allemagne étaient deux partenaires égaux dans cette crise alors que le chef d’État français n’était que l’exécutant de la vraie patronne de l’Europe, Angela Merkel. Lui, l’homme de gauche, impose une vie encore plus dure pour les Grecs, une austérité accrue et la mise sous tutelle de l’État grec, son gouvernement, son parlement qui ne pourra légiférer sans l’aval de Bruxelles.
    8396-P1
    On va donc continuer à appliquer, en les aggravant, les recettes qui ont échoué depuis cinq ans. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Grèce s’enfoncera un peu plus dans la crise et son peuple dans le désespoir. C’est pourquoi Tsipras n’y croit pas, a-t-il dit, c’est le couteau sous la gorge qu’il a signé sa reddition. Mais le FMI, non plus n’y croit pas, vient-il de faire savoir, inapplicable, ce plan de « sauvetage » restera inappliqué.

    Tout ça pour ça ! Pourquoi, au fait ? Pour sauver l’euro, c’était l’unique obsession du président français, mais c’est également la volonté sans cesse affichée du gouvernement grec de ne pas quitter la zone euro et l’Union européenne. C’est la démonstration in vivo que si l’on veut échapper aux prétendus remèdes de Bruxelles, il faut quitter l’Union européenne et renoncer à l’euro. Nous en avons la preuve, la preuve par Tsipras, qui s’imaginait pouvoir conserver l’euro et appliquer la politique voulue par ses électeurs. Une monnaie unique implique des économies homogènes et pour qu’elles le soient il faut faire rentrer dans le rang, par la force, celles qui ne correspondant pas à l’épure bruxelloise incarnée par la vertueuse Allemagne.

    Comme lors de toutes les crises, la conclusion des eurocrates est qu’il faut renforcer l’unité de l’Europe, ce qui se traduit par plus de coercition pour les États membres. C’est pourquoi Hollande a appelé de ses vœux un gouvernement économique avec un budget commun. Bien entendu, il n’a pas suggéré, un seul instant, qu’on puisse solliciter l’avis du peuple : il sait mieux que lui ce qui est bon pour nous.

    Cette gouvernance économique, ce sera, en réalité, la tutelle des plus forts sur les plus faibles, comme en Grèce. À cause des socialistes, notre pays reste dans les derniers de la classe européenne, François Hollande n’a pas encore pris conscience que le traitement infligé à la Grèce peut nous frapper un jour, avec ou sans gouvernement économique. Son amie Merkel lui demandera alors pourquoi ce qui est bon pour la Grèce, et qu’il a approuvé, ne le serait-il pas pour la France qui, elle aussi, ploie sous les déficits et voit croître tous les jours sa dette abyssale ?

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Quatre terroristes, dont un ancien militaire, préparaient des attentats contre des bases militaires et la décapitation d'un gradé

    Mais tout va bien en France et notre président s'occupe de la Grèce : 

    "Dans la soirée, c’est le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui s’est exprimé. « Lundi 13 juillet à l’aube, quatre individus de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire réformé de la marine, ont été interpellés aux quatre coins du territoire. Ces individus projetaient des attaques terroristes contre des installations militaires françaises ». Selon l'AFP, les mis en cause projetaient de «décapiter un militaire gradé»

    Le principal instigateur dans ce projet d’attentat avait été, selon le locataire de la Place Beauvau ,« repéré pour son activisme sur les réseaux sociaux et dans le relationnel de jihadistes français aujourd’hui incarcérés ». Il avait aussi manifesté des « velléités de départ en Syrie» ce qui lui avait valu à l'époque «un entretien administratif» avec les services français.

    Bernard Cazeneuve a aussi précisé qu’« aucun lien ne peut etre établi à ce stade avec les faits qui se sont déroulés récemment dans les Bouches du Rhône. »

    Mais bien sûr...

    Lahire

  • Explosions de Berre-L'Etang : il s'agit bien d'un attentat

    Un dispositif de mise à feu de type électrique a été retrouvé et le grillageentourant le site classé Seveso avait été cisaillé à plusieurs endroits. Il faut se pincer pour croire aux dires d'une source proche de l’enquête :

    "Cela peut être une vengeance liée à un conflit social, un licenciement. Des individus d’une boîte concurrente voulant déstabiliser LyondellBasell.Un voisin lassé par l’odeur et les nuisances du site. Un ou plusieurs activistes voulant prouver que les sites Seveso sont mal protégés. C’est très très ouvert et, pour l’instant, nous avons peu d’éléments exploitables puisque tout est carbonisé."

    Selon Libération, l’hypothèse d’une action jihadiste n’est, pour l’heure, pas privilégiée.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html