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  • Après la sortie cette semaine de son nouveau livre "LE GRAND REMBARQUEMENT", Emmanuel Albach s'explique :

    Le titre de votre livre, Le Grand rembarquement, semble faire écho au Grand Remplacement de Renaud Camus. Est-ce par hasard ?

    Non bien sûr. J’avoue humblement que Renaud Camus m’a inspiré. Mais mon titre ne fait pas seulement écho : il parle aussi d’une fin heureuse, alors que le principe du grand remplacement, et tout ce que l’on entend un peu partout sur le caractère inéluctable de notre fin proche en tant que nation, nous décrit un avenir noir. Or rien n’est inéluctable. Rien n’est irréversible, c’est ce que nous apprend l’histoire : le destin d’une nation dépend de la volonté de ses membres. Ils peuvent se laisser mourir, ou se dresser. "Aux armes, citoyens !", dit notre hymne, non ?

    Hola ! Votre roman appelle les Français aux armes ? Vous allez tomber dans l’incitation à la sédition !

    On ne peut plus citer notre hymne national ? Et puis c’est un roman. Et l’on n’y trouvera rien qui tombe sous le coup de la loi. Mais voyez dans quelle situation nous nous trouvons : on nous oblige à accepter des trucs dégueulasses qui deviennent des normes, et l’on nous interdit d’en parler. Ce carcan que personne n’aurait pu imaginer il y a encore trente ans, emprisonne notre nation autant que la loi martiale d’un occupant : on en est réduit à chuchoter dans son coin, entre gens proches. Même au travail – je dirai même surtout au travail - on ne peut plus rien dire : il y a toujours des mouchards prêts à vous dénoncer à "la kommandantur". On se tait, on attend le moment où l’on pourra parler à nouveau. Et l’on entend que les collabos… ou les soit-disants « grands cerveaux », les stratèges qui nous expliquent où l’Histoire nous guide. Mais l’Histoire n’existe pas : cette idée d’une direction qui s’imposerait à nous, est un concept de ce phraseur de Marx.

    L’Histoire n’existe pas ? Pourtant la France a une histoire, non ?

    Cela, c’est celle qu’on voit dans le rétroviseur, celle qui est passée. L’histoire pour Marx, c’est un futur tout écrit : celui de la disparition inéluctable de notre monde occidental. Il devait nous détester énormément ! Or la vérité c’est plutôt « Fortuna imperatrix mundi » : la (bonne ou mauvaise) fortune, impératrice du monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon que le hasard, la bonne fortune – ou la volonté de Dieu, diront les chrétiens - est plus puissante que les rois, et que des renversements « de fortune » sont toujours possibles. Des « fortunes », des opportunités se présentent, et c’est alors le moment de les saisir pour renverser une situation qui semblait perdue. Le destin des hommes reste toujours entre leurs mains. Au fond, nous sommes libres. C’est la peur qui nous rend impuissants, la crainte qui habite chacun d’être repéré par le Système qui nous oppresse, et qu’il lui pourrisse la vie… Pourtant qu’est-ce qui pourrait nous arriver de pire que de laisser un occupant voler leur avenir à nos enfants ? A quoi aurait servi notre vie si nous trahissions notre patrie ? Pour elle, pour cette terre où reposent nos ancêtres, pour nos enfants, nous n’avons pas le droit d’avoir peur. Pour eux, il faut savoir répondre à l’appel de notre hymne.

    Rien n’est irréversible ? Quand même, arrivé à un certain stade, souvent on ne peut plus changer grand-chose.

    Si vous aviez demandé en 1950 aux Français s’ils croyaient qu’un jour un million de leurs compatriotes d’Algérie devraient quitter les lieux en quelques mois, en laissant tout derrière eux, et abandonnés par l’Etat, personne n’y aurait cru. Personne. Cela semblait impossible. Les Français d’Algérie, qui y avaient construit un pays moderne, pensaient que leur œuvre les rendait définitivement légitimes sur cette terre. Ils étaient sûrs que les musulmans étaient conscients de ce qui avait été accompli et dont ils profitaient : l’eau courante, l’électricité, les hôpitaux, l’instruction, une alimentation saine… Cet acquis semblait donner un droit irréversible aux Français d’Algérie. Un « droit acquis ». Et pourtant, ils sont tous repartis en quelques mois… Un million de personnes, à une époque où le transport aérien était embryonnaire et le transport maritime minuscule au regarde de ce qu’il est devenu aujourd’hui… Alors, l’irréversibilité, moi je n’y crois pas. Il suffit de circonstances, et l’impossible devient d’un seul coup la seule solution possible…

     

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  • Bernard Laporte ne veut que des Français dans l’équipe de France de rugby

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Bernard Laporte, ancien sélectionneur du XV de France, est candidat à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), qui sera renouvelée début décembre, et il a bien l’intention de ne rien taire des sujets qui fâchent. Il a ainsi déclaré au Parisien :

    « Le XV de France est parvenu en finale du Mondial par hasard, en 2011. C’est l’arbre qui cache la forêt. Depuis, plus rien. On essaie de combler le retard en sélectionnant des étrangers, mais je n’en veux pas. Ce sont les Français qui doivent jouer. »

    Et comment avoir des joueurs français de niveau international ? « Mon principal engagement, c’est de prendre de l’argent du monde pro pour le transférer vers le rugby amateur. Le plus urgent, c’est de miser sur la formation, qui est inexistante. […] C’est à l’école de rugby qu’il faut commencer à former les joueurs. »

    En février dernier, à Agen, Bernard Laporte avait déjà promis :

    « Si je suis élu président, je n’utiliserai pas la règle de l’IRB permettant de recruter en équipe de France des joueurs étrangers évoluant depuis trois ans en France. Je ne veux que des joueurs français. »

    http://fr.novopress.info/

     

  • Nigel Farage : il y a 17 ans vous vous moquiez de moi, aujourd’hui vous ne riez plus

    http://www.contre-info.com/

  • Des députés dénoncent la tentative du gouvernement socialiste d'entraver la liberté scolaire

    Tribune du député MPF Véronique Besse cosignée par 47 députés parue aujourd’hui dans Le Figaro :

    Madame le Ministre,

    Le 9 juin dernier vous annonciez votre intention de modifier la procédure d’ouverture des écoles privées indépendantes (sans contrat d’association avec l’Etat), en passant d’un régime de déclaration à un régime d’autorisation. Cette réforme serait adoptée par ordonnance, comme l’a prévu l’amendement du gouvernement, adopté la semaine dernière en commission, dans le cadre de la discussion du projet de loi « Egalité et citoyenneté ».

    Avec cette réforme, vous entendez poursuivre la lutte contre la radicalisation. Un objectif louable et partagé par tous. Malheureusement, le moyen choisi n’est ni adéquat, ni souhaitable. Il semble évident, tout d’abord, qu’un prêcheur radical ou un djihadiste n'aille ni demander l’autorisation d’ouvrir une école, ni le crier sur tous les toits.

    Par ailleurs, cette nouvelle procédure risque fort de décourager toutes les initiatives de création d’écoles. Si les écoles hors-contrat ne peuvent pas et ne doivent pas remplacer l’Education nationale, (elles ne représentent qu’à peine 60 000 élèves, sur les 8 millions d’élèves ayant l’obligation de scolarité), il n’en demeure pas moins qu’elles permettent de mettre en place des innovations pédagogiques qui participent à lutte contre les inégalités et contre le décrochage scolaire.

    Nous pensons notamment à toutes les écoles Montessori ou Steiner, qui, par des méthodes pédagogiques qui ne peuvent être enseignées dans le cadre, forcément plus contraint, de l’Education nationale, permettent à de nombreux enfants de développer leur intelligence et leurs sens, à leur rythme, de façon différente. Nous pensons aux écoles régionales, ou aux écoles Espérance-Banlieues, installées dans des cités difficiles. Nous pensons également à toutes les écoles indépendantes qui garantissent un petit effectif, permettant aux enseignants d’offrir un accompagnement très personnalisé à chaque élève mais aussi à toutes celles qui perpétuent la tradition d’un enseignement rigoureux, digne descendant des écoles des hussards de la République.

    Il ne faudrait donc pas que toutes ces écoles, toutes ces initiatives disparaissent ou soient considérablement ralenties, à cause d’une poignée d’écoles soupçonnées, souvent à raison, malheureusement, de radicalisme religieux. Les moyens judiciaires et administratifs de fermer ces écoles radicales existent déjà. Au gouvernement auquel vous participez de les utiliser

    Plus généralement, la liberté de l’enseignement est un principe intangible, reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ou encore par le Protocole additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il serait donc inacceptable que ces grands principes soient amendés ou mis à mal par ce projet.

    La lutte contre la radicalisation, aussi essentielle soit-elle, ne doit pas servir de prétexte à la réouverture d’une guerre scolaire, qui serait irresponsable.

    Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.

    Michel Janva

  • Des députés dénoncent la tentative du gouvernement socialiste d'entraver la liberté scolaire

    Tribune du député MPF Véronique Besse cosignée par 47 députés parue aujourd’hui dans Le Figaro :

    Madame le Ministre,

    Le 9 juin dernier vous annonciez votre intention de modifier la procédure d’ouverture des écoles privées indépendantes (sans contrat d’association avec l’Etat), en passant d’un régime de déclaration à un régime d’autorisation. Cette réforme serait adoptée par ordonnance, comme l’a prévu l’amendement du gouvernement, adopté la semaine dernière en commission, dans le cadre de la discussion du projet de loi « Egalité et citoyenneté ».

    Avec cette réforme, vous entendez poursuivre la lutte contre la radicalisation. Un objectif louable et partagé par tous. Malheureusement, le moyen choisi n’est ni adéquat, ni souhaitable. Il semble évident, tout d’abord, qu’un prêcheur radical ou un djihadiste n'aille ni demander l’autorisation d’ouvrir une école, ni le crier sur tous les toits.

    Par ailleurs, cette nouvelle procédure risque fort de décourager toutes les initiatives de création d’écoles. Si les écoles hors-contrat ne peuvent pas et ne doivent pas remplacer l’Education nationale, (elles ne représentent qu’à peine 60 000 élèves, sur les 8 millions d’élèves ayant l’obligation de scolarité), il n’en demeure pas moins qu’elles permettent de mettre en place des innovations pédagogiques qui participent à lutte contre les inégalités et contre le décrochage scolaire.

    Nous pensons notamment à toutes les écoles Montessori ou Steiner, qui, par des méthodes pédagogiques qui ne peuvent être enseignées dans le cadre, forcément plus contraint, de l’Education nationale, permettent à de nombreux enfants de développer leur intelligence et leurs sens, à leur rythme, de façon différente. Nous pensons aux écoles régionales, ou aux écoles Espérance-Banlieues, installées dans des cités difficiles. Nous pensons également à toutes les écoles indépendantes qui garantissent un petit effectif, permettant aux enseignants d’offrir un accompagnement très personnalisé à chaque élève mais aussi à toutes celles qui perpétuent la tradition d’un enseignement rigoureux, digne descendant des écoles des hussards de la République.

    Il ne faudrait donc pas que toutes ces écoles, toutes ces initiatives disparaissent ou soient considérablement ralenties, à cause d’une poignée d’écoles soupçonnées, souvent à raison, malheureusement, de radicalisme religieux. Les moyens judiciaires et administratifs de fermer ces écoles radicales existent déjà. Au gouvernement auquel vous participez de les utiliser

    Plus généralement, la liberté de l’enseignement est un principe intangible, reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ou encore par le Protocole additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il serait donc inacceptable que ces grands principes soient amendés ou mis à mal par ce projet.

    La lutte contre la radicalisation, aussi essentielle soit-elle, ne doit pas servir de prétexte à la réouverture d’une guerre scolaire, qui serait irresponsable.

    Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.

    Michel Janva

  • Un milliard d’euros pour la Canopée des Halles / Une disparition programmée de la nation

    Les architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti promettaient de coiffer le Forum des Halles d’un voile léger, l’ensemble étant censé rappeler l’atmosphère d’un sous-bois en plein cœur de Paris. Les premiers visiteurs auront recherché en vain ce qui fut promis. La réalisation est étonnamment laide, inélégante et commune. Le patio rénové au niveau -3 ressemble à un hall de gare des années 1970, triste, gris et lourdaud. Quant aux ventelles d’acier arrimées, elles ont plus en commun avec les ailes d’un vieil avion Tupolev qu’avec une véritable canopée végétale. Le tout forme un panorama immonde, proche d’un stade de football croisé avec une soucoupe volante (telle qu’on les imaginait après la Seconde Guerre mondiale) ou tout simplement d’un cafard écrasé.
    Rien ne distingue le lieu des centres commerciaux contemporains des grandes banlieues mondiales, à part peut-être son coût. Le jaune est glauque, l’endroit peu éclairé semble propice aux agressions.
    Anne Hidalgo et son prédécesseur, Bertrand Delanoë, ont cru en ce projet. Pour le concrétiser, ils n’ont pas hésité à dépenser des sommes astronomiques, lesquelles (cumulées) atteignent le milliard d’euros. « Le cœur de Paris était blessé. Nous inaugurons un lieu réinventé, recréé, réparé », déclarait lors de l’inauguration le premier édile de la capitale. Désormais, le cœur de Paris, « son ventre », disait naguère Émile Zola, est similaire à ceux des zones grises mondialisées, interchangeables, remplaçables.
    La Canopée est un bâtiment sinistre, à l’image d’un monde progressivement transformé en grande banlieue sans âme. De Doha à Los Angeles, Pékin ou Paris : les mêmes bâtiments, les mêmes magasins, les mêmes gens habillés de la même façon. Si de nombreux commentateurs ont critiqué la réalisation, ce n’est pas parce qu’elle choque ou qu’elle est en avance sur son temps, mais parce qu’elle n’apporte rien de nouveau que la terne banalité quotidienne. Le musée Guggenheim de Bilbao peut déplaire, au moins il suscite une réaction fondée sur une prise de risque architecturale. Idem pour le Centre Beaubourg en son temps. Le bâtiment ne rentrait pas dans une logique utilitariste, contrairement à cette Canopée dédiée au consumérisme et à l’utopie multiculturelle.
    Bientôt, les bandes retrouveront leurs habitudes aux Halles. L’endroit leur est consacré. Éric Zemmour le dit très bien dans Le Figaro Magazine : « Les Halles, c’est la synthèse vivante du consumérisme et du Grand Remplacement. […] C’est au Forum des Halles […] qu’on sent le mieux, physiquement, la disparition d’un peuple français autrefois industrieux et inventif, transformé en consommateurs passifs et vains. » Preuve de la justesse de cette analyse, la nouvelle Canopée accueillera notamment un « Lego Store » et un « centre hip-hop », tristement symbolique du remplacement de la culture française par une infra-culture « islamo-racaille » francophone, consubstantiellement liée à la sous-culture mondiale de masse.
    La disparition de la nation française passe évidemment par la disparition de son peuple historique, mais aussi par la disparition progressive de ses paysages physiques et intellectuels. La laideur s’impose partout. La laideur de l’uniformisation, du « pour tous, tous pareils ». La Canopée des Halles est à l’image de l’époque qui l’a vue naître : affreusement chère, laide, vide de sens, dédiée à la surconsommation, sans identité propre.
    Gabriel Robin, 10/04/2016