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  • De la démocratie américaine en période électorale

    Bonjour, c'est lundi. Première semaine d'une période électorale agitée. Les primaires se suivent et se ressemblent : un seul mot, séduire ! Par tous moyens même loyaux, scabreux ou franchement dégueulasses, l'extraction de voix est un métier de mineur où tous les coups de grisou sont permis. Ne restent propres sur eux que certains "petits" candidats impatients de sauver le pays mais qui vont se résoudre bientôt à limiter leur propagande au témoignage de bonnes idées invendables, car la presse n'en met aucune en rayon. Parmi ces moines prêcheurs nous saluons le candidat de l'Alliance royale, Monsieur de Prévoisin. Qu'il accepte ici les encouragements qu'il mérite.
    Reste le saut dans l'inconnu. Un des meilleurs essayistes vivants de ce temps avait pondu jadis un livre remarquable sur notre atlanticité sous le titre de L'Edit de Caracalla (chez Fayard, 2002), dans lequel il était question de donner la citoyenneté américaine à tous les ressortissants de l'Occident. Cette chimère de Régis Debray nous aurait conduit aujourd'hui à voter à la présidentielle américaine pour départager le brillant charlatan républicain - mais qui a fait ses preuves dans le béton banché - et la Dinde de l'Arkansas qui me rappelle furieusement notre Ségolène Royal nationale, mais en plus cupide, moins belle, même carrément mégère ! Arrêtons-nous un instant sur leurs programmes qui fatalement changeront les nôtres à l'échéance :

    Celui de la candidate de l'establishment démocrate, Hillary Clinton, se résume pour nous en une phrase : plus de social-démocratie contre le chien fou capitaliste de New York. A lire ses propositions (clic), on les croiraient sorties des cuisines de Solférino. Le programme affronte trente-neuf défis essentiels - ce que nous ne disputerons pas - mais qui semblent trop nombreux et trop lourds pour la future administration Clinton H. A la fin, cela tourne au racolage démagogique, même si le candidat républicain fournit lui-aussi à forte dose ; c'est la loi du genre.
    Voici pour mémoire les trente-neuf chapitres comme sur un tapis-roulant tels que les présente le site démocrate. Nous connaissons toute cette logorrhée socialiste chez nous, donc développer serait oiseux, à la limite pénible :
    (i) Aggravation de la pression fiscale sur les plus riches ;
    (ii) Lutte contre les narcotiques et l'alcool ;
    (iii) Une économie au service de tous ;
    (iv) En finir avec l'Alzheimer ;
    (v) Aider les autistes ;
    (vi) Réforme du financement des campagnes électorales ;
    (vii) Harcèlement sexuel sur les campus ;
    (viii) Réchauffement climatique et création de la superpuissance énergie propre ;
    (ix) Combattre le terrorisme et rendre le pays plus sûr ;
    (x) Réforme judiciaire en direction des minorités les plus contributives au crime ;
    (xi) Soutien aux handicapés ;
    (xii) Ecole maternelle ;
    (xiii) Réparer les infrastructures américaines en capilotade ;
    (xiv) En finir avec les attaques armées ;
    (xv) Sécurité sociale universelle pour tous les Américains ;
    (xvi) Lutte contre le SIDA ;
    (xvii) Politique du logement des travailleurs pauvres ;
    (xviii) Réforme du système immigratoire et régularisations ;
    (xix) Augmentation des emplois bien payés ;
    (xx) Réforme de l'Education nationale et de la carte scolaire ;
    (xxi) Amélioration des droits syndicaux ;
    (xxii) Droits égaux pour les LGBT ;
    (xxiii) Réforme des droits d'inscription dans les collèges et universités ;
    (xxiv) Fabriquer américain ;
    (xxv) Soigner les fous ;
    (xxvi) Maintenir le niveau et la puissance des armées américaines ;
    (xxvii) Améliorer la sécurité intérieure ;
    (xxviii) Créer un congé parental ;
    (xxix) Protéger la vie sauvage, les animaux et interdire la viande de cheval ;
    (xxx) Déracialiser la justice ;
    (xxxi) Soutenir les communautés rurales ;
    (xxxii) Soutenir les PME ;
    (xxxiii) Développer l'assistance publique à la santé (Medicare gratuit) ;
    (xxxiv) Privilégier la technologie et l'innovation ;
    (xxxv) Soutenir les anciens combattants et leurs familles ;
    (xxxvi) Défendre le droit de vote et les droits civiques ;
    (xxxvii) Réformer Wall Street ;
    (xxxviii) Egalité des droits des femmes ;
    (xxxix) Formation professionnelle pour tous.
    Voilà !
    N'avons-nous rien oublié ? Qui saurait le dire. Peut-être le moteur à l'eau de mer qui libérerait les automobiles des énergies fossiles. Il nous semble que le programme est faible à l'international, et pourtant c'est un ancien Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères qui se présente aux suffrages du peuple américain. Mais c'est un point discuté contre elle, qui n'a pas imprimé sa marque sur la diplomatie américaine, comme le firent Madeleine Albright ou Condoleezza Rice dans cet emploi.

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  • La liberté d’expression plus que jamais menacée

    Alors que la France est en voie de décadence avancée, les autorités officielles, loin de s’attaquer aux causes de ce déclin, veulent au contraire s’en prendre à ceux qui les dénoncent, quand bien même ceux-ci n’ont pas de pouvoir et ne font qu’exprimer leurs points de vue. Bref, les autorités ne veulent pas d’un débat qui opposerait argument contre argument, mais la censure pure et simple de ceux qui ne pensent pas comme elles. Ainsi, par exemple, en matière d’avortement, le ministre Laurence Rossignol a voulu déposer un projet de loi pour réprimer ceux qui feraient un « délit d’entrave numérique » (sic). Serait susceptible d’être condamné pour cette entrave numérique quiconque aurait, sur internet, exposé des arguments qui ne siéraient pas à la doxa officielle du planning familial, car le ministre sait qu’un débat loyal lui ferait perdre la partie. Heureusement, ce délit d’entrave numérique n’est pas encore adopté mais une autre menace arrive, bien plus grave encore, car ce ne sont pas les seuls opposants à l’avortement qui sont visés mais quiconque émet un avis critique sur la société actuelle.

    Ainsi, deux sénateurs (l’un républicain, l’autre socialiste) ont déposé un rapport qui pourrait devenir proposition de loi, intitulé (sans rire) « égalité et citoyenneté » et qui vise à démanteler la loi 1881 sur la liberté de la presse, loi qui protège a minima la liberté d’expression. La charge est telle que même des feuilles bien pensantes, tel le quotidien le monde, s’en inquiètent, parlant de « texte dangereux ». Et en effet, si un tel projet était adopté, on ne pourra plus rien dire de politiquement incorrect sans risquer de devoir comparaître devant un tribunal. Du reste, ses auteurs reconnaissent explicitement qu’ils visent l’espace de liberté qu’est internet, comme quoi, si la liberté fait partie officiellement de la devise républicaine, ses principaux ennemis sont au plus haut sommet de l’État, quand bien même ces derniers, ne craignant pas le ridicule, se disent Charlie…

    http://www.contre-info.com/la-liberte-dexpression-plus-que-jamais-menacee

  • Éléments n°162. Demain la guerre civile ?

    Extrait de l’éditorial d’Alain de Benoist.

    Le capitalisme a été pendant des décennies largement accepté dans la population pour trois raisons : il favorisait la croissance, il élevait le niveau de vie moyen et il permettait d’augmenter la consommation très au-delà du simple besoin matériel. Ces trois modes de légitimation ont aujourd’hui disparu. (…) Incapable de tenir plus longtemps sa promesse de progrès collectif, le capitalisme se trouve de ce fait dans un état critique sans commune mesure avec les crises conjoncturelles qui l’ont affecté dans le passé. (…)

    L’économie réelle ne portant plus le système, celui-ci est en même temps devenu de plus en plus spéculatif et financier, non sous l’effet d’une « dérive », comme le croient beaucoup, mais tout simplement pour survivre : la financiarisation n’est qu’un dispositif de fuite en avant. Mais cette façon de faire a elle-même atteint ses limites. À l’endettement du secteur privé s’ajoute aujourd’hui une dette souveraine, étatique, qui a augmenté de manière exponentielle depuis vingt ans, et dont on sait parfaitement qu’en dépit des politiques d’austérité elle ne sera jamais payée. (…)

    Faute de mieux, le système tente de gagner encore un peu de temps en faisant fonctionner à plein rendement la planche à billets, c’est-à-dire en fabriquant toujours plus de capital fictif. (…) Ces injections de liquidités massives, poussant à des placements spéculatifs plutôt que productifs, sécurisent artificiellement (et momentanément) les banques, mais ne font pas redémarrer l’économie. Et comme le progrès capitaliste a maintenant détruit tout ce qui pourrait le réguler ou le limiter, un nouveau krach mondial, beaucoup plus terrible qu’en 2008, se profile à l’horizon. (…)

    Le système capitaliste est confronté à une contradiction de fond incontournable. Cette contradiction est celle qui tient à la baisse de la valeur des produits individuels comme conséquence inéluctable de la diminution du temps de travail moyen nécessaire pour la production d’une marchandise donnée, en raison des gains de productivité. D’un côté, le capitalisme repose sur la transformation du travail vivant en travail abstrait, qui contient la valeur, et donc le profit, de l’autre il ne peut résister aux gains de productivité qui permettent de faire face à la concurrence. (…)

    Annoncer la fin du capitalisme, c’est assurément faire preuve de beaucoup d’audace. Combien de fois, dans le passé, n’a-t-on pas annoncé une « fin » – de l’histoire, du travail, de la politique, etc. – qui ne s’est jamais produite ? La nature sociale et politique, comme la nature tout court, n’en a pas moins horreur du vide. Qu’est-ce qui remplacera le vide ? Tout le problème est là.

    Au sommaire du N°162 d’Eléments

    • Alain Valterio, un psy contre les psys
    • Cinéma : 40 raisons d’aimer Fritz Lang
    • La tentation de la guerre civile
    • Entretien avec Jean-Yves Camus
    • Portrait d’une cinéaste : Cheyenne-Marie Carron
    • Cheyenne-Marie Carron : « Je suis une catho-païenne »
    • Humeurs : Les femmes iront en enfer
    • La haine du sexe
    • Le scandale des antibiotiques
    • Avec Hillary Clinton, les néocons sont de retour !
    • Entretien avec Xavier Eman
    • À la rencontre des conservateurs de gauche
    • Actualités de Drieu La Rochelle
    • Portrait de Jean-Louis Curtis
    • Série télé : Turn
    • Philosophie : la vérité scientifique
    • L’esprit des lieux : New Delhi

    Dossier

    • Pourquoi notre monde devient de plus en plus laid
    • Le triomphe de la laideur
    • L’enlaidissement des villes
    • L’art européen
    • La biologie du beau
    • L’invention du marché de l’art contemporain

    http://www.voxnr.com/4698/elements-n162-demain-la-guerre-civile

  • «Chaos» , «révolte» : la manifestation des policiers français vue de l’étranger

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    Suite à l’attaque au cocktail Molotov de Viry-Châtillon, des centaines de policiers ont décidé de manifester leur colère dans plusieurs villes en France. Un phénomène rare qui intrigue la presse étrangère.

    The Daily Mail n’a pas hésité à évoquer un «chaos» provoqué par les policiers sur les Champs Elysées tandis que les journalistes d’Il Nord Quotidiano vont jusqu’à parler de «révolte».

    http://fr.novopress.info/201127/chaos-revolte-la-manifestation-des-policiers-francais-vue-de-letranger/

  • Calais, Viry-Châtillon, Camus, Zemmour : les juges contre la France

    Au lendemain de la guerre, certains « Collaborateurs » ou présumés tels traduits devant les cours de justice et les chambres civiques se sont trouvés jugés et condamnés par des magistrats qui avaient œuvré, quelques mois auparavant, contre des Résistants. Aujourd’hui, la situation n’est évidemment pas la même mais la magistrature se voit taxée de favoritisme et de mansuétude à l’égard de certains délinquants émigrés et d’extrême gauche, attitude qui fausse tout équilibre social et trouble la population. On assiste à un désordre dont les auteurs surprennent : le président de la République, en personne, garant du respect de la Constitution et des institutions (article 5 de la Constitution), dans un livre qui vient de paraître, dénonce la « lâcheté » de la magistrature, tandis que les deux plus hauts magistrats, familiers des affaires concernant la liberté d’expression, lui demandent de retirer ses propos de son ouvrage, au titre d’une « humiliation » irréductible. Quid de l’autorité institutionnelle ?

    Jean-Yves Le Gallou, en quelques lignes, dresse un état pertinent de l’actuelle justice française.
    Polémia

    Des juges ont multiplié les mises en cause de policiers pour des « bavures » réelles ou supposées. Résultat : les policiers sont moralement et juridiquement désarmés, au point de se laisser griller dans leur voiture comme à Viry-Châtillon.

    Les juges ont rendu impossibles (à 97% !) les expulsions de clandestins : des juges trouvent toujours un vice de procédure pour éviter le retour au pays des envahisseurs. Pire : à Calais, des juges ont fait relâcher les coupeurs de route arrêtés !

    Grâce aux juges, l’Etat a perdu le contrôle du territoire national. Mais, dans le même temps, et toujours grâce aux juges, l’Etat a pris le contrôle des esprits.

    Dans une décision hallucinante la Cour de cassation a confirmé la condamnation pénale de l’écrivain Renaud Camus pour avoir déclaré ceci en 2010 :

    « Ce n’est pas à des voyous que vous avez affaire, c’est à des soldats. Enfin, si : ce sont bien des voyous, mais ces voyous sont une armée, le bras armé de la conquête. […] En rendant la vie impossible aux indigènes, les nouveaux venus les forcent à fuir, à évacuer le terrain […]. Ou bien, pis encore, à se soumettre sur place, à s’assimiler à eux, à se convertir à leurs mœurs, à leur religion, à leur façon d’habiter la terre et ses banlieues qui sont l’avenir de la terre. […] Les attaques dont font l’objet les pompiers, les policiers et même les médecins dès qu’ils s’aventurent dans les zones déjà soumises le montrent assez : c’est en termes de “territoire”, de défense du territoire et de conquête du territoire que se posent les problèmes qu’on réduit quotidiennement à des questions de délinquance, de lutte contre la délinquance. […] Chaque fois qu’un indigène est sommé de baisser le regard et de descendre du trottoir, c’est un peu plus de l’indépendance du pays et de la liberté du peuple qui est traîné dans le caniveau. »

    Renaud Camus a soutenu que ses propos n’étaient que l’expression d’une opinion politique relevant de sa liberté d’expression et devaient être protégés par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour de cassation a refusé de retenir ce point de vue pourtant conforme à toute la tradition des libertés publiques en France.

    Dans la foulée de cet arrêt de principe liberticide une enquête préliminaire vient d’être ouverte pour « apologie de terrorisme » (sic !) contre Eric Zemmour. Le crime de l’essayiste ? Avoir manifesté son respect pour « des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient » dans le dernier numéro de Causeur. Cette enquête préliminaire est encore plus hallucinante. Car le respect de l’ennemi –qu’on combat par ailleurs – est une constante historique et anthropologique de la civilisation européenne. En le niant, la justice s’inscrit dans une démarche purement totalitaire et négationniste de notre identité. C’est Créon contre Antigone.

    Les ignorants et les imbéciles croient que les juges protègent les libertés. C’est faux : alors même que la loi pénale doit être d’interprétation restrictive, les juges en font aujourd’hui une lecture extensive – et cela s’agissant d’une liberté essentielle : la liberté d’expression.

    De 1940 à 1944 les juges ont poursuivi avec zèle les Résistants, des juges aujourd’hui sont leurs dignes héritiers : ils poursuivent avec zèle les dissidents de la pensée dominante. Ils ne rendent plus la justice « au nom du peuple français » mais pour le faire disparaître. Et abolir ses libertés.

    Jean-Yves Le Gallou 10/10/2016

    Source : Calais, Viry-Châtillon, Camus, Zemmour : les juges contre la France

    Jean-Yves Le Gallou, ENA, inspecteur général de l’administration (ER), ancien député européen, est le président de Polémia. Essayiste il a publié de nombreux ouvrages dont La Tyrannie médiatique et Immigration : la catastrophe. Que faire ? Jean-Yves Le Gallou présente chaque semaine, sur Tvlibertés, i-média, émission d’analyse critique des médias.

    http://www.polemia.com/calais-viry-chatillon-camus-zemmour-les-juges-contre-la-france/

  • Philippe de Villiers : « Le paradis ‘diversitaire’ d’Alain Juppé mène à la guerre civile ! »

    Le fondateur du Mouvement pour la France et du Puy du Fou s’alarme, au fil de ses livres, de l’importance croissante de l’islam. Retour sur les raisons de la publication de Les cloches sonneront-elles encore demain ?

    Passionnant, étonnant, convaincant…

    http://www.bvoltaire.fr/philippedevilliers/le-paradis-diversitaire-dalain-juppe-mene-a-la-guerre-civile,289378