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  • 2017, en toute simplicité #11 : « Le programme de Marine en 3 mots ! »

  • Sous la pression populiste, Angela Merkel veut durcir la loi face aux migrants

    A sept mois des élections législatives, le gouvernement d’Angela Merkel veut « accélérer les procédures d’expulsion » des migrants qui ont été déboutés de leur demande d’asile. Un projet de loi, déposé mercredi dernier, prévoit que les autorités puissent accéder aux données contenus dans les téléphones portables des migrants à l’identité et au « pays d’origine » incertains pour établir leur provenance, et donc leur destination retour.

    Les migrants en attente d’être renvoyés pourraient également être détenus pendant dix jours s’ils sont considérés comme « potentiellement dangereux ». Même les socialistes – Angela Merkel est à la tête d’un gouvernement de coalition entre la CDU et le SPD – y sont favorables. Seuls les Verts et l’extrême gauche hurlent à la discrimination et aux atteintes aux libertés.

    Comme quoi les percées successives des « populistes » de l’AfD aux élections régionales et la perspective de les voir obtenir un score inédit aux législatives ont du bon…

  • Hamon, Jadot : une alliance sans intérêt ? - Journal du vendredi 24 février 2017

  • Marion Maréchal Le Pen : « Si vous continuez à fermer les yeux, vos enfants en paieront le prix ! »

    On a le sentiment ces derniers jours que Marine Le Pen se « droitise ». On l’a vu lors de L’émission politique, où elle a parlé de l’école libre par exemple. Est-ce une petite victoire de la ligne Marion Maréchal ?

    Je ne crois pas qu’il faille l’analyser ainsi. Cela a été surtout une possibilité pour Marine Le Pen de clarifier ses positions. C’est une émission de deux heures et demie, on a pu aller au fond des choses et éviter les caricatures – il y en a beaucoup, souvent construites par nos adversaires de droite. Caricature sur l’augmentation du SMIC qui n’a jamais été dans le programme du Front National, caricature sur la mélenchonisation du programme économique qui est complètement absurde lorsqu’on s’y penche attentivement. Caricature, aussi, concernant une prétendue laïcisation des espaces publics qui ferait fi des racines chrétiennes de la France alors que précisément nous souhaitons dans la constitution remettre en avant et protéger ce patrimoine chrétien de la France… Ces nombreuses outrances ont été battues en brèche lors de cette émission et c’est heureux.

    Au sein du FN, vous êtes celle qui a toujours plaidé pour la politique de la main tendue vers ce que l’on appelle communément la droite hors-les-murs. Le soutien inattendu apporté par Philippe de Villiers, dimanche dernier, à Marine Le Pen (je le cite : « elle a la carrure présidentielle, sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses »)… c’est votre œuvre ?

    Je n’y suis pour rien, même si j’ose espérer que les relations privilégiées que j’ai nouées avec Philippe de Villiers ces derniers mois ont pu constituer un premier pas vers cette déclaration. À mon avis, la condition de la victoire de Marine Le Pen sera l’alliance du peuple de droite au sens large, des classes populaires au sens large, avec une partie de la droite conservatrice, incarnée notamment par ce que l’on qualifie de droite hors-les-murs et de personnalités comme Philippe de Villiers. L’enjeu principal de cette campagne est de réussir précisément à briser l’isolement et à ramener à nous un certain nombre de personnalités de droite. Marine Le Pen en a cité quelques-unes comme Nicolas Dupont-Aignan, Henri Guaino, ou certains députés qui ne sont plus vraiment dans la ligne politique des Républicains.

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  • Fillon vs Macron : divisions entre élus LR et UDI dans les régions

    Pendant que LR s'échine à négocier des circonscriptions, voire un ministère, avec l'UDI, les majorité LR-UDI explosent dans les régions, comme le montre cet extrait d'un communiqué de Pascal Gannat, Président du groupe FN-RBM de la Région Pays de la Loire :

    "François Bayrou vient d’annoncer son soutien à Emmanuel Macron. Un jeu d’alliance qui pourrait bouleverser la majorité régionale de Bruno Retailleau. Aujourd’hui à la Région, Les Républicains et l’UDI soutiennent François Fillon. Pourtant, certains élus UDI ont prouvé à plusieurs reprises qu’ils avaient plus de points communs avec le groupe d’opposition PS qu’avec Bruno Retailleau.

    En outre, de nombreux élus UDI dans les Pays de la Loire, tel Jean Arthuis, soutiennent déjà Emmanuel Macron. Quant aux deux élus régionaux issus du MoDem, il y a fort à parier ils prêtent eux aussi allégeance à l’ex-salarié de la banque Rothschild. C’est le nivellement par la gauche et le délitement par le centre. L’exécutif régional devra faire voter les mesures de son projet à un groupe d’élus divisés entre un camp Fillon et un camp Macron. Idem pour les élections législatives, au cours desquelles des élus régionaux investis par LR affronteront dans leurs circonscriptions des élus investis par l’UDI.

    Pour couronner le tout, il n’est pas exclu que certains élus régionaux LR, déjà divisés par la primaire, finissent par soutenir Emmanuel Macron, en cas de sondages favorables. Pour tenir sa majorité, Bruno Retailleau sera forcé de donner encore plus de gages aux élus centristes, signant ainsi son glissement définitif à gauche sur l’identité, la sécurité, la famille, l’Union européenne, le communautarisme. [...]"

    Avec Nicolas Sarkozy, l'ouverture à gauche avait eu lieu après les élections. Reconnaissons à François Fillon le mérite de la clarté avant les élections...

    Michel Janva

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