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  • Faut-il parler d'une fin de la Ve république

    Depuis la défaite de Giscard d'Estaing (1) en 1981, deux partis avaient pratiquement monopolisé la représentation nationale : le parti [néo] socialiste et le parti [néo] gaulliste.

    Moribonde à la fin des années 1960, la vieille SFIO était réapparue en force, refondée en un nouveau PS au congrès d'Épinay de 1971. Cette formation, alors nouvelle, s'était construite sur la base d'une alliance avec les communistes. On doit rappeler qu'à cette époque, Chevénement, à la demande de Mitterrand, avait soigneusement démarqué le programme, sinon l'allégeance soviétique explicite, du parti de Georges Marchais.

    En face, sur la base du discours d'Égletons de 1977 et de l'appel de Cochin de 1978, les chiraquiens avaient eux-mêmes reconstitué le parti gaulliste.

    Cette nouvelle force allait désormais s'attacher à la liquidation des forces droitières, conservatrices, modérées, centristes et européennes, alliées auxquelles, De Gaulle lui-même et, après lui, Georges Pompidou, avaient en leur temps gouverné le pays, se réservant avant tout le domaine de la politique étrangère et de la construction européenne.

    Car, se voulant sans doute plus gaulliste que De Gaulle, le RPR chiraquien allait forger le mythe d'un prétendu gaullisme social et d'un prétendu modèle français, attaché à une sécurité sociale monopoliste, dont Dieu et le mythique programme du CNR, auraient transmis la formule inviolable à Moïse sur le mont Sinaï.

    Ainsi, le règne de ces deux partis aura duré plus de 30 ans.

    Or, le résultat le plus éclatant du 1er tour du scrutin présidentiel de ce 23 avril aura été l'échec des deux appareils. Ils avaient, l'un comme l'autre, choisi une procédure nouvelle, qui les a profondément divisés, celle des primaires à l'américaine, ouvertes à tous les électeurs.

    Ces procédures ne sauraient, bien entendu, être considérées comme cause unique de leur déroute. En particulier les divisions idéologiques et les rivalités de personnes existaient de longue date. Elles n'ont fait que s'aggraver et se camoufler derrière l'enfumage des pseudo-soutiens et des faux ralliements, réduits parfois à un simple message de 140 signes sur un compte Twitter.

    Toute la presse, tous les commentateurs agréés, semblent désormais considérer que les deux candidats résiduels, effectivement extérieurs aux deux vieux partis, marquent la fin de l'équilibre constitutionnel de 1958 consolidé en 1962 par l'élection du chef de l'État au suffrage universel direct.

    Il semble assez clair en effet que si les élections législatives ne permettent pas l'existence d'une majorité nette, qui sera dite présidentielle, on ne se trouvera pas dans la situation d'une cohabitation, comme en 1986 et en 1997, situation d'ailleurs peu conforme à l'esprit de la constitution. Et on retrouvera les instabilités de la Troisième comme de la Quatrième république. Rappelons que cette dernière n'est pas seulement morte de la crise algérienne : elle a fondamentalement payé le prix de l'élection bancale de René Coty devenu président en décembre 1953, après 13 (treize) tours de scrutin.

    La désignation de ce sénateur conservateur digne et courtois avait essentiellement à ce que son opération de la prostate deux ans plus tôt l'avait dispensé de voter la loi Barangé de 1951 qui, instituant dans la pratique la liberté scolaire des familles, créait une division irréconciliable entre partisans et adversaires de l'école libre. Un schisme franco-français comparable à celui de la Loi Taubira de 2013.

    Parler d'une fin ou d'une refondation de la cinquième république relève peut-être de la grandiloquence ou de l'excès de langage.

    La recomposition de la vie politique s'imposera cependant sans doute.

    Reste qu'à lire froidement les programmes des deux candidats résiduels, programmes absurdes, irréfléchis et destructeurs, et par là même antinationaux, on demeure très loin du compte.

    Ni l'un ni l'autre ne peuvent recueillir un ralliement, sous prétexte du danger que l'un comme l'autre fait effectivement courir au pays.

    On ne fera donc pas l'économie d'une réflexion des citoyens, loin des tribunes de la démagogie.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Ce 26 avril sur le site Contrepoints est apparue l'affirmation dont se contente la presse étrangère faisant de Macron un centriste [ce qui est faux] comparable à Valéry Giscard d'Estaing [ce qui est également faux]. On démontrera dans une prochaine chronique la fonction de cette double erreur. 

    http://www.insolent.fr/

  • Christan Vanneste votera Marine Le Pen

    6a00d83451619c69e201b8d27d8463970c-250wi.pngL'ancien député UMP, aujourd'hui président du RPF, estime que Nicolas Dupont-Aignan a raison :

    "Les Français découvrent la cruauté de la situation. Ils se retrouvent devant un choix par défaut entre deux candidats qui n’ont aucune expérience du pouvoir à ce niveau. Après cinq ans d’une présidence lamentable dont les derniers chiffres du chômage rappellent l’effarante nullité, ils avaient cru voir l’homme providentiel, un gaulliste expérimenté, brillamment désigné par une primaire réussie. Son projet déployait une rigueur à la hauteur de la débâcle nationale. Il faisait appel au patriotisme et au courage. La meute politicienne et médiatique, quant à elle,  a aussitôt fait appel au travers français qui est de préférer les demi-mesures qui frappent les autres plutôt que les solutions radicales.  » Le sang, la sueur et les larmes », c’est bon pour les Anglais ! L’étoile de Fillon a pâli. L’opération montée par l’Elysée sur ses arrangements familiaux à l’Assemblée l’a rabougrie. Sa sortie de scène avec un stupéfiant ralliement à Macron, le mondialiste qui n’avait pas hésité à salir la France en l’accusant de crimes contre l’humanité, l’a définitivement éteinte. Son gaullisme était donc une imposture. Il est vrai que Les Républicains ont tout abandonné du gaullisme ! Bien sûr que de Gaulle était souverainiste ! C’était l’axe d’une politique qui lui avait fait pratiquer la politique de la chaise vide à Bruxelles, refuser l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché Commun, et quitter l’Otan. Le RPR qui incarnait l’héritage avait, dans ses débuts, maintenu cette ligne en prônant la préférence nationale, et en étant plutôt eurosceptique avec Pasqua et Seguin. Or par un incroyable renversement de la vérité, qui correspond bien à la post-démocratie à laquelle nous sommes désormais soumis, des gens qui n’ont jamais été gaullistes, ou qui ne le sont plus, osent aujourd’hui injurier, traiter d’imposteur Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il a passé un accord avec Marine Le Pen qu’il soutient désormais pour la présidentielle. [...]

    Les Français sont devant un dilemme auquel l’oligarchie régnante les a conduits par ses manoeuvres. Elire Macron serait couronner le bilan d’un quinquennat désastreux qu’une manipulation politicienne aurait ainsi sauvé.Ce serait poursuivre l’effacement de la France, et la destruction de ses bases les plus solides, comme la famille. Ce serait faire rentrer à l’Elysée le candidat de Bergé…  La machine de diabolisation du Front National est à nouveau en route. Elle ne vise pas l’intelligence, mais procède par suggestions, elle suscite le réflexe plus que la réflexion. Le comportement des élus de ce parti ne pose cependant plus de problème. En revanche, les positions économiques, sociales, sociétales de Mme Le Pen ne sont pas satisfaisantes. Elles ne mettent pas fin à la dérive suicidaire d’un Etat-Providence à bout de souffle et annoncent avec l’Europe une rupture brutale qui ne pourra pas être réalisée sans conséquences néfastes pour le pays. La France n’est pas le Royaume-Uni. Qu’il faille revenir aux monnaies nationales et reconstruire l’Europe sur d’autres bases est un objectif souhaitable, mais qu’on doit envisager de manière réaliste. Il semblerait que l’accord passé entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen aille, sur ce point, dans la bonne direction. Les élections législatives doivent, de toute manière, permettre de recomposer la droite en l’appuyant sur ses valeurs authentiques, en la délestant des opportunistes prêts à toutes les compromissions. Elles seront décisives !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises

    Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l'islamisation par les principaux candidats en lice pour l'élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s'en prendre qu'aux djihadistes et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l'islam radical, aucun candidat ne semble s'être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et an su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu'a en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l'essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l'islam va transformer la fiance et l'Europe ».

    Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la "diversité" en entreprise comme ailleurs, source d'infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l'irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l'ambiance et la productivité de nombre d'entreprises.

    S'agirait-il, par hasard, d'impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d'entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d'ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d'encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l'entreprise. Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands média dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu'à l'irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c'est de l'inexorable montée d'une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu'il s'agit.

    Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail

    Année après année, les enquêtes de l'Institut Ranstad et de l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l'enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l'OFRE, affirmait que 65 % des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50 % en 2015 et 44 % en 2014. Les signataires de l'étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l'islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l'enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.

    La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8 % en 2015 à 18 % en 2016, ce qui s'avère extrêmement inquiétant pour l'évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent. En octobre 2014, l'Observatoire Sociovision avait démontré qu'en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n'avait fait que régresser, passant de 60 % à 45 %. Mais, commente l'organisme Technologia, « cette proportion est aujourd'hui clivée : d'un côté, une majorité de catholiques âgés, de l'autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41 % ont moins de 30 ans ». On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n'en peuvent mais, avec les musulmans qu'il convient sans doute de ne pas "stigmatiser" seuls.
    L'accélération du processus d'islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l'enceinte de leurs entreprises. C'était l'époque de la grande utopie de l'intégration et de l'assimilation auxquelles n'ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d'une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial. Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s'est vite avéré qu'il ne s'agissait que d'une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l'ensemble des cultes sur un pied d'égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu'à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cuites bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d'une discrimination positive. Aussi vrai que l'arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l'islamisation n'aboutit finalement qu'à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d'importation.

    Une bonne quarantaine d'années plus tard, Jean-Michel Lagarde le député-maire d'Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s'il en est, président de l'UDI et démocrate pur jus, jusqu'alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l'omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l'islam dans l'usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l'islam à l'usine d'Aulnay-sous-Bois est à l'origine de la fermeture de l'usine en 2013 ». Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d'expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n'évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l'inévitable CGT dénonçant une "saloperie".

    La RATP, pépinière de fichés "S"

    Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l'entreprise française la mieux pourvue en individus fiché "S" si l'on en croit le quotidien Le Parisien, en

    2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s'exprimer par le truchement d'un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la "diversité". Avant même de visionner l'enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ? Les habitants d'Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons... Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s'asseoir après elles sur le même siège - situation parmi tant d'autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique - les courageuses salariées s'exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l'entreprise. Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l'époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n'a pas vraiment le profil de l'intrépide résistant. Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène Royal, Dominique de Villepin, François Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n'est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d'islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l'un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre. Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s'offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d'indépendance d'esprit. Le maintien autour de l'assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l'impérieuse nécessité d'y toujours penser sans jamais en parler.

    Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation

    En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l'Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l'expression religieuse et la laïcité dans l'entreprise. Le machin accoucha bien entendu d'un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d'expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l'entreprise peut prévoir des limitations de l'expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l'hygiène et la santé.

    À noter qu'une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé. L'Etat laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l'article 10 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, reprise dans l'article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances... ». Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publique de ne manifester d'aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d'importance. En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d'une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier "populaire" (traduire "ethnique") de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d'enlever son voile islamique. L'affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu'il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.

    Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l'islamisation n'épargnera évidemment pas le monde du travail d'autant que nous n'avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l'islam les observateurs les moins avertis. L'islam n'est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d'une théocratie totalitaire comme le rappelle l'islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l'Union des Organisation Islamiques de France), lorsqu'il déclare : « L'islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée [...] Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d'un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ». Lorsqu'il explique l'islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d'un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d'une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l'ordre public », sait sans doute de quoi il parle... Mais il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE. Rivarol du 27 avril 2017

  • Bas les masques : vers un second tour révélateur

    Emmanuel Macron, c’est le candidat du chaos.

    Les astres s’alignent pour une joute électorale qui permettra, contre toute attente, de faire la lumière sur les véritables enjeux qui pèsent sur le destin de la France. Fini les équivoques et effets de manche : les élections présidentielles débouchent sur un véritable plébiscite qui confronte les patriotes aux laquais du mondialisme.

    Ce deuxième tour opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, candidat adoubé par la bande à Soros, représente du pain bénit, en définitive. En effet, la sociologie électorale pointe du doigt en direction d’une lutte sans merci entre les classes populaires et les nantis de la nouvelle économie mondialisée. L’élite pseudo-catholique ayant fait sa profession de foi en direction de Davos, le fringant Macron peut compter sur une portion appréciable du vote républicain pour se rapprocher du tiers des électeurs potentiels. Ne reste plus que le report des intentions de vote du figurant Hamon et quelques pourcentages picorés du côté des Insoumis pour que le candidat de la Banque assure ses arrières.

    Marine Le Pen, pour sa part, peut compter sur l’immense majorité des travailleurs, des jeunes, des petits patrons, d’une portion importante de la fonction publique et du nombre grandissant des laissés-pour-compte de la nouvelle économie pour s’assurer d’une base comparable à celle de l’ami des robber barons de la finance. Autant dire que la joute s’annonce serrée.

    Comme d’habitude, les branleurs – c’est-à-dire les intellocrates et la caste des bobos – suivront le mot d’ordre du Merluchon : s’en remettre à leur bonne conscience (leur intérêt de classe bien compris) avant de faire leur devoir républicain. Voilà pourquoi il faudra aller travailler au corps les classes populaires qui s’abstiennent de voter afin de leur proposer autre chose que de la poudre aux yeux. 

    Ce dernier tour de piste est un bras de fer entre un peuple français qui refuse de se faire saigner et les gagnants du loto de la nouvelle économie d’un mondialisme qui ne fait plus de quartier. Emmanuel Macron tente de nous enfumer en préconisant une « France ouverte sur le monde », avec ses affidés médiatiques qui nous ressassent le sempiternel danger de la montée du fascisme de l’entre-deux-guerres. Ça ira, on a l’habitude de se faire bourrer le mou par toute cette bande de faux-culs !

    L’Emmanuel sonne le cor afin de rassembler « l’arc républicain » de tous les maquignons qui sont prêts à vendre leur mère afin de préserver leurs prébendes. Qu’à cela ne tienne ! C’est au petit peuple du quotidien de prendre la décision à savoir s’il veut qu’on lui enfonce encore plus à travers la gorge le libre marché, les délocalisations, la précarisation, les attentats à la petite semaine ou la démolition en règle de l’État. Le Front national étant la seule formation disposant d’un véritable programme électoral, le commun des mortels n’a plus d’excuse pour se dédouaner. Ou bien il prend le train « en marche » du rouleau compresseur de la Banque ou bien il donne un bon coup de pied dans la termitière.

    Emmanuel Macron, c’est le candidat du chaos, alors que Marine Le Pen représente l’unique option pour que soit constitué ce nouveau Conseil national de la Résistance (CNR) qui permettra de réunir tous les patriotes opposés à l’occupation mondialiste. Même si les cocos – et l’ensemble de la gauche institutionnelle – ont fini par succomber aux charmes du bellâtre de la politique spectaculaire.

    http://www.bvoltaire.fr/bas-masques-vers-second-tour-revelateur/

  • Le premier tour des présidentielles a-t-il été truqué ?

    Trois vidéos pour comprendre…

    Kriss Papillon et Edouard Frémy, chacun à leur façon, se sont interroger sur l’improbable résultat de premier tour des élections présidentielles.

    Philippe Béchade, Président des éconoclastes, spécialiste des marchés, analyse les élections présidentielles à travers les résultat de la Bourse. La Bourse qui a enregistré une hausse historique le soir des résultats, dimanche 23 avril, démontre à qui profite le crime (Macron en tête du 1er tour): aux riches qui ont un capital en bourse, à l’évidence pas aux pauvres.

    Voir aussi: L’euroligarque Macron nargue la « chair à canon du libéralisme sauvage » qu’est le peuple de France – L’UE enjeu du second tour

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/le-premier-tour-des-presidentielles-a-t-il-ete-truque/73153/

  • Alain de Benoist : « Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision »

    Source Breizh-info.com cliquez ici

    Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier, Breizh-info.com a recueilli les réactions d’Alain de Benoist.

    Breizh-info.com : Quels enseignements tirez-vous du premier tour de l’élection présidentielle ? En quoi diffère-t-elle de toutes celles qui l’ont précédée ?

    Alain de Benoist : Le fait capital de cette élection, celui qui lui confère un véritable caractère historique, ce n’est ni le phénomène Macron ni la présence de Marine Le Pen au second tour. C’est la déroute totale des deux ancien grands partis de gouvernement, le PS et Les Républicains. Je l’avais laissé prévoir ici même en février dernier, à un moment où personne ne semblait s’en aviser : pour la première fois depuis que le chef de l’État est élu au suffrage universel, aucun des deux partis qui depuis près d’un demi-siècle ont gouverné la France en alternance ne sera présent au second tour.

    Dans le passé, ces deux partis n’avaient jamais représenté à eux deux moins de 45 % des suffrages (57 % en 2007, 55,8 % en 2012). Aujourd’hui, ils en représentent ensemble à peine un quart (Fillon 19 %, Hamon 6 %), moins que Sarkozy en 2007 ou Hollande en 2012. Tous deux se retrouvent à l’état de champs de ruines et au bord de l’implosion. Leur décomposition marque la fin de la VeRépublique telle que nous l’avons connue. Ce sont eux les grands perdants du scrutin.

    Ce coup de tonnerre sans précédent ne doit pourtant pas surprendre, car il est parfaitement conforme au schéma populiste. Dans tous les pays où le populisme marque des points, ce sont les partis représentant l’ancienne classe dirigeante qui en pâtissent le plus. On a vu cela en Grèce, en Espagne, en Autriche et ailleurs. Maintenant, c’est l’heure de la France. Et ce n’est sans doute qu’un début, puisque nous allons sans doute nous diriger maintenant vers une période d’instabilité, de crise institutionnelle et de grande confusion.

    Breizh-info.com : Est-ce la fin du système traditionnel droite-gauche que l’on a connu depuis des décennies ?

    Alain de Benoist : Les anciens partis de gouvernement étaient aussi ceux qui portaient le traditionnel clivage droite-gauche. Le curseur se déplaçait alors sur un plan horizontal, ce qui a lassé des électeurs qui de surcroît ne voient plus très bien ce qui distingue la droite de la gauche. Macron et Marine Le Pen ont en commun de surfer sur cette lassitude vis-à-vis du « Système ». Je répète ici ce que j’ai déjà écrit plusieurs fois : à l’ancien axe horizontal correspondant au clivage droite-gauche se substitue désormais un axe vertical opposant ceux d’en haut à ceux d’en bas. Le peuple contre les élites, les gens contre les puissants.

    On peut bien sûr vouloir conserver à tout prix le couple droite-gauche, mais alors il faut constater que les couches populaires sont de plus en plus à droite, tandis que la bourgeoisie est de plus en plus à gauche, ce qui constitue déjà une révolution.

    Breizh-info.com : Les résultats semblent également confirmer la fracture entre les métropoles et la « France périphérique », mais aussi entre la France qui compte le moins d’immigrés, qui vote Macron, et celle qui en compte le plus, qui vote Le Pen. Qu’en pensez-vous ?

    Alain de Benoist : Je pense en effet que le clivage Macron-Le Pen recouvre dans une très large mesure l’opposition entre la « France périphérique », celle des couches populaires humiliées, laissées pour compte, qui s’estiment à juste titre victimes d’une exclusion à la fois politique, sociale et culturelle, et celle des métropoles urbanisées où vivent les cadres supérieurs et les bobos, les classes possédantes et la bourgeoisie intellectuelle intégrée, qui profitent de la mondialisation et aspirent à toujours plus d’« ouverture ». D’un côté la France qui gagne bien sa vie, de l’autre celle qui souffre et qui s’inquiète.

    Mais cette opposition spatiale, particulièrement bien explorée par Christophe Guilluy, a aussi (et surtout) le sens d’une opposition de classe. Je partage à ce sujet l’opinion, non seulement de Guilluy, mais aussi de Mathieu Slama, selon qui « la lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d’un duel de second tour qui oppose le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen ».

    « Derrière cette lutte des classes, ajoute Slama, se cache un affrontement entre deux visions du monde : la vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l’État ni en la nation, et la vision que l’on nomme aujourd’hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l’État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation ».

    L’erreur symétrique de la droite et de la gauche classiques a toujours été de croire que la politique pouvait s’extraire des enjeux de classe – la droite par allergie au socialisme et au marxisme, la gauche parce qu’elle croit que la classe ouvrière a disparu et que le peuple ne l’intéresse plus.

    Breizh-info.com : Que représente Macron ?

    Alain de Benoist : La morphopsychologie nous dit déjà qu’Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision. Disons que c’est un algorithme, une image de synthèse, un milliardaire issu des télécoms, un joueur de flûte programmé pour mener par le bout du nez « selzésseux » qui ne voient pas plus loin que le bout de ce nez. C’est le candidat de la Caste, le candidat des dominants et des puissants. C’est un libéral-libertaire qui conçoit la France comme une « start up » et ne rêve que d’abolition des frontières et des limites, des histoires et des filiations. C’est l’homme de la mondialisation, l’homme des flux migratoires, l’homme de la précarité universelle. Le chef de file des « progressistes » par opposition à ceux qui ne croient plus au progrès parce qu’ils ont constaté que celui-ci n’améliore plus, mais au contraire assombrit leur ordinaire quotidien.

    Dans le passé, les milieux d’affaires soutenaient le candidat qu’ils estimaient le plus apte à défendre leurs intérêts (Alain Juppé en début de campagne). Cette fois-ci, ils ont jugé plus simple d’en présenter un eux-mêmes. Aude Lancelin n’a pas tort, à cet égard, de parler de « putsch du CAC 40 ».

    Breizh-info.com : L’échec de Jean-Luc Mélenchon ?

    Alain de Benoist : Échec tout relatif ! Orateur hors pair, tribun véritablement habité, Jean-Luc Mélenchon est celui qui, dans la forme et dans le fond, a fait la meilleure campagne électorale. En l’espace de quelques semaines, il a plus remonté dans les sondages qu’aucun autre candidat, écrabouillant au passage le Schtroumpf du PS, parvenant pratiquement au niveau de Fillon et doublant son score par rapport à 2012.

    Plus important encore, cette élection présidentielle lui a donné la possibilité d’incarner un populisme de gauche qui, avant lui, n’existait qu’à l’état d’ébauche. Vous aurez peut-être remarqué qu’il a commencé à monter dans les sondages à partir du moment où il n’a plus parlé de la « gauche » dans ses discours, mais seulement du « peuple ». C’est un détail révélateur. Ajoutons à cela que, contrairement à Hamon ou Duflot, il a eu le courage de ne pas appeler à voter en faveur de Macron. Personnellement, je regrette beaucoup qu’il ne soit pas au second tour.

    Breizh-info.com : Marine Le Pen a-t-elle encore des chances de l’emporter ? Quels doivent être les principaux axes de sa campagne ? Où se trouve son réservoir de voix ?

    Alain de Benoist : Ses chances au second tour sont a priori assez faibles, puisque tous les sondages la donnent pour battue. Ses principaux concurrents ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, à commencer par François Fillon (ce qui ne manque pas de sel), mais il reste à savoir si leurs consignes seront suivies. Les reports de voix ne sont jamais automatiques. Outre les abstentionnistes, Marine Le Pen peut espérer recueillir au moins un tiers des voix de Fillon, plus de la moitié de celles de Dupont-Aignan, voire 10 ou 15 % des voix de Mélenchon, mais je doute que cela lui permette de remporter la victoire. Le score du second tour devrait s’établir à 60/40, ou à 55/45 dans le meilleur des cas.

    Cela dit, avec 21,4 % des voix (contre 17,9 % en 2012), Marine Le Pen marque sérieusement des points, non seulement parce qu’elle accède au second tour, mais aussi parce qu’elle rassemble près de huit millions de suffrages (le double de son père en 2002), contre seulement six millions aux dernières élections régionales. Le plus important est qu’elle surclasse le PS et Les Républicains, ce qui pose le FN en principale force d’opposition face à la future coalition « progressiste » de Macron.

    Disons néanmoins que sa campagne fut assez inégale. Pas assez de lyrisme, pas assez d’émotion : elle sait se faire applaudir, mais elle ne sait pas faire vibrer. Dans son clip de campagne, le peuple était d’ailleurs absent.

    Sa seule chance de gagner est de faire comprendre à la majorité des Français que le second tour ne sera pas un vote pour ou contre le Front national, mais un référendum pour ou contre la mondialisation. Il faudrait aussi qu’elle soit capable de convaincre en priorité les électeurs de gauche qu’il serait insensé de leur part d’apporter leur suffrage à l’homme de la casse sociale et de la loi El Khomri, de la dictature des actionnaires et de la toute-puissance des marchés financiers, au porte-parole du Capital pour qui la politique n’est qu’un instrument à mettre au service des intérêts privés.

    Breizh-info.com : Êtes-vous surpris de la faible mobilisation dans la rue contre Marine Le Pen, contrairement à ce que l’on avait vu en 2002 ?

    Alain de Benoist : Je n’en suis pas surpris du tout. L’élection de 2002 n’a aucun rapport avec celle que nous venons de vivre. Il n’y a que les diplodocus et les « antifas » pour ne pas comprendre que nous avons changé d’époque.

    Breizh-info.com : Une remarque finale ?

    Alain de Benoist : Si un scénariste avait écrit par avance l’histoire de cette campagne électorale telle qu’elle s’est effectivement déroulée, aucun réalisateur n’aurait jugé son scénario crédible. Elle a en effet déjoué tous les pronostics. François Hollande a rêvé pendant des années de solliciter un second mandat, mais il a finalement dû y renoncer. On le donnait pour un fin manœuvrier, mais il a perdu le contrôle de son propre parti. La droite considérait que cette élection était « imperdable », et pourtant elle l’a perdue. Les primaires étaient censées renforcer le pouvoir des partis et consacrer les mieux placés pour l’emporter (Sarkozy ou Juppé, Valls ou Montebourg), elle les a définitivement affaiblis et n’a sélectionné que des « outsiders » qui n’ont pas brillé.

    Quant au phénomène Macron, personne ne l’imaginait possible il y a encore un an. Cela montre qu’en politique, rien n’est jamais joué par avance. L’histoire est toujours ouverte.

  • Marine Le Pen lance un appel aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon

    Par une vidéo mise en ligne ce vendredi à 14 h 45, Marine Le Pen lance un appel aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon. « Faisons barrage à Macron ! », lance-t-elle dans cet « appel aux Insoumis ». Elle y vante la campagne apaisée de Jean-Luc Mélenchon, s’y dit sensible au déploiement de drapeaux tricolores dans ses rassemblements et vante ce « beau symbole » du rameau d’olivier arboré par le candidat de La France insoumise à Marseille.

    Le projet d’Emmanuel Macron, leur explique-t-elle, est celui d’un banquier qui « représente la finance arrogante que François Hollande avait promis de combattre » et d’un partisan du libre-échange généralisé. Aux « Insoumis », elle propose de mettre « les querelles et les divergences de côté » car « il n’est pas possible de laisser les manettes de la France à Emmanuel Macron ».