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  • Macron drague les banlieues - Journal du vendredi 31 mars 2017

  • Patriotisme et Idéologies

    Ivan Blot, conférence du 21 mars 2017

    ♦ Le patriotisme est la reconnaissance d’un héritage, ce que n’est pas une idéologie.

    Le patriotisme n’est pas une idéologie. Contrairement à un préjugé tenace, le patriotisme n’est pas une idéologie. Le patriotisme est l’amour de la mère patrie. Dit-on d’un enfant qui aime ses parents qu’il a une idéologie ? Ce serait absurde. Le patriotisme relève des sentiments. On peut le justifier intellectuellement, par exemple en montrant que tout ce qu’on est vient de l’héritage des parents et de la nation, à commencer par la langue maternelle.

    On est le produit d’un héritage culturel national. On peut, à titre individuel, le rejeter mais le rejet ne peut être que partiel et il est souvent stérile. Qu’auraient été Victor Hugo, Goethe ou Dostoievski sans leur héritage national ?

    Le sociologue américain Robert Putnam montre que l’héritage national partagé permet l’amélioration des relations humaines. Il a montré que plus la diversité culturelle est forte, plus la défiance entre les individus est grande. On sait scientifiquement aujourd’hui que la fraternité est inversement proportionnelle à la diversité. Les promoteurs de la diversité détruisent donc sans s’en rendre compte les rapports humains pacifiques et sont sans dans les faits promoteurs de violence. Et il est vrai que les sociétés les plus pacifiques du monde, les moins criminogène sont les plus homogènes culturellement comme l’Islande ou Singapour. Le patriotisme s’appuie sur l’homogénéité culturelle et il est lui-même facteur de paix sociale.

    Patriotisme et idéologie

    Le patriotisme peut se mêler à des idéologies, laïques comme religieuses. Il peut aussi se heurter à des idéologies comme on le voit dans l’Occident actuel. Un Etat démocratique libre ne saurait interdire telle ou telle idéologie sauf s’il est avéré qu’elle est criminelle. C’est le cas des idéologies révolutionnaires parce qu’elles prônent la violence. Mais un tel Etat peut difficilement admettre l’absence de patriotisme car il peut exiger des citoyens de « mourir pour la patrie ». Il doit combattre les idéologies qui s’opposent au patriotisme comme le socialisme ou le libéralisme de types cosmopolites ou comme l’islamisme radical, lui aussi cosmopolite. Une démocratie est fondée sur le patriotisme, ce qui n’est pas essentiel sous une dictature où l’attachement au dictateur sert de lien social principal. On l’a vu dans l’ancienne Yougoslavie où l’unité était fondée sur l’allégeance au maréchal Tito et à son parti unique communiste. Dès que la dictature a disparu, l’Etat a éclaté au profit de nations comme la Croatie ou la Serbie.

    Combattre l’antipatriotisme n’est pas combattre une opinion. C’est combattre une attitude délinquante où un citoyen s’arroge le droit de ne pas défendre ses compatriotes, notamment en cas de guerre avec l’étranger.

    Il faut voir d’où viennent les idéologies modernes. Elles sont liées à ce que Heidegger appelle le Gestell, vue du monde dérivée des Lumières du 18e siècle. Sous Louis XIV, il n’y avait pas de conflits idéologiques au sens moderne du terme. Les idéologies ont en commun les quatre points suivants :

    A/ effacement de Dieu devant de nouvelles idoles, dont l’égo qui cherche à justifier ses caprices par la notion des droits de l’homme. Au nom de ceux-ci, on cherche à abattre les traditions. Par exemple, au nom des droits de l’homme, la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) a cherché à interdire les crucifix dans les écoles italiennes (cette interdiction a été levée suite à une plainte en appel de l’Italie). Au nom des droits de l’homme, on a voté le mariage homosexuel en France. Au nom des droits de l’homme, on rend difficile l’expulsion des immigré clandestins, etc. (hyper individualisme) ;

    B/ l’argent devient la valeur suprême et la discrimination par l’argent est la seule admise entre les citoyens (matérialisme) ;

    C/ l’homme devient une matière première interchangeable : cette dérive est défendue par les idéologies socialistes et libérales, sauf exceptions ;

    D / tout ce que la technique permet de faire doit être autorisé, contre toute norme morale au besoin. Les racines traditionnelles doivent être balayées.

    Heidegger a été mal vu lorsqu’il a affirmé que le fascisme, le communisme et le libéralisme, trois versions du modernisme, étaient métaphysiquement la même chose (voir la synthèse des idées de Heidegger par le philosophe Alexandre Douguine). Ces idéologies étaient politiquement différentes, bien sûr, mais pas métaphysiquement. Elles déifient la technique et les masses, transforment l’homme en matière première et écartent toute transcendance au profit du seul utilitarisme, qu’il soit un utilitarisme au service des caprices de l’individu, au service d’une classe révolutionnaire ou d’une race ou d’une nation : dans tous les cas, l’utilitarisme se substitue à l’éthique. L’essence de l’homme est bafouée et on est dans « l’oubli de l’être » et la vie inauthentique. Néanmoins, le patriotisme, amour de la patrie, qui n’est pas utilitariste et repose sur le sens de l’honneur, peut historiquement être associé à telle ou telle idéologie.

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  • Valls-Macron : le baiser empoisonné, par Caroline Parmentier

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    Si Valls avait voulu se venger de Macron (qu’il déteste), il n’aurait pas agi différemment.

    8833-20170401.jpgMacron, qui se veut « le garant du renouvellement politique des visages et des pratiques », se retrouve avec le ralliement embarrassant de l’un des plus forts symboles du quinquennat Hollande. Nouvelle preuve dont il se passerait bien qu’il est le candidat du hollandisme et que le gouvernement Hollande entend jouer les prolongations chez lui. Après Le Drian, il ne manque plus que ce vieux machin de Taubira pour compléter son écurie de formule 1.

    Non seulement Valls a un gros contentieux avec Macron (surnommés « les fistons flinguer », ils étaient les deux rivaux de gauche animés d’une ambition présidentielle identique) mais son arrivée se fait sous le signe de la trahison et du parjure. Il lâche Hamon, le candidat officiel du Parti socialiste, et renie sa parole signée au bas de la charte de la primaire de gauche invoquant une raison supérieure, la seule qui vaille : la menace de l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, « le danger du populisme, de l’extrême droite, du Front national ». Cela, selon Valls, mérite bien que Caïn rejoigne Abel et le serre dans ses bras à l’étouffer :

    « Oui, j’ai signé la charte de la primaire, mais l’intérêt supérieur de la France va au-delà des règles d’un parti, d’une primaire ou d’une commission. Je ne veux prendre aucun risque pour la République. »

    Manuel Valls dit avoir de bonnes raisons de penser que « le FN est beaucoup plus haut que ce que disent les sondages ». Intéressant !

    Emmanuel Macron, qui a accueilli ce soutien du bout des lèvres, se trouve à la tête d’un troupeau ingérable de personnalités au profil aussi éloigné que Robert Hue et Alain Madelin, Daniel Cohn-Bendit et Alain Minc en passant par Pierre Bergé. Quatorze anciens ministres de Jacques Chirac, quatre ministres ou ancien ministres de François Hollande (Jean-Yves Le Drian, Barbara Pompili, Thierry Braillard et Manuel Valls) et un ex-ministre de François Mitterrand. Selon la formule de Laurent Wauquiez :

    « “En Marche” est l’usine de recyclage de tous les opportunistes de la politique française. »

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mars 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Encore une "fake new" du Monde

    Démontée par Dreuz :

    "Dans les deux premières lignes de leur courrier de présentation de la nouvelle version du DecodexJérôme Fenoglio, le directeur du Monde et Luc Bronner, le directeur de la rédaction, mentent aux lecteurs et font exactement ce que leur Decodex prétend combattre : de la fausse information et un article trompeur.

    Ils écrivent :

    «Le journalisme de qualité n’a jamais été aussi nécessaire. Dans cette période où un président américain peut affirmer que les médias sont l’ennemi du peuple…»

    Problème, le Président américain n’a jamais rien affirmé de tel. Il n’a jamais dit que les médias sont l’ennemi du peuple. Voici ce que le président Trump a dit :

    «Les médias de FAKE NEWS ne sont pas mes ennemis, ils sont les ennemis du peuple américain.»

    Fenoglio et Bronner ont publié une fausse information en modifiant ce que le Président américain a déclaré. Ils ont supprimé le mot FAKE pour lui faire dire ce qu’il n’a pas dit. Trump n’a pas dit «que les médias sont l’ennemi du peuple», il a dit que les médias de FAKE NEWS sont l’ennemi du peuple. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • I- Média #145 - Comment Pujadas pourrit la campagne électorale

  • Nos ancêtres les Gaulois ?

    L’expression « nos ancêtres les Gaulois » décrit-elle une réalité, ou bien est-elle une simple façon de parler, un slogan, à la manière du « Madame Bovary, c’est moi » de Flaubert, ou du « Ich bin ein Berliner » du président Kennedy ?

    Quand on lui demandait à quoi ressemblait un Gaulois, Braudel répondait : « Regardez-moi. » Cette réponse suggère que les invasions ultérieures, jusqu’à nos jours, n’ont pas entraîné de substitution de population depuis que les Celtes sont arrivés des montagnes d’Europe centrale à partir du VIIIe siècle avant notre ère, apportant l’usage du fer. Mais si les Celtes ont subjugué les habitant du pays qui devait devenir la Gaule, ils ne les ont pas remplacés. À quoi ressemblait l’homme de Cro-Magnon ? À cette question, on peut aussi répondre : « Regardez-moi ! » Cette observation souligne l’ambiguïté de cette quête des origines : sommes-nous d’abord les descendants d’une ethnie, ou les héritiers d’une civilisation ?

    Or, de la civilisation celtique, nous n’avons à peu près rien retenu. Le vocabulaire français n’en contient que quelques mots, dont le sens est souvent incertain. On a beau attribuer aux Gaulois le goût du bien boire, du bien manger et de la bonne querelle, il faut avouer que ce sont des usages fort répandus de par le monde. On nous dit qu’ils fabriquaient des tonneaux et se servaient de savon. C’est sympathique, mais un peu léger pour établir une filiation avec les mœurs des Français d’aujourd’hui. Rares sont ceux qui grimpent sur les dolmens, une torche à la main, ou profitent de la pleine lune pour cueillir du gui dans les arbres.

    Il faut ajouter que les Celtes se répandirent largement ailleurs qu’en Gaule : leur langue existe encore en Bretagne, mais aussi en Irlande et au pays de Galles. Ils ont donné leur nom à la Galice en Espagne, à la Galicie en Pologne, à la Galatie en Asie mineure. Et à la Gaule, bien entendu. Celle-ci était celte tout entière, mais n’avait pas, tant s’en faut, le monopole de la celtitude.

    Il faut enfin noter que c’est la version latine du nom de la Gaule qui a survécu, et non sa version celte. C’est logique : nous ne connaissons guère les Gaulois que par les Romains. Et c’est en devenant province romaine que la Gaule s’est séparée du reste du monde celtique. La langue des Gaulois a disparu, y compris, ce qui est le plus frappant, les noms propres, qu’il s’agisse des noms de personne ou des noms de lieu. Leurs descendants portent des prénoms bibliques, germaniques ou gréco-latins – le tout fondu dans le calendrier chrétien. Depuis des siècles, on s’appelle Jean ou Marie, Charles ou Berthe, Hercule ou Apolline. Mais jamais Ambiorix ou Vercingétorix.

    Les Gaulois sont donc bel et bien nos pères. Mais il faut avouer que nous avons été de mauvais fils.

    Les chroniques de Pierre de Laubier sur l’« Abominable histoire de France n° 1 » sont diffusées chaque semaine dans l’émission « Synthèse » sur Radio Libertés.

    http://eurolibertes.com/histoire/nos-ancetres-gaulois/

  • Le préfet qui a violemment réprimé la Manif pour tous va être jugé pour fraude fiscale

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    Source Contre-info cliquez ici

    Il n’a pas payé ses impôts, ni même déclaré ses revenus, pendant des années. L’ancien préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, et ex-directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur, sera jugé prochainement pour fraude fiscale, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire, confirmant des informations de Mediapart et Europe 1.

    Jean Daubigny est cité à comparaître, avec son épouse, le 28 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on précisé de même source. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré ses revenus entre 2011 et 2014, pour un montant d’impôts impayés de 190.000 euros. Selon Mediapart, son comportement remonterait à plus loin encore, mais les faits sont désormais prescrits. En garde à vue, Daubigny s’est dit « dépassé ». Le couple avait été placé en garde à vue en novembre dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en août par le parquet de Paris. Il s’était notamment dit « dépassé » par la gestion de ses impôts, affirmant qu’il n’était alors pas en capacité de s’en occuper, relate Mediapart. Quant à son épouse, elle ne s’occupe pas de ces affaires-là, avait-elle justifié en garde à vue selon Le Monde. Jean Daubigny, ancien élève de l’ENA, a été préfet de La Réunion, puis des régions Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Pays de la Loire. Il avait été nommé en mai 2012 directeur de cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avant de devenir préfet de Paris et de l’Ile-de-France en décembre 2012 jusqu’à sa retraite en avril 2015.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Certains migrants choisissent le pays d’accueil en fonction du montant de l’aide au retour

    En plus d’être une aberration sur le principe (devoir payer des personnes rentrées illégalement sur notre territoire pour qu’elles partent), le montant de la prime au retour incite les clandestins à nous coloniser.

    Commission européenne estime que certains migrants choisiraient les pays les plus généreux dans leur aide au retour, espérant toucher ces sommes pouvant atteindre jusqu’à 5 000 euros en Allemagne, une fois parvenus sur place.

    La politique d’aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C’est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.

    Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d’autant plus contre-productif qu’elles sont loin de faire l’objet d’une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu’à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d’autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l’UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.

    Face à cet effet d’aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l’aide au retour ne semble pas près d’être remis en cause. Lors du conseil européen des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenu le lundi 27 mars, Carmelo Abela, chef de la diplomatie de Malte, qui détient la présidence tournante du Conseil européen jusqu’à juin a certes concédé que «les mesures telles qu’elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu’il fallait «s’assurer que l’aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays. Source : RT
    http://www.contre-info.com/certains-migrants-choisissent-le-pays-daccueil-en-fonction-du-montant-de-laide-au-retour#more-44346