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  • Grâce à Johnny, la France retourne à l’église !, par Caroline Parmentier

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    9006-20171212.jpgTous les Français dans l’église de la Madeleine… en ce jour de la fête de la laïcité. Trois présidents de la République, le show-biz, les stars, les bikers et les sans-dents. Et Mélenchon qui s’arrache les cheveux. Il ne les a pas loupés Johnny avec sa dernière « grand-messe ».

    Tous les Français sauf une. Les journalistes se sont repus en boucle de l’information selon laquelle la famille n’avait pas souhaité la présence de Marine Le Pen alors que celle-ci voulait assister aux obsèques. Le public de Johnny si peu multiculturel et pluriethnique, c’est pourtant en bonne majorité celui qui vote Marine.

    Alain Finkielkraut a relevé que « le petit peuple des petits Blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et il était seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence ». Avant de conclure : « Le divertissement prend presque toute la place, mais il ne fait plus lien. » Il a été accusé par Jean-Michel Apathie d’agiter des thèses nauséabondes et ségrégationnistes.

    Le calibre de la star

    On a mesuré à ce dernier adieu, la popularité unique de Johnny Hallyday. Le charisme et le calibre de la star. Aucun chanteur, aucune personnalité politique, sportive ou religieuse ne rassembleront une telle foule unissant trois générations saisies par une même émotion. C’est une page de la vie de beaucoup de Français qui se tourne.

    Très bonne idée que celle des musiciens sans le chanteur, sans la voix célèbre que l’on n’entendra plus, jouant à quelques mètres de la Madeleine les musiques de Johnny que reprenait une impressionnante marée humaine à l’unisson. Bien vu aussi, évidemment, le cortège des 800 bikers et Harley Davidson accompagnant le cercueil que suivaient Læticia et ses deux filles. Quel destin incroyable, au passage, que celui des petites Jade et Joy 13 et 9 ans, nées dans un orphelinat du fin fond du Viet Nam et devenues les filles de Johnny Hallyday.

    Johnny était croyant et baptisé. Il a choisi des obsèques catholiques. Des millions de Français (à l’intérieur de la Madeleine et à l’extérieur, à la télévision, à la radio) ont donc suivi une cérémonie catholique, où l’on se signait, lisait l’épître de saint Paul, récitait le Notre Père, entendait un sermon parlant de la vie éternelle et bénissait le cercueil (hésitation de Macron, reposant le goupillon sans s’en servir et qui aurait franchement gagné ainsi que son épouse, à se mettre un peu moins en avant ce jour-là). Edouard Philippe, François Hollande, Gérard Larcher et consorts (les mêmes qui se déchaussent en entrant dans une mosquée) en feront autant.

    L’homélie de Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de l’archidiocèse de Paris, a cité cette phrase du chanteur : « On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m’en veut pas. » Sans parler de l’Ave Maria final remarquablement chanté. Un sacré exploit. Même les journalistes en ont eu (momentanément) le sifflet coupé. Ce deuil national, c’est aussi celui de la France que nous aimons.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 5 décembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • L’Université de Nantes instaure la préférence étrangère

    Quarante chambres d’étudiants réservées aux migrants (mineurs isolés), exonération des frais d’inscription, accompagnement social et sanitaire. Voilà les clauses de la capitulation de la direction de l’Université de Nantes face à l’occupation menée, dans la faculté, par l’extrême gauche depuis plusieurs jours. Avec, de surcroît, l’annonce du président, Olivier Laboux, de ne pas souhaiter l’intervention des forces de l’ordre suite à la demande d’expulsion déposée devant le tribunal administratif et jugée ce lundi 4 décembre.

    Depuis le 22 novembre 2017, dix salles de cours ont été « réquisitionnées » par l’extrême gauche pour y faire dormir plus d’une dizaine de migrants. Mais également pour en faire un espace « social », entre concerts, jeux, alcoolisation et rêveries militantes…

    L’annonce qu’une quarantaine de chambres gérées par le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) seront affectées en priorité aux migrants étudiants à partir du 1er février 2018 a du mal à passer chez certains étudiants français qui, eux, doivent se loger à des prix beaucoup plus élevés dans Nantes.

    « L’Université de Nantes instaure la préférence étrangère au logement et à l’enseignement », peste William, en deuxième année d’histoire. « L’université va prendre en charge une bonne partie du coût de ces gens. Il faut savoir : ils sont mineurs ou pas ? Il ne me semblait pas qu’à 16 ans on entre en faculté, à moins d’être tous des surdoués… »

    Ce dernier nous confie être dégoûté :

    « Je ne comprends pas comment on peut rester aussi passif. Chaque jour qui passe, c’est une concession faite aux nouveaux arrivants, et une capitulation face à une extrême gauche violente, la même qu’on retrouve à casser en manif contre l’aéroport ou contre les violences policières. Et nous, avons-nous encore le droit de vivre et d’être aidés dans notre propre pays ? »

    Du côté de l’Université de Nantes, nous avons tenté de joindre M. Laboux et son cabinet, sans succès pour le moment.

    Le CROUS versera en sus une aide alimentaire aux migrants qui bénéficieront des 40 chambres universitaires. L’Université de Nantes s’engage aussi à accompagner gratuitement les migrants (pouvant justifier d’un diplôme donnant accès à l’enseignement supérieur) souhaitant effectuer une formation diplômante. Elle veut aussi faciliter l’apprentissage du français, « via le service universitaire des langues qui les accueillera et les orientera ». Un accompagnement social et sanitaire leur sera garanti. « Nous souhaitons répondre à ces situations humaines extrêmement douloureuses. Scolariser, former, c’est insérer durablement dans une société », justifie Olivier Laboux à 20 minutes.

    Voilà qui viendra compléter la capitulation et les annonces de relogement, par Johanna Rolland, maire de Nantes, face aux pressions réussies (bien organisées et très médiatisées, sans aucune contestation) de l’extrême gauche nantaise, pourtant ultra minoritaire.

    Les journalistes subventionnés ne savent plus quoi faire par ailleurs pour justifier, y compris l’injustifiable, c’est-à-dire l’immigration illégale :

    Ainsi, le journal La Croixprenant l’exemple des migrants à Nantes, évoque le cas de Moussa, qui aurait immigré du Mali – un pays pas en guerre – en raison simplement… d’un différend familial et d’une volonté d’aller à l’école :

    « Issus majoritairement d’Afrique de l’Ouest (Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Congo…), ces adolescents ont bien souvent quitté leur pays pour fuir un milieu familial pauvre, parfois violent, et assouvir leur plus grand rêve : étudier. Comme en témoigne Moussa, venu du Mali, qui dort lui aussi à l’université : “Mon père a deux femmes et l’une d’elles ne m’aime pas. C’était difficile à la maison, et moi, j’ai toujours voulu aller à l’école”.

    « Engagé dans un recours contre sa non-reconnaissance de minorité, il s’apprête à partir à Saint-Nazaire, où plusieurs hébergeurs vont l’accueillir à tour de rôle. “Si j’ai pris le bateau pour traverser la Méditerranée, avec des femmes et des enfants qui pleuraient à côté de moi, c’est pour enfin aller à l’école”, confirme à ses côtés Ibé, épuisé par son parcours d’exil. »

    « Avec ce type d’argument, c’est le monde entier qui pourrait venir chez nous… », remarque Marie, une étudiante manifestement désabusée.

    Breizh-info 05/11/2017

    Source : breizh-info.com

    https://www.polemia.com/luniversite-de-nantes-instaure-la-preference-etrangere/

  • Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité

    6a00d83451619c69e201b7c93bfa03970b-250wi.pngCommuniqué de Karim Ouchikh, Président du SIEL, Conseiller régional Île-de-France, Conseiller municipal de Gonesse :

    "Dans La France contre les robots, Bernanos accusait la civilisation moderne d’être « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Cette modernité régressive, encouragée par les puissances de l’argent qui furent admirablement dénoncées par Péguy, accélère ces dernières semaines sa formidable entreprise de désintégration de notre civilisation en saccageant les repères ancestraux qui structurent notre univers collectif : destruction de la croix de Ploërmel scellée sur le monument de Jean-Paul II, ordonnée par le Conseil d’État ; interdiction par cette même juridiction de toute installation de crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers ; dégradation de nos églises que l’absence d’entretien régulier condamne à la fermeture, prélude bien souvent à leur vente ou à leur démolition programmées ; suppression du marché du Noël à Paris, d’une exemplarité toute relative, qui dénote cependant la volonté insidieuse de la municipalité socialiste d’éradiquer de la capitale la présence de tout symbole chrétien ; « prix de la Laïcité 2017 » décerné à Anna Chevtchenko, figure de proue des Femen, ces activistes de la décadence qui se sont particulièrement illustrées en profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris…

    Une contre-offensive s’impose pour enrayer très vite la progression de cette vaste opération de déstabilisation idéologique de notre civilisation, non pour instaurer un quelconque État clérical mais pour défendre un modèle de société qui placerait enfin au cœur de son identité intrinsèque la prééminence du fait culturel chrétien, cette clé de compréhension de notre héritage historique sans laquelle nul ne saurait discerner la réalité de l’être français ; avec aussi pour objectif de redéfinir notre rapport à la laïcité, notamment en incluant le fondement chrétien dans le préambule de la Constitution de 1958, afin d’enraciner l’application de ce principe de neutralité des pouvoirs publics dans son écosystème culturel authentique et ainsi éviter les errements calamiteux des juridictions administratives…

    Ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, ceux qui demeurent pareillement attachés aux autres composantes – gréco-latine, juive ou née des Lumières – de notre socle identitaire doivent se rassembler autour de cette noble cause et s’unir pour redonner un sens authentique à notre modèle de société aujourd’hui à bout de souffle, sans quoi le nihilisme matérialiste et le totalitarisme islamique, ces frères siamois du chaos mondial, ne cesseront de prospérer en jouant des faiblesses d’une France qui peine actuellement à se protéger.

    Le mardi 12 décembre prochain à 18 heures 30, place du Palais-Royal à Paris, face au Conseil d’État, le SIEL organise un rassemblement de protestation, en présence d’éminentes personnalités, pour manifester notre indignation collective, protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens. Soyons nombreux, tous ensemble, à sonner le tocsin !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les maux des universités et les mots pour les dire

    TÉMOIGNAGE. Il est des choses que même les esprits les plus libres n'osent plus exprimer. C'est pourtant là que gît le mal.

    Si l'on peut encore rencontrer des universitaires qui publient, qui enseignent et continuent même, à leurs risques et périls, à user de leur liberté pour tenter de dire quelque chose de la vérité du monde, il n'est pas sûr que les universités françaises aient survécu aux incessantes réformes qui leur ont été infligées depuis que l'État en a pris le contrôle. De « l'Université de France » recréée par Bonaparte sur les ruines des anciennes universités détruites par la Révolution aux « pôles de recherche et d'enseignement supérieur » commués en « ComUE » (sic) et autres « unités de formation et de recherche » imaginés par nos énarques, les maux des universités se sont accumulés au point d'étouffer sous une gangue administrative digne du Gosplan soviétique les quelques restes de vie qui pouvaient y subsister.

    UNE DÉCENTRALISATION DE CARNAVAL

    Ces maux affectent aussi bien les institutions que les hommes qui en constituaient l'âme. Sur le plan institutionnel, les universités sont devenues des administrations centralisées à outrance, « pilotées » (pour utiliser un jargon administratif très significatif) par un Ministère tout puissant selon un modèle unique et des indicateurs purement quantitatifs appliqués indifféremment à toutes les disciplines de l'esprit rassemblées comme à la parade dans les 87 sections du Conseil national des universités. Les libertés que prétend leur avoir octroyé la loi du 10 août 2007 ne sont qu'un leurre destiné à occulter une partie du déficit public. Plaisantes libertés que celles d'universités dont les membres sont des fonctionnaires d'État, qui délivrent des diplômes habilités par l'État à des étudiants qu'elles sont tenues d'accueillir sans pouvoir les choisir, si ce n'est par tirage au sort ! Cela fait rire, en dehors de nos frontières. Non seulement les universités françaises ne disposent d'aucune autonomie réelle mais, pis encore, la centralisation qui les asservit se répand en elles comme un cancer. Soumises à une administration centrale qui les considère comme de simples rouages d'exécution de sa propre politique, elles imposent à des facultés réduites au rang de « composantes » la même sujétion que celle qui leur est imposée, de manière à former, au rebours de toutes les traditions universitaires, une véritable chaîne de commandement qui aboutit à subordonner la modification de l'intitulé d'un cours à l'avis d'une demi-douzaine d'instances aussi incompétentes les unes que les autres et, au final, à une décision ministérielle ! Quant à la recherche, séparée de l'enseignement, elle relève d'une administration peut-être encore plus caricaturale regroupant des « enseignants-chercheurs mono-appartenant » dans des « laboratoires » constitués sur un modèle scientifique unique, totalement inadapté à des disciplines telles que le droit ou les lettres. Dans ces disciplines, qualifiées de « sciences humaines et sociales » pour les faire entrer dans les carcans de la « recherche » administrée, ces « laboratoires » formés selon des critères qui n'ont évidemment rien de scientifiques sont de véritables gouffres financiers dont l'utilité est absolument nulle et la « production » inexistante.

    C'est dans ce « mammouth » institutionnel que sont déversés des masses d'étudiants, décérébrés par un catéchisme républicain dont la débilité intellectuelle n'a d'égal que l'inculture générale qui en découle, et qui sont, pour la plupart, totalement inaptes à suivre un enseignement universitaire digne de ce nom. Dans ces conditions, réclamer une sélection à l'entrée de l'université, comme s'obstinent à le faire certains, est malheureusement sans doute déjà dépassé. Sélectionner supposerait qu'il y ait de bons élèves, dotés d'une solide culture et de facultés de raisonnement appropriées, souhaitant intégrer l'université. Or, en réalité, les élèves issus des quelques établissements scolaires qui remplissent encore à peu près leur rôle, fuient massivement les études universitaires pour se précipiter vers les filières vraiment sélectives, celles qui n'examinent que les dossiers des candidats ayant obtenu une moyenne supérieure à 20 au baccalauréat ! Les modes de sélection pratiqués dans ces filières sélectives, habilement occultés par de savants algorithmes qui leur donnent une apparence de neutralité scientifique, prennent en considération, notamment, l'établissement d'origine des candidats ; un bachelier d'Henri IV ne « vaut » pas un bachelier du lycée Elsa Triolet de Marcq-en-Baroeul... Ces derniers, ainsi que tous ceux qui, pour M. Macron, « ne sont rien », échoueront (dans tous les sens du termes) à l'université. C'est ce qu'on appelle l'égalité républicaine.

    LA SEULE ET VRAIE LIBERTÉ DE PENSÉE

    Mais le plus grave n'est peut-être pas encore cet état de délitement général résultant d'une politique menée conjointement par tous les gouvernements successifs et leurs alter ego des organisations étudiantes et autres syndicats. Le plus grave est que cela s'accomplit de plus en plus avec la complicité active de beaucoup d'universitaires qui semblent se complaire dans une forme de servitude volontaire jusqu'alors inédite. Pendant plus de deux siècles, les universités furent le refuge de fortes personnalités qui surent maintenir, parfois à leur corps défendant, les traditions de liberté et l'esprit de corps des anciennes universités médiévales. Ces caractères ont quasiment disparu, comme si leurs modernes successeurs avaient intégré le modèle administratif que Bonaparte avait rêvé de leur imposer. Platon montre dans La République comment chaque régime produit un type d'homme qui en reproduit les traits caractéristiques ; le monde universitaire actuel en offre le triste exemple. La servilité, avec ses corolaires de vulgarité et de médiocrité, se répand partout grâce à des recrutements concoctés par quelque camarilla d'arrière-loge, de couloir ou d'alcôve, qui sait très bien écarter les candidats susceptibles de faire de l'ombre à ceux qui se sont incrustés dans l'université à la manière du bernard-l'hermite. Dans ces conditions, ceux qui, par leurs paroles et par leurs actes, voire par leurs moeurs ou leur pensée, ne se conforment pas au modèle dominant sont implacablement marginalisés, découragés, déconsidérés, afin que sans bruit et sans heurt s'efface de notre horizon cette Alma Mater décidément trop grande pour la plupart de ceux qui l'ont investie.

    Est-ce à dire qu'il est trop tard et que tout espoir de redressement serait par avance voué à l'échec ? Ce serait là sans doute une sottise absolue... Multa renascuntur ! Les maux des universités, aussi profonds soient-ils, ne sont pas irrémédiables ; mais il faut pour y remédier avoir d'abord le courage de les nommer. 

    PAR JEAN-BAPTISTE DONNIER

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  • Elisabeth Lévy : « Immigration : la coulpe est pleine ! »

    On nous serine que l’immigration est un sujet trop clivant pour être débattu. Pourtant, deux tiers des Français réclament qu’on l’arrête ou la réduise drastiquement. La France mérite mieux que ce déni de démocratie.

    L’immigration est, on le sait, un sujet explosif, sur lequel il est prudent, dans l’espace public, de se contenter de platitudes compassionnelles, surtout si on est aux affaires ou candidat à l’être. Alors que depuis quarante ans la France est confrontée à une immigration massive dont les partisans les plus zélés ne cessent de proclamer, pour s’en réjouir, qu’elle change le visage du pays, la question a échappé à la délibération démocratique, le simple fait de vouloir qu’on en parle suffisant à classer ceux qui s’y risquaient dans le camp des populistes.

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  • Nouveau livre de Bernard Lugan : Heia Safari !

    Von-Lettow-Vorbeck-600x874.jpgDe 1914 à 1918, loin des fronts d’Europe, dans l’est africain, coupés de toute possibilité de ravitaillement, et commandés par le colonel puis général Paul von Lettow-Vorbeck, quelques milliers d’Allemands et d’askaris résistèrent à 300 000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais.

    Au mois de mars 1916, après deux années de victoires remportées au cri de « Heia Safari », l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de soldats sud-africains contraignit von Lettow-Vorbeck à changer de tactique.

    Il choisit alors celle du repli offensif, se dérobant devant des forces trop nombreuses pour les attaquer ensuite par surprise. De novembre 1917 à septembre 1918, sa retraite offensive le conduisit jusqu’au Mozambique où il enchaîna les victoires.
    Au mois de septembre 1918, alors qu’il lui restait moins de 200 Allemands et environ 2 000 askaris, le général von Lettow-Vorbeck décida d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Le 13 novembre, il y apprit qu’un armistice avait été signé en Europe. Il refusa de se rendre, déclarant au commandement britannique qu’il pouvait encore combattre durant deux années.
    Finalement, le 25 novembre 1918, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, et alors que l’armistice était signé depuis 14 jours, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askaris et 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques. Devant eux, le chef admiré auquel les askaris avaient donné le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).

    Rentré en Allemagne, le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, le général von Lettow-Vorbeck écrasa le soulèvement communiste à la tête d’un corps de volontaires, le « Lettow-Korps ».

    Du Kilimandjaro aux combats de Berlin, cette épopée méconnue qui mériterait d’être enseignée dans les académies militaires, est ici racontée dans un livre abondamment illustré.

    Pour commander cet ouvrage, c’est site de Bernard Lugan” rel=”noopener” target=”_blank”>ici.

    https://fr.novopress.info/

  • « La Légende noire du Moyen-Age Cinq siècles de falsification »

    6a00d83451619c69e201bb09df0972970d-200wi.jpgC'est le titre d'un ouvrage d'une jeune historienne, Claire Colombi, recensé sur Réinformation.tv :

    "Des mythes sur les paysans affamés aux prétendus droits scandaleux des seigneurs, en passant par ces listes fourre-tout d’impôts, tout cela n’a qu’un seul but : disqualifier le clergé et la noblesse d’épée, distiller la haine de l’ancien système et des deux piliers qui le soutenaient, à savoir la royauté et l’Église, qui doivent être ramenées à la tyrannie et au fanatisme. Claire Colombi n’oublie pas la Franc-Maçonnerie dont elle souligne le rôle éminent dans l’abolition des privilèges et dans tout ce qu’il ressortit de la célèbre nuit du 4 août.

    On touche bien là à une guerre idéologique. L’auteur parle d’« une cage mentale », qui empêche toute comparaison, l’exercice par essence de l’historien. Et se plaît à transposer des phénomènes de lutte des classes dans un monde qui en ignorait tout et faisait en l’occurrence souvent bien mieux que notre société actuelle, ultra libéraliste et individualiste…

    « Les ténèbres du Moyen-âge ne sont que celles de notre ignorance » Gustave Cohen

    A travers les vieux manuels consacrés d’Ernest Lavisse ou de Jules Steeg, l’École de la IIIe République a donné un corps plus ferme encore à cette totale mystification, puisqu’elle a déformé des générations de jeunes esprits – Jules Ferry savait ce qu’il faisait : c’est en 1789 que doit tout commencer.

    Et le public est malheureusement toujours bien entretenu, à l’heure d’aujourd’hui, sur le petit comme sur le grand écran. Claire Colombi évoque la célèbre émission « La Caméra explore le temps », diffusée entre 1957 et 1966, qui pleura le sort des Cathares et stigmatisa les Templiers. Mais aussi « Secrets d’Histoire » dirigé par Stéphane Bern, qui, s’il parle du Moyen-Age, ne le fait que pour de doux secrets d’alcôves et d’avenantes coucheries…

    L’histoire à la télé, c’est avant tout de l’audimat : il faut que ça émoustille. Le cinéma a su aussi parfaitement ancré tous ces poncifs entre l’odieux Au nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud et le sulfureux La Passion Béatrice, de Bertrand Tavernier.

    Partout, le Moyen Age n’est qu’un prétexte, pour dénoncer le fanatisme sous toutes ses formes et louer par contraste le libre penser moderne – un vrai sectarisme, pourtant, celui-là…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Joue pas du rock’n’roll pour moi ?

    On ne pousse pas la porte d’un cinéma qui ne joue pas de film et quand bien même il y en aurait-il un de programmé, il attirera nettement moins le chaland si son dénouement est déjà connu. Sans surprise pour ce second  tour des élections territoriales en Corse, la coalition  mise sur pied par l’autonomiste Gilles Simeoni et l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni a engrangé ce dimanche 56,5% des suffrages… mais ce scrutin a battu de records d’abstention, un électeur de l’île de Beauté sur deux ne s’est pas déplacé. Une grève du vote encore plus forte chez les adhérents de LR,  invités à désigner l’ultra favori Laurent Wauquiez à la tête du parti,  vainqueur avec plus de 76% des voix des 42% d’encartés qui ont pris part à ce scrutin interne. « La droite est de retour » a-t-il déclaré hier à l’annonce des résultats. Vraiment ?  Mais laquelle ? Le peuple lui,  était bien de retour à Paris samedi pour rendre un  dernier hommage à Johnny Hallyday.  Son cercueil a descendu les Champ-Elysées jusqu’à l’église de la Madeleine où avait lieu la cérémonie religieuse en présence de  ses proches et d’un parterre de politiciens.

    Jean-Luc Mélenchon a joué sa partition de vieux  grincheux laïcard en s’indignant de ce que  « samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité de l’Etat, le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l’église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l’évangile implore le pardon du Christ. » Bigre !  En se livrant  à cette saillie verbale très décalée,   force est de constater que le grand oriental et  lider maximo de La France Insoumise n’a pas tout retenu des enseignements et la doctrine  de feu le président vénézuélien Hugo Chavez;  ce qui après tout en rassurera peut-être certains…

    D’autres ont souligné la tentative de récupération de cette ferveur populaire autour du rockeur défunt par Emmanuel  Macron dans son allocution… mais le principe de cet hommage une fois accepté,  pouvait-il ne pas prendre la parole quitte à profiter de l’éventuel effet d’aubaine sur sa cote de popularité ? D’autres encore,  ont remarqué que les Français  qui se sont déplacés  étaient  beaucoup moins nombreux que la foule  qui a suivi le cercueil de Victor Hugo en 1885, voire  que les 500 000 Parisiens qui ont accompagné celui d’Edith Piaf jusqu’au Père-Lachaise en 1963. Laissons-là les (querelles de) chiffres, quand bien même cela serait-il, c’est une figure du divertissement populaire,  sans  équivalent aujourd’hui,  à laquelle les  Français ont voulu  rendre hommage.

    Nous ne savons pas si Alain Finkielkraut était au nombre des 50 000 personnes qui ont défilé dans les rues de Paris le 19 avril 1980 pour l’enterrement de Jean-Paul Sartre , alias l’agité du bocal selon le bon mot de Louis-Ferdinand Céline. Mais ce qui est certain c’est que l’essayiste a encore une fois joué le contre pied  en contestant hier  au micro de l’émission qu’il co-anime avec Elisabeth Levy sur RCJ le culte rendu à Johnny. Il a  dénoncé  un unanimisme que l’on peut après tout jugé agaçant : « Non, nous sommes un certain nombre dans toutes les classes sociales à n’avoir rien en nous de Johnny… Mais là, là où la dictature émotionnelle se fait vraiment inquiétante, c’est quand Aurore Bergé (député et porte-parole de LREM, NDLR) compare la ferveur de Johnny avec ce que la France avait connu pour Victor Hugo. » L’auteur de L’identité malheureuse a enfoncé dans la foulée  un autre  clou  dans le cercueil du politiquement correct : « Le petit peuple des petits blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et il était seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence ». Plus prosaïquement,  M. Finkielkraut découvre ici que le rock – même mâtiné  de variétés selon les époques  de la carrière de Johnny - est un style de  musique qui attire très majoritairement un public blanc.  Une donnée factuelle. Il suffirait que l’académicien observe lors de ses pérégrinations parisiennes  la queue qui se forme  devant une salle programmant  un concert de ce type pour le savoir…

     Marine, qui participait la veille dans la cour des Invalides à la cérémonie d’hommage national organisée pour l’écrivain Jean d’Ormesson,  elle aussi brillait  par son absence  samedi matin lors de cet  hommage populaire rendu à Johnny Hallyday. Elle entendait s’y rendre mais il  a été dit que la famille du chanteur et  son entourage médiatico-professionnel ne souhaitaient pas sa présence. Un conformisme, une frilosité pas très rock’nroll ? La présidente du FN s’est interrogée : « Est-ce que cela s’adresse également à mes électeurs ? Car ils sont nombreux à faire partie du public qui a soutenu Hallyday tout le long de sa carrière. » Et de rappeler aussi que « Johnny avait fait un spectacle à Fréjus (en juillet 2016)  à l’invitation (du maire FN) David Rachline », alors même que l’entourage du chanteur y était alors plutôt formellement  opposé…

    D’une discrimination l’autre, avec ou sans chansons pour faire passer la pilule,  les Français se sentent de plus en plus menacés par les effets de la mondialisation sauvage et son corollaire : la  progression des insécurités sociale, économique, physique.  Selon le dernier  sondage Ifop publié dans le JDD, « 59% des personnes interrogées fin novembre se disaient pessimistes quand elles pensaient à l’avenir de la France, soit 3 points de plus que fin juin et 11 points de plus que fin mai (…) ils sont 60% (54% en juin) à penser que leurs enfants (ou neveux et nièces) vivront  moins bien qu’aujourd’hui  dans la société française de demain. »

    Ont été rendues également ces derniers jours les conclusions de l’enquête dite de  victimation, réalisée chaque année  par lObservatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Institut national de la statistique (Insee) -16 000 personnes ont été interrogées - portant sur  le sentiment d’insécurité chez les Français. Un sentiment ?  Plus exactement une réalité invasive, redoutée,  vécue et subie précise pour sa part Bruno Gollnisch qui sait que les mots et les euphémismes   ne sont jamais  neutres.

    Il ressort de cette étude que pour la première fois depuis onze ans, la « proportion de personnes inquiètes à cause du terrorisme (32%) prend le pas sur celle mesurée pour le chômage (23%) ». L’enquête enregistre également une augmentation de la peur  des Français d’être victimes d’une  agression (21% contre 20% en 2016), la gent féminine  se sentant particulièrement menacée. 26% des femmes interrogées déclarent  se sentir en insécurité. Enfin, cette insécurité progresse aussi pour les femmes travaillant  dans les servies publics, victimes des comportements  d’un  nombre croissant  d’usagers.

    L’étude  Ifop pour Synopia  rapportée notamment par La Croix  en avril 2017 sur « les Français et les enjeux de sécurité »,   indiquait  que seuls 17 % des sondés considéraient « ne pas se sentir spécialement en insécurité ». Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l’Ifop relevait que «  Les Français ont le sentiment que l’on vit dans une société moins civique, plus éruptive, que le vernis du vivre ensemble se craquelle (…).» Autre enseignement de cette enquête, « 60 % des sondés (estimaient) que  le refus de la classe politique de regarder la réalité en face  est une cause  très importante  des problèmes d’insécurité (…) ». Le vivre-ensemble dût-il en souffrir, il serait grand temps que les portes du pénitencier,  ou mieux encore  celles des charters quittant notre territoire,  se referment dans le dos d’un certain nombre d’indésirables qui pourrissent la vie des Français. Mais à part l’opposition nationale au pouvoir,  qui le fera ?

    https://gollnisch.com/2017/12/11/joue-rocknroll-moi/