Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Samedi 21 avril, Avignon : HOMMAGE À CHARLES MAURRAS

    29244724_563038617388238_7313935748644732928_n.jpg

    Plus d'informations cliquez ici

    Pourquoi un tel hommage cliquez là

    2018 04 21 CH M AVIGNON H DE M.jpg

    Achetez le livre d'Hubert de Mesmay cliquez ici

  • Euthanasie, PMA, avortement : il faut rappeler que la loi peut être illégitime

    6a00d83451619c69e201b8d2e9c6f5970c-250wi.jpgDans Vérité et politique, Guillaume de Thieulloy livre une réflexion surles dérives totalitaires d'une démocratie déconnectée de toute notion de vérité. Il défend l'idée d'une loi naturelle supérieure aux lois positives et s'oppose à une vision du parlement capable de dire le vrai et le faux, le bien et le mal. Alors même que la plupart des parlementaires, y compris ceux y défendant de bonnes idées, considèrent que le Parlement est à la source de tout droit... Il rappelle opportunément que cette dérive est inscrite dans la déclaration des droits de l'homme :

    "Il suffit de lire sérieusement la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, du 26 août 1789, pour s'en apercevoir. Lisons, en particulier, l'article 6 : "La loi est l'expression de la volonté générale." Tout le monde, ou presque, en est aujourd'hui persuadé. Pourtant, voilà qui ne va vraiment pas de soi ! La volonté générale peut parfaitement décider d'opprimer une minorité, contre les droits humains les plus élémentaires. Dira-t-on que cette violation du droit est le droit lui-même ? Pour ma part, je préfère suivre saint Thomas d'Aquin déclarant, à la suite de saint Augustin, qu'une loi inique n'est pas une loi : elle peut, bien sûr, être promulguée comme une loi ; elle peut avoir apparemment la force d'une loi. Mais elle ne peut pas obliger en conscience. Nous n'avons nullement le devoir d'y obéir. Nous pouvons même avoir, au contraire, le devoir d'y résister.Prenons un exemple concret et bien connu, dont nous avons déjà parlé. Les lois de Nuremberg, promulguées par le IIIe Reich en 1935, ont toutes les apparences d'une loi : elles ont été votées par un parlement régulièrement élu. Mais, aujourd'hui, nous ne tenons pas les personnes qui les ont appliquées pour des citoyens modèles ; au contraire, nous applaudissons comme des héros ceux qui ont refusé de les exécuter. Tout simplement, parce que ces lois étaient illégitimes et allaient contre le droit et contre une loi supérieure à la loi civile."

    Un rappel opportun à l'intention d'Emmanuel Macron, qui rejetait hier soir toute injonction de l'Eglise, estimant lui aussi qu'il n'y a rien au-dessus de la loi, et alors qu'une légalisation de l'euthanasie semble programmée, tout comme l'extension de la PMA et du commerce des utérus.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE : LOURDE CHARGE POUR LES PME ET SPOLIATION DES CLASSES MOYENNES ?

    impots-preleves-a-la-source-les-trois-points-a-retenir-youtube-thumbnail.jpg

    Le prélèvement à la source est une complication pour les PME. Elles devront soit modifier les logiciels maison, soit demander aux comptables de s’occuper de ces problèmes ce qu’ils feront bien volontiers, mais en augmentant leurs honoraires (ce qui est normal, car toute travail mérite salaire). Par ailleurs, les dirigeants des entreprises petites ou moyennes seront, en cas d’erreur, pénalement responsables. Or cette réforme est une usine à gaz : comment être sûr d’appliquer le bon pourcentage sans se tromper ? Les contentieux risquent d’être nombreux et les sanctions vont pleuvoir sur des personnes qui n’ont rien demandé.

    Les responsables syndicaux des dirigeants de PME demandent non le report de la mesure (il ne servirait à rien, car on en a déjà eu un), mais l’abolition des poursuites pénales en cas d’erreurs (sauf pour les fraudes manifestes, c’est-à-dire les patrons qui retiendraient les impôts, mais ne le restitueraient pas à l’État). Ils souhaitent également une aide financière, ce qui est logique puisque cette réforme va coûter de l’argent aux entreprises. Et pourtant, la perception de l’impôt sur le revenu engendrera pour l’État les mêmes frais qu’avant. Mais, bien entendu, le gouvernement va faire la sourde oreille. Pour lui il n’y a aucun problème et tout est réglé !

    Quant aux contribuables, le réveil risque d’être amer. Ils auront dès le mois de janvier une paye minorée même si pour finir, leur pouvoir d’achat ne bougera pas. Car les prélèvements seront plus lourds dans un premier temps. Ceux qui payaient par tiers, par exemple, gardaient l’argent de leurs impôts jusqu’en mars. En outre, avec le prélèvement à la source, les déductions fiscales interviendront tardivement : un remboursement de 30 % en mars et le solde en septembre. Le contribuable paiera donc plus le premier semestre avant de récupérer sa mise. L’augmentation provisoire de la pression fiscale et l’impression (fausse) de diminution des revenus auront un effet récessif évident. Les Français restreindront leurs dépenses au début de 2019.

    Mais le pire est sans doute à venir pour les classes moyennes. Tôt ou tard la CSG risque de fusionner avec l’impôt sur le revenu, avec à la clé la suppression du quotient conjugal (chaque membre du couple paiera séparément ses impôts, ce qui alourdira la facture des conjoints dont l’un gagne plus que l’autre), la suppression du quotient familial et de toutes les niches fiscales y compris celles pour les emplois à domicile. En plus, ceux qui gagnent moins seront exemptés de CSG et les classes moyennes paieront à leur place. Un premier projet a été présenté dans les colonnes du Figaro : il crée trois classes à 0 % jusqu’à 1900 euros, à 15 % entre 1900 et 5000 euros et à 40 % au-dessus. Un couple dont le mari gagne 9000 euros par mois, dont la femme ne travaille pas, deux enfants, payant 3000 euros annuels pour une aide ménagère paierait 2500 euros de plus. Les classes moyennes supérieures seront une nouvelle fois laminées, car les taux seront bien plus élevés que ceux de cette proposition.

    http://www.bvoltaire.fr/prelevement-a-source-lourde-charge-pme-spoliation-classes-moyennes/

  • Louis XIV enfant