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  • Tribune libre : Pourquoi nos dirigeants mondialistes haïssent-ils leur peuple à ce point ?

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    Victor Hallidée Riposte laïque cliquez ici

    Nombre de personnes se posent cette question qui revient de façon sporadique, obsédante :

    Pourquoi cet acharnement à détruire l’avenir des générations futures et à faire de la France  un futur Liban ?

    Pourquoi les dirigeants des pays d’Europe de l’Ouest ont-ils opté pour le suicide… celui des peuples et des pays dont ils ont la charge ?

    Autre modalité de formuler la question : pourquoi les pays de l’Est résistent-ils ? Pourquoi ont-ils encore l’amour de leur pays et de leur culture chevillé au corps ?

    Ce qui sauve les pays d’Europe de l’Est, c’est qu’ils n’ont pas connu Mai 68, qu’ils n’ont pas été décérébrés par l’idéologie libertaire.
    Tandis qu’en Europe de l’Ouest, la génération soixante-huitarde a déstabilisé notre édifice anthropologique : destruction des valeurs chrétiennes ; destitution du père et de toutes les figures représentatives de l’Autorité ; destruction de la famille ; déni de la différence  sexuelle ; frustrations homosexuelles et post-féministes ; retour du refoulé chrétien : culpabilité, haine de soi.

    On ne peut rien comprendre si on ne prend pas en considération que cette génération parricide soixante-huitarde et post-soixante-huitarde, aux affaires depuis plus de trente ans, constituée en oligarchie euromondialiste, s’est fixée un but qui ne peut être avoué aux populations.

    Si l’on nomme les choses par leur nom, il s’agit d’un COMPLOT élitaire, d’une stratégie, d’un discours public ad hoc, qui ont pour objet de mener ce projet à son terme.

    Ce projet c’est l’objet sacré du fantasme, du désir des « élites » euromondialistes : LE GOUVERNEMENT MONDIAL !

    Pognon et jouissance à gogo ! Vie de nababs… Tout ça vous met en affinités avec d’autres élites et d’autres lois…

    Prenant appui sur ces affinités ploutopornocratiques inavouables, nos « gouvernances » optent pour le semblant, surfent sur un relativisme pervers (pour lequel tout vaut tout, à commencer par le bien et le mal, l’assassin et sa victime) et paradent en humanistes universalistes anti-racistes !

    La haine des dirigeants sans foi ni loi de nos pays se reporte alors, en réflexe de caste, sur les peuples européens qui n’ont que leur attachement à leur mode de vie, à leur culture, leur civilisation. Peuples auxquels ils ne s’identifient plus et qu’ils méprisent.

    Dès lors leur sacrifice devient possible.

    Quelles sont les affinités qui conduisent nos ploutocrates à embrasser les desseins de théocraties archaïques et violentes ?

    La visée des soixante-huitards et post-soixante-huitards – jouir sans limite  n’est-ce pas précisément ce en quoi consiste la tyrannie des autocraties islamiques ?

    Nos soixante-huitards aux commandes en bavent d’envie et de duplicité…

    Esclavage ? Permis ! Profits sans limites réservés aux aristocraties en place ? Permis !

    Pedophilie ? Permis ! Polygamie ? Permis ! Meurtre ? Permis !

    Et bien sûr, des sauf-conduits pour les dirigeants (homosexualité, orgies, consommation d’alcool, etc. – étant seulement interdits aux masses, au bétail humain).

    Un principe de domination dictatorial, autocratique, sans empêchement légal ni culpabilité ! Le rêve pour nos soixante-huitards ! Ah ! Mais c’est bien sûr ! La jouissance est de ce côté ! Détruire, faire disparaître le christianisme et la démocratie, ainsi que ceux qui y sont attachés, voilà la solution ! La submersion islamique fera le travail !

    Le principe de fonctionnement de ce « post-modernisme managérial » repose sur la capacité à faire partie des dominants. Exit les scrupules et la culpabilité. Qu’importe si à  cette aune, les compétences seront en recul et le bakchich en hausse. Bienvenue aux pervers et truands de tous poils !

    Telle est la mentalité des « managers post-modernes », tel Macronus Jupiteribus, qui invitait les jeunes, lors de sa campagne électorale, à avoir un idéal digne de leur époque, celui de devenir milliardaires.

    Ce à quoi aboutit l’idéologie libertaire-libérale – sous couvert d’alibis humanitaires, de l’amour de l’Autre, de l’égalité et de la fraternité avec l’Autre – c’est à la destruction de la société chrétienne égalitaire, son remplacement par une société inégalitaire (inégalités homme/femme, musulman/non-musulman) bien plus propice à la marchandisation du monde.

    Instrumentaliser les principes chrétiens pour faire disparaître le christianisme ! Bien joué ! Pas des demi-pervers les gars ! Sauf que vous êtes en train de scier la branche sur laquelle vous êtes assis ! Quand vous serez convertis à l’islam, vous resterez des Blancs, des Occidentaux,  pour ceux avec lesquels vous aspirez à gouverner. Le racisme et l’ethnocentrisme, le tribalisme  inhérents aux sociétés archaïques, se substitueront au théocentrisme pour vous exclure et mettre votre existence en danger.

    Vous avez joué l’islamisation de l’Europe : malheur aux femmes, malheur aux minorités chrétiennes, juives, athées, etc. Malheur aux faibles, aux vieux sans ressources (l’euthanasie chère à Attali pèse sur leurs têtes). Malheur à  ceux qui ont une éthique, un esprit critique et des scrupules (la fin de la liberté  d’expression est en marche) !

    Ploutocrates-oligarques, vous devrez en rendre compte !

    Au diable la démocratie empêcheuse de jouir en rond ! Telle est la mentalité des soixante-huitards au pouvoir et de la génération inculte qui suit, conservatrice aveugle et abrutie des anti-valeurs soixante-huitardes.

    Ironie  tragique : cette fuite en avant de l’idéologie soixante-huitarde libertaire, aux manettes depuis plus de trente ans, aboutit à l’islamisation de l’Europe !

    Mais il est logique qu’un mouvement qui s’attaque à l’anthropologie d’une société, qui supprime les fondements d’une civilisation, va dans le sens de sa destruction.

    C’est longtemps après, aujourd’hui, que se manifestent les résultats concrets, complètement fous et abjects.

    Les peuples européens vont-ils aller sans réagir à l’abattoir que leur ont concocté leurs criminels dirigeants (l’islamisation sous contrainte de la machette et de la kalachnikov, la menace de l’égorgement, les crimes de masse) comme sont allés aux chambres à gaz – parce qu’ils ne pouvaient y croire –  les juifs qui débarquaient des trains qui les conduisaient dans les camps de concentration ?

    Il n’est pas impossible que les peuples se réveillent et que la peur change de camp. Un signe encourageant : quelques rats commencent à quitter le navire…

  • Derrière les blocages : l’extrême gauche - Journal du mardi 10 avril 2018

  • Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données »

    Mark Zuckerberg

    Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données » - fait la « une « des médias du monde entier. L'indignation est générale.

    Comme si l'objet du scandale était une surprise. Alors que de fait l'exploitation commerciale des informations personnelles ou non imprudemment mises en ligne sur Facebook par des multitudes d'internautes des cinq continents est au principe même de ce réseau mondial tentaculaire. C'est d'ailleurs là aussi son principe financier qui a produit ses profits colossaux et engendré sa puissance, égale ou supérieure à nombre d'États ... 

    Autour de deux milliards d'utilisateurs se sont ainsi vautrés dans l'étalage vulgaire de leur intimité, de leur mode de vie, de leurs opinions, de leurs comportements privés, et même de leurs pulsions les plus diverses, voire les plus scabreuses, abandonnant cette pudeur ancestrale, ce silence jaloux sur les « misérables petits tas de secrets* » qui avaient prévalu depuis la nuit des temps. Comme si, dans le monde virtuel, l'homme de l'ère numérique s'était senti soudain libéré de cette sorte de retenue qui est naturelle aux rapports humains, charnels, du monde réel. Retenue qui est pourtant l'un des fondements de la vie en société, de la civilisation elle-même. 

    Facebook a vendu très cher ces données. Elles seraient « le pétrole » de l'ère postmoderne, la richesse immatérielle de cette société liquide, cette « civilisation » de l'impudeur où ne subsistent plus que l'individu réduit à l'état de consommateur hyperconditionné, et le marché qui l'encadre et l'exploite. Cette emprise d'un 3e ou 4e type s'exerce notamment grâce à la maîtrise sophistiquée d'une masse considérable de données sans qualités autres que mercantiles. Ses champions d'origine US sont les GAFA. 

    Et voici que le scandale Facebook s'amplifie. Qu'il prend des proportions inouïes. Que son titre perd 15% à Wall-Street. Qu'il est introduit dans l'aire politique et judiciaire. En France, des caisses de retraite ou de Sécurité Sociale ferment leurs pages Facebook - et / ou leurs comptes Twitter. Nombre de particuliers ou d'institutions en font autant. De multiples plaintes sont déposées. Notamment auprès de la CNIL. Aux Etats-Unis le Congrès est saisi de la question et doit procéder aujourd'hui à l'audition de Mark Zuckerberg. Il ne faut pas trop s'attendre, nous semble-t-il, à ce que, malgré les quatre-vingt sept millions de membres américains de Facebook lésés par ses pratiques, les Institutions fédérales états-uniennes s'aventurent à porter sérieusement atteinte à la puissance et à la richesse de ce fleuron hégémonique de leur « industrie » numérique.  

    La repentance tardive de Mark Zuckerberg, son actuel président, égal ou supérieur à nombre de chefs d'État, semble activer l'incendie plutôt que de l'éteindre, au point que son prédécesseur, Sean Parker vient d'accuser le Facebook de Mark Zuckerberg d'exploiter « la vulnérabilité humaine ». C’est parler d'or. 

    Mais il y a plus grave, nous semble-t-il que le dévoilement mercantile de ces millions de « misérables petits tas de secrets » dont seuls les intéressés s'imaginent qu'ils ont un intérêt. 

    En premier lieu, l'affaire Facebook met en marche, par réaction, une volonté affichée de reprise en mains et de contrôle par la police de la pensée, des espaces de vraie liberté qui ont pu se développer sur Internet. Gare aux sites, blogs et autres qui divergeront avec le politiquement correct ! Gare aux fermetures à venir. Sur Facebook et ailleurs. Le moment est peut-être venu pour la cléricature des systèmes dominants de réduire les insupportables médias qui échappent encore à son contrôle. 

    Il y a en second lieu, s'agissant de l'addiction d'un grand nombre de gens, surtout jeunes, â la fréquentation trop exclusive de Facebook et des réseaux parents, le reformatage débilitant de nos catégories mentales et intellectuelles. A la fois cause et symptôme, parmi d'autres, du terrible affaissement culturel de nos sociétés. Sommes-nous condamnés à n’être plus qu’un peuple d'ilotes ? C'est une grande question.   

    * Expression de François Mauriac reprise par André Malraux dans les Antimémoires.

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pour Marine Le Pen, “les zones de non-droit se multiplient”. De Notre-Dame-des-Landes à Mayotte en passant par les banlieues

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    Au deuxième jour de l’expulsion des occupants du site de Notre-Dame-des-Landes, Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 10 avril.
    Si la présidente du Front national soutient l’initiative de l’exécutif de procéder à l’évacuation du site, qui fut pressenti pendant longtemps pour la construction d’un nouvel aéroport dans l’Ouest, elle la juge trop tardive.

    Moi, j’aurais souhaité que les zadistes soient expulsés avant“, a reproché la députée, refusant de saluer davantage l’action de l’exécutif. “Pourquoi a-t-on attendu des années en laissant s’installer un état, une zone de non-droit à Notre-Dame-des-Landes ?“, s’est-elle interrogée au micro de RTL.

    Puisque le gouvernement veut donner des signes de fermeté, qu’il aille au bout de sa logique, qu’il rétablisse la sécurité à Mayotte“, a poursuivi l’ex-candidate d’extrême droite à la présidentielle, appliquant également son analyse aux “banlieues“.

  • Union des droites par la base... en vue des municipales ?

    Le Figaro revient sur l'alliance d'élus locaux en Gironde :

    "C'est justement parce qu'il a perdu le fil de son ancienne formation politique, Les Républicains, que le maire de Cavignac, désormais divers droite, a décidé de lancer avec la conseillère régionale et membre de la direction du FN, Edwige Diaz, leur propre association Pour la France - La France unie. Deux semaines après son lancement à Marcenais, en Gironde, le bureau du jeune «mouvement» qui revendique une centaine d'adhérents, s'est réuni ce lundi à Bordeaux pour faire le point. 

    À l'étage d'une brasserie en centre-ville, neuf des membres fondateurs discutent du retentissement inattendu réservé au lancement de leur initiative. Une résonance due en grande partie au mélange de couleurs politiques qu'ils ont esquissé. Dans leurs rangs, figurent élus du Front national, de Debout la France et militants LR. Sans oublier quelques non encartés issus du monde associatif. Tous, sont issus de la 11e circonscription de Gironde, qui s'étend de Saint-Ciers-sur-Gironde à Coutras et où Marine Le Pen a enregistré 47,54 % des voix au second tour de la présidentielle.

    Une alliance locale aux airs de laboratoire, quant au niveau national les partis de droites se déchirent sur l'opportunité d'un «rassemblement» pour les prochaines élections. Si le Front national y est favorable, Debout la France n'en veut un qu'à ses conditions, tandis que le parti de Laurent Wauquiez menace d'exclusion tout cadre qui s'y laisserait tenter. Des rivalités d'appareils qui, au niveau local, ont du mal à passer. «J'en ai marre, j'ai 66 ans, j'ai passé l'âge de marcher à la baguette, tonne Jean-Jacques Edard. On est d'accord sur 99% des sujets entre nous. Vous trouvez des différences dans les discours de Wauquiez de Dupont-Aignan ou de Marine Le Pen vous?» 

    Autour de la table, les élus hochent de la tête. Ils avouent ne pas s'embarrasser de sujets tels que le Glyphosate ou l'opportunité d'une Flat taxe sur les revenus du capital. Leur conviction quel'avenir de la ruralité ne peut plus être décidé «au dix-septième étage d'un immeuble à Paris» suffit à servir de liant. [...] «Nous sommes la base. Alors que nous, nous arrivons à parler ensemble, c'est systématiquement le clash au dessus», dénonce Fabrice Coffinet, ancien LR passé au Front national peu avant la présidentielle. «On est très déçu par nos cadres. Ras le bol d'avoir des consignes qui ne sont pas en phase avec nos réalités sur le terrain», abonde le LR Jean-Louis Dumas. Conseillère municipale Debout la France de Cézac, Martine Hostier, complète: «C'est très poreux entre nous. Avec leurs rivalités, nos chefs nous ont mis en échec. Il faut les ramener à la base, c'est-à-dire à nos électeurs. Ça suffit de laisser la gauche nous étouffer!»

    L'association se présente - pour l'instant - comme un «think tank», dont l'objectif est avant tout de réfléchir «à une pensée politique conservatrice.» Reste que dans cette circonscription aux quelque 90 communes, le spectre des prochaines municipales n'est pas loin. Même s'il ne s'agit «pas d'une priorité» assure Jean-Jacques Edard, «évidement, on y pense, avoue la proche de Dupont-Aignan, Martine Hostier. Il faut que nos idées se concrétisent politiquement.» [...]"

    Le mode de scrutin des élections européennes de 2019, une liste unique nationale, se prête peu à une stratégie d'union des droites. En revanche, elle serait fort utile dans le cadre des élections municipales de 2020/2021.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’armée russe bloque les signaux des drones américains en Syrie

    L’armée syrienne « en état d’alerte » face à la menace d’une riposte militaire occidentale

    L’armée russe a brouillé des drones militaires américains en Syrie, perturbant gravement les opérations militaires américaines, a annoncé la chaîne NBC, citant des responsables américains anonymes.

    Selon des responsables américains, les Russes avaient commencé à bloquer quelques drones américains plus petits il y a quelques semaines après une « série d’attaques présumées d’armes chimiques contre des civils dans la Ghouta orientale ».

    Les sources du réseau NBC ont déclaré que l’armée russe craignait que l’armée américaine se venge des attaques et a commencé à brouiller les systèmes GPS des drones opérant dans la région.

    « Les récepteurs GPS de la plupart des drones peuvent être assez facilement bloqués », a déclaré le Dr Todd Humphreys, directeur du laboratoire de radionavigation de l’Université du Texas à Austin.

    Le département de la Défense ne peut certainement pas dire si le brouillage est la cause de l’écrasement des drones, selon la sécurité opérationnelle.

    « L’armée américaine maintient des contre-mesures et des protections suffisantes pour assurer la sécurité de nos avions et  de nos drones, de nos forces et des missions qu’ils soutiennent », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.

    almasdarnews.com

    Adaptation Yandex

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/04/10/larmee-russe-bloque-les-signaux-des-drones-americains-en-syrie/

  • Donald Trump nomme des faucons à la Maison Blanche…et veut quitter la Syrie

    Analyse d'Antoine de Lacoste :

    Les deux dernières nominations de Donald Trump à la Maison Blanche rappellent les pires heures de l’ère Bush et de la criminelle invasion de l’Irak.

    La promotion de John Bolton comme conseiller à la sécurité nationale est à cet égard particulièrement symbolique. Il avait en effet milité, avec ses amis du courant néoconservateur, pour cette « invasion préventive ». Il était alors membre important du département d’Etat, l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères. Très proche du vice-président Cheney, chef de file de ces faucons qui parviendront à convaincre l’opinion américaine que l’Irak disposait d’armes de destructions massives.

    Cette nomination est tout à fait surprenante car le candidat Trump, n’avait pas eu de mots assez durs contre la destruction de l’Irak : « La pire des pires décisions jamais prises », « Nous avons rendu un très mauvais service au Moyen-Orient et à l’humanité ».

    Depuis, jamais John Bolton n’a émis le moindre regret sur ce mensonge d’Etat qui a directement engendré l’Etat islamique.

    L’autre nomination n’est pas moins surprenante : il s’agit du patron de la CIA, John Pompeo, qui sera nommé Secrétaire d’Etat, dès que le Sénat aura ratifié la décision de Trump. Quand on sait que la CIA a livré de nombreuses armes aux islamistes syriens, dont certaines se sont retrouvées entre les mains de Daesh et d’Al Nosra…

    Ces deux nominations semblent liées à l’accord nucléaire iranien que Trump veut dénoncer, malgré l’opposition très forte de ses alliés européens et, bien sûr, de la Russie. Trop de conseillers du Président étaient hostiles à cette dénonciation, notamment Rex Tillerson, qui s’est, semble-t-il fait limoger pour cela.

    Avec Bolton et Pompeo, Trump aura deux alliés de poids, deux faucons revendiqués.

    Mais nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec Donald Trump : quelques jours après, il annonçait, à la stupéfaction des deux faucons en question, qu’il fallait « quitter la Syrie. Laissons d’autres s’en occuper maintenant. »

    Toutefois, bien malin qui peut dire si cette annonce va se concrétiser. Il se pourrait en effet que ce soit une menace envoyée à l’Arabie Saoudite, qui veut que les Américains restent en Syrie pour contrer l’Iran. Et pour cela Trump veut de l’argent : 4 milliards sont demandés à Ryad qui, jusqu’à présent, rechigne.

    On croit rêver ? Pas tant que cela.

    Trump n’est pas un homme politique : c’est un homme d’affaires qui a décidé de devenir président. Il a su parler à ses clients, les petits blancs d’Amérique qui l’ont élu. Il a ses filiales, l’Europe notamment. Et ses concurrents : la Russie et la Chine. Un ami, Israël et donc un ennemi l’Iran. L’Arabie Saoudite est une filiale, bien sûr : elle doit faire remonter des dividendes, c’est la règle.

    Il ne faut donc pas analyser les décisions ou les annonces de Trump en fonction de nos habituels critères géopolitiques ce qui rend toute prévision très aléatoire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une réflexion d'Annie Laurent : L’islam n’est-il qu’une religion ?

    2513127177.jpgLe Figaro daté du 20 mars 2018 a publié une tribune intitulée « Non au séparatisme islamiste ». Signée par 100 intellectuels, parmi lesquels plusieurs sont de souche musulmane, ce texte s’alarme du « ségrégationnisme » qui accompagne le développement de l’islam en France. « Le nouveau séparatisme avance masqué. Il veut paraître bénin, mais il est en réalité l’arme de la conquête politique et culturelle de l’islamisme ».

    Ce texte pose en filigrane la question de l’identité réelle de l’islam. Est-il seulement une religion, à considérer comme les autres, ainsi que le répète le discours officiel, ou bien doit-on le définir comme une idéologie ? A l’heure où le gouvernement cherche à organiser un « islam de France », cette question doit être posée en toute clarté. C’est à une réflexion sur ce thème difficile qu’Annie Laurent vous invite aujourd’hui. Et, naturellement, l'on peut en débattre.

    Rappelons qu'Annie Laurent nous honore de son amitié ; qu'elle est intervenue dans plusieurs de nos cafés politiques et réunions, dont les vidéos existent ici ; qu'elle a collaboré à Lafautearousseau. Nous recommandons d'ailleurs à nos lecteurs de suivre ses publications et ses interventions diverses.    LFAR

    Après un XXème siècle marqué par l’émergence d’idéologies totalitaires prétendant imposer leurs systèmes au monde, le XXIème siècle s’est ouvert sur l’apparition d’un autre projet dominateur : celui de l’islam conquérant. Les attentats spectaculaires et très meurtriers commis le 11 septembre 2001 contre les Tours jumelles de New-York ont inauguré cette nouvelle forme de totalitarisme paré de couleurs religieuses qui, depuis lors, se répand dans tout l’univers, perturbant un monde largement touché par la sécularisation. Face à cette situation imprévue et déroutante, une interrogation revient de plus en plus souvent : l’islam est-il vraiment une religion ? N’est-il pas plutôt une idéologie ?

    Il convient d’abord de situer la question dans l’ordre général, comme le fait le philosophe Rémi Brague dans son dernier ouvrage, Sur la religion (Flammarion, 2018), où il développe une pensée puissante sur ce thème, en accordant à l’islam une place importante. Observant le foisonnement de réalités que le terme « religion » recouvre (panthéon de dieux, monothéisme, religion séculière, etc.), l’auteur refuse d’y voir un concept unique qui répondrait à une seule et même définition. En fait, écrit-il, « le christianisme est la seule religion qui ne soit qu’une religion et rien d’autre ». Et de remarquer : « Toutes les autres religions ajoutent au religieux une dimension supplémentaire » (p. 40). C’est pourquoi « la nature exclusivement religieuse du christianisme explique le fait que le concept de religion, appliqué à des phénomènes aussi divers que le bouddhisme, l’islam, le confucianisme, le shinto, etc. – bref, ce que nous avons pris l’habitude d’appeler “des religions” – ait été forgé dans un contexte intellectuel chrétien et s’applique mal aux autres “religions” » (p. 42).  L’auteur exprime bien la complexité de la question posée. Il ne nie pas la dimension religieuse de l’islam mais il sait que celle-ci n’est pas exclusive.

    I. L'islam comme religion

    Les musulmans se placent sous le regard d’un Dieu unique (Allah) en qui ils reconnaissent leur Créateur, auquel ils rendent un culte dans des lieux appropriés (mosquées) et dont ils espèrent la miséricorde, tout comme ils aspirent à une vie après la mort. Il n’est donc pas possible de refuser à l’islam la qualité de religion. Mais de quel genre de religion s’agit-il ?  

    RELIGION OU RELIGIOSITÉ ?

    En 1994, évoquant l’islam dans son livre Entrez dans l’espérance, saint Jean-Paul II parlait de « la religiosité des musulmans », sans définir le sens du mot « religiosité » (Plon-Mame, p. 153). Or, comme l’explique le philosophe Patrice Guillamaud dans un ouvrage d’une profonde intelligence, religiosité n’équivaut pas à religion. La religiosité se réfère à l’attitude de tout homme, naturellement religieux et donc disposé « à rapporter chacune de ses actions à l’absolu divin », tandis que la religion est un ensemble d’éléments de doctrine et de culte (cf. Le sens de l’Islam, éd. Kimé, 2017, p. 21-26).

    En ce sens, la religiosité est d’autant plus frappante chez les musulmans pratiquants que le culte se doit d’être ostensible et sonore. En admirant « le musulman superlativement pieux », les chrétiens « confondent sa vertu de religion avec celle de foi », constate avec pertinence l‘historien Alain Besançon (Problèmes religieux contemporains, Ed. de Fallois, 2015, p. 181). Cette visibilité a frappé le bienheureux Charles de Foucauld et l’a conduit à s’interroger sur la religion de son baptême qu’il avait délaissée (cf. Pierre Sourisseau, Charles de Foucauld, Biographie, Salvator, 2016).

    RELIGION OU FOI ?

    Ch. de Foucauld a néanmoins compris que si la religiosité des musulmans peut s’accorder avec la vertu de religion, classée par saint Thomas d’Aquin parmi les vertus morales (la justice), elle ne ressort pas de la foi.

    Je voyais clairement qu’il [l’islam] était sans fondement divin et que là n’était pas la vérité »

    écrivit-il à Henry de Castries (cité par A. Laurent, La Nef, n° 287, décembre 2016). La foi est une vertu surnaturelle, infuse dans l’âme par le baptême ; elle est précisément théologale parce que relative au Dieu trinitaire (au même titre que l’espérance et la charité).

    FOI ET CROYANCE

    La Déclaration Dominus Iesus sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise (2000), rédigée à la demande de Jean-Paul II par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a rappelé cet enseignement traditionnel de l’Eglise catholique. Puis, le texte précise : « On doit donc tenir fermement la distinction entre la foi théologale et la croyance dans les autres religions […]. Cette distinction n’est pas toujours présente dans la réflexion actuelle, ce qui provoque souvent l’identification entre la foi théologale, qui est l’accueil de la vérité révélée par le Dieu Un et Trine, et la croyance dans les autres religions, qui est une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue, et encore privée de l’assentiment à Dieu qui se révèle » (n° 7).

    Cette distinction s’applique à l’islam, qui n’est pas accueil de la Révélation de Dieu mais, selon le Coran, religion originelle de l’humanité, voulue par Dieu parce qu’elle est appropriée à la nature de l’homme, innée en quelque sorte.

    . Aujourd’hui, j’ai rendu votre Religion parfaite ; j’ai parachevé ma grâce sur vous ; j’agréée l’islam comme étant votre Religion (5, 3) ;

    . Acquitte-toi des obligations de la Religion en vrai croyant et selon la nature qu’Allah a donnée aux hommes, en les créant. Il n’y a pas de changement dans la création d’Allah. Voici la Religion immuable ; mais la plupart des hommes ne savent rien (30, 30). 

    DIEU L’INCONNAISSABLE

    Pour l’historien des religions Gérard Van der Leeuw, la foi est « la confiance de l’homme envers Dieu personnellement rencontré ». C’est pourquoi sa première spécificité « ne consiste donc pas à croire que Dieu existe mais à croire que l’homme existe pour Dieu » (cité par le P. Bernard Sesbouë, Actes du colloque « Qu’est-ce que croire ? », Institut Catholique d’Etudes Supérieures, 15-16 avril 2013, p. 26).

    Dans l’islam, Dieu est « l’Inconnaissable » (Coran 6, 50 ; 7, 188 ; 11, 31 ; 27, 65). Il ne se fait pas connaître des hommes, comme Il le fait à travers Jésus-Christ dans le christianisme ; Il ne dialogue pas avec eux dans une relation d’amour ; Il ne s’engage pas par une Alliance, comme Il le fait par Abraham dans la Bible (cf. François Jourdan, Islam et christianisme, comprendre les différences de fond, L’Artilleur, 2015, p. 254-260). La Révélation d’Allah ne concerne que sa volonté et sa loi. « Entre Créateur et créature, un abîme est béant » (R. Brague, Sur la religionop. cit., p. 186).

    L’islam serait-il donc une religion païenne ? Alain Besançon l’exclut.

    « Si nous restons dans la logique de la théologie chrétienne, on ne voit pas que l’islam connaisse le Dieu que cependant il adore. […] Ne connaissant pas le vrai Dieu et l’adorant néanmoins, il en résulte des conséquences qui mettent l’islam à part des paganismes antiques contre lesquels il s’est dressé. Les païens, même quand ils adoraient le dieu unique, adoraient un dieu immanent, qui faisait partie du monde. Un Dieu “moindre” par conséquent que le Dieu d’Israël, créateur du ciel et de la terre, omnipotent, transcendant. Mais à l’égard de ce Dieu incommensurable, l’islam demeure dans une position idolâtrique » (op.cit., p. 178).

    UNE RELIGION D’OPPOSITION 

    L’islam n’est pas une religion anodine ou neutre puisqu’il se veut réaction dogmatique au christianisme. Le Coran combat le cœur de la Révélation divine. « La négation de la Trinité est le sens premier de l’islam » ; elle est « son élément primordial de fondation […], le principe même de sa genèse » (P. Guillamaud, op. cit., p. 119).

    Son monothéisme – concept que l’on rencontre aussi en dehors du champ religieux (cf. le Divin Premier Moteur d’Aristote, le déisme des Lumières, signalés par R. Brague) -, et la présence de personnages « bibliques » dans le Coran ne font pas de l’islam une religion apparentée au judaïsme et au christianisme. « En son sens premier, l’islam est fondamentalement, non pas la simple continuation de la révélation biblique mais sa reprise dans la négation même de son accomplissement chrétien » (Guillamaud, ibid.).

    Dans Le malentendu islamo-chrétien (Salvator, 2012), le Père Edouard-Marie Gallez explique que l’on considère généralement l’islam comme une religion « d’avant » le Christ au sens théologique, et pouvant éventuellement y conduire, alors qu’il se revendique comme post-chrétien au sens où il entend dépasser le christianisme et s’y substituer.

    C’est pourquoi,

    « que ce soit du côté islamique ou du côté chrétien, il apparaît évident que la notion d’Ecritures saintes ne revêt pas la même réalité. Si le Coran voit dans les révélations qui ont précédé le temps de l’islam des “portions” du “Livre-Mère” envoyées par Allah sur des prophètes eux-mêmes envoyés à des peuples, l’Eglise catholique, elle, ne voit pas dans le Coran une quelconque continuité ou récapitulation de la Révélation judéo-chrétienne » (P. Laurent de Trogoff, « Révélation et Coran », in Sous le regard de Dieu, abbaye Sainte-Anne de Kergonan, n° 2017/2, p. 12-21).

    Cette position a été rappelée par le Concile Vatican II : « L’économie chrétienne, étant l’Alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (Dei Verbum, n° 4). L’Eglise n’a jamais considéré Mahomet comme un prophète ni le Coran comme un Livre révélé.

    Père Samir-Khalil Samir, islamologue égyptien :

    « Je ne dirai pas globalement : “Oui, l’islam vient de Dieu”, et je ne dirai pas globalement : “L’islam est l’œuvre de Satan”. Je ne le pense pas non plus. L’islam est l’œuvre d’un homme qui a vécu une expérience spirituelle réelle, mais qui vivait en son temps, dans son contexte socio-culturel désertique fait de guerres et d’attaques de tribus contre tribus » (Site Aleteia, 10 janvier 2018). 

    On ne peut donc porter sur l’islam un regard indifférencié avec le judaïsme et le christianisme. D’où l’inexactitude de formules telles que « les religions monothéistes », « les religions abrahamiques » et « les religions du Livre ».

    Leur usage banalisé fausse la compréhension des fondements anthropologiques, cultuels, sociaux, juridiques et culturels sur lesquels misent les dirigeants européens héritiers du christianisme pour organiser un « islam européen ». 

    L'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/04/09/l-islam-n-est-il-qu-une-religion-6041895.html