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  • Chasser Éric Zemmour de RTL, c’est reconnaître son influence intellectuelle

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    On se souvient de la chanson de Guy Béart et de son refrain : « Le premier qui dit la vérité/Il doit être exécuté. » Aujourd’hui, c’est à Éric Zemmour qu’on s’en prend une nouvelle fois : la chronique qu’il tient sur RTL, à 8 h 17, sera supprimée à la rentrée. Il conservera peut-être un créneau le week-end, mais on ne sait pas si c’est une fausse nouvelle (pour mieux faire passer la pilule) ou si la station hésite à l’exclure complètement, compte tenu de son audience.

    Nul doute que cette éviction réjouira les partisans de la liberté d’expression à sens unique. Éric Zemmour n’a pas que des amis au sein de la rédaction de RTL : on lui reproche ses positions sur l’immigration et sur l’islam, ou encore ses propos dans le mensuel Causeur, en octobre 2016 : « Moi, je prends l’islam au sérieux, je ne le méprise pas ! Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous. Je respecte des gens qui meurent pour ce en quoi ils croient. »

    La Société des journalistes de RTL, dans un communiqué, avait estimé « de son devoir de faire savoir aux auditeurs de la radio et à l’opinion son aversion pour des propos qui, à ses yeux, portent atteinte à la mémoire des victimes du terrorisme et à la douleur des familles. » Yves Calvi, qu’on aurait cru plus ouvert, avait lu un message de réprobation au nom de la rédaction et de la direction de la station, tandis que la SDJ du Figaro, où il tient une chronique hebdomadaire, avait « dénoncé sans réserve » cette sortie.

    Il faut une certaine dose de mauvaise foi pour feindre de croire que l’auteur du Suicide français aurait quelque estime pour les terroristes et puisse faire leur apologie : « Je ne respecte pas des gens qui tuent des enfants et des femmes », a-t-il assuré sur BFM TV. Il voulait surtout dire qu’il est irresponsable de ne pas prendre au sérieux les terroristes, de les tenir pour des fous ou des déséquilibrés, comme on a eu tendance à les présenter dans les premiers temps, et qu’ils sont d’autant plus dangereux que leurs convictions religieuses leur ôtent toute crainte de la mort.

    Les bonnes âmes peuvent être rassurées : cet abominable personnage sévira de moins en moins sur nos ondes ou sur nos écrans. D’aucuns regretteront qu’il n’en soit pas totalement banni, car ces prétendus défenseurs de la liberté d’expression sont les plus zélés pour couvrir d’opprobres et ostraciser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils accueillent comme des bienfaiteurs de l’humanité des révolutionnaires d’extrême gauche, qui cultivent la violence, mais conspuent tous ceux qui osent contredire leur vérité.

    On a beau vouloir censurer Éric Zemmour, on n’a pas encore inventé le moyen de faire taire tous ceux qui partagent ses idées. Dieu sait, pourtant, si le gouvernement s’y emploie, pour imposer la vérité officielle ! C’est la fierté de la France d’avoir des polémistes qui savent trouver la formule qui interpelle, qui dérange, qui suscite la réflexion. Tous n’ont pas le talent d’un Léon Daudet ou d’un Éric Zemmour, mais tous contribuent, par leur refus de se fondre dans le moule du politiquement correct, à la quête de la vérité et au salut de l’intelligence.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chasser-eric-zemmour-de-rtl-cest-reconnaitre-son-influence-intellectuelle/

  • Sexe, race, religion, genre : la constitution se mêle de tout et s’emmêle

    Constitution Sexe Race Religion Genre
     
    La constitution assure l’égalité des citoyens devant la loi quelle que soit leur origine, leur religion, leur race : les députés ont supprimé ce dernier mot, en rajoutant le sexe mais pas le genre. Pour des raisons politiques obscures. Le nouveau texte se mêle de tout et s’emmêle un peu.
    Objectivement, cette révision de l’article premier de la constitution fera trois heureux : Adolf Hitler, Malcolm X et François Hollande. Le dernier parce que la suppression du mot race faisait partie de ses promesses de campagne, les deux autres, plus simplement, parce que la constitution n’assure plus l’égalité devant la loi de deux individus de races différentes. C’est objectivement indiscutable.

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  • Finances du RN : une décision inique, par Guillaume de Thieulloy

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    Le Rassemblement national a appris le week-end dernier que deux juges d’instruction avaient saisi à titre conservatoire un peu plus de 2 millions d’euros sur le premier versement de la dotation publique qui lui revient au titre du financement public de la vie politique.

    Cette décision, qui intervient dans le cadre de l’affaire des emplois « présumés fictifs » (comme disent joliment les médias dominants) au Parlement européen, est tout à fait extraordinaire.

    D’abord, parce qu’elle est appliquée hors de toute décision de justice.

    Aucun tribunal, à ma connaissance, n’a établi la culpabilité du Front national ou de ses députés dans cette affaire d’assistants parlementaires.

    Mieux, la compétence des tribunaux français, contestée par Marine Le Pen, n’est toujours pas confirmée par la justice.

    Quant au volet européen de l’affaire, la présidente du FN a quelques raisons de se plaindre de l’état du droit à Bruxelles, puisque les autorités bruxelloises sont, dans son affaire, à la fois juge, policier, huissier et partie civile !

    J’ai d’ailleurs découvert, à cette occasion, que l’Union européenne n’était pas signataire de la convention européenne des droits de l’homme.

    Mais revenons en France.

    Les juges d’instruction qui ont ordonné cette saisie sont tous deux proches de l’ultra-gauchiste Syndicat de la Magistrature.

    Ils sont aussi tous deux membres du Parquet national financier, installé par Mme Taubira, et dont on vit l’admirable impartialité, voici quelques mois, dans l’affaire Fillon.

    Là encore, Marine Le Pen a quelques raisons de douter de la parfaite neutralité de la justice.

    Soit dit en passant, cela ne signifie pas, comme les journalistes s’échinent à essayer de le faire dire à la présidente du RN, que le gouvernement aurait fait pression pour que cette décision ahurissante soit prise dans la torpeur de l’été.

    La couleur politique rouge vif des juges peut fort bien suffire à expliquer cette décision.

    Notons encore que cette décision n’est exigée par aucun impératif de sauvegarde financière.

    Le RN reçoit 4,5 millions d’euros par an de l’État. La justice aurait très bien pu saisir la somme hypothétiquement due après un jugement. De toute évidence, nous ne sommes pas ici dans le cas d’un trafiquant de drogue qui pourrait se sauver avec son « magot » avant que la justice n’ait fait son travail.

    Bref, tout porte à croire que cette décision est une décision de mise à mort de l’un des principaux partis d’opposition.

    D’après les dirigeants du parti, si rien n’est fait dans les deux mois qui viennent, soit pour suspendre cette saisie, soit pour assurer par d’autres moyens le financement du RN, ce dernier ne survivra pas à l’été. Il y a tout lieu de croire que ce soit bel et bien l’objectif de l’opération.

    Cela en dit long sur la conception de la démocratie des juges.

    Mais le problème est plus profond que ce que dit Mme Le Pen.

    Cette décision, manifestement inique, braque aussi les projecteurs sur les dangers du financement public de la vie politique. Il est malsain que les contribuables financent par leur impôt des partis qu’ils réprouvent. Et ce financement public, outre qu’il entraîne d’innombrables tentations de concussion en tout genre, est la porte ouverte à tous les arbitraires. Il faut revenir au financement des partis politiques par leurs adhérents et sympathisants.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/211567/finances-du-rn-une-decision-inique-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Au pays du grand délire

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    Bernard Plouvier

    Pour tout individu rationnel, le racisme est une stupidité statistique, alors que la répartition des groupes de populations par continent d’origine est une réalité, un fait d’observation.

    Il n’existe pas d’ethnie ou de groupe d’ethnies supérieurs… tant pis pour certain « peuple élu » qui se croit ontologiquement supérieur au reste de l’humanité : nul n’est issu de la cuisse ou de la tête d’une divinité, en laquelle nul n’est obligé de croire, d’autant qu’en matière de « seul vrai dieu », il existe énormément de concurrence. De la même façon, il n’existe pas d’ethnie inférieure.

    Un seul surdoué infirme la notion d’ethnie inférieure ; une poignée de crétins s’inscrit en faux contre la notion de peuple supérieur… et dans tous les continents, il y eut au XXesiècle tellement de marxistes de toutes les chapelles que l’on peut abandonner la notion grotesque d’ethnie supérieure.  

    Pourtant, le racisme existe. Bien des gens en sont quotidiennement les victimes. Or, nos brillantissimes élus du peuple viennent de biffer le mot « race » de leur vocabulaire, déjà assez pauvre, pour raison de « langue de bois ». Que nos démagogues à la Chambre ou au Sénat ne soient pas, en majorité, des surdoués, on le savait déjà. On ignorait qu’ils étaient tous délirants et inconséquents.

    Rejeter l’évidence du fait racial (un crâne d’Africain se différencie considérablement d’un crâne de sujet européen ou d’asiatique) est délirer. Si l’on supprime le mot « race », il est logique de supprimer l’accusation de « racisme ».

    En outre, la motion de retrait du mot « race » de la Constitution française (celle de la VeRipoublique) a été votée « à l’unanimité »… des présents, soit environ 150 élus surmenés. On ne savait pas que, pour envisager une modification de la Loi fondamentale d’un État, il fallait si peu d’élus. Un populiste, soit un lépreux selon la définition de Grand Président Macron, estimerait qu’il faut prendre l’avis du seul souverain légitime de l’État : l’ensemble des citoyens-électeurs, en un mot la Nation.

    Génial Président-Dictateur Général sait ce qu’il fait : il organise à la sauvette, entre Tour de France et coupe du monde & en période estivale, un escamotage de la réalité pour complaire à ses sponsors qui veulent métisser l’Europe occidentale et la faire envahir par des étrangers avides et brutaux, qui ne demandent qu’à obéir (au moins pour l’instant) à ceux qui leur proposent de mieux vivre en Europe que chez eux, sans trop se tuer au travail.

    Les avantages sont évidents pour Grand Président Immigrationniste. Qu’un policier noir tabasse un détenu blanc est d’autant moins du « racisme » que la notion de « race » disparaît de la nouvelle langue franco-macronienne. Qu’une excitée mahométane ait transformé le néologisme « souchiens » - censé désigner les Français de souche européenne – en « sous-chiens » n’est plus du racisme puisque le mot « race » disparaît. Idem, les termes de « cul blanc », de « face de craie » etc. ne sont pas racistes… et pour deux raisons aussi excellentes l’une que l’autre : il n’y a plus de « race » dans le dictionnaire franco-macronien et seul le Blanc est « raciste » (prononcer wouaaaciste, pour respecter le rhotacisme de certaines ethnies exotiques).

    Nier l’existence des faits, c’est-à-dire la réalité des races au sein de l’espèce Homo sapiens sapiens, est la définition même du mot « délire » et ce mot-là, non seulement il existe bien dans le dictionnaire, mais on peut affirmer qu’il est d’un usage ultra-courant en France macronienne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Immigration : Donald Trump donne une leçon à l’Europe

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    Les médias ont beaucoup parlé des pressions exercées par Donald Trump pour que les Alliés augmentent leur contribution financière au fonctionnement de l’OTAN. Ils ont moins évoqué sa mise en garde contre l’immigration. Le président des États-Unis a déclaré, dans une conférence de presse : « L’immigration est une chose très importante et je leur ai dit aujourd’hui, l’Union européenne, qu’ils feraient mieux de faire très attention, parce que l’immigration prend le dessus en Europe […] ». Il a rappelé qu’il a, en partie, remporté l’élection sur sa politique migratoire et a expliqué la victoire de la coalition italienne par ses prises de position fermes contre l’immigration. Peut-on lui reprocher d’avoir appelé l’Europe à la raison ?

    D’aucuns objecteront que cette mise en garde, dans la bouche de Donald Trump, n’a aucune valeur. Ils ajouteront qu’il est honteux de lier le succès électoral à la peur de l’immigration. C’est le reproche que subit, depuis des lustres, le Front National. Et, aujourd’hui Laurent Wauquiez, qui a repris ce thème pour répondre aux aspirations de son électorat et tenter de rallier ceux qui ont voté pour Marine Le Pen. Au demeurant, une majorité de Français se dit défavorable à l’accueil de migrants et jugent la politique du gouvernement trop laxiste.

    Il reste que Donald Trump, même s’il n’est pas dénué d’arrière-pensées, met le doigt là où ça fait mal. Ce n’est pas parce qu’elle est électoralement rentable que la dénonciation de l’immigration débridée n’est pas justifiée. Contrairement à ce que voudrait imposer la bien-pensance, en se parant de bons sentiments qui dissimulent des objectifs moins reluisants, un excès d’immigration nuit, non seulement aux intérêts des pays concernés, mais à leur identité même.

    Ils suffit de comparer les arguments des uns et des autres. Les premiers se gargarisent des mots de « solidarité » et de « fraternité », mais se servent cyniquement des migrants pour pallier leur déficit démographique et s’assurer une main-d’œuvre à bas coût. Ou bien, comme les internationalistes d’extrême-gauche, ils voient dans les immigrés une nouvelle classe d’exploités, qui pourrait servir leur rêve, toujours présent, du grand soir. À l’opposé, les seconds dénoncent une immigration sauvage, qui ne permet pas une bonne intégration et peut porter atteinte, par son volume, à l’identité de leur pays.

    Les immigrationnistes estiment que l’islam est une religion comme les autres – ce qui leur permet, au passage, de relativiser le christianisme –, reconnaissant, tout au plus, qu’« il y a une lecture radicale, agressive de l’islam, dont les principes n’obéissent pas à des mots d’ordre religieux ». Ce sont les mots d’Emmanuel Macron devant le Congrès. En mettant la religion musulmane sur le même plan que les autres religions, ils font preuve d’un coupable angélisme ou, pire, d’une ignorance des principes fondamentaux de l’islam, concernant aussi bien la supériorité des musulmans sur les mécréants que la condition de la femme.

    Quand on considère le mode de vie dans les pays où la charia fait loi, on comprend aisément que de plus en plus de Français ne veuillent pas que se multiplient sur leur sol les revendications communautaires d’une culture qui leur est totalement étrangère. Prétendre le contraire, c’est avoir un esprit munichois et refuser d’affronter la réalité.

    Non ! On ne peut reprocher au président des États-Unis d’appeler l’Europe à la raison. La seule chose qu’on puisse regretter, c’est qu’il n’y ait pas un président français pour tenir les mêmes propos !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-donald-trump-donne-une-lecon-a-leurope/