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  • Italie – Des migrants entame une grève de la faim. La réponse cinglante de Salvini

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    150 « migrants » embarqués sur le bateau des gardes-côtes italiens, le Diciotti, ont l’interdiction de débarquer dans le port de Catane en Sicile. Le gouvernement italien n’a vraiment pas l’intention de continuer à recueillir, comme par le passé, tous les clandestins qui décident de venir en Europe par la Méditerranée.

    Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, avait donné jusqu’au 24 août à Bruxelles pour trouver une solution sur la répartition des migrants bloqués sur le navire italien, menaçant de réduire les versements de l’Italie à l’UE. Mais pour l’instant les technocrates de Bruxelles font la sourde oreille, peut-être dans l’espoir que l’Italie baissera les bras. Ce qui ne semble visiblement pas le cas : le gouvernement italien tient bon dans ce bras de fer avec les instances européennes et contre leur folle politique immigrationniste.

    « L’Italie est obligée de prendre acte que l’Europe a perdu aujourd’hui une bonne occasion » de montrer son attachement aux « principes de solidarité et responsabilité » qu’elle cite toujours comme étant des « valeurs fondamentales », a déclaré sur Facebook le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte.

    Depuis hier matin, certains de ces aspirants à l’Eldorado européen retenus à bord duDiciotti ont donc décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre cette interdiction de débarquer. Ils ont refusé, paraît-il de prendre leur petit déjeuner.

    La réponse que Matteo Salvini leur a faite devrait faire réfléchir tous les biens-pensants radicaux-chic et bobos gauche-caviar :

    « En Italie, 5 millions de personnes, dont 1,2 million d’enfants, vivent en situation de pauvreté absolue et font la grève de la faim tous les jours, dans le silence des journalistes et des bien-pensants. Pour moi, les Italiens viennent en premier, puis le reste du monde. Un juge voudrait-il enquêter sur eux ou m’arrêter pour cela ?  Aucun problème. Je l’attends.»

    Et toc !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/italie-des-migrants-entame-une-greve-de-la-faim-la-reponse-cinglante-de-salvini/96978/

  • Les militaires de Sentinelle ouvrent le feu à Lille

    Le 26 août : Ici : 

    "Des militaires motorisés de la force Sentinelle qui patrouillaient hier soir à Lille ont tiré sur un véhicule qui venait de leur faire une queue de poisson et qui a pris la fuite, a indiqué la préfecture confirmant une information d'Europe 1.

    Aucun militaire n'a été blessé, a-t-on précisé de même source. Le véhicule était toujours recherché dimanche matin. Selon la préfecture, vers 21h20, une voiture aurait fait une queue de poisson au véhicule de la force Sentinelle en patrouille. Les militaires l'auraient rattrapée, seraient sortis et auraient ensuite encerclé le véhicule pour le contrôler.

    C'est alors que le conducteur aurait redémarré pour fuir en fonçant sur les militaires, qui ont alors tiré à plusieurs reprises. Le véhicule a réussi à prendre la fuite et était toujours recherché ce matin".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/les-militaires-de-sentinelle-ouvrent-le-feu-%C3%A0-lille.html

  • Au-delà des affaires, la question institutionnelle.

    L'affaire Benalla a largement empoisonné l'été présidentiel et montré quelques failles du système de M. Macron : l'absence de relais véritablement enracinés dans le pays ; un personnel politicien et parlementaire macronien peu efficace, voire trop arrogant pour être entendu par l'opinion publique ; une communication élyséenne maladroite ; la fragilisation de l'image d'autorité du président, soupçonné d'autoritarisme et sa dégradation aux yeux des États étrangers, certains trop heureux de voir les difficultés de la magistrature suprême française occulter leurs propres faiblesses...

    Il faut pourtant replacer cette affaire dans son contexte et ne pas en faire ce qu'elle n'est pas, dans une dérive qui reste une tendance lourde et facile des médias et des oppositions en régime démocratique d'opinion. L'affaire Benalla est un scandale qui touche la magistrature suprême de l’État, mais ce n'est pas, pour autant, une crise d’État comme certains ont pu le dire ou l'écrire : le régime ne va pas s'effondrer et la République n'a pas tremblé sur ses bases, qu'on le regrette ou non. En revanche, c'est bien plutôt une « crise d'état d'esprit », et, en cela, elle dépasse largement les seuls protagonistes de cette affaire : c'est aussi ce que voulait signifier le slogan popularisé par le Groupe d'Action Royaliste cet été : « Le Roi avait d'Artagnan, le Président a Benalla ! ». La comparaison entre les deux noms et les deux régimes a, d'ailleurs, fait mouche dans la rue et parmi ceux qui ont aperçu cette formule au hasard de leurs déplacements estivaux...

    Un de nos interlocuteurs résumait par une autre formule (approchante) cette affaire : « Quand la Monarchie suscite le service et la fidélité, la République, elle, valorise les grands principes... et favorise les opportunistes ». Cela n'a pas empêché la Monarchie de connaître aussi des scandales et des courtisans, mais sa nature même empêchait les dérives inhérentes à la logique propre et à la pratique des institutions républicaines, et pouvait préserver l'autorité de l’État qui, non élu en sa magistrature suprême, ne dépendait pas des coteries ou des arrangements entre les plus puissants : un Nicolas Fouquet fit d'ailleurs les frais de cette politique d'indépendance de la Monarchie à l'égard des féodalités de l'Argent, et c'est d'Artagnan lui-même qui, sur ordre du roi Louis XIV, se chargea de l'arrêter au sortir d'un conseil des ministres. Cela paraît inenvisageable dans la République actuelle, et, au regard de l'histoire des cinq Républiques françaises, cela semble bien une constante depuis Danton, corrompu au plus haut point et qui, exception marquante et néanmoins sinistre, le payera de sa tête au nom d'une vertu républicaine que Robespierre incarnera dans le sang et qui fera regretter l'ancienne justice royale, plus mesurée en comparaison.

    Néanmoins, la pression de l'opinion publique ou, plutôt, celle des médias et des réseaux sociaux, se fait désormais derrière des écrans, ce qui évite à la République d'avoir à affronter des manifestations de rue comme celles, tragiques en leur terme, des mois de janvier et février 1934, initiées et emmenées par l'Action Française et ses Camelots du Roi dont plusieurs seront alors tués par une République aux abois et toujours scandaleuse. Soyons précis : les affaires actuelles, pour ce que l'on en sait et ce qu'en feuilletonne Le Canard enchaîné avec gourmandise, sont bien mineures au regard de l'affaire Stavisky, du nom de cet autre « Monsieur Alexandre », ou de celles qui concernent les multinationales de la chimie (Monsanto, Bayer), de l'agroalimentaire ou des « GAFAM » états-uniens, celles-ci privant le budget de l’État de plusieurs milliards d'euros chaque année  ! En fait, Benalla, Kohler ou Nyssen, au-delà de leurs fautes respectives et évidemment condamnables, au moins politiquement et moralement, ne sont que des leurres qui, parfois, nous empêchent de voir le plus grave et le plus inquiétant, cette main-mise des féodalités financières et économiques sur nos sociétés et sur les États politiques contemporains, ce que dénonçait, dans une scène d'anthologie, le « Président Beaufort » (Jean Gabin) devant un parlement houleux et furieux de voir sa proximité avec les milieux d'affaires ainsi mise en lumière par celui qui paraît bien le seul homme libre de l'assemblée, ce que la République parlementaire ne peut, d'ailleurs, longtemps supporter... Que dirait-il aujourd'hui !

    Depuis ses origines tumultueuses, la République a un vrai problème avec l'Argent, une forme d'addiction qui est la règle quand la Monarchie, elle, cherchait et réussissait souvent à ne pas en être dépendante, aidée en cela par le principe de la transmission héréditaire : « la naissance ne s'achète pas », diront les théoriciens royalistes du XXe siècle, ce qui assure, d'office, une véritable indépendance de la magistrature suprême de l’État à travers la personne du roi qui s'est « contenté » de naître « fils de roi » et qui doit attendre l'événement le plus triste qui soit, la mort de son prédécesseur, de son propre père le plus souvent, pour monter sur le trône. Cet avantage de la Monarchie repose aussi sur une approche liée à sa tradition plus politique que financière, et à sa compréhension de la fameuse formule issue de l'Antiquité romaine : « L'Argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ». Le général de Gaulle avait, sous son règne présidentiel, traduit la citation par « L'intendance suivra » qui remettait l'Argent à sa place, qui ne doit pas être la première, mais cela ne dura que le temps des fondateurs de la Cinquième République.

    Ce qui manque à la magistrature suprême de l’État aujourd'hui en République (même cinquième et malgré de Gaulle), c'est cette indépendance véritable à l'égard des puissances d'argent et cet enracinement dans le temps et l'histoire qui permettent la fidélité à l'Auctoritas et le service désintéressé de l’État : en cela, la République, hors quelques idéalistes, hommes d'honneur ou honnêtes commis, ne peut susciter ces d'Artagnan qui, pourtant et en ces temps de mondialisation déstabilisante, seraient fort utiles à la France...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Immigration : danger toujours immédiat

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    Notre société part à la dérive. N’en déplaise aux cœurs sensibles, aux amoureux d’utopiques droits de l’homme, à la fausse générosité d’une gauche méprisante autant que meurtrière, d’une droite irresponsable, mais l’immigration est responsable de la désagrégation de la société française. Par ses dommages collatéraux sur l’ensemble des acteurs sociaux : éducation, santé, religion, justice. Une grande partie des immigrés refusent les lois de la République, plus encore la culture française qu’elle ignore superbement. Cette haine de la France s’exprime aussi dans les moquées qu’on laisse pousser dans toutes les métropoles. Le fossé entre la France gauloise et les immigrés est culturelle. On ne pourra jamais combler le fossé des imaginaires dont la langue est l’expression majeure. Or, dans cette France en voie de déstructuration, les minorités conservent leur langue car elle demeure le lien communautaire par excellence.

     Il nous a paru révélateur de reproduire l’article suivant

     Les policiers, premiers témoins de la brutalité et de la haine

    Par Hugo Wintrebert

    Il suffit d’un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c’est tout. Un coup d’œil ou une simple cigarette refusée : un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de clef.

    Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l’ordre : celui d’un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d’une « radicalisation des rapports sociaux », voire d’un « ensauvagement de la société » pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police.

    « L’utilisation de la violence ne fait que s’amplifier, relève Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance. La société ressemble de plus en plus à une rame de métro. C’est un monde du chacun pour soi, où les incivilités sont légion. Et en cas d’agression, les voyageurs préfèrent baisser les yeux, conscients que s’ils interviennent, ils seront forcément victimes. » Un constat partagé par Jérémie Dumont, secrétaire général adjoint du syndicat des commissaires de la police nationale, qui précise qu’« il ne s’agit pas nécessairement que d’individus venant de zones urbaines sensibles, mais d’un mouvement plus large de l’en- semble de la société ».

    Pour les policiers, cette recrudescence des violences gratuites s’explique par l’impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes. « Les magistrats sont désormais accoutumés. Ils ne condamnent jamais de manière ferme les personnes qui commettent ces violences », s’agace Patrice Ribeiro. « On retrouve les délinquants dans la rue le jour même de leur arrestation, abonde Frédéric Lagache. Seule, la police est impuissante face à une hausse des incivilités. Elle ne peut pas combler les lacunes de l’école, du manque de civisme et d’une justice laxiste. »

    La banalisation des violences n’est pas nouvelle mais certains policiers notent un phénomène émergeant : l’exhibition de la haine. Sur les réseaux sociaux, certaines rixes sont désormais filmées et des compilations de bagarres deviennent virales. Témoins de ces violences, les forces de l’ordre en sont aussi parfois les victimes. Selon les intéressés, être policier en 2018, c’est avant tout être une cible. Le moindre contrôle d’identité est source de tension. « Il n’y a plus de routine. Quand il arrive au bureau, un agent ne sait pas ce qui va lui arriver dans la journée, s’inquiète Philippe Capon, secrétaire général Unsa police. Même un petit différend familial peut dégénérer. » Dernier exemple en date : le 10 août, des gendarmes landais interviennent pour une simple affaire de vol de vélo. Trois d’entre eux ont terminé leur mission blessés, deux par arme blanche et un au moyen d’une barre métallique.

    Plus largement, les forces de l’ordre se plaignent de ne plus jouir d’une certaine forme de respect. « On ne relève même plus les insultes par exemple, sinon on passerait encore plus de temps derrière un ordinateur plutôt que sur le terrain », assure Frédéric Lagache. Avant de conclure : « Aux États-Unis, si vous frappez un policier, vous allez directement en prison. En France, les forces de l’ordre ne sont pas respectées. Alors pour les personnes lambda, c’est encore pire. »

    (Source : Le Figaro 27/08/2018)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Matteo Salvini, victime du délire judiciaire

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    Le gouvernement italien, entré en fonction au début du mois de juin 2018 et regroupant les deux partis patriotiques Mouvement 5 étoiles (M5S) et Ligue, doit affronter l’arrivée, par la mer, de migrants. Le ministre de l’Intérieur, vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a, au cours des dernières semaines, réduit massivement les débarquements grâce à son action énergique.

    Son parti caracole désormais en tête des sondages et, lorsque Matteo Salvini se rend à la plage, de très nombreuses personnes lui affirment leur soutien.

    Pourtant, malgré le changement de cap, l’Italie est toujours victime des flux migratoires. Ainsi, le navire des garde-côtes italiens Diciotti, qui a procédé au sauvetage en mer de 150 personnes, se trouve immobilisé depuis plusieurs jours dans le sud du pays, à Catane, en Sicile. Les individus qui se trouvent à bord sont empêchés par les autorités, à l’exception de 17 personnes malades, de débarquer.

    Dans le cadre de cet événement très médiatisé, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête, non pas à l’encontre des migrants qui tentent d’entrer illégalement sur le territoire national, mais bien en visant le ministre Salvini et son chef de cabinet pour « séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir ».

    Les membres de l’exécutif étant protégés dans l’exercice de leur fonction d’éventuelles attaques de la magistrature de base, l’enquête est transmise à un « tribunal des ministres » à Palerme, chargé de gérer les délits potentiels commis en Sicile par ceux-ci.

    Des magistrats, non élus, se permettent par conséquent d’attaquer sur ses décisions le ministre d’un gouvernement qui dispose d’une majorité au Parlement, ainsi que du soutien, sur la question migratoire, du troisième parti patriotique présent au Parlement, Frères d’Italie.

    Cette « dictature des juges », qui octroie à ces individus – souvent issus de la petite bourgeoisie boboïsante complice de la haute finance internationale qui organise la mondialisation – des pouvoirs exorbitants, pose une fois de plus la question de la hiérarchie réelle des institutions au sein de l’État, ainsi que celle de la défense des principes démocratiques qui doivent normalement conduire au fait que la volonté du peuple prime sur des principes juridiques abstraits qui vont à l’encontre de ses intérêts.

    Matteo Salvini a réagi à l’ouverture de l’enquête et déclaré : « Ils ne nous stopperont pas ! C’est une honte ! » Et ajouté : « Ils peuvent m’arrêter moi, mais pas la volonté de 60 millions d’Italiens. »

    Lionel Baland

    http://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-victime-du-delire-judiciaire/