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  • Gilets Jaunes. Le jour où les oligarques lâcheront Macron…

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Porté au pouvoir par les oligarques de la super-classe mondiale, le phénomène Emmanuel Macron est-il en train de s’écrouler face à la mobilisation des Gilets Jaunes ? C’est l’avis de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia.

    Les oligarques sont puissants

    En 2017, les groupes de Davos et de Bilderberg ont jugé qu’il était temps de mettre fin à la liberté et à la neutralité d’internet. Aussi dit, aussitôt fait, les GAFA et les États mettent en place des algorithmes de propagande et de censure.

    En 2011, Édouard Philippe est sélectionné pour le programme « Young Leaders » de la French-American Foundation. En 2016, il est invité du groupe Bilderberg. En 2017, il est choisi comme Premier ministre par son condisciple Emmanuel Macron.

    Emmanuel Macron est lui aussi recruté comme « Young Leaders » de la French-American Foundation en 2012. En 2014, il est invité par le groupe Bilderberg. Alors secrétaire général adjoint de l’Elysée, il débine son patron François Hollande, incapable, selon lui, de faire les réformes nécessaires dont Macron dessine les grands traits.

    C’est le début de sa formidable ascension. Technocrate sans charisme, longtemps inconnu des Français, il devient président de la République à 38 ans après avoir bénéficié d’une propagande journalistique hors pair. Et à la suite d’un coup d’Etat médiatico-judiciaire plaçant hors-jeu ses adversaires les plus dangereux (Sarkozy, Fillon). Il réalise le casse politique du siècle (du « Siècle » aussi !).

    Macron tient les engagements pris auprès des oligarques

    Une fois élu, Macron met œuvre sans état d’âme le programme de ses mandants.

    D’abord, adapter la France à toujours plus de mondialisation. Réformer le droit du travail, ouvrir toujours plus les services publics à la concurrence, supprimer l’ISF, redistribuer l’argent au profit de la superclasse mondiale : moins d’impôts pour les très riches, davantage pour les classes populaires et les classes moyennes (taxes pétrolières, CSG).

    Soutenir la politique la politique migratoire d’Angela Merkel. Ouvrir davantage les frontières françaises à l’immigration : plus de 420 000 entrées d’étrangers recensées en 2017. S’apprêter, contrairement à de nombreux autres pays européens, à ratifier le pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Déployer davantage de moyens  – notamment scolaires, avec par exemple des classes de 12 élèves en CP – dans les banlieues de l’immigration. Annoncer la réforme de la loi de 1905 sur la laïcité pour faciliter l’islamisation. Mettre en valeur de manière troublante des racailles (visite à Saint-Martin) et des minorités ethniques et sexuelles (concert à l’Elysée lors de la fête de la musique).

    Poursuivre la politique de déconstruction. Mise en cause programmée des pensions de réversion des veuves. Extension de la PMA aux couples de lesbiennes. Et dans la foulée préparation du terrain pour la GPA, c’est-à-dire la marchandisation de la vie. Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu comme étape vers l’abandon du système français fondée sur la prise en compte de la famille et les déductions fiscales.

    Du passé faisons table rase ! Sacrifice du patrimoine français. Crédits en berne pour les monuments historiques et les musées. Suppression du rôle des architectes des bâtiments de France, si protecteur pour les villes et les bourgs historiques. Et, bientôt, saccage de tous les paysages français par le triplement du nombre d’éoliennes. Aliénation prévue du patrimoine artistique en commençant par la restitution d’objets aux pays africains.

    Abaissement de la France sur la scène internationale. Multiplication des déclarations de repentance à l’étranger et de propos outrageants pour les Français. Attitude indigne dans les réunions internationales : propos insultants pour Poutine lors du sommet du Trianon ; attitude grotesque en Russie lors de la Coupe du monde de football ; propos bellicistes irresponsables sur la Syrie ; pelotage du président Trump, lors des cérémonies du 11 novembre 2018, et mise en avant en sa présence d’une chanteuse hostile au président américain.

    Les oligarques qui ont mis en place Macron peuvent être satisfaits : en 18 mois il a abattu un travail considérable. Et mis en place les conditions d’une disparition pure et simple de l’identité et de la souveraineté française.

    Macron ce n’est pas le président des nôtres, c’est le président des autres : des minorités financières, ethniques, culturelles, religieuses, sexuelles, des grands lobbys d’intérêt (bâtiment, pharmacie, éolien, etc.), et de grands intérêts étrangers aussi.

    Et pourtant les oligarques vont devoir lâcher Macron.

    Macron va dégager…

    « Macron démission », « Macron dégage », c’est le slogan le plus repris par les Gilets jaunes. Normal Macron fait la guerre au peuple, le peuple lui fait la guerre. Poussez camarades, poussez camarades !

    Évidemment les Gilets jaunes à eux tous seuls ne feront pas démissionner Macron.

    Mais sa cote de popularité ne cesse de baisser. Plus bas encore qu’Hollande.

    À cette différence près qu’Hollandes avait montrer de l’empathie. Macron, lui, ne sait afficher que du mépris. Comme toute la bande de ministres et de députés en marche dont les éléments de langage sont de moins supportés. Au point que les avanies des anciens élèves d’écoles de commerce vont faire regretter la morgue des… Énarques.

    Hollande suscitait de la sympathie ce qui était un bouclier protecteur pour lui. Macron et les macronistes périront de leur mépris qui suscite la haine.

    Car la grande faiblesse des sondages c’est de ne pas mesurer l’intensité du rejet et de l’hostilité. Et celle-ci est immense.

    Cela les journalistes le pressentent et les oligarques le savent. Le moment venu ils débrancheront Macron. Et le robot s’écroulera… dans un champ de ruines.

    Jean-Yves Le Gallou 28/11/2018

  • Gilets jaunes : Marine Le Pen tient le gouvernement pour responsable de la situation insurrectionnelle à Paris

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    Interrogée par RTL, la présidente du rassemblement national tient gouvernement pour responsable de la violence dans les rues parisiennes :

    « Incontestablement, le gouvernement porte une responsabilité dans l’aggravation de la situation insurrectionnelle dont on peut voir les images ce soir à Paris”.

    Marine Le Pen évoque son “dégoût” d’avoir vu le gouvernement “jeter des gilets jaunes pacifiques contre des uniformes bleu marines de nos forces de l’ordre”. Elle dénonce en outre la présence de casseurs :

    « des casseurs,  toujours les mêmes, des milices quasiment professionnelles de la casse et de l’anarchie. Cela fait des années que nous demandons leur dissolution et leur interdiction. Et ça fait des années que pour des raisons qui nous échappent, aucun dissolution de ces groupuscules violents n’a été décidée. Aujourd’hui ils donnent la pleine mesure de leur capacité de destruction.  “.

    Sur Twitter elle avait appelé plus tôt dans l’après-midi les Gilets jaunes à quitter les Champs Élysées aux mains de ces casseurs.

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  • « Rébellion cachée » à Marseille : Merci à tous les présents à la projection de jeudi soir !

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    Merci à l'assistance réunie en nombre à l'initiative de Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale et de Lafautearousseau, votre blog quotidien.

    Jean Gugliotta en a assuré la présentation en termes excellents.

    Daniel Rabourdin, le réalisateur du documentaire, en a exposé l'esprit et la genèse, sans négliger le dialogue très animé avec la salle.

    (Photo ci-dessous) 

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    Entre Daniel Rabourdin et l'assistance, le dialogue n'a pas manqué 

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    La jeunesse royaliste présente aussi pour se souvenir du massacre des Vendéens  

    3863733602.jpgLe président de l'Union Royaliste Provençale avait aussi veillé à ce qu'un vin chaud et quelques accompagnements soient servis à la sortie pour terminer une fraîche soirée d'automne réussie.

    Merci à tous. Lafautearousseau. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Chaos et guerilla à Paris

    Chaos et guerilla à Paris

    Les Gilets Jaunes, très présents en Province, ont été totalement dépassés à Paris où l’extrême-gauche, les anarchistes, les banlieues de l’immigration et autres zadistes sont venus transformer la capitale en zone de guerre. A l’Opéra, la manifestation avait bien commencé :

    Vidéo intégrée
    Kim Jong Un@KimJongUnique

    BFM TV ne montrera pas le bon état d'esprit de la manifestation des gilets jaunes dans le quartier de l'Opéra. 

    1 962 personnes parlent à ce sujet
     

    Et pendant ce temps, Emmanuel Macron se pavane en Argentine pour le G20. Soit les forces de l’ordre ont été effectivement débordées, soit les consignes ont été de laisser volontairement les racailles mettre le bazar dans la capitale, pour affoler les bourgeois et permettre au gouvernement de prendre des mesures radicales et liberticides… :

    Vidéo intégrée
    Agence France-Presse
     
    @afpfr

    : affrontements avec les CRS près de l'Etoile

     
    116 personnes parlent à ce sujet
     
  • [vidéo] Pourquoi le pacte sur les migrants pose-t-il problème ?

    Le Pacte mondial sur les migrations devrait être signé à Marrakech les 10 et 11 décembre par 190 pays mais il est de plus en plus contesté par certains pays d’Europe qui refusent de le ratifier.

    L’Autriche reproche notamment au document d’instaurer un droit à l’immigration. Explications.

  • L'Action Française dans la Grande Guerre [10] LʼArmistice et ses suites. Une paix à la Pyrrhus

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    La SDN - Genève  

    Par Rémi Hugues 

    Voici - dans le cadre du centenaire du dénouement de la Grande Guerre - le dernier des dix articles que Rémi Hugues a rédigés pour les lecteurs de Lafautearousseau. Une suite très documentée publiée au fil des jours. Elle peut être objet de débats. Et l'a d'ailleurs déjà été. Au reste, la guerre n'est plus exclue des perspectives mondiales d'aujourd'hui ... 

    Un nouvel ordre mondial 

    De surcroît, le projet de S.D.N. est lʼobjet de la part de Maurras dʼun jugement sévère. Dʼaprès lui, ça nʼétait quʼun machin, pour reprendre le vocable que de Gaulle aimait employer à propos de l’ONU. Dans son éditorial du 25 mars 1917, le « Maître de Martigues » soutient que le projet de S.D.N. est une « jeune vieillerie déjà périmée » et quʼil « peut faire naître des illusions pleine de périls dans les intelligences mal défendues. » 

    Il écrit en outre : « La ʽʽsociété des nationsʼʼ nʼappartient ni au présent ni à lʼavenir : cʼest une survivance des formulaires du passé. On ne la trouve pas en avant, mais en arrière. Nous nʼy allons pas, nous en venons. […] On fera une société des nations, autrement quʼen paroles creuses, quand on possédera une communauté de pensée et de sentiment, ce que le Moyen Âge appelait une unité de foi, ce que les modernes ont appelé une unité de conscience. » 

    Lʼordre qui sʼinstaure après lʼarmistice est clairement wilsonien, et plus largement anglo-américain. Au détriment des intérêts français, comme le souligne lʼhistorien Jean-Baptiste Duroselle : 

    672172180.jpg« La France va-t-elle faire triompher ses idées ? […] On le croyait encore au moment de lʼarmistice. Et pourtant, tout allait sʼeffondrer, du fait dʼune politique américaine financièrement toute-puissante et fortement inspirée par un partisan sans condition de la liberté (à lʼintérieur) contre le dirigisme, Herbert Hoover(photo), le ʽʽgrand ingénieurʼʼ que Wilson avait nommé ʽʽFood Administratorʼʼ, cʼest-à-dire directeur du ravitaillement. […] Les Anglais se déclarèrent initialement dʼaccord avec les thèses françaises. Lorsquʼils comprirent que les États-Unis allaient dénoncer et lʼarme économique (pourquoi des armes dans la paix ?) et le dirigisme interallié, ils abandonnèrent les thèses françaises. Hoover, appuyé par la grande majorité des ʽʽbusinessmenʼʼ, lʼemporta au début de 1919 – les organisations interalliés furent dissoutes –, et la France nʼobtint à peu près aucune garantie pour ses approvisionnements en matières premières. 

    Lorsque, dans les années 1960, le général de Gaulle appellera constamment ʽʽAnglo-Saxonsʼʼ les Américains et les Britanniques réunis, les deux peuples sʼen irriteront. Pour la Société des Nations de la guerre et de lʼaprès-guerre, lʼexpression est parfaite. Alors que les Français comptent, pour lʼavenir, sur le désarmement de lʼAllemagne, sur le maintien de lʼʽʽéquilibre européenʼʼ, sur les alliances, lʼidée de Wilson, dans sa ʽʽnew diplomacyʼʼ, condamne lʼéquilibre européen et les alliances comme des causes essentielles de la guerre – avec lʼappui du ʽʽmilitarisme prussienʼʼ. Il est convaincu que les puissances centrales sont comptables de la guerre, non le peuple allemand. Sa ʽʽNew diplomacyʼʼ a pour fondement essentiel une Société, ou plutôt une ʽʽLeagueʼʼmondiale où lʼEurope et son équilibre disparaissent, mais où la paix serait assurée par la majorité des États pacifiques, tous égaux en droits, grands et petits, au sein de la ʽʽSociété des Nationsʼʼ, composée en principe de démocraties et qui assurerait la sécurité. »[1]     

    Cette League of Nations, qui siégera à Genève, indique Scott G. Blair dans2710487497.jpg sa thèse de doctorat rédigée sous la direction de Maurice Vaïsse intitulée La France et la Société des Nations (1991), eut pour pères fondateurs, outre Wilson et le Britannique Robert Cecil, les Américains David Hunter Miller, le colonel House et Cecil Hurst. 

    Du caractère polémogène de lʼâge démocratique 

    Et Bainville, le 1er janvier 1918, de railler lʼesprit démocratique et droit-de-lʼhommiste qui sous-tend la fondation de la S.D.N, esprit se situant dans le sillage de la logique de la tabula rasa chère à René Descartes, des Lumières et des valeurs de 1789 : « Le propre des régimes démocratiques, cʼest de croire que le monde nʼexistait pas avant eux, cʼest dʼignorer lʼexistence du passé ou dʼen faire fi comme si elle ne leur était pas applicable. La ʽʽguerre des démocratiesʼʼ nʼa pas manqué à cette règle. »[2]  

    3649440531.jpgBainville reproche aux chantres de la démocratie dʼêtre aveugles au passé, dʼêtre atteints par le syndrome dʼOrphée[3]. Et il considère que le principe des nationalités, qui est au fond lʼapplication de lʼesprit démocratique aux relations internationales, nʼest que de la poudre aux yeux. Il ne voit pas en quoi le droit des peuples à disposer dʼeux-mêmes rompt avec ce qui est un impondérable de la politique mondiale, à savoir le rapport de force. Le 13 février 1918 Bainville compose ces lignes : « Du moment que ce droit des peuples est reconnu, nous nous demandons ce quʼil y aura de changé »[4]

    Effectivement, cʼest au nom du droit des Übermench quʼHitler, dont lʼascension fulgurante se fit grâce à la légitimité née des urnes (légale-rationnelle – sic – dirait Max Weber ), revendiqua une Pax Germanica qui supposait notamment les annexions de la Pologne, des Sudètes et de lʼAutriche, ainsi quʼune colonisation des territoires slaves et quʼune expulsion-neutralisation de la Bürgergesellschaft(société civile bourgeoise) des « nomades » et marginaux, comme les Juifs, les Tziganes et les homosexuels.   

    Ce principe des affaires internationales qui triompha après la Première Guerre mondiale, comme lʼavait parfaitement remarqué Carl Schmitt dans Le Nomos de la Terre, se plaignant de la substitution de la morale à la politique quʼil entérinait, ne fut nullement un frein à la volonté de puissance – ou même hybris – du national-socialisme allemand, mais même un catalyseur. La démocratie, ainsi, nʼest pas pacificatrice, mais polémogène. On lʼa vu, récemment, avec la Révolution « orangée » dʼUkraine et les Printemps arabes. Finalement, la démocratie cʼest la guerre. (FIN)   

    [1]  Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français, Paris, Perrin, 2002, p. 308-309.

    [2]  Jacques Bainville, idem.

    [3]  Jean-Claude Michéa, Le complexe dʼOrphée, Paris, Flammarion, 2014.

    [4]  Jacques Bainville, ibid., p. 206.

    Retrouvez l'ensemble des dix articles ...

    Dossier - L'Action française dans la Grande Guerre

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/30/l-action-francaise-dans-la-grande-guerre-10-l%CA%BCarmistice-et-s-6109123.html

  • Des gilets jaunes à la dissidence : pour que les Français rompent avec le Système

    Nous l’avons déjà relayé, même s’il ne partage pas, explicitement du moins, la doctrine sociale de l’Église, tant ses considérations sont frappées au coin du bon sens, et témoignent d’une réflexion critique sur l’oligarchie républicaine. L’auditoire délicat se bouchera les oreilles de temps en temps…