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  • Un tocard nommé Jean-Michel Ribes

    Ribes.jpg

    Par Charles Demassieux

    « Au pourceau, l’ordure ne pue point », dit un proverbe français. Syllogisme évident : Jean-Michel Ribes aime l’ordure, donc Jean-Michel Ribes est un pourceau !

    Ribes, qui s’engloutit de lui-même, a encore frappé de ses petits doigts boudinés de courtisan sur le retour, qualifiant de « pourriture absolue » et de « bubon » Matteo Salvini, lequel a annoncé, jeudi dernier, sa rupture avec le Mouvement 5 Étoiles, réclamant dans la foulée des élections anticipées dont il sortirait, selon toute vraisemblance, vainqueur. Et ça, le purulent apatride qu’est Ribes ne peut le supporter.

    Ribes, est un « cultureux de gauche » plein de troubles, comme l’insinuait il y a quelques années Marianne – hebdomadaire intelligent quand il n’est pas bête –, narrant les déboires de ce dernier lorsqu’il eut à faire face au mouvement social des intermittents du spectacle tenant tête à son camarade François Hollande, alors président de la République. Pour en finir avec cette grogne, Ribes convoquait, déjà à l’époque, le danger du populisme, cette chose infâme venue des bas-fonds où l’on a le mauvais goût d’avoir faim de pain et de tranquillité plutôt que de mises en scène « adauchieuses » : « Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. Dans le climat populiste actuel, dans ce XXIe siècle qui ne démarre pas, sur cette planète où il y a des conflits partout, il faut accepter la négociation. Sinon c’est une déclaration de guerre. Et la guerre ça fait toujours des morts. » Ribes démontrait là qu’il était un parfait, et non moins perfide, petit serpent sifflant et rampant du système. Un serpent qui siffle depuis trop longtemps sur nos têtes (dixit Racine) !

    Armé du « courage » qui sied à son troupeau – par exemple flinguer la Croix (voir l’indigente pièce « Golgota picnic »), mais pas le Croissant ! –, Ribes se gave volontiers de subventions graisseuses pour proposer ses « subversives » mises en scène qui disent toute l’inanité du personnage.

    Se faire payer par l’argent du peuple ne l’empêche d’ailleurs pas de le vomir, ce peuple, en participant notamment à la diabolisation de Marine Le Pen. Voilà à quoi servent vos deniers, les gueux !

    Puis, après avoir pompiné Hollande, voilà qu’il salive avec Macron, le Ribes ! Courtisan, je vous disais… : « Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre parisien du Rond-Point, qui avait pris position entre les deux tours en faveur d’Emmanuel Macron, déclare à l’AFP qu’il « part plein d’espoir ». « Peut-être que le nouveau président aura la possibilité de réunir tous les talents qui auraient dû travailler ensemble depuis très longtemps et qui en ont été empêchés par les clivages politiques. Je crois vraiment qu’il va permettre au pays de passer au XXIe siècle. Il faut qu’on arrête de téter le sein du XXe siècle. Je ne voudrais pas que cela recommence comme avec François Hollande le lendemain de son élection, qu’il y ait une grêle, un mitraillage contre lui. Ça suffit », avertit le metteur en scène. »

    Et pour dire sa « manière de penser, exhaler [son] ressentiment, vomir [sa] haine, expectorer [son] fiel, déterrer [son] indignation ! » (dixit Flaubert), ce colombin cholérique a les médias à disposition. Pour avoir écouté parfois la glose glaireuse de l’intéressé, il a le talent de la pensée laxative, celle qui s’en va dans le tourbillon trouble des chasses d’eau !

    Ribes vomit donc tout ce qui relève de l’authentique et enracinée culture occidentale – celle que des Matteo Salvini ou des Marine Le Pen défendent –, ignorant, l’imbécile, qu’il en est là de sa liberté parce que, précisément, il est né en France, sur une terre occidentale, c’est-à-dire de culture chrétienne. Mais il serait vain d’expliquer à ce furoncle l’importance capitale du christianisme dans l’acquisition de la liberté et des savoirs – petite parenthèse : pour ce dernier point, je conseille aux lectrices et lecteurs cet excellent essai de Richard Bastien, Le crépuscule du matérialisme.

    Ribes, dont la flatulence verbale est un supplice pour qui a un peu de lettres et d’esprit (dixit Edmond Rostand), n’envisage la culture que par le prisme étroit et éminemment idéologique de la gauche libérale, s’asseyant sans doute allègrement sur Barrès, Bernanos, Mauriac, etc., autant d’auteurs prodigieux et enracinés. Si j’osais, je dirais qu’il n’y a aucun art chez Ribes, sinon quelques gesticulations plus ou moins inspirées, étant entendu que : « Une œuvre d’art, c’est le moyen d’une âme » (Maurice Barrès). Or, Ribes est une créature servile qui n’a d’âme que par procuration !

    Pour finir ma diatribe exutoire, je ne saurais résister plus longtemps à la tentation de dédier à la boursouflure ribéenne ces quelques mots jadis adressés par Céline à Sartre : « Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! […] Ici ! Que je t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode ! »

    Source : Riposte laïque

    PS/ Le Théâtre du Rond-Point bénéficie de subventions de près de 4 millions d’euros dont une subvention d’exploitation de 1,9 million HT de la mairie de Paris.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Face à la hausse des arrivées de migrants, la Grèce tire la sonnette d'alarme

    migrants.jpgCe lundi 12 août, le gouvernement grec s'est dit “profondément inquiet” de la hausse des arrivées de migrants sur les îles égéennes.
    Ce lundi 12 août, le gouvernement du pays s'est déclaré « profondément inquiet » de l'augmentation des arrivées de migrants sur les îles égéennes, ces dernières semaines.
    Pour les autorités, la nouvelle Commission européenne doit procéder à « un partage plus juste du fardeau », rapporte Le Figaro.
    « Depuis le 7 juillet, il n'y a pas eu un seul jour sans arrivée », a fait savoir Georges Koumoutsakos, le ministre adjoint chargé de la Protection du citoyen, dans une interview au quotidien Kathimerini. Et d'ajouter que le nombre de migrants arrivés sur les cinq îles égéennes « a dépassé les 20.000, ce qui constitue une augmentation de 17% en quelques semaines ».
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/hausse-arrivees-migrants-grece.html

  • 10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

    Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
    La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

    La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
    Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
    « Vive la Nation ! ». Situation confuse.
    Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !».
    Apeurés, le roi, la reine et le dauphin traversent le jardin des Tuileries et vont chercher refuge au sein de l’Assemblée.
    Devant le palais, l’émeute enfle. Une porte est malencontreusement ouverte. Un flot de sans-culottes s’y engouffre. Les gardes suisses ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel.
    Les émeutiers évacuent la place. Ils semblent près d’abandonner la partie.

    Mais vers dix heures, un groupe de volontaires marseillais parvient à s’introduire à l’intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle.
    Le roi griffonne un billet ordonnant aux Suisses de déposer à l’instant les armes et de se retirer dans leurs casernes. Grave erreur du trop bon Louis XVI.
    Obéissants, les gardes se replient vers la place Louis XV (l’actuelle place de la Concorde).

    Mais ils sont bientôt encerclés, capturés, conduits à l’Hôtel de Ville puis massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes des halles se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.
    Les émeutiers envahissent maintenant les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles avant de piller le palais.
    Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdent la vie en ce jour du 10 août.

    L’Assemblée législative, enhardie par le succès de l’émeute, prononce la « suspension » du roi. Elle convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures « pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l’égalité », et instaure pour la première fois le suffrage universel (masculin). Après une nuit de fortune, la famille royale est emmenée au donjon du Temple pour y être emprisonnée.

    La période appelée « la Terreur » allait commencer.

    Fin d’un régime millénaire qui avait construit la France mais était certes affaibli de l’intérieur.

    Naissance de la République.

    Source : Thibaut de Chassey

  • 10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

    Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
    La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

    La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
    Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
    « Vive la Nation ! ». Situation confuse.
    Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !».
    Apeurés, le roi, la reine et le dauphin traversent le jardin des Tuileries et vont chercher refuge au sein de l’Assemblée.
    Devant le palais, l’émeute enfle. Une porte est malencontreusement ouverte. Un flot de sans-culottes s’y engouffre. Les gardes suisses ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel.
    Les émeutiers évacuent la place. Ils semblent près d’abandonner la partie.

    Mais vers dix heures, un groupe de volontaires marseillais parvient à s’introduire à l’intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle.
    Le roi griffonne un billet ordonnant aux Suisses de déposer à l’instant les armes et de se retirer dans leurs casernes. Grave erreur du trop bon Louis XVI.
    Obéissants, les gardes se replient vers la place Louis XV (l’actuelle place de la Concorde).

    Mais ils sont bientôt encerclés, capturés, conduits à l’Hôtel de Ville puis massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes des halles se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.
    Les émeutiers envahissent maintenant les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles avant de piller le palais.
    Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdent la vie en ce jour du 10 août.

    L’Assemblée législative, enhardie par le succès de l’émeute, prononce la « suspension » du roi. Elle convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures « pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l’égalité », et instaure pour la première fois le suffrage universel (masculin). Après une nuit de fortune, la famille royale est emmenée au donjon du Temple pour y être emprisonnée.

    La période appelée « la Terreur » allait commencer.

    Fin d’un régime millénaire qui avait construit la France mais était certes affaibli de l’intérieur.

    Naissance de la République.

    Source : Thibaut de Chassey

  • Une ville aux risques du fiscalisme

    6a00d8341c715453ef0240a49f697f200d-320wi.jpgUne nouvelle étude de l'excellente Ifrap[1] a eu, dès le lendemain de sa publication en date du 8 août, les honneurs d'être abondamment citée par la presse. Ce n'est évidemment ni pour les beaux yeux d'Agnès Verdier-Molinié et de Bernard Zimmern, encore moins pour la pertinence habituelle de leurs travaux que leur mise en garde se trouve ainsi reprise. Celle-ci porte le numéro 203. Et jusqu'ici on ne semble guère s'être préoccupé de répercuter des 202 précédentes.

    Ce qui semble intéresser les commentateurs agréés, ce qui focalise les critiques et les titres des articles, parmi toutes les dérives hidalgo-parisiennes, c'est au bout du compte surtout l'endettement de la Ville. Rapporté au nombre d'habitants il dépasse les 2 800 euros, contre 1 600 en 2013 et 507 en 2001. Il s'est ainsi multiplié par 5 en 20 ans de gestion socialo-communiste-écolo de la première municipalité de France. Il atteint 5,7 milliards.

    Les dépenses dépassent désormais 9 milliards d'euros, dont 1,3 milliard d'euros d'investissement, sans oublier le poids des 52 000 agents, d'utilité inégale. Depuis le passage (1981-1984) du ministre communiste de la Fonction publique Anicet Le Pors dans le gouvernement Mauroy, le bénéfice du statut élaboré par le chef du PCF Thorez, qui l'avait précédé de 1944 à 1947, s'est étendu aux agents des territoires eux aussi désormais intouchables.

    Mais curieusement les médias n'avaient guère fait écho au problème, à peine effleuré par un Cyrille Lachèvre dans L'Opinion [2] en décembre 2017 le Conseil de Paris avait lui-même avalisé le principe de cet endettement, programmé à hauteur de 6 milliards pour la fin de 2018.

    Cette prévision n'est toujours pas atteinte officiellement en 2019. L'étude de l'Ifrap souligne de la sorte la fausseté de comptes marqués par d'importants engagements hors bilan et par exemple d'inquiétantes manipulations à l'encontre des offices HLM, etc.

    Depuis 2001 et la mandature Delanoé se sont affirmées de dangereuses tendances.

    Jusque-là les chiraquiens, régnant à partir de 1977 et l'invention d'un maire à Paris, s'étaient spécialisés, – outre quelques avantages personnels et partisans – dans une gestion anecdotique, symbolisée par les ramasse crottes, d'ailleurs très efficaces et dont les vieux Parisiens éprouvent aujourd'hui la nostalgie.

    Mais leurs successeurs de gauche cultivaient, quant à eux, de grands projets qui n'ont cessé d'alourdir les trois D traditionnels de l'étatisme à la française : les dépenses, les déficits et les dettes. Passant d'une fiscalité et d'un endettement léger à la catastrophe qui se profile aujourd'hui, la mégère Hidalgo n'a fait que prolonger la courbe.

    Désormais, pour solder un désastre financier qui asphyxie toute la France, ceux que Beau de Loménie appelle les grands habiles préemptent un ralliement pur et simple de l'opposition de droite aux petits arrivistes macroniens. C'est le sens de l'entretien publié par L'Opinion par Patrick Buisson[3] et contre certaines conséquences duquel votre serviteur souhaiterait mettre en garde les personnes lucides qui fréquentent cette chronique[4]. À Paris, la tâche pourrait bien en être dévolue au chef du gouvernement Édouard Philippe. On le présume cet été particulièrement bien placé pour siffler, en septembre, la fin de la récréation et à la dangereuse rivalité de prétendants aux dents longues qui croient la victoire acquise d'avance. On semble oublier en haut lieu qu'il ne s'agira pas, en 2020, d'un scrutin présidentiel, mais de 20 élections, arrondissement par arrondissement.

    Or, il est à craindre que la solution que les technocrates trouveront judicieuse pour sortir d'une spirale d'endettement aggravée par les deux mandatures Hidalgo soit tout simplement d'augmenter les impôts payés par les Parisiens. Or, si le quart du PIB de la France est produit dans l'ensemble du Grand Paris, et la seule ville de Paris compte 500 000 établissements pour 1,8 million d'emplois de toutes natures, et encore de très nombreux sièges sociaux. Y alourdir la fiscalité asphyxiera un peu plus la vie nationale. À la préférence pour le tourisme et les activités festives, imposée depuis Delanoé, risque alors de succéder un déclin plus grave encore.

    Il est assez clair que tout vaut mieux pour cette ville que la reconduction en 2020 d'Hidalgo et de ses louches michetons. Il faut mettre en effet dehors les responsables des effrayants progrès de l'insécurité, de la mendicité et de la saleté. Pour autant le prix à payer ne doit pas se réduire à une simple facture fiscaliste mais à un vrai projet d'organisation de la région Île de France.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Étude mensuelle n° 203 "Paris : pour une nouvelle organisation budgétaire et territoriale"
    [2] cf. article "La ville de Paris cumulera 6 milliards d’euros de dette fin 2018"
    [3] cf. entretien intitulé "Patrick Buisson: Il n’y a aucune convergence possible entre libéralisme et populisme."
    [4] cf. L'Insolent du 12 juin "Des dangers mortels du ralliement"
    - et celui du 5 août "Deux thèses sur l'union des droites."

    https://www.insolent.fr/