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  • Des milliers d’Espagnols dans la rue à l’appel de Vox contre le gouvernement d’union des gauches

    Des milliers d’Espagnols ont manifesté dans plusieurs villes du pays ce dimanche à l’appel du parti nationaliste Vox afin de dénoncer l’accord conclu entre le futur gouvernement de Pedro Sanchez et certains indépendantistes catalans.

    «España Existe»

    «L’Espagne existe» : c’est sous ce slogan que des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes d’Espagne ce 12 janvier, selon l’agence AFP et la presse ibérique. Ils entendaient dénoncer un gouvernement d’union des gauches «entre les mains des séparatistes».

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  • «La Croatie va continuer de refouler les migrants à la frontière» malgré l’élection d’un président social-démocrate

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    Trop divisée, la droite pourtant puissante en Croatie, a perdu l’élection présidentielle à la faveur des sociaux-démocrates emmenés par Zoran Milanovic. Un revirement politique qui devrait, sur le court terme, avoir peu d’incidence sur la politique migratoire en Croatie. Explications.

    Il prône un retour à une «Croatie normale» par opposition à la «Croatie authentique» et nationaliste défendue par la présidente conservatrice sortante Kolinda Grabar-Kitarovic : le social-démocrate Zoran Milanovic a été élu président de la Croatie, dimanche 5 janvier, à la surprise générale.

    D’après les résultats quasi définitifs de la Commission électorale, cet ancien diplomate de 53 ans a obtenu 52,7% des voix contre 47,3% pour sa rivale dont la rhétorique nationaliste et patriotique n’a pas su convaincre les nombreux électeurs ayant voté au premier tour pour un chanteur populiste de revenir dans le giron conservateur.

    Ex-premier ministre de décembre 2011 à janvier 2016 avec le parti social-démocrate (SPD), Zoran Milanovic est présenté comme un homme ambitieux, tolérant et tourné vers l’avenir promettant de faire de la Croatie une «République pour tous».

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  • Cinq questions à François-Bernard Huyghe sur l’art de la guerre idéologique

    François-Bernard Huyghe, médiologue, directeur de recherche à l’Iris a déjà écrit une trentaine d’ouvrages parmi lesquels La Soft idéologie (Robert Laffont), La Désinformation (Armand Colin), Dans la tête des gilets jaunes (V.A. Editions), Fake news (V.A. Editions). Il vient de publier aux éditions du Cerf L’Art de la guerre idéologique, sur lequel nous l’Ojim a souhaité l’interroger.

    On parle d’un épuisement des grands récits, d’un désenchantement vis-à-vis des mythes mobilisateurs. Parler d’idéologie en 2020 est-il encore d’actualité ?

    François-Bernard Huyghe : Plus personne ne croit, comme à la la fin du XX° siècle, qu’une des deux grandes utopies opposées doive l’emporter bientôt : ou bien le communisme ou bien la société libérale d’abondance, avec fin de l’histoire. Il y a un mythe pour lequel certaines minorités sont encore prêtes à donner leur vie : le califat djihadiste promet le salut de l’âme et la conquête de la Terre qui devra se soumettre à la loi divine. Il ne sépare pas guerre idéologique de guerre tout court.

    Un autre mythe se répand, surtout chez les jeunes, la terreur climatique : ou bien nous freinons le réchauffement (mais comment ? par des «modes de vie » par des changements politiques autoritaires imposant la pénurie ?) ou tous les vivants périssent. C’est plutôt une dystopie (le contraire d’utopie) : un monde effroyable auquel nous pouvons, au mieux, espérer échapper.

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  • Montage sur la propagande du gouvernement sur la réforme des retraites

    Montage sur la propagande du gouvernement sur la réforme des retraites

    Alors que le gouvernement vient de retirer l’âge pivot du projet de réformes des retraites, comme l’avait annoncé Marine Le Pen, selon qui l’âge pivot était une manipulation destinée à être retirée pour satisfaire la CFDT et faire passer le reste de la réforme, ce petit montage entre les déclarations d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Bruno Le Maire… montre que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent :

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  • Réunion du Bureau politique du Parti de la France

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    Communiqué du Parti de la France :
    Malgré l'absence de plusieurs de ses membres empêchés de se rendre à Paris par les grèves à la SNCF, le Bureau politique du Parti de la France s'est réuni samedi 11 janvier autour de son nouveau Président Thomas Joly.
    Ambiance particulièrement studieuse et constructive pour cette séance de travail. A l'ordre du jour, la réorganisation administrative du mouvement, la refonte totale du site internet qui sera effective dans les prochaines semaines, la préparation d'événements ponctuels (réunions, manifestations, meetings, défilé du 1er mai), la rénovation de nos codes couleurs et de notre charte graphique pour le matériel de propagande, l'élaboration d'un document présentant le Parti et ses idées-forces, le développement de l'implantation et le lancement d'une campagne d'adhésions au printemps.
    Une partie importante de cette réunion de l'instance dirigeante du Parti fut consacrée aux élections municipales de mars prochain.
    Le Parti de la France présentera un certain nombre de listes dans des communes où aucune autre candidature du camp national ne sera déposée. Il en soutiendra activement d'autres. L'annonce en sera faite dans les prochaines semaines.
    Le Président du Parti de la France Thomas Joly a insisté sur le nécessaire engagement de chacun, sur la cohésion de l'ensemble, et sur la responsabilité politique qui est la nôtre: consolider et développer une structure rigoureuse et responsable, et nous tenir prêts dans la perspective de l'inéluctable recomposition de la droite nationale.
    Rappel : jeudi prochain, Jean-François Touzé sur Radio Libertés.

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  • L'Europe jusqu'à Vladivostok

    Histoire et géopolitique (1992)

    L’histoire connaît les cités-états : Thèbes, Sparte, Athènes, plus tard Venise, Florence, Milan, Gênes. Aujourd’hui elle connaît les Etats territoriaux : la France, l’Espagne, l’Angleterre, la Russie. Finalement elle découvre les Etats continentaux, tels que les Etats-Unis d’Amérique, la Chine actuelle et l’URSS d’hier. [1] L’Europe d’aujourd’hui subit une période de transformations. Elle doit passer du stade plus ou moins stable des Etats territoriaux au stade de l’Etat continental. Pour la majorité des gens, cette transition est entravée par l’inertie mentale, sans parler de la paresse de l’esprit.

    Bien que n’étant pas plus grande qu’un morceau de tissu, Sparte avait une forte vitalité, d’un point de vue historique, vivant avant tout dans son aspect militaire. Ses dimensions et ses ressources étaient suffisantes pour contenir une armée capable de gagner le respect de tous ses voisins.

    Nous approchons ici le problème basique de la vitalité des Etats. La cité-état historique fut supplantée par l’Etat territorial. L’Empire romain supplanta Athènes, Sparte, Thèbes. Et sans grand effort [2]. Aujourd’hui la vitalité historique de l’Etat dépend de sa vitalité militaire, qui à son tour dépend de sa vitalité économique ; ce qui nous conduit à l’alternative suivante :

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  • Aux pieds, le climat !

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    La Convention citoyenne sur le climat (CCC) a reçu le président de la République, vendredi dernier. Il lui a été demandé s’il s’engageait à relayer ses propositions « sans filtre » aux Français, soit par des règlements, soit par des lois soumises au Parlement, soit par référendum. On peut avoir deux réactions face à cette prétention à faire la loi de 150 personnes tirées au sort. Soit on s’inquiète qu’un texte rédigé par une minorité d’incompétents puisse être soumis à l’approbation d’une foule d’incompétents via le référendum, soit on se dit que le bon sens populaire sollicité ne fera pas pire que des parlementaires imprégnés de la doxa écologique. Ce que j’espère le Président ne fera pas, c’est accorder le « sans filtre ». Sinon, autant renoncer tout de suite à la démocratie représentative.

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