Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Cour de Karlsruhe : vers la banqueroute de l’Italie et l’éclatement de la zone euro, par Marc Rousset.

    3834054413.46.jpg

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Tout comme les juges européens ont réussi des coups d’État en affirmant la suprématie de leurs décisions sur les droits nationaux, alors que, selon les traités, l’Union européenne n’est pas un État fédéral, la BCE s’est lancée, avec Draghi et Lagarde, dans une fuite en avant – en fait un véritable coup d’État monétaire qui ne correspond pas aux traités et aux statuts de la BCE -, en émettant de la monnaie de singe tous azimuts, non garantie par un actif tangible. Cela équivaut à mutualiser la dette des États par les voies détournées de la BCE

    La BCE a bafoué ouvertement les deux clés de répartition des émissions d’un État, puisqu’elle ne peut racheter plus de 33 % des titres d’une émission et se doit de plafonner son encours des titres rachetés à un État au pourcentage de la participation de l’État dans le capital de la BCE, comme le rappelle Le Point. Le rachat « non proportionné » des dettes italiennes (et d’autres États) n’est rien d’autre qu’un sauvetage de l’Italie par la BCE puisque les obligations italiennes totaliseraient, selon Goldman Sachs, 35 à 45 % du total racheté actuellement par la BCE.

    Lire la suite

  • « Avec le MES. c'est un coup d'État de l'Union européenne contre la France qui se prépare »

    Avec le MES, c'est un coup d'État de l'Union européenne contre la France qui se prépare.jpeg

    Ancien député européen, économiste et monétariste, membre du Front national jusqu’en 2018. puis de Debout la France. Bernard Monot a signalé dans les médias les dangers auxquels un éventuel recours au Mécanisme européen de stabilité financière (MES) exposerait la France. Monde&Vie l'a rencontré.

    Propos recueillis par Hervé Bizien

    Vous dénoncez le danger que fait planer le mécanisme européen de stabilité (MES) sur la souveraineté française. Qu'est-ce que cette institution ?

    Pour l'Union européenne, qui n'existe qu'à travers les États membres, tous les moyens sont bons pour aller vers un modèle fédéraliste, conçu sur le modèle archaïque des États-Unis d'Amérique et de l'URSS. Ses promoteurs profitent de l'actuelle crise sanitaire pour avancer en ce sens, en utilisant des instruments inventés lors de la crise financière et économique de 2008-2012. Un Fonds européen de stabilité financière (FESF) avait été créé en catastrophe en 2010, à l'occasion du risque de faillite de la Société générale. Puis fut inventé un Mécanisme européen de stabilité financière (MESF). Et en 2012, un traité a institué le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui les a remplacés. Ce traité confère en quelque sorte à cette nouvelle institution, pour la politique budgétaire fédérale de la zone euro, un statut comparable à celui dont bénéficie la Banque centrale européenne en matière de politique monétaire.

    Lire la suite

  • Vite instaurer un droit au silence pour les artistes !

    6a00d8341c86dd53ef0263e8614c38200d-800wi

    Le covid-19, l'angoisse qu'il secrète pour le présent, les imaginations qu'il libère pour le futur, ont fait naître une multitude de paroles et d'écrits, de pétitions et de tribunes, d'analyses et d'injonctions, de recommandations et de dénonciations. J'ai tenté, à peu près, de prendre connaissance de la plupart, le confinement m'ayant rendu encore plus "accro" à l'information pluraliste.

    Dans le lot on a eu beaucoup d'interrogations fondamentales mais lassantes à force d'être ressassées : comment sera le monde d'après ? Changera-t-il ou non ?

    Face à ce questionnement simpliste, comme je l'ai écrit, la lettre profonde de Michel Houellebecq fut comme un soulagement. Il ne nous annonçait aucune rupture mais au contraire nous décrivait lucidement aujourd'hui comme la continuation d'hier.

    Dans cette surabondance, j'ai eu modestement ma part avec la multiplication de mes billets mais on admettra qu'ils existaient avant l'épidémie et que l'immobilité les a seulement augmentés.

    Lire la suite

  • Crise sanitaire: 58% des Français estiment que la principale menace est économique plutôt que virale

    A la veille du déconfinement, un sondage Ifop pour le cabinet de conseil No Com paru ce dimanche 10 mai dans Le Parisien révèle que 65% des Français estiment qu’il vaut mieux trop de précautions plutôt qu’un retour rapide à la vie normale qui serait risqué sur le plan sanitaire.

    Lire la suite

  • Macron, trois ans après, c’est pire que mieux

    32801533620_a982f6835f_b-845x475.jpg

    Il y a trois ans Macron, était élu au second tour de l’élection présidentielle. La fête réservée aux happy few à La Rotonde, à l’issue du premier tour, fut un pied de nez aux électeurs français, une façon de leur dire que le second tour face à Marine Le Pen comptait pour du beurre.

    Ce fut, aux dires mêmes de Macron, une victoire par effraction. Il a fallu que se mettent en branle médias et parquet national financier, nouvelle machine judiciaire aux mains des socialistes, pour tuer dans l’œuf le programme conservateur libéral de Fillon.

    Lire la suite