
Par Gérard Leclerc
Dans le numéro de France catholique n°3854, notre ami Gérard Leclerc aborde une facette particulièrement intéressante de la culture de déconstruction qui ne peut laisser les royalistes insensibles. Qu’on en juge...
Faut-il prendre au sérieux ce qu’on appelle néoféminisme ? Le féminisme, on savait à peu près en quoi il consistait. Il y avait un livre de référence pour cela : Le deuxième sexe, de Simone de Beauvoir. Il poursuit d’ailleurs sa carrière, entouré d’une aura d’admiration, en dépit des difficultés que son étude ne manque pas de susciter. Une seule de ses propositions suffirait à provoquer la discussion : « Peut-être le mythe de la femme s’éteindra-t-il un jour : plus les femmes s’affirment comme des êtres humains, plus la merveilleuse qualité de l’autre meurt en elle ». Ainsi il n’y aurait plus, à proprement parler, d’essence de la femme, mais une ouverture inconditionnelle à la liberté qui permettrait une émancipation définitive.