Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1126

  • Quand France 2 fait la promotion des Femen : communiqué de Civitas

    « Le PDG de France Télévision aux petits soins avec les FEMEN antichrétiennes

    Alors que France 2 se prépare à diffuser ce mardi soir un film documentaire « militant » en faveur du mouvement FEMEN connu pour sa haine antichrétienne et ses actions violentes, voici une photo significative : Rémy Pflimlin, PDG de France Télévision, prenant la pose avec Caroline Fourest, « essayiste lesbienne », ainsi qu’avec la meneuse de cette milice cathophobe.

    La même furie antichrétienne disposait d’une carte de presse pour mener son action à Milan contre Silvio Berlusconi.

    Ne laissons pas faire ! Nous avons jusque ce mardi soir pour mettre France Télévision sous pression et réclamer la déprogrammation de cette émission de propagande en faveur des FEMEN !

    CIVITAS appelle les chrétiens à se faire respecter et à exiger immédiatement auprès de la Direction de France 2 la déprogrammation de ce film banalisant la haine antichrétienne.

    Par téléphone, par mail, par fax, organisons le siège de France 2 ! (avec politesse mais fermeté)

    Pour envoyer un courrier électronique : http://www.francetelevisions.fr/contact/ecrire.php#

    Pour téléphoner : 01.56.22.60.00 »

    http://www.contre-info.com/

  • Le « revote »

    En France nous vivons sous un régime de démocratie représentative. Que nous y soyons favorables ou non, ne change rien à la façon dont sont votées les lois. Les députés sont élus sous des étiquettes et des programmes. Ils se doivent donc d’être plus ou moins fidèles aux idées qu’ils prétendent incarner.

    Les élections législatives ayant lieu tous les cinq ans dans la dynamique des présidentielles, on peut considérer qu’il y a une légitimité dans le choix de ces députés du moins pour cette durée. Et cette légitimité entoure leur vote lors des propositions de loi. Si on accepte donc le principe de démocratie et de vote, on devrait considérer comme une aberration celui de faire revoter les députés ou le peuple quand ceux-ci ont émis un vote défavorable au projet qui leur est présenté. Car cela signifierait que le parlement ne sert plus à rien puisque tant qu’il refuse de dire oui, il doit revoter jusqu’à ce qu’il cesse de dire non. On le devine aisément, avec cette méthode, tous les textes seront adoptés au final, puisque l’on ne revote que quand on a voté non, jamais quand on a voté oui. Si on accepte donc ce principe que le fait de revoter est un crime contre la démocratie, doivent donc être perçus comme illégitimes les textes ayant été avalisés de cette façon : la loi sur la décentralisation de 1982, le Pacs, la loi Hadopi (rejetée déjà une première fois sous un autre nom quand les députés avaient osé amender la loi de Donnedieu de Vabres en proposant la licence globale), la loi permettant le travail le dimanche ainsi que le traité de Lisbonne. A l’échelle européenne, n’oublions pas aussi que le traité de Maastricht a été rejeté par le peuple danois, ceux de Nice et de Lisbonne par le peuple irlandais. En bonne logique européiste, ces peuples ont été sommés de revoter. Pour une autre raison, on peut considérer qu’un texte important lorsqu’il ne figure pas au programme du candidat, n’a pas de légitimité pour être adopté : ainsi Giscard n’ayant jamais évoqué l’avortement lors de la campagne de 1974, il n’avait pas à en permettre l’adoption la même année. On le voit sans ces changements présentés abusivement comme des progrès, nous vivrions dans un pays radicalement différent. Or ces changements étaient illégitimes. Et comme par hasard, ils étaient moralement douteux. On peut même penser que c’est pour cela qu’ils avaient été rejetés.

    Cadichon http://www.actionfrancaise.net

  • National ou «apatride»? Honnête ou corrompu ? Le grand clivage

    Comme à l’UMP, on entend souvent au sein de l’écurie PS et de ce gouvernement les discours les plus contradictoires, conséquence directe  de la volonté démagogique de ratisser large en tentant de plaire à tous les secteurs de l’opinion. Dimanche  matin, invité  du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a fustigé  une Banque centrale européenne  « remarquablement inactive », qui  « ne s’occupe pas de la croissance, ne s’occupe pas des chômeurs, ne s’occupe de la population européenne.» « Si on veut de la croissance, il faut faire baisser l’euro », « pour donner de l’oxygène aux économies européennes ». « C’est le rôle des responsables politiques de l’Eurogroupe, c’est le rôle de Mario. Draghi, (président de la BCE, NDLR) », a-t-il insisté.

     Invité quelques heures plus tard du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, ne s’est pas contenté  d’annoncer  que les nouvelles hausses d’impôts seraient repoussées après les élections de 2014. Il a pris l’exact contre-pied d’Arnaud Montebourg en faisant l’éloge de Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs. « (Le) rôle (de M. Draghi), c’est de veiller à la stabilité des prix, à la lutte contre l’inflation, c’est aussi de veiller à la pérennité et à l’intégrité de la zone euro. Il l’a fait remarquablement ». « La Banque centrale européenne a joué dans la sortie de la crise de la zone euro (sic) un rôle positif » a-t-il ajouté. Une  sortie de crise qu’il ne suffit pas d’annoncer et de marteler pour qu’elle devienne réalité…

     Si M. Moscovici a également profité de ce passage médiatique pour mettre en garde contre le danger populiste et le refus de l’euromondialisme, le palmarès ifop « des femmes politiques » publié par Le Journal du dimanche indique en tout cas clairement l’attachement des Français au modèle national. Les sondés étaient invités à choisir les personnalités féminines qui selon eux doivent jouer  « un rôle plus important à l’avenir dans la vie politique française ».

    Ainsi Marine Le Pen arrive dans ce classement  en seconde position avec 31 % , juste derrière Christine Lagarde (34%), l’ex ministre de l’économie et des finances du gouvernement Fillon, de 2007 à juin 2011, et depuis cette date  directrice générale du Fond Monétaire International (FMI).

    Marine devancent  deux égéries anti frontistes classées « à droite »,  Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade (27 %. chacune),  Martine Aubry et Christiane Taubira, (21 % chacune, à croire pour cette dernière que sa grande croisade  en faveur du   mariage homo ne séduit pas tant que ça  les foules…),  Rachida Dati et Ségolène Royal (19 % chacune), Valérie Pécresse (17 %), Najat Vallaud-Belkacem (16 %), Cécile Duflot (12 %), Aurélie Filippetti (11 %),  Anne Hidalgo (10 %)…

    Marine a pu de nouveau juger de sa popularité et des espoirs suscités par le  programme frontiste  de défense de notre souveraineté et de notre identité nationales, y compris dans nos assiettes, lors de son passage le 28 février au Salon de l’Agriculture. Elle y a reçu un accueil particulièrement  chaleureux… contrairement à ce que pouvait faire croire le titre d’un article du Point consacré à ce déplacement qui contredit d’ailleurs  le compte rendu de celui-ci.

    Marine a mis en garde à cette occasion contre la réactivation du  Grand  Marché Transatlantique, un  accord de libre-échange, un projet  lancé dans les années 1990, auquel le FN s’oppose depuis l’origine, et qui porte en germe, a-t-elle noté,  un problème de sécurité alimentaire et de  concurrence  déloyale aux conséquences  terribles pour notre agriculture.

    « Il faut lutter a-t-elle ajouté  contre les grandes industries agroalimentaires qui, en accord avec la Commission européenne et l’OMC, refusent cet étiquetage. Ils mettent en place une opacité pour que les Français ne sachent pas ce qu’ils mangent. Agriculteurs et éleveurs doivent exiger l’étiquetage de la viande, car les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent.»

    Les Français ont aussi le droit plus généralement de ne pas être trompés sur la nature de leurs élites. Interrogée lors de l’émission politique de  BFMTV-RMC-Le-Point-BFM Business sur le sondage du JDD que nous évoquions plus haut, la présidente du FN n’a pas mâché ses mots au sujet la directrice du FMI.

    Certes, il s’agit d’une  « personnalité qui a marqué dans les cinq dernières années» ; mais « Mme Lagarde n’est pas une politique française, c’est une femme politique apatride. Quand on prend la tête de ces grandes institutions internationales, on oublie sa nationalité, on n’y fait plus référence, et surtout on ne doit plus réfléchir en fonction des intérêts de sa nation.»

    Bruno Gollnisch le rappelait en effet, Mme Lagarde est incontestablement une femme extrêmement brillante et intelligente. Mais le FMI est le bras armé financier du Nouvel ordre mondial. Celui ou celle  qui est à sa tête en épouse  forcément l’idéologie planétarienne, laquelle est consubstantielle à cette structure. A cette aune, que le directeur du FMI soit de nationalité française, burkinabé, ou guatémaltèque n’a pas grande importance…

    Marine a estimé avec raison que le poste occupé par Mme Lagarde « la disqualifie comme femme politique française ». De plus, « je pense que les Français ne sont pas encore informés des difficultés judiciaires qui sont les siennes: elle est sur le point d’être mise en cause dans l’affaire Tapie »

    Le 10 mai 2011, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal,  avait demandé à la Cour de justice de la République (CJR) d’ouvrir une enquête visant Mme Lagarde pour abus d’autorité dans l’arbitrage favorable à Bernard Tapie. Fin 2007, cette dernière avait ordonné la désignation de trois juges-arbitres pour trancher le litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais dans le cadre de la vente d’Adidas.

    En juillet 2008, le tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR, gérant le passif de la banque) à verser 240 millions d’euros de réparation à M. Tapie, plus une centaine de millions d’euros d’intérêts et 45 millions d’euros pour préjudice moral!Trois juges d’instruction enquêtent sur cette  décision qui a fait bondir les contribuables Français, du moins ceux qui sont au courant.

    Argent pris dans la poche des Français qui est aussi  au coeur des actuels soucis judiciaires de   Sylvie Andrieux, ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), député depuis 1997. Elle a été  renvoyée devant le tribunal correctionnel lundi  pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros.

    L’Afp rapporte que « la  justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement »

    Cet argent,  qui lui aurait donc  permis de s’acheter une clientéle électorale dans les quartiers nord,  certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia. Bruno Gollnisch le constate,  notre ami Stéphane Ravier, candidat du FN aux dernières législatives contre Mme Andrieux dans cette 13e circonscription  des Bouches-du-Rhône,  avait frôlé la victoire avec 49% des suffrages…Qu’en aurait il été si la compétition avait été plus loyale ?

    http://www.gollnisch.com

  • Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût…

    Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût… Le PCF vient d’abandonner son historique marque de fabrique, la faucille et le marteau. Il est vrai, qu’en France, il y a de moins en moins d’ouvriers et de paysans. Nonobstant, que vous inspire ce qu’il faut bien nommer un reniement ?

    Ce que devrait inspirer tout reniement : un extraordinaire dégoût. Je n’ignore rien, bien sûr, de toutes les pages noires de l’histoire du Parti communiste français. Celui-ci n’en a pas moins représenté durant des décennies une immense espérance pour des millions de travailleurs. Au fil des années, le PC a progressivement tout largué : la révolution, la grève générale, la dictature du prolétariat. C’est aujourd’hui un parti social-démocrate, qui se soucie plus de « lutter contre l’exclusion » au nom des droits de l’homme (dont Karl Marx avait fait une critique ravageuse) que de défendre le peuple contre l’emprise du Capital. La faucille et le marteau étaient précisément un symbole qui renvoyait au peuple. Je vous signale que celui-ci n’a pas disparu (les ouvriers et les employés constituent toujours la majorité de la population française) et que la guerre de classes bat plus que jamais son plein. Mais regardez les dirigeants actuels du PC : Marie-George Buffet n’évoque pas vraiment Louise Michel ou Rosa Luxemburg. Elle a l’air d’une petite ménagère ménopausée comme les autres. Pierre Laurent ressemble à n’importe quel employé de bureau (c’est d’ailleurs ce qu’il est). La Charte d’Amiens (1906) proposait aux travailleurs de lutter pour la « disparition du salariat et du patronat ». Cet objectif aussi a été abandonné. À quand le remplacement de la faucille et du marteau, outils du prolétariat, par le sex toy et la télécommande ?

    Le PC se renie pour être plus « en phase avec son époque », ce qui montre qu’il n’a plus la moindre intention de la changer. Les curés avaient fait de même en abandonnant la soutane. Quant aux homos, je suis surpris que les adversaires du mariage gay ne voient pas à quel point leur désir de passer devant monsieur le maire traduit leur embourgeoisement. Il y avait autrefois une charge subversive dans l’homosexualité, et tous les homos que j’ai connus étaient très fiers de ne pas être « comme les autres ». Aujourd’hui, ils ne rêvent apparemment que de se faire des bisous en public, de pousser des caddies et de changer des couches-culottes. Mon ami Guy Hocquenghem s’en serait étranglé de rage. De quelque côté qu’on se tourne, on normalise ! C’est aussi cela la pensée unique.

    Toujours à propos de l’URSS et du PCF, cette phrase vous poursuit depuis longtemps : « Je préfère porter la casquette de l’Armée rouge que manger des hamburgers à Brooklyn… » Pouvez-vous la resituer dans son contexte d’alors et nous dire si vous aviez tort d’avoir eu raison un peu trop tôt, ou s’il s’agissait seulement d’une boutade ?

    Elle me poursuit d’autant mieux que je ne l’ai jamais prononcée. Voici le texte exact, vieux de trente ans et fort différent de celui que vous citez : « Certains ne se résignent pas à la pensée d’avoir un jour à porter la casquette de l’Armée rouge. De fait, c’est une perspective affreuse. Nous ne pouvons pas, pour autant, supporter l’idée d’avoir un jour à passer ce qui nous reste à vivre en mangeant des hamburgers du côté de Brooklyn. » (Orientations pour des années décisives, Labyrinthe, Paris 1982, p. 76). C’était évidemment une formule. Je voulais dire par là que je ne me sentais pas plus en phase avec le soviétisme qu’avec l’occidentalisme, qui m’apparaissaient l’un et l’autre comme deux moyens différents d’aliéner les libertés humaines. C’est dire que je n’ai jamais cru à la fable du « monde libre », alibi cache-sexe de l’impérialisme américain. L’effondrement de l’URSS a eu le mérite de faire apparaître cette fable en pleine lumière. Après le totalitarisme hard du Goulag, le totalitarisme mou du politiquement correct et la colonisation des imaginaires symboliques par les seules valeurs marchandes. Je ne suis pas sûr qu’on y ait gagné.

    Jadis, les médias dominants nous ont vendu la Guerre froide, bloc contre bloc, et s’acharnent désormais à nous refourguer le même bidule, Occident « chrétien » contre Orient « musulman ». À cette roulette truquée, on a toujours l’impression que le zéro sort à tous les coups…

    Le mot « Occident » n’a plus aucun sens aujourd’hui. N’en déplaise aux groupies du « choc des civilisations », l’Occident ne constitue pas plus que l’islam un ensemble unitaire et homogène. Pour croire que l’islam est partout le même, en Arabie saoudite comme en Indonésie par exemple, il faut vraiment n’avoir pas beaucoup voyagé. Pour ma part, je n’ai rien à dire aux islamologues de comptoir qui citent les hadîth comme August Rohling, autre « grand spécialiste », citait le Talmud à l’époque de la Revue internationale de Mgr Jouin. Plus comiques sont ceux qui nous expliquent doctement que musulmans et djihadistes, c’est du pareil au même, à un moment où, partout dans le monde, les premiers sont massacrés et hachés menus par les seconds. Quant à ceux qui veulent interdire le Coran (sic), je leur souhaite bon courage. Je croirai à leur sincérité quand ils réclameront l’interdiction de la Bible (en raison des innombrables appels au meurtre au nom de Dieu qu’elle contient) et des épîtres de saint Paul (qui proclame la « sujétion » des femmes et leur fait obligation d’être voilées, cf. 1 Cor. 11, 5-10). Mettre dans le même sac les problèmes de l’immigration, de l’islam, de l’islamisme et du djihadisme est vraiment la marque de fabrique des esprits paresseux.

    Sous l’apparence des choses, il n’y a aujourd’hui que deux fractures fondamentales. Celle qui, dans le monde musulman, oppose les sunnites et les chiites. Et celle qui sépare l’Europe des États-Unis, deux ensembles aux valeurs opposées et aux intérêts divergents, comme l’ont souligné tous les géopoliticiens, de MacKinder à Spykman. Carl Schmitt disait que l’histoire du monde n’est que l’histoire de la lutte entre les puissances de la Terre et les puissances de la Mer. Celle-ci correspond aujourd’hui à l’affrontement potentiel entre la puissance océanique américaine et le grand ensemble continental associant l’Europe et la Russie. On en verra les effets dans les années qui viennent. Pour l’heure, on peut dire que la Paix chaude a remplacé la Guerre froide.

    Alain de Benoist, le 3 mars 2013

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier. http://www.voxnr.com

  • Appel pour la paix en Syrie

    Appel pour la paix en Syrie Voici bientôt deux ans que les pouvoirs publics et les médias occidentaux dirigent un concert d’accusations contre le Chef légal et légitime de l’Etat syrien, contre son gouvernement et contre l’armée de son pays. Ils cherchent ainsi à faire passer la victime pour le coupable, comme ils l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait précédemment pour d’autres Etats libres et indépendants. Car des bandes armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour certaines de l’étranger, sèment la terreur en Syrie. Quoi de plus normal, pour le régime légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et son armée ? Au regard des principes élémentaires du droit public, seuls garants d’une paix relative entre les nations, ceux qui sont à la tête d’un Etat n’ont-ils pas précisément pour premier devoir de protéger leur population des agressions intérieures et extérieures ? Le maintien de l’ordre n’est-il pas la première mission de l’Etat ? Que feraient les gouvernements de nos pays, si une partie de leur population prenaient les armes pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays et de mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police et leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien dire comme ils le demandent au gouvernement légitime syrien ?

    En vérité la Syrie n’est pas seulement victime d’une agression armée, mais également, de manière évidemment concertée, sur la scène internationale, d’une vaste opération de propagande médiatique d’agitation, de désinformation systématique (certaines images sur la prétendue répression de l’armée régulière n’étant même pas prises en Syrie) et de provocation. Le but de cette propagande est, au mépris le plus éclatant du droit international, d’encourager l’insurrection, de nourrir une guerre civile, de dénier, par la diabolisation, toute légitimité au pouvoir légal, et de se poser en juge et en bourreau.

    Car ce sont bien les mêmes Etats, leurs serviteurs et leurs alliés (comme les régimes de l’Arabie Saoudite et du Qatar, monarchies absolutistes, sanguinaires et intolérants pour leurs propres populations autochtones), qui d’un côté se posent en Juges du gouvernement syrien et de l’armée régulière syrienne, et qui de l’autre encouragent, financent et arment les mercenaires, souvent étrangers, qui se livrent aux destructions et aux violences contre la population civile et contre lesquels lutte l’armée régulière syrienne. Les vrais criminels sont ainsi ces gouvernements occidentaux et leurs fantoches d’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils ont déclenché, entretiennent et perpétuent cette guerre fratricide. Sans leur intervention et leur aide aux groupes rebelles et mercenaires il y a longtemps que l’ordre aurait été rétabli en Syrie et que les médias occidentaux ne pourraient plus se livrer à leur propagande et à son macabre décompte quotidien.

    Les pouvoirs occidentaux ont profité des vents de révolte qui soufflaient dans certains pays musulmans pour provoquer une rébellion armée dans d’autres pays dont les dirigeants avaient le seul tort de leur déplaire politiquement pour n’être pas leurs obligés. Ces gouvernements occidentaux, avec certains médias serviles, entendent profiter des situations conflictuelles et difficiles qu’ils ont générées, pour dénoncer les pouvoirs légitimes de ces pays, les discréditer et finalement les combattre militairement. Ils n’hésitent pas pour cela à utiliser le mensonge et la désinformation, rendant systématiquement les pouvoirs en place et leur armée responsables d’exactions commises par les agresseurs extérieurs eux-mêmes.

    Ignorants, lâches ou sans scrupules, participent de cette propagande insidieuse, en Europe, au Moyen-Orient et ailleurs, sous la bienveillante attention des Etats-Unis, des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des juristes, tous croyant pouvoir impunément parler au nom du bon droit et du combat du Bien contre le Mal, avec l’arrogante certitude de l’unanimité.

    Certitude erronée. Les signataires de la présente, avocats de différentes nationalités, ne prétendent pas s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes, mais entendent exprimer, au nom de la seule raison et de l’honneur de l’esprit humain, leur honte et leur réprobation de tels procédés. Nous apportons notre soutien au gouvernement syrien dans sa juste lutte contre l’agression intérieure et extérieure dont il est victime. Nous dénonçons toutes les aides et soutiens extérieurs à ces vauriens, semeurs de troubles et de morts que l’Occident nous présente comme « armée syrienne libre ». Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour aider le gouvernement Syrien à défendre la légitimité de son autorité et à faire la vérité sur cette vaste agression dont la seule victime est son peuple dont, comme il l’a fait précédemment en Irak, en Afghanistan, en Lybie, l’impérialisme occidental ose dénoncer la souffrance alors que c’est lui qui en est la cause.

    1er Mars 2013

    Liste des signataires

    A ce jour l’appel a été signé par 10 avocats de 4 pays occidentaux.

    Bruno BARDECHE, avocat au Barreau de Paris, André CHAMY, avocat au Barreau de Mulhouse, Fabrice DELINDE, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Eric DELCROIX, ancien avocat au Barreau de Paris, Pascal JUNOD, avocat au Barreau de Genève, Henri LAQUAY, avocat au Barreau de Bruxelles, Philippe MISSAMOU, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Bernard RIPERT, avocat au Barreau de Grenoble, Stefano SUTTI, avocat au Barreau de Milan, Damien VIGUIER, avocat au Barreau de l’Ain.

    CONTACT : appeldu1ermars2013@outlook.com

    http://www.voxnr.com

  • Armes de destruction massive : Colin Powell accuse la CIA de l’avoir trompé

    Il y a dix ans, le secrétaire d’État américain prononçait à l’ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak . Les « preuves » qu’il avancait se sont révélées fausses pour la plupart. À l’occasion de la publication de son livre J’ai eu de la chance aux éditions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin Powell.

    Le Nouvel Observateur : Le 5 février 2003, vous avez prononcé à l’ONU votre « célèbre » discours sur les armes de destruction massive en Irak, dans lequel vous énonciez des « preuves » qui, pour la plupart, se sont révélées inexactes. Dix ans plus tard, vous écrivez dans votre nouveau livre que ce discours restera une « tache » dans votre carrière et que vous vous souvenez de ce 5 février aussi « profondément » que du jour de votre naissance. Pourquoi ?

    Colin Powell : Il est très dur d’oublier un tel moment surtout quand on vous en parle chaque jour pendant dix ans ! Depuis que j’ai découvert qu’un grand nombre d’informations que l’on m’avait fournies étaient inexactes, je ne cesse de me demander : qu’aurais-je dû faire pour éviter cela ? Pour ma défense, je dirais que je n’ai eu que trois jours pour préparer cette présentation et que nous avions un très grand nombre de documents à analyser.

    Pourquoi seulement trois jours ?

    Le problème était le suivant : le président Bush m’a demandé de présenter nos preuves à l’ONU à partir d’un texte rédigé par un conseiller du vice-président Cheney. Or, quand j’ai demandé aux services de renseignement des éléments concrets pour étayer certaines parties de ce document, ils m’ont répondu qu’ils n’avaient jamais vu ces informations-là ! Il fallait donc repartir de zéro et écrire un autre discours. J’ai dit au président que j’avais besoin de plus de trois jours, mais il m’a répondu qu’il avait déjà annoncé au monde la date de ce discours à l’ONU, qu’il ne pouvait pas la reculer.

    Le fait que le texte écrit par le bureau du vice-président était si étrange ne vous a-t-il pas alerté ? Ne vous êtes-vous pas dit : on essaie de me manipuler ?

    Non, pas vraiment. J’étais déçu mais je ne paniquais pas : la CIA allait m’aider. Je suis allé au siège de l’Agence, et grâce aux informations fournies par son patron, George Tenet, j’ai pu bâtir le discours. Remarquez que j’y ai mis moins d’éléments controversés que le président, Condi Rice ou Rumsfeld avaient déjà utilisés publiquement et à plusieurs reprises. Le bureau de Cheney, par exemple, insistait pour que je parle des liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaida, que le vice-président avait souvent évoqués. Mais, comme les éléments n’étaient pas probants, je ne l’ai pas fait. J’ai également très peu parlé du programme nucléaire.

    Mais sur le reste aussi, le chimique et le biologique, les « preuves » étaient fausses.

    Oui, mais ce n’était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le président m’a choisi parce que j’étais le plus crédible vis-à-vis de la communauté internationale, mais, encore une fois, je ne faisais que transmettre ce que les seize agences de renseignement disaient. Et je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l’on m’a présentés vous auriez cru à tout cela, vous aussi. Évidemment je pensais que la CIA avait vérifié ses informations. Aussi, quand, quelques semaines plus tard, l’Agence nous a dit que l’« information » sur les laboratoires biologiques ambulants venait d’Allemagne et qu’aucun agent américain n’avait interrogé la source principale de ce canular, j’ai été stupéfait.

    George Tenet, le patron de la CIA, vous avait-il dit que les Allemands l’avaient prévenu du manque de fiabilité de cette source ?

    Non et je ne sais toujours pas ce qu’il savait en réalité. Plus tard, il est apparu qu’un certain nombre de personnes dans les services de renseignement étaient au courant de cette alerte des Allemands et d’autres mises en garde. Ils ont dit : « Nous sommes allés voir Tenet mais il ne voulait pas nous écouter. » Est-ce vrai ? Je ne sais pas. En tout cas, lors de ma présentation à l’ONU, je voulais qu’il soit à mes côtés, que la présence du patron de la CIA signifie au monde que ce que je disais reflétait ses conclusions. Dix ans plus tard, Tenet n’a toujours pas reconnu que celles-ci étaient fausses ! Pas une fois, il a expliqué pourquoi ses services avaient écrit, par exemple, que Saddam Hussein avait des centaines de tonnes d’armes chimiques, « dont la plupart avaient été fabriquées l’année passée » alors qu’il n’en possédait pas un gramme !

    Il y a quelques années, vous avez dit qu’une commission du Congrès devrait enquêter sur tout cela.

    Passons à un autre sujet, voulez-vous ?

    Propos recueillis à Washington par Vincent Jauvert-Le Nouvel Observateur

    Article publié dans Le Nouvel Observateur du 28 février

    Pour approfondir :

  • Syrie : les américains aux côtés des islamistes…

    Le gouvernement des États-Unis vient de décréter une nouvelle aide financière aux rebelles syriens. Le nouveau secrétaire d’État, John Kerry, vient d’annoncer en effet une aide financière complémentaire de 60 millions de $ pour soutenir une opposition désormais aux mains des milices islamistes : car ce sont plus de 60 000 djihadistes qui combattent sur le sol syrien !

    Pendant ce temps là, la communauté chrétienne de Syrie, menacée et persécutés par les rebelles syriens, est désormais l’objet d’un « grand exil qui se déroule en silence », selon le mot d’un patriarche libanais. Les chrétiens sont présents sur le sol syrien depuis 2000 ans : actuellement deux millions, ils sont en train de fuir une terre devenue hostile, où les leurs sont martyrisés par les fanatiques musulmans. Ces chrétiens syriens affluent donc, par centaines chaque semaine, au Liban, terre voisine, qui accueille aujourd’hui plus de 920000 Syriens.

    Ce sont aujourd’hui des villages entiers de chrétiens qui ont été vidés de leurs habitants. Les uns massacrés, les autres chassés par l’islam. D’autres encore qui fuient, anticipant la répression..

    Il est amusant d’entendre certains nous expliquer que des « intégristes », il y en a dans toutes les religions… La rhétorique est commode pour éviter d’entrer dans le sujet. Faut-il conclure du discours de ces bien-pensants, qui ne veulent surtout pas « stigmatiser » une religion, que les fidèles de saint Nicolas du Chardonnay sont comparables aux kamikazes musulmans ? Car lorsqu’ils parlent des « intégristes » catholiques, en voulant les mettre sur le même plan que les « intégristes » musulmans, qui visent-ils exactement ?

    http://www.contre-info.com/

  • Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire" 2

    « Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C’est ce qui pourrait se produire. D’où l’espoir que je place dans le “hollandisme révolutionnaire”... »

    Emmanuel Todd, mars 2012 

    Retraites : êtes-vous prêts à travailler encore plus longtemps ?

    Le député PS des Landes, Henri Emmanuelli, un des représentants de « l’aile gauche » (sic) du PS (via le courant « Un Monde d’avance »), s’est exprimé au micro de France Info sur les pistes à explorer pour combler les déficits : « La biologie fait qu’il faut quand même se poser la question de la durée de cotisation. Je vois des gens qui auront passé plus de temps en retraite que dans la vie active. C’est une situation qui ne peut pas perdurer. » Le député a ensuite ajouté être « pour l’augmentation des cotisations ».

    Une position en adéquation avec celle du Medef, qui, via Laurence Parisot, propose « de poser le débat en termes d’âge, en termes de durées de cotisations ».

    La solution de l’UMPS à l’abstention : le vote obligatoire !

    Le député UMP du Nord Thierry Lazaro a déposé mercredi dernier une proposition de loi, pour l’instauration du droit de vote obligatoire : « Si le vote est un droit, il doit être également un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et de ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie. »

    Malgré des sommes colossales dépensées en propagande, les « élus » n’arrivent pas à ramener aux urnes, les bataillons d’abstentionnistes. Dépités, ils envisagent donc de frapper d’une amende de 15 euros (45 euros en cas de récidive dans les cinq ans) les « mauvais citoyens » qui n’ont pas ou plus envie de participer à la farce électorale.

    Dans sa grande bonté, le législateur propose des dérogations. Ainsi, les électeurs qui apporteraient la « preuve de leur impossibilité par procuration » ou qui devraient faire face à un « cas de force majeure » se verraient exemptés de l’obligation de voter...

    Cette proposition, à laquelle s’est avoué favorable Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, est un copier-coller mot pour mot, de celle déposée par... Laurent Fabius en 2011.

    La fin du CDI, c’est maintenant !

    Patronat et syndicats du secteur intérimaire ont entamé des négociations en vue de créer un CDI « intérimaire ». Ainsi, la rémunération des périodes entre deux contrats sera prise en charge par le Pôle emploi, permettant ainsi aux entreprises du secteur d’échapper à la hausse des cotisations chômage sur les contrats courts, prévue dans l’accord sur l’emploi de janvier dernier.

    Ces discussions interviennent alors que les chiffres du marché de l’emploi intérimaire sont très mauvais : 15e mois d’affilée de repli (moins de 500 000 intérimaires aujourd’hui, contre plus de 750 000 avant la crise).

    Les « partenaires sociaux », toujours « larrons en foire » dés qu’il s’agit de poursuivre le démantèlement du Code du travail, sous couvert de vouloir mettre en place des outils pour lutter contre la hausse du chômage...

    www.egaliteetreconciliation.fr

  • Feu sur la Halde !

    Examinant le projet de loi de finances pour 2011, les députés expriment quelque réticence à augmenter le budget de la Halde, dont la crise rend les exigences particulièrement déplacées.
    Le député UMP Richard Mallié fait-il « une fixation sur la Halde » ? Son collègue René Dosière l'en a accusé le 8 novembre, lors d'un débat en commission à l'Assemblée nationale, observant toutefois qu'il n'était pas le seul. En fait, l'institution semble cristalliser la méfiance des parlementaires à l'égard des autorités administratives.
    Un train de vie jugé exceptionnel
    Après avoir obtenu, l'année dernière, une augmentation de son budget de 6,3 %, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité réclame, pour 2011, une rallonge supérieure à 3 %. Dépassant alors les 13 millions d'euros, ses moyens seraient supérieurs à ceux du médiateur de la République. Selon le gouvernement, ces nouvelles ressources seraient affectées au recrutement de deux agents de catégorie A censés traiter les dossiers de réclamation, et à la mise en place progressive d'un réseau de correspondants territoriaux. Cette perspective apparaît « déplacée » aux yeux de M. Mallié, signataire, avec quatre-vingts collègues, d'une proposition d'amendement au projet de loi de finances (PLF). « Alors que le PLF pour 2011 s'inscrit dans un contexte budgétaire difficile, le train de vie de la Halde est toujours aussi exceptionnel », a-t-il dénoncé. « Le pré-rapport de la Cour des comptes est sans appel : les marchés publics sont à la limite de la légalité, les dépenses en communication sont exorbitantes – 6,2 millions d'euros entre 2005 et 2009 – et le loyer annuel [...] s'élève à plus de 1,8 million, soit 800 euros le mètre carré, contre 300 euros dans une rue voisine. » Cela en raison, notamment, « d'un hall luxueux qui n'a aucune utilité » selon René Dosière.
    Des dossiers rejetés en masse
    L'argent est-il jeté par les fenêtres ? Richard Mallié l'a suggéré en soulignant « que 75 % des dossiers déposés auprès de la Halde en 2009 ont été rejetés et que seuls 3,6 % des plaintes ont abouti ». On en déduit le "chiffre du jour" publié le 13 novembre sur le blog du Centre royaliste d'Action française : « 31 580 euros par plainte ! Un budget de 12 millions d'euros pour 380 "discriminations" reconnues : un rapport qualité-prix défiant toute concurrence ! »
    Cela dit, « nous n'avons rien contre l'action de cet organisme », a prévenu Richard Mallié. Plus radicale, Véronique Besse, député de la Vendée, a déposé une proposition de loi visant à supprimer une institution jugée coûteuse et inutile, sinon perverse.
    Grégoire Dubost L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 18 novembre au 1er décembre 2010
    ✓ Parmi les derniers articles publiés sur le blog du CRAF, certains touchent à des sujets connexes : « La Halde coûte cher, et en plus elle ne sait plus ce qu'elle dit ! » (12/10/2010) ; « Autorités administratives indépendantes : jetons le bébé avec l’eau du bain ! » (06/10/2010). Rendez-vous à cette adresse : www.actionfrancaise.net

  • Lech Walesa et les homosexuels : «Qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles»

    Déclaration choc. Lech Walesa, ancien Président de Pologne, figure de proue du syndicat anti-communiste Solidarność et prix Nobel de la paix, a déclaré que les députés homosexuels devaient siéger « à l’extérieur » du Parlement polonais.

    Dans la Pologne qui résiste encore et toujours aux pressions des lobbies LGBT, Lech Walesa, symbole de la résistance pacifique au communisme, a déclaré vendredi soir à la chaîne de télévision TVN, que les députés homosexuels devrait siéger « près du mur (du Parlement, ndlr) et même derrière le mur ». La raison ? L’ancien président polonais estime que « dans tous les domaines », il «  leur donne proportionnellement à ce qu’ils représentent » et qu’ils représentent aujourd’hui « une minorité marche sur la tête de la majorité.  » Et d’ajouter : « Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d’accord, mais que je tolère et que je comprends, manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants. »

    Si le dirigeant historique du premier syndicat libre du monde communiste « comprend qu’il y ait des gens différents, différentes orientations et qu’ils ont droit à leur identité », il estime qu’il faut « qu’ils ne changent pas l’ordre établi depuis des siècles ». « Je ne veux même pas en entendre parler. Qu’ils le fassent entre eux, et qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles  », a-t-il conclu.

    Cette déclaration intervient après l’échec, en janvier dernier, malgré les pressions des lobbies homosexuels, de la tentative du gouvernement du libéral Donald Tusk de créer en Pologne une union civile destinée aux homosexuels.

    Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net