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anti-national - Page 1126

  • Le Tournant du « 24 mars »

    Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

     

    Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

     

    Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

     

    Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

     

    Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ».

     

    Censée être apolitique enfin, la Manif pour Tous a fait parader sur la tribune des élus politiquement corrects, excluant les élus nationaux mais invitant un trotskyste à s’exprimer. La part belle était bien sûr réservée à l’UMP, qui pourtant, contrairement au Front National, ne s’est pas engagé à abroger la loi Taubira, préférant simplement une « union/alliance civile homosexuelle » chère aussi à M. Sarkozy et à Mme Barjot.

     

    Que chacun imagine où nous en serions aujourd’hui si, ce « 24 mars », Mme Barjot avait laissé (à défaut d’inciter) la foule rejoindre en masse les Champs-Elysées … ! Nous serions certainement encore sur place, des dizaines de milliers voire plus, campant et occupant le terrain à la façon des printemps arabes, mettant l’Elysée dans la quasi obligation de retirer le projet de loi à moins de vouloir risquer une véritable insurrection.

     

    Le mouvement contre la loi Taubira se poursuivant, il n’est pas trop tard pour répéter ceci :

     

    Mme Barjot travaille pour l’UMP et contre la résistance politiquement incorrecte.

    Son objectif est d’offrir à l’UMP disqualifiée un soutien massif avant les élections qui s’annoncent en 2014, sur le dos des catholiques. Ses contacts fréquents avec l’UMP, la mise en avant de leurs élus, la similitude des éléments de langage de l’UMP sur la question de la loi Taubira (opposition centrée sur l’adoption, la PMA et la GPA ; promotion d’une alliance civile homosexuelle ; dénonciation de l’extrême-droite) l’attestent clairement. Questions subsidiaires :

     

    - où était Mme Barjot quand le ministre UMP Châtel, sous la présidence Sarkozy, imposait la théorie du gender dans les manuels scolaires ? … pas d’appel à retirer la loi, pas de manif pour tous, rien …

     

    - d’où vient l’argent de la Manif pour Tous ? …

     

    Mme Barjot n’a aucune légitimité pour diriger le mouvement contre le mariage homo, mouvement composée à 95% du courant démocrate-chrétien ou catholique libéral, parfois teinté de conservatisme ; l’immense foule du « 24 mars » n’est pas la France des « gay friendly » ni des bars branchés parisiens, elle est la France des paroisses, réveillée à bon escient par une Eglise catholique de France en sursaut. Ce n’est pas Mme Barjot, mais les bergers et les fidèles des paroisses de France qui sont le levain et la sève du mouvement anti mariage homo. Or, sauf exception, la direction de la Manif pour Tous est à l’opposé de cette France des paroisses : Mme Tcheng, M. Mongibault, Mme Barjot sont non seulement des intrus mais ils n’apportent rien au mouvement anti mariage homo. Comble de l’imposture, cette direction s’est débarrassée de la représentante la plus digne de la Manif pour Tous, Mme Bourges, symbole d’une démocratie chrétienne plus engagée et audacieuse (sa présence sur les Champs Elysées le « 24 mars » le montre) qui est prête à déborder le champ légal en présence d’un Etat devenu illégitime et tyrannique, sans haine ni violences mais avec force.

     

    Mme Barjot bloque le mouvement anti mariage homo, n’ayant comme objectif que d’utiliser la masse des démocrates-chrétiens en colère au profit d’un retour de l’UMP, cantonnant les manifestants dans un légalisme moutonnier qui empêche toute réussite du mouvement ; beaucoup ont en effet compris que, contre la loi Taubira, face au mépris tyrannique du Système et aux lobbies en cause, le Système ne cèdera que devant la force du peuple français.

     

    Or cela, Mme Barjot et l’UMP n’en veulent pas, car ils savent bien que cette force du peuple (que l’Etat Sarkozy méprisa lui aussi, notamment dans l’affaire du Traité européen) ne s’arrêtera pas à la dénonciation des socialistes, mais visera aussi les libéraux. L’incroyable coïncidence de l’élection partielle dans la deuxième circonscription de l’Oise, où ce « 24 mars » le Front National remonta plus de 25 points face à l’UMP, est là pour le démontrer.

     

    La masse du « 24 mars » doit prendre les choses en main

     

    A défaut de changement de la direction de la Manif pour Tous, à défaut de chefs, la foule considérable venue de toutes nos régions françaises doit non seulement continuer à être déterminée et surmobilisée, mais aussi se conduire elle-même :

     

    - en se libérant de l’étau dans lequel Mme Barjot et ses sbires enferment le combat contre la loi Taubira,

     

    - en mettant en place également, et rapidement vu le vote proche du Sénat, une nouvelle et forte action contre cette loi.

     

    Il est incontestable que l’initiative du ‘Printemps Français’, par exemple, dès qu’elle est apparue, a montré qu’elle correspondait absolument à l’attente de la masse des opposants au mariage homo, par sa détermination sans failles et ses mots d’ordre clairs et déterminés. Quel scandale, et quel avoeu … que Mme Barjot l’ait condamné !

     

    Que le ‘Printemps Français’ donne le signal d’une nouvelle mobilisation (une occupation à proximité du Sénat, au jardin du Luxembourg ?), et il est évident que la masse se mobiliserait immédiatement, elle qui, de toutes parts, et hier encore à Guyancourt contre M. Binet, fait feu de tous bois contre la loi Taubira.

     

    Nous n’avons pas besoin d’un nouveau parcage-manif de moutons dans 2 mois, nous avons besoin d’un Printemps Français sous la forme d’une mobilisation de masse rapidement décidée et déterminée à occuper le terrain choisi jusqu’au bout, … jusqu’à enterrement de la loi Taubira. Alors le « 24 mars » restera comme le tournant avant la victoire, et non le tournant raté.

     

    Marcouf de Segons http://www.contre-info.com

  • Après la Manif pour Tous, le Printemps Français

    Trois jours après le succès de leur manifestation parisienne, les opposants au projet de loi sur le mariage homosexuel veulent maintenir la pression sur le gouvernement, mettant en avant l'exaspération de millions de Français qui ne sont pas entendus. C’est maintenant le nouveau mouvement intitulé « le Printemps Français » qui prend son envol.
    Dimanche, 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300.000 selon la police, ont investi le nord-ouest de Paris, pour dire une nouvelle fois "non" au projet de loi.
    Une différence de comptage jugée "risible et grotesque" par La manif pour tous, à l'origine du rassemblement. "Il est irresponsable de la part du gouvernement de minimiser ainsi la réalité de notre mouvement", a indiqué la chef de file Frigide Barjot.¢

    Elle explique que les violences qui ont émaillé dimanche les abords du cortège avec des CRS usant de gaz lacrymogènes ont en partie été causée parce que l'ampleur de la manifestation avait été volontairement sous-estimée et non parce que les organisateurs ont "été débordés" par une prétendue "extrême droite", comme l'a prétexté le gouvernement. Observons d’ailleurs que, alors que le gouvernement parle de « casseurs », rien n’a été cassé : ni voitures, ni vitrines, ni abris-bus… absolument RIEN !!!
    "Nous allons répondre à toutes les accusations qui nous font porter le chapeau des débordements", a ainsi promis Frigide Barjot. "On ne prend pas en compte l'effet d'accroissement du mécontentement", a-t-elle plus globalement mis en garde. "Il faut que le président change d'attitude, qu'il engage le dialogue".
    Dès dimanche soir, le collectif de La manif pour tous a demandé à être reçu par François Hollande, qui leur a opposé une fin de non-recevoir. Hollande continue de se moquer du monde !
    Les membres du collectif appellent désormais à un rassemblement devant le siège de France Télévisions jeudi à 19H30, avant l'intervention du chef de l'État prévue sur France 2. "Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a souligné Frigide Barjot.
    La manif pour tous et plusieurs ténors de droite insistent depuis quelques jours sur l'"exaspération des Français qui monte".
    "ÇA VA PÉTER !", PRÉVIENT CHRISTINE BOUTIN
    "Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas", a lancé mardi le député UMP Philippe Cochet au Premier ministre dans l'hémicycle de l'Assemblée.
    La présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), Christine Boutin, a aussi prévenu que "les gens s'estiment pas pris en considération, ridiculisés, et ils ne le supportent plus". "Président, faites attention, ça va péter", a-t-elle mis en garde.
    "On canalisait tout ça, mais il ne faudra pas nous en vouloir si ça part dans tous les sens. Il faut arrêter de se moquer des Français", disait dimanche soir Frigide Barjot. "C'est important de maintenir la pression", a-t-elle insisté mardi.
    Les Associations familiales catholiques ont aussi dénoncé "le silence" et le "mépris" des pouvoirs publics, assurant poursuivre "dans les prochains jours leurs actions partout en France pour obtenir le retrait" du projet de loi.
    La manif pour tous a d'ores et déjà prévenu qu'une nouvelle manifestation était dans les tuyaux. "On n'a pas de date mais c'est dans l'esprit de tout le monde, peut-être en mai", a assuré Frigide Barjot. "On a des retours qui font état de la détermination des opposants à revenir manifester encore plus nombreux", a-t-elle ajouté, notant que le "challenge" serait alors de "contenir l'exaspération".
    ECertains opposants sont prêts à aller plus loin. Exclue de La manif pour tous pour être allée sur les Champs-Élysées dimanche, interdits aux manifestants, l'ancienne porte-parole Béatrice Bourges soutient ainsi un nouveau mouvement, baptisé "Le Printemps Français", en référence aux printemps arabes. "Nous ne sommes plus dans le strass, les paillettes, les ballons, nous sommes décidés à entrer en résistance", a expliqué la présidente du Collectif pour l'enfant, précisant que "tout cela restera pacifique". "De nombreuses personnes ont l'impression d'être bafouées", a-t-elle ajouté.
    Très ancré à droite, le "Printemps Français" faisait partie de ceux qui appelaient à camper dimanche soir sur les Champs-Élysées.¢
  • Le rapporteur du projet de loi sur le « mariage homo », obligé de s’enfuir sous protection policière au milieu de sa conférence

    Le député PS Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, a été empêché mardi de poursuivre son intervention à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Après une demi-heure d’intervention dans un amphithéâtre, plutôt rempli de personnes défavorables au projet de mariage pour tous, « la porte a été forcée » et « une vingtaine d’opposants violents » a perturbé la conférence que le député, à partir de là, n’a pas pu achever. Déployant des »banderoles » hostiles au « mariage » homosexuel, ils « criaient nous sommes le peuple, nous sommes le peuple » ou « Erwann Binet dehors! » et « ont empêché le débat » de se tenir, a rapporté le député. « J’ai ensuite été exfiltré », a-t-il enfin conclu, ayant dû partir effectivement sous protection policière.

    Un incident qui provoque une interrogation chez Erwann Binnet. Il a expliqué en effet qu’il faisait régulièrement des conférences et des interventions depuis le début du projet de loi, lequel sera en discussion à partir du 4 avril au Sénat. Mais « c’est la première fois » qu’il est empêché de poursuivre le débat dans de telles circonstances. Et le rapporteur du projet de loi de s’inquiéter, faisant allusion par ailleurs à la manifestation de dimanche : « J’espère que ce n’est pas le signe d’une radicalisation« …

    Il est certain que lorsque le pouvoir, passant outre les limites et le cadre de son autorité, veut bousculer les fondements et les assises d’une civilisation, il sombre dans l’illégitimité et suscite un vent de révolte populaire dont il apparaît clairement que la France a ressenti les prémisses dimanche dernier… Une France traditionnelle, attachée aux valeurs sur lesquelles elle s’est construite, et qui ne veut plus négocier avec la Révolution ce qui n’est plus négociable. Un point de rupture, à l’évidence, auquel vont désormais devoir se heurter les autorités si elles persévèrent à prendre le masque des fossoyeurs de la Civilisation !

    http://www.contre-info.com/

  • La Manif pour tous prête à recommencer

      
    Gonflés à bloc par le succès de la manifestation de dimanche, les opposants au mariage pour tous rêvent de fédérer 2 millions de mécontents dans la rue. 
    Le jour d'après, le collectif de la Manif pour tous oscille entre émerveillement devant la «communion populaire» de dimanche et agacement face aux polémiques sur le comptage et les «débordements». Le succès inattendu de la mobilisation contre le mariage pour tous donne des ailes à ses organisateurs. «Nous envisageons une troisième manifestation nationale lorsque le texte reviendra à l'Assemblée, après le vote du Sénat, avance Frigide Barjot, principale porte-parole du mouvement. Les gens ont été sensibles au ton plus social et plus politique du rassemblement. Comment ne le seraient-ils pas, alors que le président reste sourd aux appels, semant la discorde civile et la crise sociale? Ce virage peut s'accentuer. Nous pouvons faire encore mieux la prochaine fois.» 
    Chômeurs et travailleurs en difficulté pourraient venir grossir les troupes des défenseurs de la famille «traditionnelle», espère un membre du collectif, désireux de sensibiliser une nouvelle catégorie de mécontents. «Nous sentons une colère qui monte en réponse au mépris croissant du gouvernement», insiste un autre organisateur. Tout à leur succès, les opposants au mariage pour tous se prennent à rêver de plus de deux millions de Français dans la rue. Arguant que le 24 mars, tous les facteurs étaient réunis pour leur faire échec: le vote du texte à l'Assemblée, le parcours changé à la dernière minute, le «silence des médias» et la faible mobilisation dans les églises en ce jour des Rameaux… 

    «Mais qui s'est laissé déborder ?» 

    Ce dimanche, en tout cas, ils étaient, selon eux, autour de 1,4 million. «Un ratio entre la surface au sol et la densité de population observée en différents points nous permet d'établir un chiffre incontestable, explique Albéric Dumont, coordinateur général de la manifestation. Si on fait le calcul de toutes les avenues remplies, en mettant trois à quatre personnes par mètre carré, on arrive entre 1,1 et 1,6 million.» La préfecture de police, qui a annoncé 300 000 manifestants dimanche, affinera son chiffre cette semaine. 
    Les manifestants reconnaissent-ils avoir été débordés, comme le leur suggère le premier ministre, Jean-Marc Ayrault? «Mais qui s'est laissé déborder ?, s'insurge le coordinateur. Quand j'ai demandé à la Préfecture de police,“une fois que l'on aura rempli l'axe Grande-Armée jusqu'à la Défense, où va-t-on stocker les gens?”, un haut fonctionnaire m'a ri au nez, pariant même une caisse de champagne! Les lacunes du dispositif du ministère de l'Intérieur nous sont reprochées aujourd'hui: c'est extrêmement insultant!» Des sources policières ont admis qu'il y avait eu un «vrai phénomène de masse, parfois difficile à gérer» pour les forces de l'ordre, qui avaient prévu une foule de 100 000 personnes seulement. «À un moment, les policiers ont ouvert l'axe de l'avenue des Ternes pour le désengorger, raconte Albéric Dumont. Des gens parfaitement pacifiques, stationnant place de l'Étoile, ont été encerclés, puis, sans aucune sommation, aspergés de gaz lacrymogènes. Quinze enfants ont dû être évacués. Puis une quarantaine d'individus ont forcé des barrages et lancé quelques pétards et des bouteilles en verre. Nous, on les avait repérés depuis le début, et signalés à plusieurs reprises à la préfecture. Pourquoi n'a-t-elle pas pris ses responsabilités en les isolant?» 
    En pleine polémique, le dialogue de sourds se poursuit entre les opposants au mariage gay et l'Élysée. Le collectif souhaite être reçu avant l'intervention télévisée de François Hollande jeudi soir. Mais l'Élysée a écarté l'idée d'un rendez-vous. La Manif pour tous pourrait bien lui préparer un comité d'accueil devant France Télévisions. 
    Les porte-parole du mouvement ont par ailleurs adressé une nouvelle lettre au président de la République pour demander le retrait du projet de loi ou «a minima» un référendum. Une requête irréaliste? «Il y a des précédents, se défend Frigide Barjot. Jacques Chirac est revenu sur le CPE (contrat première embauche) et François Mitterrand a retiré le projet de loi sur l'école libre. À force de nous mépriser, c'est la France qui va déborder de tous les côtés.»

    Source

    http://www.oragesdacier.info

  • Exclusivité Fortune – Scandale sanitaire : Les gazeuses cancérigènes des CRS

    Les députés UMP, l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant en tête, qui dénoncent depuis dimanche des violences policières «inacceptables» et l’utilisation de gaz lacrymogènes contre des familles et des enfants seraient plus inspirés d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire pour savoir pourquoi lesdites forces de Police utilisent des vieux stocks de gaz fortement cancérigènes, en toute connaissance de cause.

    En effet, le gouvernement français utilise des stocks, dont l’Union européenne a pourtant interdit l’utilisation depuis le 6 juin 2012. Le règlement 276/2010 de la Commission européenne a en effet interdit la mise sur le marché, la vente et l’utilisation de tout produit renfermant plus de 0,1 % de dichlorométhane (DCM) en poids.

    Or, les gazeuses en dotation dans les forces de maintien de l’ordre peuvent contenir jusqu’à 55 % de dichlorométhane (DCM) en poids, selon la composition chimique des produits vendus par les fournisseurs officiels. Il existe actuellement quelques 100.000 gazeuses petites capacités et 20.000 gazeuses grandes capacités en dotation dans l’ensemble des forces de maintien de l’ordre (Gendarmerie, Police).

    On comprends mieux pourquoi tout ministre de l’Intérieur défende l’utilisation du gazage (bombe, spray ou grenade) contre les manifestants de droite aujourd’hui ou de gauche demain. Il faut bien  écouler les stocks…

    Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :

    - Restez calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.

    - Éloignez vous le plus possible de la foule.

    - Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.

    - Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.

    - Le vinaigre (acide acétique), le citron (acide citrique) permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux. Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.

    - L’eau rajoutée à du savon liquide, à défaut à une lessive permet de laver la peau et donc de diminuer l’effet irritant de ces gaz.

    - Si irritation des yeux, laver abondamment avec du sérum physiologique (disponible en pharmacie) ou de l’eau physiologique (se prépare en faisant dissoudre 9 grammes de sel de table NaCl dans 1 litre d’eau bouillie), ou à défaut de l’eau courante.

    Lire l’article complet sur Médecine Légale

    http://fortune.fdesouche.com

  • De l'apprenti Valls et de la leçon du maître Fouché

    130327Le ministre Valls sera peut-être appelé à un grand avenir. Républicaine par excellence sa fonction s'inscrit, en tout état de cause, dans une riche tradition. Il compte en effet, parmi ses précurseurs, un homme que Bonaparte avait fait duc d'Otrante : Joseph Fouché le servira, à nouveau, pendant les Cent Jours de 1815 en qualité de ministre de la police générale.

    Je ne résiste pas à la tentation d'évoquer ce sinistre et machiavélique personnage.

    Finissant actuellement la correction des épreuves de la réédition de l'Histoire magistrale, et si éclairante de Crétineau-Joly (1)⇓, j'y trouve la lettre qu'écrivit ce ministre le 15 avril 1815, à Paul Bovet, son agent supérieur dans l'Ouest. Il y évoque en effet la manipulation de la résistance royaliste à la folle aventure des Cent Jours.

    "Il ne s'agit pas, de faire armer seulement les populations les unes contre les autres ; cela ne conduirait à rien : ce qu'il faut, c'est, en cas de chute de ce qui existe, de se trouver sur ses pieds pour donner aux vrais principes de la Révolution l'aide que l'Empereur est impuissant à réaliser, et que le roi de Gand, malgré ses finesses, n'osera jamais consacrer. Il ne faut pas que la Vendée redevienne terrible, mais il n'est pas mal qu'elle se montre sur quelques points prête à repousser la force par la force. De ce choc, qui ne produira que des secousses et jamais une insurrection, naîtra nécessairement l'affaiblissement progressif des deux.

    Alors nous serons plus à notre aise pour amener un ordre de choses plus conforme à nos vœux.

    Le duc d'Orléans est un moyen de composition entre les extrêmes : Dumouriez l'a rêvé longtemps. (2)⇓. L'Europe s'arme contre l'Empereur ; il succombera inévitablement, il sent déjà le cadavre. La branche aînée n'offre pas de sécurité aux intérêts révolutionnaires ; nous devons donc nous jeter ailleurs. Le duc d'Orléans est bien disposé, il acceptera la couronne aux conditions qui lui seront imposées ; il a de l'ambition et des antécédents parfaits. Travaillez donc la Vendée, inquiétez-la ; mais ne prenez jamais de mesures complètes, ne brûlez jamais nos vaisseaux ni dans un camp ni dans un autre. Il y a des haines au fond de tous les cœurs, faites-les vibrer en paroles ; jamais en actions, si c'est possible c'est le plus sûr moyen de les affaiblir et de les tuer. Fatiguez les soldats par des marches sans but, démoralisez les généraux ; prenez langue chez les officiers vendéens, favorisez le départ de ceux qui voudront aller sentimentalement à Gand.

    Parlez de moi en bons termes, comme d'un esprit revenu des erreurs sans-culottes, acceptant franchement la monarchie, estimant les Royalistes ; dites que j'ai de nombreux amis parmi eux mais surtout par tous les moyens possibles évitez que l'Ouest ait recours à une insurrection. Les armées combinées de l'Anjou, du Poitou, de la Bretagne et du Maine pourraient marcher sur Paris quand l'Empereur n'y sera plus, et changer par un coup de main hardi tous nos plans les mieux concertés. Une telle hypothèse a bien ses impossibilités ; mais en révolution il faut tout prévoir, et je ne veux pas en être arrivé à ce point pour me trouver tout à fait vaincu par quelques paysans imbéciles. Guerre donc partielle, s'il le faut ; mais guerre de village à village, de ville à ville, et jamais d'armée à armée.

    Des émeutes partout ; d'insurrection nulle part, et jamais surtout de généraux prenant sur l'esprit des Vendéens un empire qui pourrait devenir funeste aux conséquences que j'espère déduire de tout cet imbroglio. Entendez-vous avec Lagarde, qui est à la préfecture au Mans et qui a ma pleine confiance." (3)⇓.

    Bien sûr, pas mal de choses ont changé depuis 1815, mais d'autres demeurent...

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. "Histoire de la Vendée Militaire" en quatre volumes
    2. Dans le Tome II Crétineau-Joly expose ainsi les approches que Dumouriez avait tentée auprès de Charette au profit de l'intrigue orléaniste.
    3. cf. pages 212-213 du Tome IV. Ce quatrième et dernier volume doit nous être livré le 19 avril. Les lecteurs de L'Insolent peuvent, jusqu'à parution bénéficier du prix de souscription pour l'ensemble de la série.
  • Fourest et Valls, le “couple” qui défend les “Valeurs” de la Ripoublique.

    Fourest à ses Femen

    Les-Femen-de-Fourest.png

    Valls à ses Menen

    Les-Menen-de-Valls.png

    http://fr.altermedia.info

  • Le gouvernement maçonnique imposera sa loi et fermez-la!

  • L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner

    L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner) - Le 24 mars 2013, en interdisant les Champs Élysées à l’immense manifestation des familles françaises contre le mariage gay, le pouvoir a commis une erreur. Les centaines de milliers de manifestants (1 million 400 000 selon les organisateurs) confinés sur l’avenue de la Grande Armée ont vu dans ce nom un symbole : ils se sont sentis comme la « grande armée » des familles françaises qui se lève contre la « loi Taubira » destructrice de notre civilisation !

    On peut détruire une civilisation en un instant, d’un trait de plume. Les Français savent cela pour l’avoir éprouvé plusieurs fois dans leur histoire depuis 1789. Ils savent aussi par expérience qu’il faut plusieurs siècles pour rebâtir une civilisation.

    Mme Taubira (élue indépendantiste de la Gouadeloupe) est contestée au sein de son propre cabinet ministériel, comme l’avait été Mme Rachida Dati, autre gadget exotique du président précédant. C’est un signe des temps de décadence que de nommer à un ministère aussi symbolique que celui de la Justice des personnes si peu concernées par l’identité française et européenne, que leur intention affichée est de la bouleverser.

    Après la manifestation du 13 janvier (1 million de participants « blancs de blanc », dont beaucoup de femmes et d’enfants), la manifestation du 24 mars a réuni plus de participants encore et toujours aussi blancs. Elle a même débordé largement sur l’avenue Foch et occupé finalement une partie des Champs-Elysées en fin de soirée, au cours d’un « sit-in » à la barbe des CRS impuissants.

    Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans cette mobilisation sa réalité : une calme révolte de masse contre la destruction de la famille, pilier ultime de notre civilisation européenne. Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient, quel est son père et quelle est sa mère. Il n’est pas inutile de rappeler que, très symboliquement, voici 33 siècles, la guerre de Troie avait été provoquée pour faire respecter l’union du roi achéen Ménélas et de son épouse Hélène, enlevée par un prince troyen. Tous les rois de la fédération achéenne avaient fait serment de protéger le mariage d’Hélène et de Mélénas. Aussi s’unirent-ils pour ramener Hélène à son foyer. Et leur guerre eut pour conclusion la destruction de Troie. Elle fut aussi le prétexte de l’Iliade, poème fondateur de notre civilisation.

    La première grande manifestation du 13 janvier s’était déroulée dans une atmosphère plutôt ludique. Les privilégiés qui nous gouvernent ont traité par le mépris l’appel qui leur était ainsi adressé par cette imposante manifestation contre la loi Taubira.  Et pourtant, aucun parti politique dans la France d’aujourd’hui n’aurait pu réunir un million de manifestants dans Paris. Il y avait là matière à réflexion.

    C’est pourquoi la seconde manifestation du 24 mars, regroupant une nouvelle fois des familles entières, de jeunes mères et leurs enfants, a été plus tendue que la première. Les aveugles repus qui nous gouvernent, prendront sans doute exemples sur leurs devanciers soviétiques pour traiter avec le même mépris cette indignation populaire qu’ils ne contrôlent pas.

    Ils commettront là une nouvelle faute. Quand l’indignation mobilise de telles masses, des familles entières, des femmes et de jeunes mères en charge d’enfants, c’est le signe que se trouve transgressée au-delà du supportable une part sacrée de la nation. Il est dangereux de provoquer la révolte des mères !

    Dominique Venner http://fr.novopress.info

  • Planète à vendre

    Comment les pays riches et la finance internationale font main basse sur les terres arables, de l’Arabie Saoudite à l’Uruguay, des États-Unis à l’Éthiopie.