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anti-national - Page 1128

  • Le mensonge du « gros » au peuple : 30 ans après, rien n’a changé

    Le président Hollande

    2012, victoire épineuse du socialisme mitterrandien au souvenir de ses 110 commandements. 75% et l’attaque des riches, une loi sur la spéculation financière en défiance du CAC 40, réforme bancaire, nouveau traité franco-allemand, euro-obligations, parité sociale : un discours de mots radicalement cinglant sur la politique européenne, pour finir à la laisse budgétaire de l’alliance anglo- allemande tel un hommage àla bataille de Camerone et l’armée mexicaine.

    Outre le vote anti-Sarkozy, les 51,8 % sont tombés dans la fantasmatique d’un dogme avec comme ogre une finance qu’il fallait tuer, un Bourget aux couleurs PCF au rythme d’incantation à la Waldeck Rochet. « Mon ennemi c’est le monde de la finance ! » L’appel du « petit » contre les « gros », le candidat normal contre le président des riches et se retrouver à la City pour suivre les pas de Tony Blair ! On a vu mieux en régulateur des marchés.

    2013, entre interventionnisme de la puissance publique, 150 000 emplois d’avenir, 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation, l’encadrement des loyers, retour sur les allégements de l’impôt sur la fortune, la mythologie de gauche est confrontée à la réalité pragmatique d’un monde en vitesse accélérée. Mais comme un renvoi aux sources du premier sacre on achète l’approbation des fonctionnaires via une prime de quelques centaines d’euros avec ce fameux secteur tertiaire largement acquis à la cause de Mitterrand en 1981 et ses 62 % de votant au second tour. Cher prix de la transmission d’un patrimoine en dispersion. Plutôt cohérent si on se réfère à la volonté d’alourdissement de la fiscalité sur les successions.

    Mais la réalité est tout autre. Depuis l’éclatement du vote populaire, socle du parti socialiste dans les années 80-90, c’est maintenant le système qu’incarnent François Hollande avec toute la classe politique de gauche comme de droite qui est la cible du « petit » peuple.  À voir le profil des nouveaux adhérents au Front National, des encartés syndicalistes en mal de reconnaissance lassés de la paupérisation et la politisation du combat ouvrier, les dés sont relancés. Alors on accepte la stratégie du think-tank Terra Nova de faire du vote musulman un socle électoral pérenne, jusqu’au laxisme par rapport aux drapeaux maghrébins place de la bastille. Communautariste avez-vous dit ?

    Le premier opposant de François Hollande se situe à sa gauche en la personne de Mélenchon. Jamais les grands patrons, ces barons du grand capital, n’ont eu de pouvoir d’ingérence à s’afficher en une des journaux nationaux et voir débarquer dix membres du gouvernement au congrès du MEDEF. François Hollande et ses ouailles se réinventant un destin de Social-démocratie dans les pas de Delors ou Mendès France, avec le réformisme Rocardien masquant l’inévitable : la politique de gauche est antinomique avec le XXIème siècle, il faut recentrer. Le normalien Hollande est devenu la cible « gros » du peuple de gauche.

    À relire Charles Millon dans son ouvrage « Pour redressez la France, l’alternance vérité », constat d’une analyse des atermoiements socialistes de l’époque :
    « Le piège du budget de 1986 : La loi de finances de 1986 votée par les socialistes en décembre 1985 en est l’illustration la plus évidente. Ce budget de 1986 a les apparences d’un budget de rigueur. Hélas il est truffé de chausses trappes : Il repose sur des hypothèses économiques optimistes, il comporte un déficit accru, bien qu’artificiellement réduit, il est marqué par l’électoralisme, il accroît les déficits sociaux. On prévoit un taux de croissance de 2,1% en volume. Ce n’est pas très élevé dans l’absolu, mais cette hypothèse n’est en rien étayée. »C’était en 1986.

    12 février 2013, le pouvoir en place confirme la non-tenue des engagements initiaux des 3% de déficit public avec l’impossibilité d’une croissance à 0,8. Quand l’écran de fumée malien, en guise de guerre du général Sérillon, ne sauve plus les apparences, le bal des cocus est de complaisance avec la langue de bois. François Hollande et sa compagne préfèrent migrer en terre inconnue pour laisser la décadence de notre politique intérieure à la charge de ses « poilus » de première ligne.

    Et à travers le retour du véritable « gros », c’est tout un système d’énarque qui revient au premier plan afin d’en tirer les ficelles du pouvoir dans l’ombre de la frustration. La revanche des défroqués, cette omnipotence du corps intermédiaire au garde à vous. 27 ans après, la Cour des Comptes vient de délivrer son verdict, cruel : la gauche n’a pas évolué depuis trois décennies.

    Julien Martinez http://www.lebreviairedespatriotes.fr

  • françois Hollande: le "géant" qui va dans le mur au ralenti et sans bling-bling

    Billet d’humeur de Michel Geoffroy.

    La presse conventionnelle ne se prive pas de brocarder le président de la République et de s’interroger sur ses réels projets de politique intérieure ou extérieure. Elle constate avec une certaine lassitude, semble-t-il, qu’il a pour préoccupation première des réformes d’ordre social ou sociétal qui peuvent paraître d’une moindre urgence et d’une moindre nécessité, compte tenu de la situation générale du pays.
    Michel Geoffroy, observateur avisé du monde politique et analyste distingué des réactions de ses concitoyens, peint avec humour un portrait caustique de François Hollande.

    Les Français devraient montrer un peu plus de fierté vis-à-vis de leur François national : ne va-t-il pas recevoir bientôt un prix de l’UNESCO pour son action en faveur de la paix au Mali ? Quel homme, ce François !

    D’ailleurs les médias ne le montrent plus que serrant les mâchoires. Normal puisqu’il est devenu un « chef de guerre » au service de la paix. Et la situation au Mali ou au Cameroun le démontre amplement : partout on respecte la voix de la France et les intérêts français. Avec une redingote et un petit chapeau, François ressemblerait  presque à Napoléon.

    Bientôt il recevra sûrement le prix Nobel d’économie, n’en doutons pas : ne promet-il pas de réaliser l’impossible ? C’est-à-dire de retrouver la croissance tout en redressant les comptes publics en augmentant les impôts, les cotisations, les tarifs et les taxes, sans réduire les dépenses ? ou, mieux encore, de réindustrialiser la France tout en maintenant les frontières économiques grandes ouvertes et tout en sauvegardant l’euro ?

    François est un géant. Rien qu’à le regarder on s’en doute.

    Rien ne lui résiste : ni les plus mauvais sondages d’opinion de la Ve République, ni les manifestations dans les rues, ni la croissance zéro que la Commission européenne promet à la France. Il va changer en mieux notre quotidien : bientôt le mariage pour les homosexuels, la fin des prisons, l’égalité entre l’homme et la femme et la mort douce pour nos vieux si malades. Sans parler de notre sécurité qui va s’améliorer, comme les policiers le voient tous les jours. Car François a le sens des priorités : il sait faire notre bien malgré nous. Les Français ne le savent pas : ils n’ont pas élu un président mais un géant, un guide et un démiurge.

    D’ailleurs, François parcourt le monde pour apporter sa bonne parole et sa bénédiction, tel un nouveau pape. N’a-t-il pas eu des mots si tendres pour ces pauvres Grecs sacrifiés sur l’autel de l’euro ? ou pour vanter en Inde le caractère accueillant de la France aux investisseurs étrangers ? ou pour rappeler en Algérie les fautes de la colonisation ? Quel homme courageux notre François : il ne mâche pas ses mots, il a le sens du verbe. Et l’on voit que tout le monde l’écoute et le respecte. Comment n’en serions-nous pas fiers ?
    Et puis il sait si bien s’entourer que cela rassure.

    Prenez par exemple son premier ministre : il respire tellement la confiance et la joie de vivre. Rien qu’à le voir, on sent qu’il sait où il va. Et en tant que professeur d’allemand, quand on connaît les performances de l’Education nationale en matière d’enseignement des langues, il parle certainement d’égal à égal avec l’Allemagne. Comme il est fort, Jean-Marc !

    Voyez aussi sa ministre de la justice que nos médias, si objectifs vis-à-vis du pouvoir, présentent comme la révélation du quinquennat. Pensez : elle a fait voter le projet de loi sur le mariage homosexuel par une Assemblée nationale à majorité socialiste : quelle intelligence, quelle habileté ! Et que dire de son ministre du redressement productif, qui sait si bien répondre aux patrons américains, et défendre les syndicats, ce qui améliore tellement l’emploi des Français. Sans parler de Ségolène comme vice-présidente de la Banque publique d’investissement : on sent tout de suite que l’on va bien employer l’argent de nos gros impôts.

    Comment ne pas voir enfin que, comme président, François diffère profondément de Nicolas. Avec lui nous allons dans le même mur, mais cette fois normalement, comme au ralenti et sans trop de bling-bling. C’est tout de même plus agréable !

    Bon je vous quitte : je dois rentrer à l’hôpital psychiatrique pour suivre mon traitement.

    Michel Geoffroy, 23/02/2013

    Correspondance Polémia – 2/03/2013

  • Qui a tué l'Université française ?

    Que reste-t-il de l'université française, quand les meilleurs élèves du secondaire préfèrent aujourd'hui à ses diplômes un bon Brevet de Technicien Supérieur ? Réflexion sur un assassinat et ses mobiles.
    La crise de 2007 au moment de l'adoption de la loi LRU aura eu entre autres choses un mérite : celui de manifester au grand jour le désarroi des chercheurs et des enseignants-chercheurs. C'est peu de dire que nombre d'entre eux éprouvent aujourd'hui un réel malaise par rapport à leur propre métier et aux conditions dans lesquelles on leur demande de l'exercer. Peu de dire aussi que nombre d'entre eux se sentent déconsidérés. Il existe en effet aujourd'hui chez les universitaires en poste un réel sentiment de déclassement.
    Le drame de l'université française aujourd'hui tient à son explosion démographique et à son effondrement qualitatif. Il tient au fait que l'on a voulu multiplier à l'infini une élite qui, par essence, ne peut être qu'extrêmement rare et réduite.
    La massification et la promesse faite à travers cette dernière de permettre à une quantité toujours plus grande d'étudiants d'accéder à des diplômes jusqu'alors réservés à une toute petite élite n'a pas seulement démonétisé la plupart de ces titres universitaires. Elle a surtout contribué à ruiner la qualité même de l'enseignement dispensé.
    Un professeur à qui l'on n'offre l'occasion d'enseigner qu'à la condition expresse de ne jamais sanctionner ses élèves, de ne point pouvoir opérer de tri entre les meilleurs et les moins bons, de ne jamais sélectionner ses étudiants - le mot lui-même étant honni de l'institution - ne peut que se sentir inutile et au fil des années développer une sorte de sentiment d'impuissance que le sentiment de déclassement ne vient que renforcer encore.
    La massification, de ce point de vue, n'a conduit qu'à des catastrophes. Elle a littéralement détruit l'université. Il est vain de prétendre amender le système en y introduisant mesures palliatives et systèmes d'accompagnement - tutorat, heures de soutien, individualisation des parcours. Le vice est au départ. Il réside dans la démocratisation de l'enseignement supérieur elle-même.
    L'idée de démocratisation de l'enseignement supérieur est en effet une contradiction dans les termes. L'enseignement supérieur est élitiste où il n'est pas. Tout simplement parce que l'intelligence est élitiste - la nature l'a voulu ainsi.
    La massification de l'enseignement supérieur a, de ce point de vue, constitué un véritable meurtre : celui d'une institution vieille de près de 800 ans, qui avait traversé sans sourciller les guerres civiles religieuses, les reprises en main par le pouvoir royal, les épisodes révolutionnaires, le contrôle impérial, les basculements successifs de régime du XIXe siècle, la guerre civile de 1870-1871, les deux guerres mondiales de 1914-1918 et de 1939-1945.
    Après avoir tué l'Université, on a tué le professorat
    Ce que six siècles de violence n'avaient point réussi à faire, deux décennies de démagogie à outrance l'ont obtenu. L'université française est morte et enterrée. Gauche et droite ont dans ce meurtre une responsabilité partagée. Toutes deux ont en effet communié de concert dans cette haine du savoir, de l'aristocratie universitaire, de l'élitisme fondé sur la connaissance, de la sélection, de la méritocratie, de la justice. Et gauche et droite se sont attachées dans un effort poursuivi sans relâche et avec un zèle obstiné à détruire l'un après l'autre ces piliers qui faisaient l'ossature du temple universitaire.
    Par démagogie, on a fini par étendre le professorat à tous. Par démagogie, on a offert la titulature de chaire universitaire à tous - et surtout à ceux qui relevaient de la bonne obédience maçonnique ou du bon courant politique, à ceux qui avaient au moment opportun su choisir la bonne carte politique, ou à ceux qui avaient fait commerce de leurs charmes auprès du « bon » professeur - c'est-à-dire de celui qui était suffisamment puissant pour pouvoir garantir à celles (ou ceux) qui acceptaient de céder à ses caprices ou à ses propositions graveleuses une place de titulaire à l'université.
    Ainsi, à force de lâchetés, de prévarications, de concussions, on a attribué le titre de professeur titulaire de chaire, avec tout ce qu'il comportait d'aristocratique et de noble, à des individus qui ne méritaient pas même d'avoir le baccalauréat.
    On a fait du titre de professeur d'université une fonction flexible, malléable à l'envi, indéfiniment distribuable. On a distribué à l'envi les prébendes et les privilèges qui se trouvaient statutairement associés à ce titre - et qui étaient jadis réservés à une élite infiniment peu nombreuse - à une infinité d'incapables incompétents.
    Et c'est ainsi qu'après avoir tué l'université, on a tué le professorat
    La question dès lors se trouve posée de savoir s'il est encore possible de rétablir une véritable aristocratie du savoir. La réponse là encore est plus que décevante. A la faveur de l'autonomie des facultés, on pouvait espérer que certaines universités pilotes prendraient quelques longueurs d'avance sur les autres et que cette prééminence leur donnerait ainsi les moyens de créer une véritable élite enseignante.
    Mais cela eût supposé que l'on leur laissât le libre choix des axes de recherche, du contenu des enseignements, de la pédagogie adaptée, de la nature des examens et de la forme du diplôme. Ce ne fut nullement le cas. Et ce ne l'est pas davantage aujourd'hui.
    La raison en est simple : la cause principale de la dégradation de l'université n'a pas été la centralisation mais la massification et corrélativement la suppression de la sélection.
    Il faudrait au contraire que l'institution soit confiée à quelques individus, à quelques maîtres dignes de ce nom qui organiseraient une sélection draconienne à l'entrée, et contribueraient ainsi à rehausser la qualité des maîtres de conférence et des professeurs d'université.
    Daniel Aman monde & vie  27 août 2011

  • L'Assemblée Nationale roule sur l'or – par Ligne de mire

    Je vous résume ce que j'ai lu il y a deux jours, dans un article de Christelle Bertrand pour VSD. Hé bien figurez-vous  que les huissiers et secrétaires de l'Assemblée gagnent plus que les collaborateurs des députés. Elle n'est pas belle la vie à l'Assemblée.
    Alors que tous les ministères doivent se serrer la ceinture, à les entendre, et les Français aussi doivent se la serrer un peu plus chaque année qui passe, voilà donc que ces messieurs les huissiers et secrétaires qui font partie du simple corps des agents, finissent leurs carrières à plus de 5000 euros. Les secrétaires de services perçoivent 2800 euros net au début et peuvent finir à 5000 euros en fin de carrière.
    Les collaborateurs des députés font figure de parents pauvres : les élus disposent de 9138 euros par mois pour les payer. Chacun d'eux gagne en moyenne 2000 ou 2500 euros net alors qu'ils sortent pour la plupart de science-po. Les deux secrétaires généraux disposent chacun d'un magnifique 400m2.
    Autres découvertes : la politique de « mécénat artistique » pour laquelle 313 188 euros ont été dépensés en œuvres et objets d'art et en 2010.
    Et ce n'est pas fini. Voilà encore à quoi servent nos impôts : aménagement de nouvelles salles de commissions, achat de 55 véhicules et 6 monospaces, 14 véhicules de services, 11 véhicules de réserve garées dans l'un des parkings récemment rénovés pour 4 millions d'euros. Et que dire des facture de taxi ont atteint en 2010 la somme de 1,28 millions d'euros. De plus, l'assemblée règle chaque année à la RATP 230 000  euros pour les « pass navigo ».
    Et ce n'est pas tout chers amis Gaulois. Cette vénérable assemblée réalise chaque année un bénéfice de 26,56 millions d'euros, que le palais Bourbon se garde bien de restituer à Bercy au titre de trop perçu , alors que le trésor public lui verse chaque année plus de 500 millions d'euros en une fois, qui sont placés de suite et qui leurs rapportent plusieurs millions d'intérêts. Au total le Palais Bourbon dispose d'un tas d'or de 300 millions.
    La crise ce n'est pas pour tout le monde, alors que le Français de souche se levant tous les matins pour aller bosser et gagner le SMIC ou à peine et ayant bien du mal à boucler les fins de mois, elle est belle notre démocratie, notre république qui dilapide le fruit du labeur des honnêtes citoyens, permettant à certains de gagner  des salaires au-delà du raisonnable.
    Allez une bonne révolution, histoire de remettre tout cela à plat et de chasser tous ces parasites. Oui car se sont bien des parasites bouffant le gâteau France. Ils sont comparables aux autres allogènes qui ne produisent rien mais qui finissent par nous coûter très cher.
    Allez, les Patriotes il est temps de se réveiller et de se bouger.
    Vive la France et Vive les Vrais Patriotes.

  • "Demander au peuple son avis, on n’a pas idée, aussi !"

    Éric Zemmour défend une fois de plus la démocratie contre l’oligarchie et les médias eurobéats. Sur RTL, vendredi, le célèbre chroniqueur a commenté avec délectation les cris d'orfraie des élites européennes après la promesse du Premier ministre anglais David Cameron d'organiser un référendum sur l'avenir européen de son pays en 2017.


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Cameron et le... par rtl-fr

    « David Cameron passe un mauvais quart d’heure. De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, jusqu’à Washington, c’est l’hallali. Il paraît que même Pékin désapprouve ! Les élites européennes et britanniques aussi. Son prédécesseur Tony Blair le condamne. Les marchés, les bourses, les banquiers, les milieux d’affaire aussi. À Davos, on tort le nez.

    Des éditorialistes de renom et les grands médias hurlent au populisme, accusent la presse de caniveau britannique de flatter les plus bas instincts. Ceux du peuple sont toujours bas. Il fait dire que ce jeune homme si bien élevé a exagéré en annonçant un référendum sur la sortie de l’Angleterre de l’Union européenne.

    Un ré-fé-ren-dum ! Demander au peuple son avis, on n’a pas idée, aussi ! Il paraît que Cameron pousserait l’incongruité jusqu’à se soumettre à la volonté du peuple britannique. D’un vulgaire ! Pas très in, ce Cameron !

    Pourtant, Sarkozy lui avait donné le bon exemple : un référendum sur l’Europe, on s’assoit dessus ou on fait revoter jusqu’à ce qu’un « oui » s’en suive. Si le « non » l’emportait, pourquoi pas démissionner pendant qu’il y est. Comme un vulgaire Général de Gaulle… Un vrai dictateur, celui-là.

    Ces Anglais ne savent pas ce qui est bon.

    Déjà, ils ont refusé les douceurs de l’euro qui devait nous conduire, je vous le rappelle, sur les voies de la croissance et de la prospérité.

    Depuis vingt ans, la zone euro est la région du monde où la croissance est la plus faible. Les Anglais ne connaissent pas leur malheur ! Ils veulent continuer à disposer de leur propre planche à billet et en décider l’usage souverainement. Des ringards. Comme les Américains, les Japonais ou les Chinois.

    Les Anglais ont rejeté aussi les joies de Schengen qui permet de recevoir sur son sol des millions d’immigrés dont on ne veut pas. Les Anglais, ils préfèrent choisir qui ils veulent et quand ils veulent. Des barbares…

    Pire encore, ils refusent de se soumettre à l’imperium de la grande puissance du continent : l’Allemagne. Ils se souviennent qu’ils ont fait deux guerres pour cela : des bellicistes !

    Ils comprennent mal ces Français qui, il y a un siècle, se faisaient massacrer sur la Marne, et qui, désormais, cèdent au lyrisme illusoire du couple franco-allemand. Un couple, disait Oscar Wilde, c’est quand deux personnes ne font qu’un… mais lequel ? Oscar Wilde était anglais, évidemment.

    Ils sont susceptibles en plus : ils ne supportent pas de voir leurs lois fabriquées par des technocrates bruxellois et ont la prétention de continuer à les faire aux Communes à Londres. Ils appellent ça la démocratie parlementaire.

    D’un plouc ! Ils refusent aussi que des juges étrangers, à La Haye, leur donnent des leçons de droits de l’homme. Comme s’ils se prenaient pour le pays de l’habeas corpus, les prétentieux !

    Non, depuis l’annonce faite par Cameron, on menace les entreprises britanniques de leur fermer le marché européen. Tremble, made in england !

    Le marché européen est le plus ouvert du monde. Les Américains, les Chinois, les Japonais y rentrent comme dans du beurre et l’industrie britannique est en train de se refaire une santé grâce à une monnaie faible et des lois sociales encore plus faibles. Non, ce populisme britannique qui ne connaît que son intérêt national est décidément intolérable ! »

    (RTL, "Z comme Zemmour", chronique du 25 janvier 2013)
    Lundi 28 Janvier 2013
  • Les Français ne condamnent pas la peine de mort…la France oui – par Manuel Gomez

     « La France condamne l’exécution survenue aujourd’hui au Japon de trois détenus. Ces exécutions vont à l’encontre de l’évolution mondiale en faveur de l’abolition de ce châtiment inhumain et dont la valeur dissuasive n’a jamais été établie ».
    Le Japon a procédé en 2012 à des exécutions capitales et s’est attiré ainsi la réprobation des « donneurs de leçons » français, par l’intermédiaire du ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius (France diplomatie). Ce châtiment est-il plus inhumain que celui qu’ont fait subir à leurs victimes ces trois monstres exécutés ?
     Yasuaki Uwabe a poignardé au hasard, en 1999, des passagers d’une gare ferroviaire. Bilan 5 morts et 10 blessés.
     Tomoyuki Furusawa a tué ses beaux-parents et le fils de 12 ans de sa femme, qui l’avait quitté parce qu’elle n’en pouvait plus d’être battue.
     Le dernier condamné à mort exécuté, un homme de 44 ans, avait violé et assassiné sauvagement en 2004 une petite fille de 7 ans, puis avait pris des photos du corps et les avait envoyé aux parents accompagnées du message suivant : « Maintenant je vais venir prendre votre deuxième enfant et le tuer aussi. »(cf. Le monde du 21.02.2013)

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Les tentatives de sauvetage de l'euro ont plombé la compétitivité de l'ensemble des pays de la zone

    Dans une analyse publiée par La Tribune, Hans-Werner Sinn estime que l'appréciation de l'euro met en lumière l'énorme dommage collatéral provoqué par le sauvetage de l'Euro. Les mesures adoptées jusqu'à présent ont ouvert des canaux de contagion depuis les économies périphériques noyées dans la crise vers les économies encore saines du centre, plaçant un considérable risque financier sur les contribuables et les retraités de ces dernières, tout en sapant la perspective d'un rétablissement à long terme des économies en difficultés. Il est vrai que le sauvetage de l'Europe a permis de stabiliser les finances publiques avec des taux d'intérêt plus bas pour les économies surendettées, reconnaît M. Sinn. Mais il a aussi entraîné une appréciation de la monnaie, et donc affaibli la compétitivité de l'ensemble des pays de la zone euro. En résumé, le sauvetage de l'Euro rend le problème le plus sérieux de la zone euro - la profonde perte de compétitivité des économies troublées - d'autant plus difficile à résoudre, conclut l'auteur.

  • Napolitano apprend le respect aux Allemands

    Le président italien Giorgio Napolitano, en visite en Allemagne, a annulé le dîner prévu hier soir avec Peer Steinbrück, le candidat social-démocrate à la chancellerie.

    Pourtant Napolitano est lui aussi un homme de gauche, ancien communiste. Mais il est le président italien, et il n’admet pas qu’on traite de clowns les personnalités politiques de son pays, aussi contestées ou contestables soient-elles. Or c’est ce qu’a fait Peer Steinbrück en déplorant les scores de Beppe Grillo et Silvio Berlusconi.

    « Nous avons un profond respect pour l’Allemagne, a déclaré Napolitano, et évidemment nous exigeons que notre pays soit également respecté. »

    Cela me fait penser aux ministres tchèques défendant avec panache Vaclav Klaus devant le Parlement européen alors qu’ils n’étaient pas sur sa ligne anti-UE.

    Quant à Peer Steinbrück, c’est aussi l’homme de gauche qui avait essayé de cacher qu’il donnait des conférences grassement payées dans des réunions organisées par des banques, qui affirma que jamais il ne boirait un vin à 5€ la bouteille, et que le salaire du chancelier allemand est trop bas… Si le parti social-démocrate voulait se suicider, c’est cet homme-là qu’il choisirait pour être candidat face à Angela Merkel.

    Ah bon, c’est le cas ? C’est étrange…

    Le blog d’Yves Daoudal

  • Inquiétudes sur la fin des restrictions aux frontières dans l’Union Européenne

    BRUXELLES (NOVOpress via Bulletin de réinformation) La date du 1er janvier 2014 avait été fixée par l’Union européenne comme date limite d’application des restrictions aux frontières pour les travailleurs en provenance de la Roumanie et de la Bulgarie.

    Depuis l’entrée de ces pays dans l’Union européenne, les autres pays membres étaient autorisés à appliquer aux ressortissants de ces pays les dispositions prévues en matière d’immigration pour les pays extracommunautaires. Malgré cette « régulation » aux frontières, plus de trois millions de Roumains ont déjà quitté la Roumanie pour des pays de l’Union européenne depuis 2007, comme l’a souligné le Premier ministre roumain Victor Ponta dans un entretien accordé au Times ce lundi.

    Pourtant de nombreux pays européens s’inquiètent à l’approche de cette date

    L’Allemagne, la Belgique et le Royaume‑Uni, ont à nouveau exprimé leurs inquiétudes face aux conséquences d’une telle mesure. Selon l’étude menée par l’organisme Migration Watch 50.000 Roumains et Bulgares pourraient quitter chaque année leur pays. Suite à ces interrogations, Bruxelles a cependant réaffirmé qu’une complète liberté de mouvement serait garantie dès le 1er janvier 2014 aux Roumains et aux Bulgares. De plus, à cette occasion, la commission européenne a redéfini l’ouverture à l’Est comme  « Une grande chance pour l’Europe ».

    A priori, ce n’est pas un avis partagé par les Britanniques qui ont vu en moins de dix ans l’arrivée massive de « Roumains » (en fait, des Roms) sur leur île

    Face à ce constat, le Premier ministre David Cameron a fait de la lutte contre l’immigration l’une de ses priorités. Le gouvernement britannique a souligné les problèmes engendrés par l’immigration liés au logement, à l’insécurité mais aussi au déficit public. Il étudie actuellement un projet de loi qui permettrait de limiter l’accès des nouveaux arrivants aux allocations sociales. En France, peu de voix se sont élevées pour exprimer de telles inquiétudes. Pourtant, selon le quotidien Le Monde, les « Roumains » font partie depuis 2007 des dix nationalités obtenant le plus de titres de séjour français.

    http://fr.novopress.info/

  • Les beaux jours de l’anti-France : Taubira recrute Sihem Souid

    Fonctionnaire, journaliste et socialiste, Sihem Souid, auteur du livre polémique « Omerta dans la police », gravite dans les réseaux PS depuis son éviction du ministère de l'intérieur sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Proche d'Arnaud Montebourg et de Yamina Benguigui, elle vient de rejoindre Christiane Taubira au ministère de la justice. L’anti-France se la pète dans ce « gouvernement »… qu’ils en profitent : ça ne durera pas !

    Contractuelle du ministère de l’Intérieur, elle est l’auteur du livre « Omerta dans la police », paru en 2010, dans lequel elle décrit des actes graves (délits) et des manquements importants à l’éthique et la déontologie professionnelle qui se produiraient, selon ses dires, au sein de la Police nationale : sexisme, racisme, homophobie, atteinte à la dignité humaine, harcèlement, abus de pouvoir, déni de droit, politique du chiffre. Rien que ça !... Vraiment méchants, les Policiers !..

    http://www.francepresseinfos.com/