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anti-national - Page 1127

  • Pierre Berger encourage le terrorisme !

    Jeudi, le président de la fondation Pierre Bergé -Yves Saint-Laurent a fait apparaître sur son compte twitter un message relativement ambigü. Il s’agissait d’un message retweeté, provenant d’un certain Andrea C., et dont voici le contenu : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer« .

    En retweetant ce message, Pierre Berger reconnait donc sa légitimité, au point même de lui en faire publicité auprès des 11329 personnes qui le suivent sur le réseau social ! Nombreuses ont d’ailleurs été les réactions d’indignation face à l’initiative du président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde, initiative qui s’apparente en effet à l’apologie d’une entreprise terroriste. Retweeter, c’est-à-dire le rendre davantage public encore, un message envisageant favorablement l’hypothèse d’un attentat lors de la « Manif pour tous » prévue le 24 mars, ce n’est, effectivement, pas très anodin…

    Pierre Berger n’en est d’ailleurs pas à son premier dérapage : il avait en effet déclaré, lors d’une interview accordée au Figaro.fr, que « louer son ventre pour faire un bébé ou louer ses bras, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant« .

    Mais c’est là toute l’arrogance de la gauche bien pensante qui juge ses adversaires politiques à sa propre aune, c’est-à-dire à partir de son nombril. L’homme peut être de droite pourvu qu’il pense à gauche : un bon homme de droite, c’est finalement un homme de gauche qui s’ignore… Ou bien c’est un fasciste, un nazi, un homophobe. Bref, degré zéro de la réflexion. Mais quand l’homme public devient précisément irrationnel au point d’encourager -fût-ce tacitement, de manière déguisée ou suggestive- le meurtre de ses adversaires qu’il semble avoir déposséder de toute humanité, il devient urgent de prendre des mesures pour le mettre hors d’état de nuire…

     http://www.contre-info.com/

  • Patrick Cohen dresse la liste des « cerveaux malades »…

    Le téléspectateur français a assisté le 12 mars dernier sur France 5, dans l’émission C à vous, à une hallucinante leçon d’orwellisation de la part de Patrick Cohen, journaliste à France Inter.

    Les faits ? Frédéric Taddéï, invité de l’émission, est passé un court instant à la question. Court, car gardant son calme, il réussit à démonter la dangereuse dialectique orwellienne de son contradicteur.

    Les arguments de Patrick Cohen ont le mérite d’avoir exprimé l’inconscient de l’intelligentsia française. Notre sous-Big Brother reproche dans un premier temps à Taddéï d’avoir invité Tariq Ramadan, Marc-Edouard Nabe, Dieudonné et Alain Soral à Ce soir ou jamais. Puis il enfonce le clou : lorsque l’on anime une émission de débat, on aurait « la responsabilité de ne pas donner la parole à des cerveaux malades ».

    Mais, cher Patrick Cohen, qui sont les cerveaux malades ? Les quatre noms précités ? À titre purement personnel, l’auteur de ces lignes qualifierait plutôt de cerveaux malades toutes les personnalités, reçues par France Inter et autres médias, qui ont promu l’idéologie dominante néolibérale, multiculturelle et mondialiste, dont Patrick Cohen est un peu convaincant avocat.

    Sont malades, à notre sens, ceux qui soutiennent bec et ongles le système actuel, cousu des fils de la mondialisation, de l’Union européenne, de la kosovarisation de la France, de la soumission à l’oligarchie financière et du surmoi politiquement correct greffé sur le peuple par nos médias de masse. Sont malades ceux qui maintiennent en vie ce système qui, en France, a conduit à la mise en esclavage par la dette, à l’effondrement culturel, à la haine de soi national, au démantèlement de l’armée française, à l’érosion des services publics, au renchérissement du coût de la vie, ainsi qu’à l’explosion de l’insécurité, de l’incivilité, du stress, de la pauvreté, de la mendicité, du chômage et de la violence. Sont malades ceux qui ne veulent pas sortir de ce bateau dont le naufrage est annoncé. Mais pour Patrick Cohen, sont malades ceux qui ne partagent pas son idéal politiquement correct.

    Dans un excès de franchise, lorsque la présentatrice réplique à Patrick Cohen qu’il est encore permis de penser ce que l’on veut, celui-ci répond sobrement : « non ». Et, cerise sur le gâteau, il ajoute « On a le droit de penser ce qu’on veut dans les limites de la loi. »

    Ainsi, selon Patrick Cohen, la loi devrait délimiter le champ de la pensée. Outre que ceci soit juridiquement faux, puisque la liberté de pensée est la seule liberté absolue en droit français, c’est-à-dire à ne connaître aucune restriction légale, cette perspective est pour le moins terrorisante. En effet, quelle dictature n’en a pas rêvé ? Quel despote dans ses désirs les plus fous n’a pas souhaité, par l’intermédiaire du législateur, contrôler les esprits de sa population en délimitant ce qu’elle a ou pas le droit de penser ? Voilà un fantasme de domination absolue qui nous paraît bien éloigné de l’idéal démocratique et « républicain » dont Patrick Cohen se veut certainement être un paladin.

    Que conclure ? Simplement que, dans notre inquiétant début de XXIe siècle, on reconnaît un ennemi de la liberté en ceci qu’il prétend en être le meilleur défenseur.

    Adrien Abauzit dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • La globalisation ou la guerre

    Les débats électoraux sont toujours des boosters de mots. A côté des mots défendus, parfois temporairement comme "immigrés", il y a les mots invertis. Ainsi en est-il de la "mondialisation", jadis heureuse et progressiste, aujourd'hui très connotée. Il est curieux que son premier opposant ait été entraîné en même temps dans sa ruine, je parle du mot "altermondialisation". A été créé en remplacement, le mot "démondialisation" ou l'utopie du détricotage des niveaux de vie du tiers-monde. On s'affaire en thèses à l'université de Saône & Loire. Mais venons à la guerre.
    Sans qu'elles soient liées à la race comme le soutenait ce vieux comte d'Arthur, les inégalités des conditions d'existence de la race humaine sont frappantes. Elles engendrent depuis l'aube du monde la mise en mouvement des peuples. Plus ou moins pacifique s'il y a de l'espace, à charge de revanche et plus violente si le sentiment domine d'avoir été laissé pour compte par le Gran Toot.
    C'est ainsi que la race européenne, posée en fond de tableau sur la péninsule tempérée, a vu s'inviter chez elle toute la grande steppe parce que son herbe était plus verte et son climat moins rude. Quelqu'un, un traître, avait sans doute parlé. Sinon auraient-ils choisi peut-être le sud-ouest comme Tamerlan la Perse, ou le sud-est comme les Mongols l'empire han. Aujourd'hui il n'est plus à craindre d'indiscrétions, le monde est un village, et à moins de vivre paumé dans une vallée encaissée de Nouvelle-Guinée avec un os dans le nez, on sait les mots-clefs du monde, Louis-Vuitton, Omega, aïPade, Cadilac, Goutchi... On me dit dans l'oreillette que c'est plutôt, "liberté", "démocratie". Foutaises, je maintiens que c'est American Express, Champagne, Doltchéegabbana !
    Chacun sur terre sait maintenant qu'il est de plus beaux pays que le sien, de bien meilleures possibilités ailleurs, de conditions de vie tellement supérieures qu'il n'est même pas la peine d'en mesurer l'écart. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le brassage des gens commençait à diffuser ces écarts. C'est ainsi que progressivement la doctrine libérale victorieuse agrandit son champ d'action en passant de l'organisation mercantile des marchés au développement massif. Le GATT de 1947, ancêtre de l'OMC et donc le premier élan de mondialisation, visait à fluidifier le commerce international de la zone OCDE en abaissant les obstacles douaniers pour élargir les marchés de biens, affaisser les prix au consommateur et soutenir l'emploi dans les niches d'atouts. En 1994, les pays signataires étaient passés de 23 au départ à 120, et on s'aperçut que le régime libéral avait favorisé pour servir ce grand marché le décollage d'industries manufacturières dans la partie la plus grouillante du Tiers-Monde, celle que tous les géographes condamnaient, l'Asie du Sud-est. L'idée fut généralisée avec l'OMC.
    La mise en application des idées libérales ne date que de 60 ans, peu de choses pour "refaire le monde", et on voit bien l'état inachevé du chantier global. Mais la vaccination du Tiers-monde au progrès possible a modifié les comportements dans les pays du Sud. De la revanche sur son propre sort injuste, on est passé à la mobilisation personnelle de ses moindres talents pour entrer dans la vie économique active et acheter la Rolex de Séguéla. Certains peuples ont des prédispositions, d'autres s'éduquent. Et les exemples fleurissent de réussites acquises autour de soi par le travail, donnant envie de s'y mettre soi-même. Ainsi l'amélioration des conditions de vie est-elle palpable, à proximité, et déjà moins accessible à l'autre bout du monde seulement. Il faut poursuivre dans ce sens pour que l'écart ressenti entre les conditions vécues et les conditions rêvées ne rémunère plus le déracinement, et que chacun soit persuadé d'une amélioration accessible par l'effort.
    En conclusion
    Démondialiser c'est freiner l'activité économique du Tiers-Monde, voire stopper l'espoir. Des milliards de gens connaissent l'espoir, pour eux ou pour leurs enfants. Stoppons-le et verrons-nous sourdre alors dans notre village global des insatisfactions telles que l'injustice ne pourra être apaisée que par la violence du Sud contre le Nord. Et le monde prendra feu. Juste pour la petite histoire, quand le général De Gaulle retira la France du GATT en 1963 pour marquer sa différence as usual, le tollé mondial fut tel contre le protectionnisme immoral des Français que le même général réintégra dare dare l'accord la même année, malgré l'appui de notre bombe atomique !
    La globalisation fait accéder le monde entier à la vitrine magique des belles choses. Il est facile de comprendre qu'à l'égalité des envies doit répondre, sinon l'égalité des conditions de leur satisfaction, du moins l'espoir d'y parvenir. L'espoir fait vivre... en paix. M. Montebourg est court, même si la globalisation est en train de se faire à notre détriment, parce que c'est imparable sauf troisième guerre mondiale. S'il y a des moyens de participer, c'est par l'offensive économique à outrance ; nous y reviendrons, mais c'est une question de burnes, presque dire impossible avec les gens en cour.

    (ces deux derniers paragraphes ont été postés sur Newsring)
  • Le vrai visage de la LICRA et de l'antiracisme en France

  • Les colis alimentaires de plus en plus sollicités en Europe

    C’est une des conséquences les plus visibles de la crise: de plus en plus d’Européens ont faim et doivent recourir aux colis alimentaires pour s’en sortir, constate la Croix-Rouge européenne.

    Selon un responsable de la Croix-Rouge européenne, il n’y a jamais eu autant de colis distribués depuis 1945. L’aide intérieure prend le pas sur les projets à l’étranger.

    Trois millions de personnes dépendent de ces colis en Espagne, par exemple. Mais dans des pays dits riches, la tendance est aussi à l’augmentation, comme en Finlande ou au Luxembourg.

    La Belgique n’y échappe pas. 121.000 personnes ont franchi le seuil d’une banque alimentaire l’année dernière, soit 4.500 de plus qu’en 2011. Ces chiffres ont été publiés par Het Nieuwsblad op Zondag.

    Les plus pauvres ne sont plus les seuls à demander cette aide en Belgique. Il y a des personnes issues de la classe moyenne, des indépendants en faillite. Mais aussi des pensionnés de plus plus nombreux. Les retraites les plus basses ne permettent plus de suivre le coût de la vie.

    La demande est criante alors que l’offre a une voix de plus en plus étouffée par le manque de crédits.

    RTBF.be  http://fortune.fdesouche.com

  • 24 mars, Champs Elysées, Manif pour tous : bras de fer Préfecture de police / organisateurs

    Le 24 mars : le printemps français !

    Pour des raisons de sécurité et des raisons commerciales, la Préfecture de police de Paris s’est prononcée contre le parcours de la manif pour tous; les organisateurs maintiennent leur décision

     

     

     

    Ils devront s’assoir ailleurs que sur les Champs-Elysées. La préfecture de police de Paris (PP) et les opposants au mariage homosexuel, qui souhaitaient manifester le 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, ce qui leur a été refusé, ne sont toujours pas tombés d’accord sur un autre lieu de rassemblement.

     

    La PP a expliqué dans un communiqué avoir prévenu les organisateurs dès le 22 février, soit deux jours après avoir reçu la demande de manifestation, de « l’impossibilité pour des raison impérieuses d’ordre public, de se rassembler » sur les Champs-Elysées et à la place de la Concorde comme le souhaitaient les organisateurs.

     

    TF1  http://www.fdesouche.com

  • Liberté d’expression : Anne-Marie Le Pourhiet ne mâche pas ses mots

    PARIS (NOVOpress Breizh) – Le Code pénal est devenu un bréviaire totalitaire“. Lors de l’émission « Ce soir ou jamais » du 15 mars, Anne-Marie Le Pourhiet, professeur agrégé de droit public à l’université de Rennes 1, a dénoncé les atteintes portées en France à la liberté d’expression. Un point de vue jugé « dangereux pour la démocratie » (?!) par Bruno Roger-Petit, chroniqueur au Plus, une filiale du Nouvel Obs’.

    « Toutes les opinions autorisées par la loi sont défendues par la constitution. Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé et ce n’est pas à moi, animateur de télévision, qui vais décider de ce qu’on a le droit de dire ». Réputé pour accueillir dans son émission des personnes connues pour exprimer des points de vue politiquement incorrects, Taddeï ne mâche pas ses mots. Raison pour laquelle il est actuellement dans le collimateur des éditocrates de la presse mainstream.

    Après Patrick Cohen, le patron de la matinale sur France-Inter, qui s’en est pris violemment la semaine dernière sur France 5 au présentateur de « Ce soir ou jamais », c’est au tour de Bruno Roger-Petit de critiquer celui qui s’est donné pour règle d’inviter à son émission des personnalités de tous bords.

    Dans un papier publié hier sur Le Plus, BRP reproche notamment à Taddeï d’avoir invité Anne-Marie Le Pourhiet. « Anne-Marie Le Pourhiet est l’un de ces invités potentiellement à problème » (sic), écrit-il. Selon lui, en effet, cette éminente juriste, régulièrement consultée par les parlementaires (voir deuxième vidéo), « affiche un conservatisme ultra », elle dit « n’importe quoi », « profère son petit chapelet de mensonges et d’amalgames », ce qui pervertirait « le débat démocratique ». Rien de moins.

    Dans un souci de contribuer à la liberté d’expression, et nonobstant les récriminations des tenants de la pensée unique, NOVOpress vous propose donc d’écouter Anne-Marie Le Pourhiet.

    Sur la défense de la liberté d’expression par Anne-Marie Le Pourhiet, on peut rappeler son intervention dans le cadre de l’Assemblée Nationale, où elle avait été invitée à parler devant la Mission d’information parlementaire sur les questions mémorielles. En tant que professeur de droit public elle avait défini comme étant des lois scélérates les lois mémorielles et sur l’histoire, et ce devant Jean-Claude Gayssot, initiateur de l’une de ces lois sur l’histoire qui porte son nom, la “loi Gayssot”.

    http://fr.novopress.info

  • La famille sous contrôle

    Familles, je vous hais ! Telle pourrait être la devise de ce gouvernement. Car il ne lui suffit pas de s'attaquer à la structure profonde de la famille en cherchant à inscrire dans la loi de prétendues nouvelles formes d'une institution aussi vieille que l'humanité, et dont l'extension (de la famille nucléaire à la tribu) a pu et peut encore varier, dans l'espace et le temps, mais jamais la définition (qui repose sur la complémentarité des deux sexes). Non, il lui faut aussi raboter ce que les familles coûteraient aux finances publiques, comme si les allocations dites familiales ne représentaient pas un investissement pour la société.
    Car il n'y a, malheureusement, aucun paradoxe à voir le gouvernement d'un côté dissoudre le concept même de la famille sous prétexte de  « l’étendre » à de prétendues familles homoparentales et, de l'autre, rogner, en les taxant, ou les plafonnant, les aides que l'État redistribue aux parents afin de participer au coût de l'éducation des enfants, autant dire des futurs citoyens. Ou bien encore les baisser d'un milliard l'an prochain et de 2,5 milliards l'année suivante. Ou punir, en fiscalisant la majoration de leur pension - 800 millions d'euros pour l'État -, les parents de familles nombreuses arrivés à la retraite et qui espéraient pouvoir souffler un peu, à moins que la crise ne leur impose de continuer d'aider leurs enfants. Bref, pour réduire les déficits d'un État qui dépense par ailleurs sans compter, piquer plusieurs milliards d'euros dans la poche des vraies familles.
    Car si le "besoin" d'enfant des "familles" homoparentales répond avant tout à un désir de normalité, au prix de l'instauration d'un criminel droit à l’enfant, ce n'est évidemment pas à ces "familles"-là, stériles par définition, qu'on peut compter pour assurer l'avenir de la nation, puisque, pour s'instituer en fiction juridique, il leur faut soit profiter de l'échec d'un couple à créer ou demeurer une famille - mère abandonnée abandonnant à son tour son enfant, enfants retirés à leurs parents et déclarés adoptables - soit recourir à des pratiques (PMA hors champ médical) et GPA qui ne sont que des techniques de procréation, indifférentes à la notion même de la famille. Inutile de s'étendre davantage sur le caractère orwellien de ce que "construit" - mot clef de la modernité - l'élite d'une société hors-sol. Au passage, un bon point à Marine Le Pen déclarant sur France Inter, dimanche 18 février, son intention, contrairement à l'UMP, d'abroger le mariage homo si elle arrivait au pouvoir.
    Oui, Didier Migaud, le premier président socialiste de la Cour des comptes, ne fait que rappeler à François Hollande une de ses promesses de campagne, en lui demandant d'appauvrir les familles pour renflouer l'État - en revanche, préférence étrangère oblige, il ne lui suggère pas de réserver les prestations aux seuls Français ou de diminuer la scandaleuse gabegie des aides sociales attribuées aux clandestins ! il est vrai que l'Europe ne serait pas d'accord ! Souci de justice sociale ? Non, car ces allocations, loin de viser à aplanir les inégalités de revenus - c'est le quotient familial, lui aussi dans la ligne de mire du candidat Hollande, qui joue ce rôle -, sont destinées à compenser, à revenus équivalents, la différence de charges entre les couples n'ayant pas, ayant peu ou ayant beaucoup d'enfants. Une compensation il est vrai de plus en plus dérisoire, puisque en cinquante ans les allocations ont diminué de près de 70 % !
    Nulle mesure plus contre-productive sur le plan économique, plus injuste sur le plan social et plus scandaleuse sur le plan symbolique ! Contre-productive sur le plan économique, car appauvrir les familles, c'est freiner la consommation et favoriser la récession tout en diminuant le nombre des actifs de demain par rapport aux retraités. Injuste sur le plan social, puisque ceux qui assurent l'avenir de la société sont défavorisés par rapport à ceux qui n'assurent que le leur. Scandaleuse, enfin, sur le plan symbolique, puisqu'elle pénalise la transmission même de la vie. Il est significatif que cette mise en coupe réglée des prestations familiales, dans le seul but d'augmenter les recettes de l'État, accompagne la montée en puissance parmi nos élites de l'idéologie écologiste, profondément malthusienne puisqu'elle considère depuis toujours la procréation humaine avec suspicion, voire comme un crime. En 1974 déjà, le premier candidat écologiste à une présidentielle, René Dumont, voulait taxer les familles de quatre enfants et plus - avant des mesures plus efficaces à la chinoise ? - pour le préjudice que cette « surproduction » faisait courir, selon lui, à l'équilibre écologique ; pensée criminelle, puisqu'elle définissait l'enfant comme un objet de luxe taxable, mais qu'a reprise et aggravée le député écologiste Yves Cochet en 2009, en calculant le coût carbone d'un enfant occidental - six cent vingt trajets aller-retour Paris-New York ! Et de réclamer, déjà, la réduction des allocations familiales... dès le troisième enfant (mieux que René Dumont), ajoutant à l'époque dans un entretien au Monde : « S'il y a moins d'actifs et plus d'inactifs, notamment du troisième âge, la question des retraites en 2020 ou 2030 ou 2040 sera plutôt résolue par quelques réfugiés climatiques de la jeunesse du Sud que par une gestion purement comptable des caisses de retraite françaises. (1) » Ou quand le discours écologique, totalitaire par essence, puisqu'il conçoit l'humain simplement en termes de gestion, recoupe le discours ultralibéral et européen sur l'immigration...
    Car c'est bien de cette idéologie hors-sol - un comble pour les écolos -, indifférente à l'existence de nations historiques et de civilisations pérennes, faisant de l'homme un simple force de travail exportable, puisque réputé dépourvu de toute racine, que participe cette proposition, socialiste, de fiscalisation, qui, toutefois, ne scandalise pas outre-mesure la droite, et s'inscrit dans cette logique remplaciste qui satisfait les bobos français. Ainsi l'éditorialiste de Marianne, Nicolas Domenach, se réjouissait récemment face à Éric Zemmour(2), de ce que la "droite" française - laquelle ? -, sur le modèle de la droite américaine, devrait bientôt réviser, si elle voulait revenir au pouvoir, ses positions sur la présence des étrangers et la thématique communautariste en raison du poids grandissant de l'électorat issu de l'immigration, ou immigré, si le droit de vote est accordé aux étrangers extracommunautaires ! Et on ose intenter un procès à Renaud Camus pour son expression de « grand remplacement » alors même que ce grand remplacement, ce sont les élites dénationalisées qui le réclament à cor et à cri ! Comme si, du reste, la "droite", Sarkozy en tête, n'avait pas mené, en matière d'immigration, la même politique laxiste que Hollande poursuit aujourd'hui, en tentant déjà de s'attaquer à la politique familiale...
    Oui, la haine de la famille est bien le fait d'un pays légal qui, réduisant l'humain à une variable d'ajustement, ne pense plus en termes de peuple ou de nation mais de profits su les plans européen et mondial. Déconnectés du pays réel, nos dirigeants doivent s'attendre un jour ou l'autre à un retour de bâton ! Et qu'ils sachent d'ores-et-déjà que les Français, ce jour-là,  ne pratiqueront pas « l'abstention militante et engagée », chère à NKM : ils en finiront avec l’imposture.
    François Marcilhac Action Française février mars 2013
    1)    - http://www.lemonde.fr/planete/chat/2009/11/20/faut-il-faire-moins-d -enfants- pour-sauver- la-planete_1270074_3244. html
    2)    - Sur l-Télé, le 16 février 2013.

  • Egypte : quand la police n’est pas là, les islamistes mènent la danse

    Depuis que les policiers égyptiens sont en grève, la presse évoque l’existence de nouveaux miliciens islamistes qui menacent de faire la loi afin de combler le vide sécuritaire. Ce sont ainsi des comités populaires religieux qui entendent faire régner l’ordre en Egypte, leur percée suscitant une inquiétude croissante. Ces groupes sont formés par la Jamaa Islamiya, un ex-groupe djihadiste converti à la politique depuis la chute de Moubarak et l’élection d’un islamiste à la présidence.

    Assem Abdel Maged, membre du bureau politique de la Jamaa Islamiya, déclare sans détours au Figaro: «Que les fonctionnaires de police qui entendent poursuivre leur grève sachent qu’ils ne retrouveront pas leur poste une fois que nous aurons pris la relève. Une chose est sûre: nous ne laisserons pas la situation sécuritaire se détériorer.»

    Il est vrai que si l’État n’assume plus les fonctions régaliennes qui participent à sa souveraineté, il s’expose à voir sa légitimité mise en cause par l’émergence de groupes politiques ou religieux qui prendront acte de sa démission. La nature a de toute façon horreur du vide : si l’État n’assure plus la sécurité du pays, les criminels seront soumis à la vindicte populaire, ou bien les particuliers rendront justice eux-mêmes. Rien d’étonnant donc au phénomène égyptien. Reste que dans le contexte, cette absence de police est favorable aux islamistes, lesquels ne perdent pas une occasion de »se rendre utile »… A suivre.

    http://www.contre-info.com/