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anti-national - Page 1127

  • Lech Walesa et les homosexuels : «Qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles»

    Déclaration choc. Lech Walesa, ancien Président de Pologne, figure de proue du syndicat anti-communiste Solidarność et prix Nobel de la paix, a déclaré que les députés homosexuels devaient siéger « à l’extérieur » du Parlement polonais.

    Dans la Pologne qui résiste encore et toujours aux pressions des lobbies LGBT, Lech Walesa, symbole de la résistance pacifique au communisme, a déclaré vendredi soir à la chaîne de télévision TVN, que les députés homosexuels devrait siéger « près du mur (du Parlement, ndlr) et même derrière le mur ». La raison ? L’ancien président polonais estime que « dans tous les domaines », il «  leur donne proportionnellement à ce qu’ils représentent » et qu’ils représentent aujourd’hui « une minorité marche sur la tête de la majorité.  » Et d’ajouter : « Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d’accord, mais que je tolère et que je comprends, manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants. »

    Si le dirigeant historique du premier syndicat libre du monde communiste « comprend qu’il y ait des gens différents, différentes orientations et qu’ils ont droit à leur identité », il estime qu’il faut « qu’ils ne changent pas l’ordre établi depuis des siècles ». « Je ne veux même pas en entendre parler. Qu’ils le fassent entre eux, et qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles  », a-t-il conclu.

    Cette déclaration intervient après l’échec, en janvier dernier, malgré les pressions des lobbies homosexuels, de la tentative du gouvernement du libéral Donald Tusk de créer en Pologne une union civile destinée aux homosexuels.

    Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte »

    Tout d’abord, avez-vous subit des pressions, avant ou après la publication de votre livre ? 
    Essentiellement après. Mais elles sont sans importance : les réactions des lecteurs, en particulier des victimes, des policiers et des premiers témoins de l’insécurité, sont très favorables. Mon but est de dire la vérité, pas de ménager ceux qui ont intérêt à la dissimuler. Le terrorisme intellectuel ne gagnera pas. 
     
    Comment appréhendez-vous le fait que, dans une vidéo officielle récente, Marine Le Pen fasse l’éloge de votre livre ? 
    Ce qui m’importe est qu’on parle de mon livre. Je me demande plutôt pourquoi la plupart des médias et des politiciens refusent d’en parler. L’insécurité n’a pourtant rien de politique… Assurer la sécurité des honnêtes gens est un des devoirs essentiels de la société. Non seulement ce devoir n’est plus assuré, mais il devient périlleux de le faire remarquer. 
     
    Avez-vous envisagé la récupération politique et comment comptez-vous la gérer ? 
    J’espère que le sujet sera « récupéré » par tous ceux que la réalité criminelle intéresse. Pour l’instant, beaucoup de citoyens… très peu de médias et de politiciens. 
     
    À présent, parlons du contenu de votre livre. Vous vous référez fréquemment à des anthropologues pour appuyer vos propos. Votre grille de lecture de l’insécurité diffère nettement de l’idéologie officielle dont vous refusez le misérabilisme. Pourriez-vous résumer votre analyse sociologique de ce phénomène ? 
    Pour synthétiser, la violence est normale, c’est une règle évolutive, et nous sommes le produit d’une longue lutte pour la survie des plus adaptés. L’ultraviolence qui secoue notre société est le choc entre une société moraliste (la nôtre), qui a renoncé à sa violence normale, et la tribalisation de groupes – souvent issus de l’immigration – dont la violence (encouragée) envers les autres groupes est un moteur identitaire. 
     
    Quels sociologues, anthropologues, ethnologues sont, selon vous, les plus aptes à nous faire analyser la situation actuelle ? 
    Paradoxalement, ce sont des éthologues qui expliquent le mieux la situation. Nous ne devons pas oublier que des règles biologiques nous animent. En France, les « experts » médiatisés ont souvent un siècle de retard : pour eux le social détermine tout. Ils s’interdisent même de considérer l’éventualité de différences culturelles entre groupes d’individus, par peur d’être lynchés médiatiquement. La plupart des sociologues médiatiques sont là pour psychanalyser la violence et lui inventer des causes dénuées de toute réalité, comme je le montre dans mon livre. 
     
    Comment expliquez-vous la lâcheté et l’inaction des journalistes et des pouvoirs en place ? 
    Dans notre pays s’est développée une sorte de compétition morale, qui consiste à aller toujours plus loin dans l’excuse du criminel et l’oubli des victimes, et donc dans l’encouragement de la barbarie et dans la négation de la réalité. Cette morale hors-sol, devenue incontournable (il faut suivre le groupe pour ne pas en être exclu), offre un bon statut (du pouvoir), à peu de frais, car il est facile d’en assimiler les contours : il suffit de tenir un discours égalitaire et progressiste. Qu’on soit artiste, journaliste, universitaire, souvent magistrat, cette morale est quasi-indispensable pour réussir une carrière. Tant que cette morale si facile à adopter sera concrètement bénéfique, il n’y a pas de raison pour que ces gens y renoncent. Problème : cette morale hors-sol ne peut survivre qu’à condition de nier la réalité de plus en plus violemment. 
     
    Qu’est-ce qui fait que la presse locale relate plus les nuisances des criminels et des délinquants que la presse nationale ? 
    La presse locale a une obligation de vérité. Si elle ne relate pas les faits que les gens constatent, ils cesseront de la lire. La presse nationale en revanche peut se permettre de ne plus vivre de ses lecteurs, tant elle est subventionnée (et déficitaire), par quantité de manières, pour occuper l’espace informatif, donner l’illusion que la presse plurielle existe encore et que notre démocratie se porte bien. Ces journalistes sont des fonctionnaires. Ils peuvent donc continuer à nier la réalité, c’est même leur rôle essentiel. 
     
    Pensez-vous, comme Xavier Bébin, que la construction de nouvelles prisons serait salutaire d’un point de vue judiciaire et économique, les condamnations permettant de juguler le coup de la délinquance ? 
    Cela permettrait d’avoir un effet immédiat, en se donnant simplement les moyens d’appliquer la loi. Mais il faut également s’interroger sur la pertinence de vouloir à tout prix, plus tôt que plus tard, une société ethniquement hétérogène, ce que la France et les pays européens n’ont jamais été. Je montre dans mon livre que tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte (entre autres désagréments), contrairement aux pays homogènes. 
     
    Quelles solutions préconisez-vous ? 
    Mon analyse n’étant pas politique, je m’en tiens à mes constats. Pas assez de prisons, échec du laxisme, faillite morale, État incapable d’assurer la sécurité de nos concitoyens, dégâts de l’hétérogénéité… Résoudre ces problèmes est une autre étape, qui ne peut pas être abordée sans prise de conscience populaire. Mon livre est là pour ça. 
     
    Pour finir, quelle est votre position sur la peine de mort. Aurait-elle selon vous un effet dissuasif en entraînant une baisse de la criminalité ? 
    L’objectif premier de la justice n’est pas tant la dissuasion que le fait de faire payer au condamné le prix de son crime. Aujourd’hui, un prisonnier joue toute la journée à la Playstation, coûte très cher à la société… et est relâché souvent rapidement, même pour des crimes très graves. Plus les peines sont courtes, plus le taux de récidive réelle est élevé… La peine de mort existe bel et bien : notre société, parce qu’elle refuse de condamner des coupables, condamne des innocents à croiser leur route.

    Laurent Obertone est journaliste diplômé de l’École de Lille. Après avoir travaillé pour un hebdomadaire français, il s’est consacré à l’écriture d’un livre sur l’explosion de la violence et l’ensauvagement de la société : « La France orange mécanique » (Éditions RING, 2013)

    Source http://euro-synergies.hautetfort.com/
  • Portugal : Marée humaine contre l’austérité

    Une marée humaine a déferlé samedi sur le Portugal, Lisbonne en particulier, à l’appel d’un mouvement citoyen apolitique très actif sur les réseaux communautaires, nommé “Que la Troïka aille se faire voir” qui a réalisé ainsi une mobilisation exceptionnelle contre les mesures d’austérité, exigées par les créanciers du pays, sous assistance financière.

    La troïka et le gouvernement dehors“, “le Portugal aux urnes“, “élections maintenant“, “démocratie participative“, “qui s’endort dans la démocratie, se réveille dans la dictature“, “Bandits, rendez-nous notre argent” clamait de petites affiches. “Aujourd’hui je suis dans la rue, demain ce sera toi“.pouvait-on lire sur les banderoles portées par les manifestants.

    Quelque 500.000 personnes ont défilé dans la capitale où le cortège avait démarré au son de l’hymne de la Révolution des Oeillets de 1974 qui a permis l’instauration de la démocratie. “Grândola Vila Morena” a ainsi été reprise en cœur par les manifestants, la voix tendue d’émotion.

    La manifestation de samedi a ainsi donné une nouvelle dimension au mécontentement populaire contre les mesures d’austérité mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit, en contrepartie du plan de sauvetage international de 78 milliards d’euros accordé au Portugal en mai 2011.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Apprentissage : le patronat breton recrute à la Réunion malgré le chômage en Bretagne

    BREST (NOVOpress Breizh) – L’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) de Bretagne, le Centre de formation des apprentis de l’industrie de Bretagne, le Medef Réunion et le Comité National d’Accueil et d’actions pour les Réunionnais en Mobilité (CNARM) viennent de signer un accord afin d’offrir à des jeunes Réunionnais des contrats d’apprentissage en Bretagne.

     

    Dans le cadre de la campagne « apprentissage 2012 », la Chambre de métiers et de l’artisanat des Côtes d’Armor a ainsi déjà recruté dix jeunes chômeurs réunionnais pour préparer leur examen de cuisinier, de charcutier –traiteur ou encore de crêpier.

    De nombreux autres Réunionnais devraient arriver en Bretagne pour occuper des places en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, dans les secteurs les plus divers de l’industrie comme l’usinage, la mécanique, l’électricité, la maintenance, la productique, la fonderie, la chaudronnerie, le soudage, la forge ou l’électronique.

    Selon les chiffres publiés en décembre dernier, sur un an la progression du nombre de chômeurs de catégorie A aura été plus forte dans la région administrative Bretagne (+13,8%), qu’en France métropolitaine (+10,8%). Au total, entre novembre 2011 et novembre 2012, ce sont 16.410 personnes de plus qui ont dû prendre le chemin des agences de Pôle emploi dans ces quatre départements. Si l’on prend en compte les trois catégories de demandeurs d’emploi – sans emploi ou avec une activité réduite – on arrive, pour les cinq départements bretons, au chiffre record de 310.647 inscrits.

    « Avec le CNARM, l’emploi n’a plus de frontières », affirme le Comité National d’Accueil et d’actions pour les Réunionnais en Mobilité. Avec l’aide active d’un certain patronat breton, ce slogan est en passe de devenir une réalité.

    http://fr.novopress.info

  • Le bon sens loin de chez nous par Jacques GEORGES

     

    On le sait depuis si longtemps qu’on ne le réalise même plus, mais notre époque est une mine pour les dingues. Le loufoque est partout : pour s’en tenir à l’actualité française des derniers jours, le duel Copé – Fillon, le mariage pour tous, le débat sur le genre, ou même la menace de nationalisation de Florange, sans parler des sujets plus graves, la cavalcade tri décennale des dettes, la poursuite joyeuse de l’immigration de masse et de la substitution de population, amènent à se gratter la tête et à se demander : nos dirigeants ont-ils encore un reste de bon sens ? D’ailleurs, le bon sens est-il encore une valeur lisible et reconnue aujourd’hui ?

     

    C’est pour essayer de mettre un peu de clarté sur ce sujet que, fort d’une journée de bulle en perspective, je me suis attablé ce matin face à la baie d’Alger (1) et ai commencé à tapoter mon clavier. Voici le résultat. Je précise que tout ce qui suit est rigoureusement exempt  de toute lecture préalable, réflexion intellectuelle approfondie, ou consultation d’ouvrages universitaires de haute volée, pardon pour le pléonasme. Je connais trop les intellectuels pour m’en inspirer sur tout ce qui compte. Nous allons essayer en toute simplicité et de bonne foi (deux vieux compagnons du bon sens) de définir le bon sens, d’en préciser les frontières, de tirer quelques conclusions, et peut-être de proposer quelques mesures de bon sens pour redonner un peu de tonus à icelui.

     

    Définir le bon sens est a priori fastoche : c’est tout ce qui ne heurte pas le bon sens. Excellente réponse. Faisons quand même un pas de plus : c’est une grille de lecture, un guide pour la réflexion et pour l’action. Mais encore ? C’est une grille de lecture, un guide qui permet de discriminer, de classer, de juger, de se forger une opinion sur une infinité de sujets : actions et attitudes de la sphère privée, programmes et décisions politiques, productions intellectuelles et artistiques par exemple. Le contenu de la grille, sa chimie, ses gênes ? Ça devient un peu compliqué. Osons. Serait de bon sens tout ce qui :

     

    — est perçu comme tel par une large majorité de braves gens;

     

    — déplaît à Saint-Germain-des-Prés;

     

    — séduit les ingénieurs et déplaît aux Sciences Po et autres énarques;

     

    — n’aurait que des avantages et pas d’inconvénients, ou manifestement plus d’avantages que d’inconvénients;

     

    — serait  conforme à la raison;

     

    — traduirait une bonne santé de base;

     

    — privilégierait le long terme, ou ce qui est validé par l’expérience, voire la tradition;

     

    — éviterait ou éloignerait les catastrophes;

     

    — tendrait à perpétuer tout ce qui compte vraiment, je ne sais, l’espèce, la vie, l’amour.

     

    Cette tentative laisse perplexe; tout ceci est fragile et discutable; on sent qu’on peut aller très loin comme ça, noircir des milliers de pages de précisions, de distinguos, de questions qui s’ajoutent aux questions, sans arriver au bout. On peut tourner autour du bon sens, pas le définir. D’où l’intérêt des frontières.

     

    Les frontières de l’empire du bon sens sont perpétuellement menacées et fluctuantes. Cet empire est pépère, conservateur, souvent ennuyeux. Laissé à lui-même, il lasse et donne toutes leurs chances à une nuée d’ennemis hétéroclites, certains de haut vol (religions, idéologies, passions, romantisme, rêves d’intellectuels, égos d’artistes), d’autres de petite vertu (jalousie, envie, ignorance, bovarysme et états d’âme divers, attrait de la nouveauté, légèreté, bêtise individuelle ou de masse, etc.), d’autres encore très méchants (morbidité, nihilisme, attrait du suicide et de la destruction). Son cœur qui a pour capitale « Préservation de l’espèce » a jusqu’à présent résisté à tous les assauts, mais, après consultation de quelques écolos profonds et militaires militants, je me demande pour combien de temps encore. Depuis toujours ses frontières n’ont cessé de bouger et son territoire d’évoluer comme un accordéon. Illustrons ce propos par quelques exemples malheureusement réduits, faute d’espace et de connaissances à la hauteur, à l’espace européen : massacré à la fin de l’Empire romain par une gangrène nihiliste heureusement vite reprise en mains, stabilisé par Charlemagne, prospère sous un Ancien Régime entièrement dévoué à sa cause, malmené un temps par les guerres de religion et la première mondialisation, chahuté par les Philosophes, mis sens dessus dessous par la Révolution, heureux, sûr de lui et dominateur un court instant dans l’Europe de Bismarck et de la « Belle Époque », menacé de sérieuses lézardes dès ladite « Belle Époque », suicidé en 14, ridiculisé sous le règne surréaliste, commettant depuis lors de multiples tentatives de suicide qui l’ont démoralisé et épuisé, jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, comment se porte le bon sens ? Très mal en Europe, pas fort en Amérique, assez bien ailleurs, bien en Russie et en Chine, malgré menaces et lézardes, comme en Europe du temps de Bismarck. Très bien nulle part, je dois l’avouer.

     

    Alors, que faire, hic et nunc, c’est-à-dire dans l’Europe de 2012 ? Partons de l’idée que, l’homme étant ce qu’il est, cet empire n’a d’attrait durable, et par conséquent de stabilité et d’avenir que pimenté d’un gros zeste d’irrationnel : recherche du beau, de la grandeur, d’un minimum de justice, etc. Ça, c’est pour le long terme, quand l’Europe aura accouché d’un Louis XIV continental ou d’un nouveau Bismarck. Dans l’immédiat, je ne vais pas devenir grave et tangenter le grotesque en esquissant ici un programme de réhabilitation continentale du bon sens. Regards tournés par exemple vers la Russie de Poutine, ou vers la Chine de Xi Jin- Ping, voici quand même quelques modestes pistes de réflexion :

     

    • Se mettre dans la tête quelques vérités de base oubliées. La première est que la vie est tragique. Ceci comporte de nombreuses et fondamentales conséquences. Tout se paie. Par exemple, la dette accumulée par des décennies de déficit irresponsable. Par exemple encore, l’immigration de masse. Voici un danger de très grande dimension, dont la survenance est certaine, et qui pourtant prospère presque sans réaction. Nous sommes face à un défi historique au bon sens, une pure aberration, une énigme, une maladie mentale. Celle dont on meurt.

     

    • De façon générale, les idéologies mortifères qui cautionnent les politiques suicidaires et masquent leur lâcheté doivent être combattues moins comme des ennemies politiques que comme des maladies mentales épidémiques : une certaine interprétation des « droits-de-l’homme », l’anti-racisme, la théorie du genre, l’individualisme extrême et ses épigones gays et divers, de nombreuses aberrations intellectuelles et artistiques, etc. À défaut de les éradiquer, objectif non réaliste jamais réalisé dans l’histoire, il faut sans cesse les contester, mieux, si possible, les ridiculiser, ce qui en théorie ne devrait pas être impossible en mobilisant les réserves de bon sens disponibles et brimées dont tout peuple vivant dispose.

     

    • La valeur « long terme » doit être privilégiée systématiquement, et quelques hiérarchies doivent être réhabilitées : supériorité du collectif sur l’individuel, du beau sur le moche, du grand sur le médiocre, de la vie sur la mort, du mouvement sur l’immobilisme, de la générosité sur la pingrerie, de l’action sur la branlette intellectuelle, de la famille sur l’individu, de l’effort sur la paresse, de la prise de risque sur la vie tranquille, etc.

     

    • Je verrais bien quelques chamboule-tout de défoulement, limités par prudence à quelques figures du passé : pêle-mêle, puis-je suggérer Déroulède, Clémenceau, Duchamp, Poincaré, André Breton, Blum, Sartre ? je vous mets aussi quelques étrangers ?

     

    Mais je crains que ça ne sonne un peu facho, non ?

     

    Jacques Georges http://www.europemaxima.com/

     

    Note

     

    1 : Consultant international, notre collaborateur a passé un semestre de l’année 2012 à Alger pour des motifs professionnels (N.D.L.R.).

  • FEMEN : révélations scandaleuses sur une organisation sulfureuse

    La journaliste d’une chaîne de télévision ayant infiltré l’organisation féministe ukrainienne a découvert des détails intéressants concernant le fonctionnement de l’organisation. Sa conclusion : les militantes ont pour objectif de se faire de la publicité et sont financées par des représentants des milieux d'affaires européens et américains.

    Pour comprendre le fonctionnement de l’association FEMEN, une jeune journaliste de la télévision ukrainienne a intégré l’organisation et a participé à ses actions « seins nus » en filmant ce qui se produisait avec une caméra cachée. Elle a suivi pendant plusieurs semaines une initiation professionnelle à l’art de la scène et aux relations publiques, apprenant à se comporter agressivement pour attirer l’attention des journalistes et se présenter comme une victime innocente. Le plus important – c’est d'être à l’aise en montrant ses seins au public lors des manifestations.

    Diaporama : Les membres de l’organisation FEMEN sont descendues dans les rues de Paris

    La nouvelle recrue de FEMEN a fait ses débuts lors de l’action à Paris, où l’association a ouvert récemment un bureau. Les filles de FEMEN sont venues à Paris pour manifester devant le Centre culturel islamique de la capitale française. Selon la journaliste, elle ressentait littéralement sur sa peau les regards chargés de colère des gens, dont les sentiments religieux ont été délibérément offensés.

    « L'action se déroule près du Centre culturel islamique et nous sentons que la foule est prête à nous déchirer en morceaux. Seuls les appareils photo de mes confrères nous ont sauvés du lynchage », a-t-elle dit après la manifestation.

    Le voyage à Paris était offert à la journaliste par l’organisation FEMEN. Le billet d'avion, la chambre d'hôtel, les voyages en taxi et la nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des participantes, sans compter les frais de costumes, les services des maquilleurs et des stylistes.

    La journaliste a également découvert que les activistes de FEMEN sont payées pas moins de 1000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine. En outre, le loyer que l’association verse pour son bureau de Kiev s’élève à 2500 dollars par mois, alors que le loyer mensuel du bureau parisien se monte à plusieurs milliers d’euros.

    Malheureusement la nouvelle activiste n’a pas pu découvrir qui sponsorise le mouvement, ni découvrir la personne appelle les militantes à mener telle ou telle action de protestation. La journaliste suppose qu’il s’agit certainement de personnes qui apparaissent souvent aux côtés des militantes du mouvement. Il s'agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier, de la femme d’affaires allemande Beat Schober, et de l’homme d'affaires américain Jed Sunden. Wikipédia soutient également la version selon laquelle ce dernier financerait les actions de FEMEN. T

    Vladimir Sinelnikov http://www.voxnr.com

  • Obertone, l’agité du box office

    Les damnés des médias sont debout. La vérité est sortie des catacombes et inonde de ses rayons éclatants le peuple martyr. Laurent Obertone a endossé la bure rugueuse du missionnaire, et brandit son petit livre orange, bleu en réalité, comme aurait dit Eluard.
    Bleu, sans le blanc ni le rouge. La couleur du libéralisme triomphant, affirme Michéa. Obertone appartient bien à l’équipe des bleus.
    Un nouveau Céline, clame-t-on. Au moins, un Philippe Muray. Quoi de commun, pourtant ?
    C’est un pamphlétaire.
    Un entrepreneur d’idées ? se serait enquis Louis Ferdinand Destouche…
    Même Pas.
    Comme les anciens Nouveaux Philosophes, les BHL, les Glucksmann, un entrepreneur de portes ouvertes, un agent commercial de truismes, un promoteur de la nouvelle société, libérale. Non certes « ouverte », comme il fut de bon ton de le prôner, mais sécurisée, cadenassée par l’antivirus identitaire, rendue imperméable aux troyens destructeurs. En quoi notre missionnaire est en parfait accord avec nos philosophes préférés des médias à la sauce Finkielkraut.
    En sortant de son trou noir, notre nouveau Savonarole cligne des yeux : le silence va-t-il s'abattre comme un désert sur la parole du prophète ?
    Dans l’édition du 31 janvier dernier de Riposte laïque, ce pot pourri de petites déjections haineuses, c’est bien ce que craignait Eve Sauvagère en piétinant, avec ses bottes de sept lieux communs, la malheureuse Marie Delarue, qui, dans le Boulevard Voltaire du 29 janvier, avait osé prétendre que France Orange mécanique était un « fourre-tout ». Sans prendre garde qu’elle confirme cette sentence en présentant le réquisitoire comme une «  longue – trop longue hélas – énumération de faits divers (qui vont de la simple agression à l’assassinat d’innocents) », elle redoutait plutôt qu’on ait encore « un livre systématiquement boycotté ».
    Re-las ! Non seulement les sites internet en ont rendu compte, se faisant ainsi l’écho de son succès de librairie, comme Atlantico (apparemment son organe de prédilection, sa chapelle, et ce n’est pas un hasard), Causeur, Le Bréviaire des Patriotes, Riposte laïque, etc., mais les louanges se sont déversées dans Minute, Valeurs actuelles, le Figaro Magazine, Radio Courtoisie, la plupart des porte paroles de la galaxie identitaire et néocon, tandis que les médias généralistes comme 20 Minutes, le Point, les Echos le commentaient, sans parler d’Eric Brunet sur RMC, de Robert Ménard ou d’Eric Zemmour sur Paris Première et i-Télé, et last but not least, la consécration !, d'une invitation chez Laurent Ruquier…
    Pour une autocensure, c’est plutôt un tsunami…
    A quoi se réduit ce brûlot qui a tout l’air d’enflammer certains « territoires » de l’imaginaire national ?
    Nous noterons au passage, ce qui n’est sans doute pas anodin, que le livre est préfacé par Xavier Raufer, ancien d’Occident au parcours flamboyant, un habitué de la très libérale émission d’Yves Calvi, C dans l’air, ayant goûté à tous les râteliers, de la Nouvelle droite au Parti Républicain, comparse de Jean-Charles Marchiani, ancien membre du National Strategy de Washington, chargé de cours de criminologie de Georgetown, engagé par le préfet Rémy Pautrat, éminent universitaire etc. Un adoubement de qualité ! Un ticket d’entrée pour une carrière conséquente…
    Xavier Raufer s’est affirmé comme un des experts les plus écoutés sur les problèmes de délinquance, laquelle n’est pas, selon lui, excusable par des causes économiques et sociales. Il a favorisé, depuis une dizaine d’années, la mise en cause de ces fameux « tabous » qui interdisaient, par correction politique, d’appeler un chat un chat (de couleur, en l’occurrence), et qui a contribué à ce que la droite sarkozyste, conduite par l’éminence grise Patrick Buisson, abandonne des « complexes » inoculés par le moralisme de gauche.
    Obertone se réfère aussi au franc-maçon notoire Alain Bauer, qui « répète « ad nauseum » que l’ultraviolence touche de plus en plus d’individus » (Atlantico, 21 février).
    Le reproche avancé par beaucoup, d’un décalage abyssal entre les chiffres avancés par les pouvoirs publics, notamment ceux du Ministère de l’intérieur, et ceux donnés par l’office national d’observation de la délinquance et des réponses pénales » (l’ONDRP), ou tout simplement l’expérience du terrain, les témoignages des victimes ou les recensions de la presse régionale (méthode utilisée par Laurent Obertone), est un procès un peu vain, comme un secret de Polichinelle, en tout cas a depuis belle lurette perdu son caractère sulfureux, subversif, chacun sachant au fond à quoi s’en tenir, même les champions de la ligne édulcorée.
    Le livre d’Obertone pose malgré tout un redoutable problème heuristique. Il serait facile de l’accuser d’adhérer à l’idéologie pérenne de l’extrême droite incarnée jadis par le style de Minute, et actuellement par la rhétorique nauséeuse de Fdesouche, et qui se réduit à une accumulation, une concaténation de faits divers plus ou moins horrifiques et connotés, à une nationalisation du Café du Commerce, dans lequel triomphe la non pensée binaire, dont le fondement est un terrain affectif hyper-éruptif et éructif. C’est là le terreau de la propagande, des enfilades à la chaîne de bonnes grosses atrocités, comme on en a vu l’illustration dans les reportages mainstream sur la Serbie, l’Irak, la Libye, la Syrie… Un pays connu…
    Plus philosophiquement, on se demandera ce qu’est un fait, ce qu’est le « réel ». Problème fondamental, devant lequel pourtant la souffrance des victimes, celle par exemple de cette jeune fille violée dans la rue d’Angers, dont on a enduit le visage d’excréments, ne vaut sans doute par grand-chose, mais qui n’est pas sans quelque importance pour celui qui ambitionne de penser. Car un fait exige d’abord qu’on délimite le champ du corpus, qu’on en identifie les paramètres de validation, qu’on le relativise en l’enchâssant dans une interprétation complexe d’un ensemble qui le subsume et l’explique, bref, un fait ne commence à exister que quand il devient un concept. On peut aligner tous les exemples que l’on veut, à l’infini, l’on n’aura pas pour autant une analyse.
    Toutefois, Laurent Obertone en aurait une. Tout simplement, tout « simplistement », oserait-on dire, il voit dans le déclin de la France, sa perte de compétitivité, la conséquence de l’invasion migratoire. Il explique aussi par cette cause l’ « ensauvagement » de la société, l’émergence d’un nouveau type, brutal, hyper-violent, de criminalité, banalisée et excusée par les théoriciens de la diversité heureuse, cette « chance pour la France ». Et face à ce déni de réalité, cette scandaleuse destruction de la civilisation française arraisonnée par cette nouvelle espèce allogène de barbares, il demande avec insistance des mesures sécuritaires idoines, la perpétuité effective, la peine de mort, des places dans les prisons etc.
    Bref, il serait bon que la France se décidât enfin à devenir ce que sont les USA, où une partie conséquente de la population, notamment noire, est incarcérée, où des condamnés à mort attendent par dizaines qu’on achève leur longe patience, où la perpétuité ne se termine que par une sortie de prison les pieds devant, où la tolérance zéro en matière de délinquance est vraiment appliquée. Sans d’ailleurs que, dans l’ensemble du territoire, elle ne baisse substantiellement, et sans que de nouvelles formes, aberrantes, de tueries et de criminalité n’apparaissent ou ne se développent.
    Il est crétin de remettre en cause les chiffres avancés par Obertone. Seul Médiapart s’y lance, au risque du ridicule. Que la violence de la société actuelle ravage les corps et les consciences, qui le niera, hormis des idéologues désormais dépassés par le virage de la fin des années quatre-vingt dix, qui vit la prise de conscience, de la part de l’intelligentsia de pouvoir, que beurs et blacks pouvaient être aussi, entre une séance de tags et une autre de rap, des antisémites ?…
    Tout ce que l’on peut avancer en revanche à propos de la barbarie, la décivilisation, de notre monde, n’est pas contenu dans la recension des actes délictueux qu’on placerait dans la rubrique « faits divers ». La brutalité est partout, depuis que les protections traditionnelles du corps social ont volé en éclat, la famille, la religion, le parti, le quartier, le syndicat, le bistrot… L’individuation agressive de la modernité, la transformation de la personne en atome narcissique, dépressif, le règne dissolvant de la marchandise, la perte des repères dans un monde universalisé, la destruction des solidarités, ont porté la brutalité animale jusque dans les foyers, jusque dans les cœurs, les usages. L’abandon de la civilité commence avec l’attention captivée, au détriment des autres, par l’écran du portable. L’autorité, dans tous les domaines, est bafouée au nom de principes démagogiques. L’imaginaire est peuplé de monstres audio-visuels, de cauchemars informatisés, de délires cybernétiques. La muflerie s’installe, avec sa dose de mépris pour tout ce qui n’est pas monnayable. La prostitution devient un secteur usuel, ainsi que la vulgarité, dont on ne perçoit même plus qu’elle est vulgaire, tant culture, raffinement, sensibilité sont devenus choses abolies. Et cela, non seulement dans les quartiers « difficiles », mais partout. Et ajouté à ce naufrage culturel, civilisationnel, un amollissement des courages, une perte abyssale de curiosité, d’intelligence, d’appétence pour ce qui est vraiment nouveau, un lâche soulagement d’être intégré confortablement dans la tiédeur étouffante du troupeau.
    Il n’est pas sûr que la « rébellitude » d’Obertone n’entre pas dans cette logique.
    Car comme il existe des postures indignées à gauche et à l’extrême gauche, qui ne sont que des suppléments d’âme sans conséquence du système, voire pire s’ils s’incarnent dans l’immigrationnisme militant, au nom de l’internationalisme, il y a une extrême droite conventionnelle, qui joue bien son rôle, qu’on voit éclore de-ci, de-là, en Europe, et qui est l’exacte réplique mimétique de l’autre pôle. Elle n’est, somme toute, que l’appât sécuritaire de peuples abandonnés à leur sort.
    Si l’on se réclame du libéralisme, comme le fait un Obertone présenté à Sarkozy par Houellebecq, quand il rejette les idées d’Egalité & Réconciliation, ou de Marine Le Pen, trop « marxiste » à son goût, au discours trop « mélanchonien », il faut expliquer pourquoi le patronat, le MEDEF, par la voix de Laurence Parisot, militent pour davantage d’immigration. Stéphane Guilly avance, par exemple, que le nouvel ordre libéral repose sur une sorte de « deal » entre deux pôles extrêmes de la société, entre les classes moyennes supérieures, intégrées à l’économie mondialisée et résidant dans les centres-villes des métropoles, et un sous prolétariat d’origine immigrée, vivant dans les périphéries de ces grandes cités, se satisfaisant de travaux sous payés et aux conditions drastiques et flexibles, tandis que les classes populaires traditionnelles, évincées, exclues de l’économie réelle, se retrouvent dans les « territoires » qui ne comptent pas. Gentrification et immigration sont devenues les deux mamelles du libéralisme avancé. On a beau jeu alors de prétendre, avec vraisemblance, que le libéralisme ne peut progresser que grâce à ce facteur. Si l’on est logique, et que l’on désire un succès économique de la sorte, et « enrayer le déclin de la France par un surcroît de productivité », il faut donc souhaiter une explosion migratoire !
    Autrement dit, pour parvenir à une critique substantielle de l’immigration, il faudrait passer par le concept de libéralisme mondialisé. Enlevez l'immigration, le fond du problème aura-t-il disparu ?
    Soit dit en passant, et je n’insisterai pas pour le moment sur cette abjection qui consiste à assimiler, par synecdoque propagandiste, l’ensemble des immigrés au rebut des quartiers, à sa pègre, à sa racaille, on ne fera par l’économie d’une remise en cause radicale de l’occidentalisme, de notre civilisation européenne (l’Histoire ayant toujours tendance à donner tort aux vaincus, encore s’agirait-il de savoir pourquoi nous avons été vaincu, et surtout par qui !), c’est-à-dire, in fine, de ce qui semble être la référence ultime d’Obertone, à savoir la France telle qu’il l’entend, blanche, laïque ou chrétienne, respectueuse des civilités etc., en fait une France qui s’est vendue pour un plat de hamburgers.
    La véritable violence faite historiquement à notre peuple, monsieur Obertone, c’est l’américanisation, le culte du fric, l’individualisme libéral, la déterritorialisation marchande, le déracinement illuminé de la modernité, la rationalisation des liens, la technicisation des habitus…
    Notre pamphlétaire, du reste, pour expliquer l’ensauvagement de notre société et la duplicité de nos élites, se réfère à la sociobiologie, ou plus précisément à l’éthologie, à la science du comportement animal, telle que l’a illustrée brillamment un Konrad Lorenz. Il est vrai que nous sommes des animaux, et qu’en nous réside un atavisme comportemental, aisément discernable, au demeurant, pour peu qu’on nomme les choses par leur nom, dans le paysage social, et pas seulement dans les « quartiers difficiles » : il n’est qu’à constater les ravages du droit de cuissage ou de la promotion sur canapé qui sévit dans certains microcosmes. Mais passons sur ce point. Cependant, cette réduction bien contestable à la biologie (« les thèses du biologiste Richard Dawkins selon lesquelles nous serions prisonniers de nos gènes » (Atlantico, 19 janvier)), si elle n’est pas maîtrisée, laisse perplexe quand il s’agit d’en tirer les conséquences (sans compter que cette animalisation de l’humain est flagrante dans le jeu pervers des désirs consuméristes et pornographiques de la société libérale « avancée »). Constatant en effet que « de favoriser les faibles on en vient naturellement à pénaliser les forts » (Atlantico, 20 février), Obertone revendique une sorte de darwinisme social. Or, l’on sait que cet évolutionnisme, se réclamant de la sélection naturelle, est à la base de la volonté de puissance des nations à la fin du XIXe siècle – aberration à l’origine de la grande boucherie de 14-18 (avantage idéologique dans le contexte actuel de la guerre occidentale contre les nations enracinées!)- et du libéralisme économique le plus virulent. Seuls ont droit au soleil les plus forts. Quels sont les critères de leur force ? là est toute la question, et s’ils sont déterminés par la logique libérale, il est inéluctable que l’homme le plus puissant soit finalement le troupeau des derniers hommes. Un Léviathan dilué dans la masse… Aussi bien la notion d’évolution, si elle est déjà complexe dans le monde animal, devient un casse-tête dans l’univers hautement symbolique, culturel, de l’humain. Obertone l’avoue à demi-mot : « Qu’on soit artiste, journaliste, universitaire, souvent magistrat, cette morale [« hors sol »] est quasi-indispensable pour réussir une carrière. » (Le Bréviaire des Patriotes, 13 février). C’est effectivement là le problème. Et il n’est pas non plus impensable que, les masses basculant d’un extrême à l’autre, le conformisme de demain, à la Obertone, ne devienne aussi piètre que celui qui lui sert de cible actuellement.
    De qui Obertone est-il le nom ? demandera-t-on en parodiant Alain Badiou.
    La perspective d’une gigantesque intégration, économique, sociale, politique, de l’Europe occidentale, à la sphère civilisationnelle américaine, à l’empire yankee, a déclenché depuis un ou deux lustres de grandes manœuvres pour s’y préparer. A la « démocratisation » blairienne de la gauche française, incarnée par le groupe de réflexion Terra Nova, et illustrée par les réformes « sociétales » telles que le mariage homo, répond une « droitisation » sans conséquence, mais hautement proclamée, des partisans d’un libéralisme sécuritaire, tel qu’il est appliqué parfois aux USA, notamment dans la revendication nouillorquaise de la tolérance zéro, dans l’adoption du Patriot Act, voire dans la programmation de camps tels que Guantanamo… Pur fantasme : la pure répression, l'augmentation des places de prison, la perpétuité réelle, la peine de mort, l'idéologie de l'enfermement comme solution à la délinquance, favorisent l'ensauvagement de la société. C'est créer un pôle référentiel de la fabrication du sous-homme comme voie vers le salut. C'est trop facile de travailler à humilier, détruire, pour penser valoir quelque chose. Chacun porte son monstre en soi. La société la plus animale, la plus brutale qui soit, la société américaine, applique sans sourciller ces principes rudimentaires dignes du Far West.
    Cette droitisation ne renie pas le libéralisme mondialiste, au contraire, ni ses conséquences, ni même les réformes sociétales qu’il implique au nom d’une liberté tous azimuts. Cependant, le libéralisme étant somme toute une guerre des riches contre les pauvres, il est nécessaire que le système se pourvoie d’un appareil répressif, d’un dispositif idéologique agressif, pour parer à toutes les éventualités insurrectionnelles.
    Il est évident par exemple que l’alliance de toutes les victimes du chaos marchand, ou des religions antimodernistes, serait un cauchemar pour l’oligarchie. L’aile sécuritaire est donc d’une importance sans pareille pour armer les consciences dans ce combat douteux.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • U.E : Nouvel article

    Le 4 décembre dernier, j’informais les lecteurs de Boulevard Voltaire de l’existence de deux nouveaux règlements européens renforçant la discipline budgétaire européenne.

    L’un d’eux prévoit notamment l’obligation des États membres de communiquer à la Commission leur projet de loi de finances («  plan budgétaire  »). Si celle-ci estime que ce plan présente un « manquement particulièrement grave », elle pourra en demander la révision. Un droit de véto sur les budgets nationaux en quelque sorte, puisque les États seront soumis à des sanctions financières s’ils refusent de voter des budgets respectant les recommandations européennes.

    Ces deux règlements seront présentés au vote des eurodéputés lors de la prochaine séance plénière de mars. Les trois institutions européennes sont en effet parvenues à un accord mercredi 20 février.

    Depuis plusieurs mois, des négociations se tenaient régulièrement afin de trouver un compromis entre la Commission européenne, les États (Conseil européen) et les parlementaires, dont certains souhaitaient contraindre la Commission à proposer un projet de « fonds de rédemption » (prise en charge commune de la dette). Les eurodéputés de gauche et du centre ont obtenu la création d’un groupe d’experts chargé « d’approfondir l’analyse des avantages, risques, obligations et obstacles éventuels d’une substitution partielle de l’émission nationale de la dette en vue d’une émission conjointe sous forme de fonds de rédemption et d’euro-obligations. » Le groupe d’experts externes présentera ses conclusions d’ici mars 2014 et la Commission sera invitée à les évaluer et, si nécessaire, à présenter des propositions avant la fin de son mandat.

    Les parlementaires européens ont également obtenu des avancées en matière de contrôle « démocratique » des nouveaux pouvoirs confiés à la Commission :

    - les partenaires sociaux et les organisations de la société civile pourront « exprimer leurs points de vue concernant les recommandations de la Commission, et être davantage impliqués dans la formulation des politiques ».

    - les pouvoirs de la Commission découleront d’une sorte de « mandat », renouvelé tous les trois ans, que le Parlement ou le Conseil aurait la possibilité de révoquer.

    Enfin, la Commission s’est engagée à évaluer les budgets nationaux en s’assurant que « que les coupes budgétaires ne soient pas réalisées au détriment des investissements dans le potentiel de croissance ».

    Rendez-vous en mars pour connaitre la teneur exacte des deux textes et la position de chacun de eurodéputés. Les textes devront ensuite être validés par les chefs d’États européens pour pouvoir entrer en vigueur. Une entrée en vigueur qui se fera sans l’accord des Parlements nationaux puisque, s’agissant de règlements européens, ils sont uniquement approuvés par les eurodéputés et les gouvernements. Notez qu’aujourd’hui, la plupart des parlementaires français ignore l’existence de ces textes.

    Magali Pernin, le 2 mars 2013

    Boulevard Voltaire

  • Proposition de loi pour supprimer le CESE

    Les députés UMP Marc Le Fur et Franck Gilard souhaitent déposer une proposition de loi constitutionnelle « visant à supprimer le Conseil économique, social et environnemental ». Ils expliquent :

    « le CESE n’a été saisi par le gouvernement qu’à deux reprises en 2009 et pour les années 2010, 2011 et 2012 aucun chiffre n’est disponible dans les documents budgétaires au titre des indicateurs de performance ».

    Cela permettrait déconomiser 40 millions d’euros par an.

     Le Salon Beige

  • Jacques Bompard dénonce la partialité du CESE

    “Alors que plus de 700.000 Français ont demandé la saisine du Conseil économique, social et environnemental, celui-ci a jugé que leur pétition était irrecevable. On apprend aujourd’hui, que discrètement, le 18 février dernier, la troisième assemblée de France avait sollicité l’avis / les ordres du gouvernement sur la recevabilité de cette pétition, au mépris le plus total du principe fondamental de séparation des pouvoirs. Par ailleurs, la saisine du Conseil par voie de pétition doit remplir quatre conditions formelles. Ces quatre conditions étant en l’espèce remplies, le Conseil n’avait pas le pouvoir de refuser d’examiner au fond cette pétition dont il a été légalement saisi. Un des membres du CESE, Jean-François Bernardin, a d’ailleurs démissionné pour protester contre cette décision qu’il perçoit comme «une insulte contre les 700.000 pétitionnaires».

    Ce refus du CESE est donc non seulement un déni de démocratie mais également un acte anticonstitutionnel. Il confirme, par ailleurs, l’inutilité de cet organe coûteux et non démocratique, qui est aujourd’hui définitivement discrédité. En ces temps d’économies budgétaires, le gouvernement devrait tirer les conséquences de l’inutilité de cette assemblée couteuse et non démocratique et la supprimer purement et simplement.

    Face à ce blocage institutionnel, Jacques Bompard est convaincu que le seul moyen pour les Français de faire entendre leur voix est de descendre massivement dans la rue. Il sera donc présent à Paris à la manifestation du 24 mars prochain, accompagné de nombreux élus et habitants du Vaucluse et appelle tous les Français à s’y rendre en nombre pour défendre la démocratie et la famille, fondement de notre société.”

    source: Le Salon Beige

    http://fr.altermedia.info