
Le premier vote faisait figure d’abordage réussi pour les oppositions. L’amendement 194 porté par l’expérimenté Charles de Courson (LIOT) proposant une « revalorisation des pensions, prenant en compte le niveau réel de l’inflation […] c’est-à-dire pour l’année 2022, une inflation à 5,5 % ». Cette proposition rehaussait celle de l’État qui avait acté une hausse de 1,1 % en janvier, puis de 4 % en juillet. Il manquait donc la bagatelle de 500 millions d’euros supplémentaires. L’amendement était passé d’une courte tête avec les voix de la gauche, du RN, du groupe de Charles de Courson et notamment d’une élue du MoDem. Avec quatre voix d’avance, il s’agissait d’un véritable couac pour la majorité et d’une victoire significative pour les oppositions.