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anti-national - Page 903

  • La ficelle de l’antiracisme était trop grosse

     

    Lu dans Minute :

     

    B"Je n’ai jamais été scout. Taubira non plus, à en juger par sa difficulté à allumer un feu, préparé, il est vrai, avec de pauvres brindilles et un pétard mouillé. En guise de « brindilles », elle a utilisé une candidate du Front national aux municipales à Rethel (Ardennes) qui l’avait comparée à un singe et une gamine qui, à Angers, l’a traitée de guenon en brandissant une peau de banane, peut-être avec le secret espoir qu’elle glisserait dessus, comme dans une BD de Boule et Bill… Horreur! Les cheveux de madame le ministre s’en sont dressés sur sa tête, sons sens politique aigu s’est réveillé comme jamais et des frémissements de bonheur courroucé lui ont couru le long de l’échine jusqu’au crou pion. « Ils » avaient osé! Ne restait qu’à ressortir le vieux pétard mouillé de l’antiracisme pour allumer une affaire d’Etat à partir de ces non-événements.

    Qui sème le vent récolte la tempête: les attaques contre Taubira, si malencontreuses soient-elles dans leur formulation, s’expliquent principalement par la détestation qu’elle s’est attirée en travaillant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe. Mais l’occasion est belle de ressortir des cartons la sempiternelle accusation de racisme pour intimider ses adversaires et remobiliser le gogo bobo. « Cela renvoie évidemment à ses parents, au cadre familial, à l’éducation », a déclaré dans « Libération » le garde des Sceaux à propos de la fillette qui l’a injuriée. Les journalistes embrayent: les responsables, ce sont toujours les parents! Voilà qui va sûrement faire plaisir à Marisol Touraine, dont le fils est en prison pour avoir braqué une femme à son domicile, et à Laurent Fabius, dont le fils Thomas connaît lui aussi quelques démêlés avec la justice…

    Au fait, dans quelle mesure l’éducation dispensée par Christiane elle-même n’explique-t-elle pas qu’un jour de 1996, son fils Lamine ait lui-même été trouvé en possession de menus objets dérobés au cours d’émeutes à Cayenne? Voilà une réputation laminée! La ficelle de l’antiracisme était-elle trop grosse? La manipulation n’a d’abord pas fonctionné. Dame Tautau s’en est plainte lors d’un entretien accordé le 5 novembre à « Libération »: « Les réactions n’ont pas été à la mesure […] Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il n’y a pas eu de belle et haute voix qui se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française. » La grande et belle voix n’a pas tardé à répondre: du haut de l’Elysée, Flanflan-la-Tulipe en personne a condamné l’hydre raciste, ce qui n’avait plus été fait depuis au moins le mois de juin dernier – une éternité! [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/la-ficelle-de-lantiracisme-%C3%A9tait-trop-grosse.html

  • Le pouvoir tente de faire taire David Van Hemelryck

    David Van Hemelryck, le pilote de l'aéronef à la bannière "Hollande démission", a été déféré ce midi et sera présenté ultérieurement à un magistrat. Il est poursuivi pour organisation de manifestation non déclarée.

    Les trois autres personnes interpellées hier sur les Champs-Elysées ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures. Elles sont poursuivies pour violence volontaire sur agent de la force publique.

    La persécution politique, avec la complicité de la police, se poursuit.

    Michel Janva

  • Cherbourg : le socialiste Hollande préfèrent des Roumains sous-payés à des travailleurs français

    Désillusions aux chantiers navals de Cherbourg

    Le 30 septembre dernier, accompagné de quatre ministres dont Arnaud Montebourg et Bernard Cazeneuve, François Hollande avait annoncé à Cherbourg la commande par le Mozambique de 30 navires (24 chalutiers ; 6 patrouilleurs et intercepteurs) auprès des Constructions mécaniques de Normandie de Cherbourg, pour une valeur globale de 200 millions d’euros.

    Représentant un carnet de commandes de deux ans, ce contrat tombait à pic pour les CMN qui, quelques mois plus tôt, avaient pris des mesures de chômage partiel pour 80 de ses 350 salariés.

    L’annonce triomphale cède à présent la place à l’amertume et à la désillusion. Sur les trente navires prévus, les CMN vont construire huit chalutiers à Cherbourg et y réaliser l’assemblage et l’intégration des six patrouilleurs et intercepteurs. Pour des raisons de rentabilité, les autres navires seront construits à bas coût en Roumanie. Pour ce même motif, le chantier vient de faire appel à la main d’œuvre étrangère « low cost » en provenance de Roumanie et de Lituanie : 13 travailleurs intérimaires sont arrivés sur le chantier fin octobre et 40 travailleurs « sous forfait » ont pris leurs fonctions cette semaine à Cherbourg...[...]

    Karim OUCHIKH, Président exécutif du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés), Administrateur du Rassemblement Bleu Marine - La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cherbourg-le-socialiste-Hollande

  • Quand Ayrault fait dans l'ignoble

    Addendum 12/11/2013

    Cdans l’air – 11/11/2013 – Nicolas Offenstadt, historien – Les 11 novembre agités, une longue histoire, déjà …

    Pardonnez-moi, c’est important, vous dites ce soir à ceux qui nous écoutent :  » le 11 novembre est de fait, aussi historiquement, une date de contestation, de manifestation : on vient dire qu’on est pas content, au delà du respect des morts et du patriotisme » – Yves Calvi

    « Deux cent personnes environ de mouvements d’extrême droite se sont permis de siffler le président de la République le jour de la commémoration des morts de la Grande Guerre. C’est un acte grave, pas seulement un acte contre le Président de la République, c’est un acte contre les morts de la Grande Guerre, contre la République et la Nation », a affirmé le premier ministre.

    « Cela nécessite un sursaut fort et puissant pour dire : ‘ça suffit les attaques racistes, ça suffit les attaques contre la loi, la République, le droit, les destructions de biens publics’. [...]

    Le Figaro

    Lire la suite

  • La dictature socialiste en marche

    David Van Hemelryck, militant formé lors de la Manif pour tous, opposant notoire à François Hollande et fondateur du mouvement Hollande-démission (proche du Printemps Français) a été déféré ce midi et sera présenté ultérieurement à un magistrat.

    Il est poursuivi pour organisation de manifestation non déclarée.

    Les trois autres personnes interpellées hier sur les Champs-Elysées ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures, selon les informations délivrées au Figaro. Elles sont poursuivies pour violence volontaire sur agent de la force publique. Les trois ont été identifiées comme appartenant à l’extrême droite et deux d’entre elles sont membres d’Action Française.

    Le Figaro

  • Opération « familles en colère » devant la préfecture de Troyes

     

    Cette semaine, comme dans de nombreuses villes de province, LMPT 10 a relayé l’ultimatum national de la Manif Pour tous au gouvernement. La photo ci dessous a été communiquée à la presse régionale et un courrier a été envoyé au préfet ainsi qu’aux différents partis politiques dans l’Aube. Dans les trois prochaines semaines d’autres actions seront montées à Troyes. Il est temps que le gouvernement prenne en compte la colère des familles !


  • L’extrême-gauche violente s’en prend au cortège traditionnel des enracinés tourangeaux.

    Hier soir, comme depuis 4 ans, les enracinés tourangeaux défilaient pour défendre leur identité. Mais cette année, nous avons été confronté à la mobilisation, aux provocations et aux violences de l’extrême-gauche.

    En effet, plusieurs centaines d’individus (dont un certain nombre venaient de Paris, de Bretagne ou encore du Limousin pour en découdre) ont tenté une démonstration de force pour intimider les participants à notre marche et empêcher le déroulement de celle-ci. Plusieurs de ces manifestants d’extrême-gauche ont tranquillement défilé dans les rues de Tours le visage masqué ou en tenant des manches de pioche maquillés en hampe de drapeaux.

    Alors que leurs intentions violentes étaient manifestes, les forces de l’ordre ont laissé plusieurs groupes issus de ce cortège s’approcher de notre manifestation. Et ce qui devait arriver arriva… Plusieurs participants à notre marche ont été visés par des projectiles provenant des rues adjacentes à notre parcours. A un certain moment, j’ai même dû personnellement intervenir avec des militants de Vox Populi pour faire reculer un groupe qui s’en prenait à des jeunes femmes présentes dans notre rassemblement. Il aura fallu cet accrochage pour que la police sorte enfin de sa passivité !

    Notre rassemblement était – comme chaque année – déclaré aux services de la préfecture. Il est à ce titre inacceptable que nous ayons eu à faire face à une manifestation dont le seul but était de contrer la nôtre. Pourquoi a-t-on laissé des personnes agressives approcher notre cortège ? Pourquoi une telle passivité face à ces groupuscules violents ?

    J’écrirai dès aujourd’hui au préfet pour lui demander de mettre un terme au climat de violences politiques entretenu à Tours par l’extrême-gauche.

    La présence médiatique tout à fait inhabituelle (plusieurs télés nationales étaient présentes, ce qui n’a jamais été le cas pour notre modeste marche « provinciale ») me laisse à penser que les provocations des milices gauchistes étaient prévues et concertées. Les médias étaient là pour avoir du spectacle ! Il ne fait à mes yeux aucun doute que c’est en particulier le militant politique engagé dans les élections municipales que je suis que l’on visait.

    PL Mériguet http://www.voxpopuliturone.fr

  • Recouvrer la légitimité en politique.

     

    Dans sa rondeur socialiste, François Hollande voulait inclure, changer, inspirer ; à vrai dire le pleutre de Tulle se rêva longtemps chef politique. Batailleur d’appareils, sa chimère finit dans la casse déplorable des ambitieux qui tournèrent mal.

     

    Reste à connaître le degré de l’échec en cours, puisque les sondages finiront bien par entrainer des piques plus douloureuses, plus virulentes. Les procès en incompétence répètent la litanie des inadéquations : manque de caractère, de force, d’idées, de courage, l’arbre creusois tout effeuillé par les agressions du réel ne peut plus masquer la forêt des récriminations françaises contre la faiblesse du locataire de l’Elysée. Ne galvaudons pas alors l’étendu de la crise politique symbolisée par le diktat de petits êtres illégitimes sur notre destin national. C’est un crime et un grand péché contre elle-même que la Nation française répète, par dormition ou par couardise, en forniquant ainsi dans les étuves de la médiocrité. C’est en mesurant notre culpabilité et en nous obligeant à regarder froidement la gravité de notre compromission que nous oeuvrerons, enfin, à la restauration de notre souveraineté et, ô miracle, au retour de la légitimité politique.

    La légitimité perdue.

    La légitimité n’est pas un objet, ni une construction, elle est un don qui s’aiguise à mesure qu’un individu accepte d’en assumer la nature et les risques. Charles Maurras nous rappelait si adroitement que Jeanne d’Arc ou Antigone n’eurent jamais à convaincre le bon sens de la légitimité de leur place ou de leurs gestes. La complexité de l’aventure du chef ou de la rébellion tient alors bien davantage aux oppressions des esprits bourgeois ou pharisiens qu’à la légitimation d’un agir. Ce don de la légitimité, voilà ce que la V ème République ne parvient plus à faire émerger : Nicolas Sarkozy, entre ses escapades qataries et ses amitiés financières, n’en finit plus d’écoeurer l’opinion, Hollande ,lui, n’a d’assise ni partisane, ni charnelle avec le peuple français. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

  • Entretien avec l’auteur du Nouveau dictionnaire de novlangue

    « Les médias ne diffusent pas des « informations », comme ils le prétendent, mais une idéologie conforme aux intérêts de ceux qui les possèdent ».
    La novlangue ne correspond pas seulement à un tic ridicule, signe de reconnaissance de l’oligarchie et de la classe médiatique. Elle s’attaque à la pensée, comme l’avait bien vu également G. Orwell. En n’employant plus certains mots elle tente de nous priver de la capacité de conceptualiser, de réfléchir par nous-mêmes. Le débat lancé en 2012 visant à retirer le mot « race » de la constitution n’était pas innocent sur ce plan.

    NOVOpress : Le Nouveau Dictionnaire de novlangue vient d’être réédité. Pouvez-vous revenir sur la genèse de cet ouvrage ? Pourquoi ce livre ?

    Michel Geoffroy : L’idée du Dictionnaire de la novlangue est venue de l’analyse critique de la désinformation médiatique effectuée par la Fondation Polémia dans le cadre de son action de réinformation. Les médias ne diffusent pas des « informations », en effet, comme ils le prétendent, mais une idéologie – c’est-à-dire une vue du monde – conforme aux intérêts de ceux qui les possèdent et les dirigent : les grandes banques et les grandes entreprises transnationales.

    Pour ce faire les médias sélectionnent les faits qui leur paraissent conformes à ces intérêts, les présentent sous un certain jour et censurent ou diabolisent les autres. Pour ce faire également, ils adoptent une façon politiquement correcte de présenter ce qu’ils ne peuvent taire : en utilisant la novlangue justement.

    Le Dictionnaire de la novlangue vise à traduire et donc à dénoncer cette langue médiatique étrange qui a pour fonction de nous tromper. La novlangue est un bobard permanent qui exprime l’emprise du politiquement correct sur notre société. Dépister la novlangue constitue donc une œuvre de salubrité et contribue à rétablir une liberté essentielle : la liberté de penser.

    Ce que vous appelez « novlangue » n’est-il pas simplement la manifestation d’un appauvrissement intellectuel de nos sociétés ?

    La novlangue n’est pas exactement un appauvrissement du langage. Elle repose plutôt sur une modification – et souvent une inversion – du sens des mots qui traduit plus profondément un processus de renversement volontaire des valeurs. Parce que l’oligarchie cherche justement à faire violence à la société. Comme le disait G. Orwell en novlangue « la liberté c’est l’esclavage » : on s’efforce de désigner des choses différentes par le même mot. Comme, par exemple, lorsqu’on désigne sous le terme de « racisme » la volonté de préserver l’identité française.

    Pour la langue française, qui reposait au contraire sur la précision et le sens des nuances – raison pour laquelle elle a joué longtemps le rôle de langue des diplomates –, la novlangue représente effectivement une régression culturelle majeure.

    Quels sont les critères pour déterminer qu’un mot fait partie de la « novlangue » ?

    Comme le montre le Dictionnaire, la novlangue correspond d’abord aux mots et expressions les plus couramment employés dans le vocabulaire très pauvre des médias, écrits ou audiovisuels, en particulier pour désigner une réalité problématique, donc que le système veut masquer. Pour trouver de la novlangue il suffit par exemple de lire des articles de presse traitant de la délinquance ou de l’immigration !

    La classe politique, soumise aux médias, parle aussi novlangue et constitue un autre gisement. Nous avons enfin ajouté dans la seconde édition du Dictionnaire certains termes utilisés par les publicitaires car la publicité relève aussi de la désinformation.

    Pour mériter d’entrer dans le Dictionnaire il faut qu’un mot ou une expression traduise un décalage manifeste, réducteur ou ridicule avec la réalité qu’il prétend désigner ; ou que l’expression soit particulièrement alambiquée, trahissant la volonté de cacher quelque chose. Les oxymores – genre assez prisé par la classe politique – relèvent aussi de la novlangue puisqu’ils servent à « communiquer » pour ne rien dire. Bref, le ventre du politiquement correct est particulièrement fécond en novlangue, comme l’illustre cette nouvelle édition du Dictionnaire, très enrichie, si l’on peut dire, par rapport à la précédente.

    Le terme « novlangue » fait explicitement référence au livre 1984 de George Orwell. Au-delà des modes qui influencent le langage, pensez-vous que l’usage de certains mots se fait de manière délibérée, dans le cadre de campagnes de publicité par exemple ?

    Bien sûr. La novlangue part de l’idée – initiée par les structuralistes français – que les mots véhiculent des valeurs et qu’en changeant le sens des mots on réussira à changer la réalité des choses : démarche en réalité de nature magique qui repose sur une logique incantatoire, propre aux utopistes. La novlangue a donc pour fonction d’empêcher de penser les choses telles qu’elles sont. Il s’agit d’une désinformation qui a pour finalité de jouer sur les perceptions du sujet qui utilise ces mots. Il est manifeste, par exemple, que la novlangue a été utilisée pour minimiser les réalités dramatiques de l’immigration de peuplement en s’efforçant de nous faire croire qu’il ne s’agissait que de problèmes « sociaux ». Mais cela ne trompe plus personne en réalité car « les faits sont têtus », comme le savait Lénine à ses dépens. Un aveugle ne voit pas mieux au motif qu’on l’appelle un « non-voyant » !

    Journalistes, publicitaires, politiques : leur usage commun de la « novlangue » ne trahit-il pas finalement leur appartenance à un même cercle de pouvoir ?

    Vous avez raison. La novlangue est devenue la langue et donc le signe de reconnaissance de l’oligarchie, comme le latin dans le passé européen, ou le marxisme pour la nomenklatura à la fin de l’Union soviétique.

    Toute l’oligarchie parle novlangue couramment et c’est une des raisons pour lesquelles la coupure avec le pays réel ne cesse de s’approfondir. L’oligarchie et la population ne peuvent pas se comprendre puisqu’ils ne parlent plus la même langue : les uns évoquent la « mondialisation heureuse », « l’immigration-chance pour la France » ou « le mariage pour tous », alors que le reste de la population parle chômage, précarité, impôts, insécurité ou crise de la famille.

    La novlangue exprime la façon dont l’oligarchie voudrait que l’on voie le monde : un monde évidemment conforme à ses intérêts. Mais ce monde n’existe pas aux yeux de la majorité de la population. L’illusion de la novlangue se déchire donc rapidement. Et les Européens se découvrent de plus en plus nombreux à appeler les choses par leur nom.

    Propos recueillis par Yves Lejeune pour Novopress  7/11/2013

    Nouveau Dictionnaire de novlangue/ Plus de 500 mots pour vous manipuler. Ed. Polémia (octobre 2013).
    Cinq cents mots parmi les plus employés par l’oligarchie dirigeante et les médias pour tromper l’opinion : mots tabous, trompeurs, marqueurs, sidérants ou subliminaux passés au décryptage de Polémia.

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    http://www.polemia.com/entretien-avec-lauteur-du-nouveau-dictionnaire-de-novlangue/

  • Huées : le président de la République porte sa large part de responsabilité

    D'Ivan Rioufol :

    "La France déchirée? Elle était aussi, ce lundi matin, sur les Champs Elysées. Le chef de l’Etat, venu commémorer le 11-novembre devant la tombe du Soldat inconnu, y a été hué comme aucun président dans un tel moment symbolique d’unité nationale. Le pacte républicain, qui préservait ces recueillements collectifs, n’a pas résisté à la pression d’une colère populaire dont il est difficile, pour l’instant, de faire la part entre la spontanéité et la démonstration concertée. Cette exaspération contre Hollande est-elle pour autant illégitime ? C’est ce que Manuels Valls a tenté immédiatement de soutenir, en accusant l’extrême droite, le Printemps français et le Renouveau français - cités comme acteurs de cette manifestation antigouvernementale - de "s’en prendre aux valeurs de la république". Le ministre de l’Intérieur a également assuré : "Il n’y avait pas de Bretons", en dépit de personnes arborant des bonnets rouges en signe de solidarité avec la contestation sociale née dans le Finistère. L’erreur de Valls serait de sous-estimer un "sentiment pré-insurrectionnel" (Hervé Morin, ce matin), en se contenant d’accuser le FN des turpitudes habituelles. Il y a, derrière ces incidents, une part de réalité dont la gauche ferait mieux de s’inquiéter. A noter que le député-maire UMP de Chateaurenard (Bouches-du-Rhône) et deux autres personnes ont été blessées à coups de couteau, au cours d’une même cérémonie locale, par un individu présenté comme déséquilibré.

    Il est bien sûr regrettable, triste même, que la mémoire de la Grande Guerre ne suffise plus à rassembler le pays. Mais le président de la République porte sa large part de responsabilité dans l’aggravation de l’éclatement de la nation qu’il prétendait apaiser. L’autisme du hollandisme, qui se comporte comme s’il n’entendait rien des souffrances des gens et des difficultés du pays, conduit à des exaspérations inédites et de plus en plus spectaculaires. Elles ne peuvent sérieusement se résumer à des instrumentalisations menées par l’extrême droite. Ce qui s’est laissé voir sur les Champs Elysées est une des expressions de l’insurrection civique qui vient. Et Hollande aurait tort, à son tour, de chercher à récupérer "la grande dynamique mémorielle" autour de la guerre de 14-18, dont il commence à célébrer le centenaire avec un an d’avance. Le chef de l’Etat à tout à perdre à vouloir forcer le parallèle sensé l’identifier en Chef de guerre, mobilisé pour la défense de la patrie et soutenu par une union sacrée. Hollande, l’anti-héros, n’est rien de tout cela. Ce que les Français lui demandent, y compris dans son propre camp, c’est de changer de politique et de reconnaître ses erreurs. Or il se comporte comme ces généraux entêtés qui firent de la "Der des der" une boucherie. S’il veut le bonheur de la France, qu’il le prouve…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/