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anti-national - Page 962

  • Le voile islamique à l'université cache bien davantage que les cheveux !

    COMMUNIQUÉ de presse de Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et République
    En demandant l'interdiction des signes religieux à l’université, le Haut Conseil à l'intégration a la lucidité et le courage de dénoncer des dérives qui menacent la cohésion et la paix universitaire fondements mêmes de l'excellence des études supérieures.
    Il est en effet évident que le port du voile islamique suivi du refus de la mixité, justement pointés par les présidents d’université, constituent une démarche communautaire qui ne s'arrêtera pas à ces signes visibles et se poursuivra pour imposer des règles religieuses dans l'espace public contraires à la laïcité et à l'unité de la République.
    De deux choses l'une :
    soit on met fermement un terme à ces dérives communautaristes, véritable poison de la société,
    soit par laxisme et lâcheté on joue un prétendu apaisement et demain on fera face à des actions de prosélytisme bien plus conséquentes qui conduiront à de sérieux affrontements voire à la guerre civile !
    L'heure n'est pas à rendre «  la laïcité aimable » comme l'affirment certains députés du PS en affirmant que la loi sur l'interdiction du voile intégral est inapplicable, SIC ! Elle n'est inapplicable que pour ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face et fuient leurs responsabilités tel Ponce Pilate !
    À ce titre, les premières réactions de l'Observatoire sur la laïcité laissent perplexes et la politique du « pas de vagues » que certains de ses membres semblent vouloir adopter n'est pas de nature à conforter la nécessaire fermeté pour maintenir la cohésion nationale et le vouloir vivre ensemble !¢
    Jacques MYARD
    Député UMP
    Président du Cercle Nation et République
    Le 6 août 2013 http://www.francepresseinfos.com/

  • Nicolas Bernard-Buss, symbole de la dictature socialiste

    Du 16 juin au 9 juillet, un prisonnier politique est resté détenu dans les prisons de François Hollande et de Christiane Taubira. Nicolas Bernard-Buss restera un symbole de la résistance à la dictature socialiste.
    Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre, dit-on, mais les dirigeants socialistes n'ont même pas besoin du vieux dieu des Romains pour s'aveugler eux-mêmes : leurs œillères idéologiques y suffisent, comme les Français ont pu le vérifier une nouvelle fois avec l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss.
    Le dimanche 16 juin, alors que François Hollande est invité sur le plateau de l'émission Capital, sur M6, environ 1500 opposants à la dénaturation du mariage décident d'aller le saluer à leur façon, avec drapeaux et sifflets, devant les locaux de la chaîne télévisée. La manifestation est autorisée par la préfecture de police et l'ordre de dispersion est donné à 22 heures. Une centaine de manifestants se dirigent alors, à pieds, vers les Champs-Élysées, ce qui, pour les forces du désordre de Manouel Gaz, habituées à « embarquer » même les « veilleurs », constitue une véritable provocation.
    Une trentaine de jeunes sont donc interpellés, au nombre desquels se trouve Nicolas, étudiant âgé de 23 ans et adversaire déterminé de la loi Taubira. Il prend la fuite et, poursuivi par les gaziers de Manouel, cherche refuge dans une pizzeria où les pandores le suivent et l'arrêtent sans ménagement.
    Placé en garde à vue, il comparaît le 19 juin devant la 16e chambre correctionnelle, qui a ordinairement à juger des affaires de stupéfiant. Le magistrat le condamne à quatre mois de prison dont deux ferme avec mandat de dépôt immédiat, assortis d'une amende de 1000 euros, pour avoir donné une identité imaginaire et refusé les tests ADN pendant sa garde à vue, ainsi que pour une supposée rébellion.
    « Je suis ahuri par cette décision politique, et je pèse mes mots », déclare au lendemain de la condamnation son avocat, Me Benoît Gruau. « Elle est totalement infondée et à mille lieux des condamnations habituelles infligées dans ce domaine. Je rappelle que mon client ne commettait aucune infraction quand il a été interpellé, c 'est le premier scandale. Par ailleurs, il ne s'est pas rebellé, c'est le second scandale. »
    Ce scandale, les magistrats du parquet, obéissant aux ordres de leur ministre Christiane Taubira, n'ont eu de cesse de le créer, en cherchant par tous les moyens à obtenir de lourdes peines et en tentant de sur-qualifier les faits : ainsi le magistrat du parquet qui a requis contre le jeune « hommen » qui, lors de la finale de Roland-Garros, a traversé le terrain de tennis en brandissant un fumigène, avait tenté d'obtenir une condamnation pour port d'armes ! Malheureusement, Nicolas, lui, a été jugé par une femme connue pour sa rigidité et décidée à sévir.
    Christiane Taubira ne croit pas à l'efficacité de la prison pour dissuader les délinquants et les criminels, mais il n'en va apparemment pas de même lorsqu'il s'agit d'opposants politiques. En réprimant aussi brutalement ses contradicteurs, le pouvoir socialiste, qui pensait que le mouvement s'essoufflerait après le vote de la loi, montre surtout son désarroi.
    Mais il commet de grosses fautes politiques. Si François Hollande imaginait effrayer les opposants à sa loi scélérate, c'est raté : l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss, dans des conditions sévères et indignes, a au contraire eu pour effet de mobiliser les énergies. Dès le surlendemain et le dimanche suivant, des manifestations de soutien au jeune homme étaient organisées. Des élus ont protesté, comme Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, Marion Maréchal Le Pen ou Christine Boutin, qui dénonçait un « État totalitaire », tandis que Mgr Aillet, évêque de Bayonne, fustigeait « une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants aux mariage et à l'adoption par des couples de même sexe ».
    Pas de quoi déranger le gouvernement, pour qui ses adversaires politiques comptent pour rien. Mais certaines voix à gauche, tranchant avec l'imbécillité tarée d'un Stéphane Guillon ironisant sur un possible viol du jeune prisonnier en prison, ou d'une Ségolène Royal, se sont émues de l'injustice commise - comme l'historien Guiseppe Di Bella sur le site du Nouvel Observateur, ou Nicolas Domenach, qui, pour une fois d'accord avec Eric Zemmour, estimait que le pouvoir avait commis une « faute politique ».
    Rejugé en appel, Nicolas Bernard-Buss a vu sa peine réduite à 3000 euros d'amende, dont 1500 avec sursis, et a été libéré le 9 juillet. Peut-être Hollande, s'il avait montré davantage de justice plus tôt, aurait-il été moins sifflé cinq jours plus tard, sur les Champs-Elysées.
    Jean-Pierre Nomen monde & vie 30 juillet 2013

  • Répression en Vendée : témoignage

    Reçu d'un lecteur : le texte est long et relate ce qui est visible dans les vidéos en bas de ce post. 

    "Je suis encore choqué et fatigué mais il faut témoigner.

    Hier lundi, nous apprenions que Hollande passerait demain en Vendée. Cette info de dernière minute est tout à fait anormale et traduit un président et qui ne peut plus prendre le risque de s’annoncer quelque part sans courir le risque d’être conspué, car les français en ont marre.

    Pourtant, rien n’y fait : les contestataires sont partout alors à moins de venir avec des figurants pour l’applaudir, il ne peut plus aller nulle part sans que, même en moins de 24 heures, des centaines de français se bougent pour venir protester.

    A 9h30 un rassemblement de tout âge, calme et pacifique devant le Pôle Emploi où Hollande allait venir dans la matinée pour se féliciter de la signature de trois emplois chez KFC… Une chaîne  de restauration au poulet : il sera en effet beaucoup question de poulet par la suite !

    Je n’étais pas dans le groupe mais en dehors, dans l’intention d’observer et de prendre des photos (de la presse, des officiels, de la police, de la brigade de déminage présent sur place…).

    Subitement un CRS me prend brutalement le bras et me pousse tout aussi brutalement dans le groupe, d’une centaine de personnes.

    Sans comprendre la situation, immédiatement après cette bousculade, trois hommes, en civil, se jettent sur un jeune et le violentent en le poussant. Je n’ai pas été témoin du motif, du démarrage de cette violence et ne suis pas sûr du tout qu’il y ait eu un événement déclencheur. Tout se passe vite. Comme n’importe quel honnête homme, plusieurs viennent spontanément à son secours. Je ramasse la chaussure du jeune homme, qui se retrouve torse nu le polo arraché. Je me fais subitement à mon tour, sans aucun motif, brutalement pousser par une femme, toujours en civil, tandis qu’un autre homme toujours en civil me pousse en me faisant un croc-en-jambe qui heureusement ne me fait pas chuter. Les trois premiers hommes repoussent brutalement le jeune homme qui semble souffrir (clefs de bras) à l’écart entre deux voitures. les téléphones sortent pour filmer la scène et ces hommes. L’un d’entre eux  notamment tourne totalement le dos ou baisse la tête pour fuir l’objectif et ne pas paraître à visage sur le film. Quelqu’un remarque que ces hommes ont des pistolets à la ceinture.  On leur demande : « si vous êtes de la police dîtes-le. Qui êtes-vous ? Etes-vous de la police ? » Les brutalités continuent mais aucune réponse. La maltraitance continue. Il y a un moment de désordre où il semble que les CRS ont repoussé tous les manifestants.

    Tout le groupe se trouve repoussé loin du Pôle Emploi. Des CRS sont là goguenards, certes pas tous, mais un nombre important. Je ne peux pas écrire ici tout ce que j’ai vu et entendu de leur part : « vous êtes des soumis, vous n’avez pas de couilles vous vivez avec celles d’un autre, cassez-vous, dégagez, nous on est de la police on a tous les droits , on fait ce qu’on veut. » En clair, des termes de voyous, de délinquants revêtus d’un uniforme.

    Lisez bien la suite : un commandant qui a donné les ordres durant tout ce dispositif lamentable, qui n’est pas en tenue d’intervention mais en uniforme (chemise blanche) est venu lui-même dans le groupe escorté par des CRS pour prendre un grand drapeau LMPT monté sur une haute hampe (genre canne à pêche) et le DETRUIRE, malgré les véhémentes protestations des manifestants solidement encadrés qui n’en pouvaient mais. Plus tard, lorsqu’une personne le filmant lui demande, suivant un conseil juridique, de nous dire pourquoi nous sommes parqués depuis des heures, en plein soleil, privés de notre liberté de circulation (Hollande étant parti depuis longtemps), ce même commandant fait mine de ne pas entendre et fait semblant d’être au téléphone et s’éloigne. Apparemment ce commandant a dit à une femme qu’en 1945 elle aurait été du côté des collabos ! Il a osé !

    Un autre commandant, en tenue d’intervention celui-là, se comportera de manière ironique avec une ironie vicieuse durant toute cette matinée. Ce commandant qui avait la direction opérationnelle des hommes a répondu de manière narquoise à des personnes qui lui demandaient pourquoi il agissait ainsi « Pourquoi ? Mais pour 4000 euros par mois Monsieur ! Je suis très heureux de repousser des familles et des enfants. Je ne vais jamais en banlieue, non, c’est beaucoup trop dangereux. En revanche, je ne suis mobilisé que pour les manifs anti-mariage gay. Ca c’est pas dangereux, c’est sympa ».

    Un manifestant d’un certain âge, persuadé que les CRS sont des serviteurs respectables, est amené devant ce commandant afin qu’il puisse entendre de ses oreilles et là, toujours aussi narquois et goguenard, faussement compatissant,  le commandant déclare « ah vous savez Monsieur, je suis de votre bord. C’est pas juste ce que vous fait la police ». Ce pauvre manifestant n’aura pas pu voir ni comprendre que certains de ces CRS ne sont pas des gens respectables, contrairement à ce qu’il veut croire. Certes il faut respecter les personnes, et ne pas vouloir la « mort du pêcheur », mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité et ce juger comme ignoble et méprisables les actes ignobles et méprisables. On entendu  une jeune femme « les pauvres policiers, ils ont chaud avec leur harnachement. » Mais mademoiselle, pas de syndrome de Stockhom svp. Eux, ils sont libres de déposer leur équipement et de rentrer à l’ombre s’ils le veulent. Vous, comme nous, nous sommes contraints de rester parqués manu militari en plein soleil pour ne pas qu’on vous voie, pas qu’on vous entende et ce en raison, non pas d’un désordre, mais de vos opinions. Alors de grâce, ayons pitié des familles et des enfants mais pas de ces soldats qui deviennent, de gré ou de force, des exécutants de pure police politique.

    Les manifestants ont été parqués en plein soleil au milieu de la rue jusqu’à 13h30, soit 4 heures après et bien longtemps après le départ de Hollande. Pourquoi ? Pour ne pas que cette population soit libre d’entrer en centre-ville où Hollande prenait un bain de foule.

    J’ai remarqué que lorsque on s’éloigne d’une ligne de CRS où se trouve beaucoup de monde, et donc risquent potentiellement d’être enregistrés, plusieurs se lâchent de manière grossière et ignoble, déshonorant leur statut de policier. On pense alors vraiment aux barbouzes et on se dit qu’il ne ferait pas bon être arrêté par ces types dont il est permis de penser qu’ils seraient des voyous s’ils n’étaient pas dans la police. La honte repose surtout sur les officiers qui les commande, qui donnent le mauvais exemple et même attise leur méchanceté. Alors qu’on ne dise plus « ah les pauvres policiers, ils font leur métier, ce n’est pas de leur faute, ils obéissent ». il faut progresser dans sa tête et cesser ces rengaines qui sont fausses : ils ne font pas leur métier mais ils sont dans l’abus, et personne n’est moralement obligé d’accomplir des ordres injustes et qui ne se justifient par rien d’autres que des mesures de diktat.

    Plusieurs personnes ont soi réussi à partir en catimini, soit en passant par-dessus un haut grillage (un jeune ouvrier à qui son employeur a dit par téléphone que s’il avait avec une heure de retard à son poste, il serait viré… Il n’a rien commis de mal, mais il a dû fuir la police pour conserver son emploi…)

    Quelle est la réaction des rares témoins de cette zone industrielle ? Je demande à une femme si elle a bien vu et pourra témoigner autour d’elle : « ah non, mais moi je n’ai rien à voir. Je ne veux pas me mouiller. Et puis ils ne devraient pas venir avec des enfants ». Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, car elle a fermé sa porte « ah bon on n’a plus le droit de sortir pacifiquement avec ses enfants ! Vous trouvez cela normal qu’il ne faille plus sortir avec ses enfants pour ne pas qu’ils soient choqués par la police, et condamnés à rester en plein soleil pendant des heures par la police ? ». Je m’adresse à un passant avec sa voiture (trentaine d’années) qui me répond (accrochez vos ceintures) : « c’est bien fait pour vous. Vous êtes des homophobes. Ce sont les hétéros qui viennent frapper les enfants des homos. On l’a vu à la télé. » Je reste alors sans voix…

    Plus tard, un photographe indépendant et professionnel vient dans le groupe. Au début, il est outré car il ne comprend pas pourquoi on est parqué : il croit qu’on est un groupe de soutiens à Hollande, pro-mariage homo. On le détrompe. « Ah bon ? Ben pourquoi ils vous parquent là, Hollande est parti depuis longtemps, il est en ville » « Monsieur le photographe professionnel, on est parqué ici pour que ces hommes de presse tels que vous ne puissiez pas prendre de photos de citoyens contestants le président Normal durant son bain de foule en ville. On est parqué ici afin qu’en ville vous ne puissiez prendre que de belles photos avec des  figurants acclamant le président et que les médias ne relayent pas le pays réel ». « ah bon… »

    Vers 12h30, un père de famille arrive en parlant discrètement avec un policier qui a une tête plus avenante et à l’air plus humain que les autres, à sortir discrètement du dispositif pour revenir avec de l’eau. Merci à lui pour ce geste d’humanité : il n’y a presque pas d’ombre. Il fait une chaleur à crever et plusieurs dizaines de personnes de 7 à 75 ans sont parqués en plein soleil. Des citoyens qui ne pouvaient pas se douter de cet incroyable abus !

    Vers 13h, un avocat est arrivé sur place, et puis aussi un huissier. L’huissier a pu constater de manière professionnelle les faits.

    A 13h30, les CRS ouvrent le dispositif et laissent sortir le groupe dix par dix. Le commandant en tenue nargue alors un manifestant, qui ne lui parlait et ne le regardait même pas  « alors, à bientôt, on se reverra », sur un ton ironique et de dérision.

    Il n’a pas tort : on ressort, AVEC COLERE MAIS SANS PEUR ET SANS HAINE, renforcé de ces injustices flagrantes.

    Les conséquences de cette manifestation : des retombées dans la presse (l’information à notamment été reprise sur France Info), une plainte collective qui sera déposée.

    Les conclusions qui me semblent devoir être tirées pour l’acte II de la LMPT :

    Tout filmer, et prévoir de diffuser rapidement et de faire des copies (entendu sur place des CRS  demandant par talkie « demande autorisation d’interpeller car il nous a filmé »).

    Venir en ayant prévu un avocat et un huissier, et ce si possible dès le début du rassemblement car c’est au début du rassemblement que la police politique tente de faire dégénérer le rassemblement familial et pacifique.

    Prévoir un moyen de contacter un responsable (qu’ils communiquent une adresse électronique par exemple)  pour une action juridique collective. Ce moyen parait plus sûr que de recueillir sur place l’adresse de tous les gens, car il suffit qu’un barbouze vous vole la liste après et vous vous retrouvez chocolat et eux avec toute une lise pour la police…

    Enfin, pour conclure par une note d’humour, toujours se montrer souriant et irréprochables car il y avait un policier en tenue qui est constamment resté sur place pour filmer les manifestants !"

    Les images qui accompagnent ces paroles :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Affaire Cypel »: en attendant la mise au point de Bruno Gollnisch…

    « La mesure est excellence » : cet adage de la pensée grecque antique reste décidément bien étranger aux différentes tribus qui composent le PS et le lobby cosmopolite politico-médiatique. En témoignent les réactions délirantes au commentaire de Bruno Gollnisch faisant état des propos déplacés du député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS Eduardo Rihan Cypel. « Non, M. Eduardo Rihan Cypel, la France n’est pas un pays raciste » relevait le député européen sur son blog. « La preuve elle vous a accueilli, elle a accueilli votre famille, elle a financé des cours pour que vous puissiez apprendre le français. » « Ne vous croyez pas autorisés à stigmatiser ceux qui trouvent quand même qu’il y a un peu trop de nomades qui viennent en France ».

    N’ayant pas peur du ridicule, Eduardo Rihan Cypel a annoncé hier sa décision « d’engager des poursuites judiciaires contre M. Gollnisch » au motif que « lorsqu’on est victime de propos à caractère raciste et xénophobe (?!), on ne doit jamais laisser passer ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire ».

    Notons, et le site du Figaro évoquant cette « affaire » en est un exemple probant parmi d’autres, que les commentaires des internautes soulignent le décalage existant entre un pays réel apportant son soutien au dirigeant frontiste et les indignations de la Caste représentant le pays légal ou à tout le moins défendant ses intérêts et sa position dominante.

    Dans un entretien accordé le 5 août au site de L’Express, Eduardo Rihan Cypel expliquait gravement que « Le racisme et la lutte contre l’extrême-droite est au fondement de (son) engagement politique. Je suis rentré au PS après le 21 avril 2002 (jour de l’accession au second tour de la présidentielle de Jean-Marie Le Pen, NDLR) ». Comme c’est original…

    Il expliquait aussi la vraie raison de cette montée au créneau du parti de l’étranger , à savoir la peur d’une réaction du peuple français bien décidé à reprendre en main son destin en votant massivement pour l’opposition nationale l’année prochaine : « Je ne pressens rien de bon pour les municipales » confiait-il. « Il faut qui il y ait un réveil pour ne pas laisser un millimètre d’espace à ce genre d’injures à la république et à ses valeurs ». Il y a beaucoup de culot dans cette dernière affirmation tant il est vrai que c’est bien la politique euromondialiste menée par le PS qui est à contrario et à proprement parler une injure permanente aux valeurs de notre pays.

    Avec leurs gros sabots, les garde-chiourmes du Système ont logiquement multiplié les déclarations pour se solidariser avec M. Cypel en feignant de ne pas comprendre (?) la nature des propos de Bruno Gollnisch et se sont bousculés pour conspuer à travers celui-ci tous les Français qui entendent le rester.

    Les éléphants ont multiplié les tweets indignés, notamment le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone qui a conspué « les propos abjects de B. Gollnisch », ou encore l’obscur ministre Guillaume Garot qui a évoqué des « propos misérables aux relents d’avant-guerre ».

    Pour sa part, le sénateur PS David Assouline a inspiré (à moins que cela ne soit l’inverse) le premier secrétaire du PS Harlem Désir qui avec la finesse qui le caractérise a pondu un communiqué pour dénoncer les « propos insupportables » de Bruno Gollnisch qui « s’inscrivent dans la plus ignoble tradition de l’extrême droite française ». Le brave Harlem et ses acolytes ont décidément du mal à se renouveler et font entendre le même disque rayé dans toutes les circonstances.

    Pierre Kanuty, conseiller régional PS d’Ile-de-France, puise-lui aussi dans la boîte à fantasmes pour expliquer qu’« en quelques jours, Frédéric Haziza puis Eduardo Rihan Cypel sont les cibles de l’extrême droite. Ceux qui ont cru qu’elle avait tourné la page de l’antisémitisme en sont aussi pour leurs frais. »

    Exploitant jusqu’à la corde le même nauséabond filon, M. Kanuty s’est essayé à la métaphore en notant que « sous le vernis bleu marine demeure, intacte, la réalité brune ou vert de gris d’une extrême droite passionnément raciste », avant d’expliquer que M Cypel a fui la dictature au Brésil pour laquelle le FN aurait eu comme de bien entendu les yeux de Chimène. Pathétiquement con… venu.

    « La gauche ferait bien de faire front face à cet ennemi qui veut disloquer la société » avance-t-il encore, même si les Français constatent plutôt que c’est la gauche immigrationniste (et une droite du même tonneau) qui est la première responsable de la désagrégation de notre pays.

    Il est ainsi dans l’ordre des choses que le délicat Conseiller régional Geoffroy Didier, alter ego de Guillaume Peltier, cofondateur du courant de la Droite forte (sic) au sein de l’UMP et proche Jean-François Copé, se soit fendu d’un tweet de soutien à M Cypel, à l’instar de la « conseillère politique » de l’UMP Aurore Bergé…

    Tout aussi peu surprenant, l’inénarrable journaliste Claude Askolovitch a « remercié » Bruno Gollnisch de « nous restituer le frisson salvateur de l’antifascisme », son confrère Frédéric Haziza a évoqué « la peste brune en action », une « France rance et pétainiste » tandis que le plagiaire de la loge Cambacérès, Joseph-Macé Scaron, dénonçait « un nouveau dérapage » du député frontiste…

    Dans un entretien qui sera enregistré aujourd’hui et mis en ligne demain sur ce blog, Bruno Gollnisch fera le point sur cette affaire…

    http://www.gollnisch.com

  • "Pour lutter contre l'homophobie, il faut dissoudre Act Up"

    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Nouvel Obs. Excellente tribune de Pascal Bories dont voici la conclusion :

    "Act Up, en revanche, est connue depuis longtemps pour ses opérations coup de poing portant souvent atteinte à l’ordre public et aux individus, qu’elle préfère toujours attaquer personnellement.

     Problème : comme le groupuscule prétend agir au nom de la communauté LGBT, c’est à celle-ci qu’elle fait le plus de mal, en la rendant toute entière coupable de ses propres dérapages aux yeux de l’opinion. Une opinion, en l’occurrence, déjà échaudée par le passage d’une loi après un long processus législatif et plusieurs manifestations. Sans compter que la majorité des Français était opposée à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels

    La capacité de nuisance de certains au sein des mouvements LGBT ne doit pas être sous-estimée, alors même que le sentiment homophobe ne cesse de diminuer dans notre pays. Comme l’égalitarisme – avec un grand "isme" – met au jour de plus en plus d’inégalités, les groupuscules LGBT radicaux exacerbent le ressentiment et la haine à l’égard des lesbiennes, gays, bi et trans. Et pour cause : il s’agit de leur principal fond de commerce, sans lequel ils risqueraient de ne plus pouvoir justifier les subventions publiques dont ils bénéficient.

    De la part du président et du gouvernement ou de personnalités de gauche comme Pierre Bergé, qui soutiennent plus ou moins explicitement ces groupes aux méthodes volontairement illégales, le calcul est limpide : plus une certaine droite traditionnelle et catholique se sentira agressée, plus elle est susceptible de se radicaliser, et donc de rallier l’extrême-droite.

     La gauche a retenu la leçon du 21 avril 2002, lorsque le PS avait été mis en échec par le FN, et compte tout simplement faire subir la même humiliation à ses adversaires de l’UMP en 2017. Quitte à instrumentaliser la communauté LGBT pour parvenir à ses fins.

     Si tel n’était pas le cas, le fait de vandaliser la façade d’une organisation reconnue d’utilité publique suffirait à déclencher les foudres de nos ministres, au premier rang desquels M. Valls.

     On se souvient de la manière dont un collage d’affiches du Printemps français sur le bâtiment accueillant le Printemps des associations LGBT avait été condamné comme un crime odieux. Par la suite, le ministre de l’intérieur avait menacé de dissolution le réseau de Béatrice Bourges. Espérons donc, s'il souhaite aussi lutter contre l'homophobie, qu'il en fasse autant au sujet de l'association Act Up".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Violences d'Act-Up : la Fondation Lejeune porte plainte à son tour

    Communiqué de presse : 

    "L’attaque par Act Up de sa consultation médicale n’intimide pas la Fondation Jérôme Lejeune mais choque le monde du handicap

    Après l’agression violente d’Act up dont elle a été victime, la Fondation Jérôme Lejeune a immédiatement porté plainte contre l’association militante extrémiste.

    Ce matin, en arrivant, les médecins et les patients devaient passer devant des affiches injurieuses et marcher parmi des préservatifs et poches remplis de peinture rouge sang lancés contre les murs portes et fenêtres. Le Pr. Marie-Odile Réthoré, directrice de la consultation médicale, présente sur les lieux à 7h30, a considéré que ce spectacle était de nature à choquer les enfants et les familles en consultation aujourd’hui.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation : « Je dénonce cet acte d’intimidation d’autant plus scandaleux qu’il porte sur un espace médical accueillant des personnes atteintes de déficience intellectuelle et leur famille. Il est toujours plus facile de s’attaquer aux plus faibles et de les prendre comme bouc émissaire

    La Fondation souligne également sa totale solidarité avec sa salariée Ludovine de la Rochère par ailleurs présidente de La Manif pour tous. Elle note la confusion du message véhiculé par l’agression d’Act Up qui n’apporte aucun élément en mesure de faire comprendre cette violence gratuite.

    La Fondation attend des responsables de l’ordre public une réaction officielle contre ce terrorisme d’Act Up : 

    Ø  dont la violence porte en germe des éléments de stigmatisation et d’handiphobie qui se développent depuis 20 ans en France, particulièrement à l’encontre des personnes trisomiques,

    Ø  qui porte atteinte à l’image d’une fondation reconnue d’utilité publique qui assure une mission capitale en matière de recherche et de soins au profit des plus déshérités.

    Elle remercie les nombreux sympathisants qui lui témoignent depuis hier leur soutien et les assure de son intention de continuer l’ensemble de ses engagements, notamment ceux consistant à participer au débat sur les enjeux bioéthiques".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’inquiétante islamisation des facs françaises

    PARIS (NOVOpress) – Le Haut Conseil à l’intégration (HCI) vient de transmettre un rapport à l’Observatoire de la laïcité. Il note que les directeurs de l’enseignement supérieur sont confrontés à de « nombreux contentieux (liés aux religions) intervenus dans tous les secteurs de la vie universitaire ». Le cœur du problème : l’islamisation des facs devient alarmante. De plus en plus d’universités « font face à des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d’appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l’exigence de respect des interdits alimentaires, à l’octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire… », peut-on lire.

     

    « Les problèmes n’ont pas disparu, ne se sont pas raréfiés mais se sont banalisés ». Des « actions souterraines (associations cultuelles masquées, conférences à contenu politico-religieux, etc.) », sont révélées dans le rapport et des professeurs se plaignent de « la difficulté qu’ils éprouvent parfois à organiser des binômes d’étudiants des deux sexes ». Le Haut Conseil à l’intégration milite pour l’adoption d’une loi interdisant « dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». Cette mesure vise directement le port du voile islamique. Mais elle semble dérisoire tant cette revendication musulmane a colonisé le quotidien des Français, grâce au laxisme des gouvernants. En revanche, stopper l’immigration de masse permettrait de lutter efficacement contre la propagation islamique en France.

    http://fr.novopress.info

  • Tout pour les « quartiers », rien pour la France pauvre

    La France va concentrer ses efforts sur 1.200 quartiers défavorisés au lieu de 2.400 actuellement, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement. L’État va y investir 5 milliards d’euros.

    « Il s’agit de mettre fin à un certain saupoudrage et de se concentrer sur les territoires qui en ont le plus besoin », a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, précisant : « Ces nouveaux quartiers prioritaires seront définis sur la base d’un critère unique et global de revenu des habitants – pour le dire autrement : de la pauvreté des habitants. »

    Question : pourquoi les quartiers et pas les départements les plus défavorisés ?

    On nous dit que seul le revenu des habitants doit être pris en compte, mais alors il faut privilégier le Cantal, l’Ariège et l’Aude, les trois départements les plus pauvres. D’après une étude du Secours catholique, corroborée par les autres associations caritatives, dans ces départements 80 % des personnes aidées par ces organisations sont de nationalité française. Est-ce pour cela que l’on n’en parle jamais ?

    86,1 % des demandes exprimées portent essentiellement sur l’alimentation, mais le plus bouleversant est le besoin d’écoute des gens faisant l’objet d’une séparation, d’un divorce, d’un abandon ou encore souffrant d’isolement. Ils sont ainsi 67,4 % à attendre un peu de chaleur humaine. Ils sont loin d’être retraités : 41,5 % des personnes les plus touchées sont âgées de 25 à 40 ans ; leur dénuement est souvent la conséquence du chômage, lui-même essentiellement provoqué par une maladie de longue durée ou un accident. Il faut savoir que dans ces coins de l’Hexagone, 30 % des habitants ne touchent aucun revenu, et même lorsqu’ils bénéficient du RSA (50 % d’entre eux), leurs problèmes sont souvent insurmontables.

    Cette situation est elle tolérable ? Est il tolérable, par exemple, que Lyliane, retraitée de 62 ans, sans argent et sans domicile, ait dormi en juin dans un cimetière de Vineuil-Saint-Firmin, dans l’Oise, après avoir erré dans la région ? Est il tolérable qu’elle ne vive plus chez elle depuis 2006, victime de fraudes bancaires l’ayant laissée sans ressources ?

    Abandon ou désintérêt, cela fait longtemps que nos gouvernements successifs ont laissé tomber les Français de régions perdues. Comment tolérer de voir une partie de la France au bord de la mendicité alors que des sommes considérables sont déversées dans les cités de la petite couronne, et de Seine-Saint-Denis notamment ? Comment tolérer que les voitures brûlées, les trafics de drogues ou d’armes prospèrent dans ces mêmes quartiers « défavorisés » quand les ruraux des villages, malgré leur misère, paient leurs impôts et leur loyer ? Comment tolérer que le Qatar aide en priorité, dans notre pays, ces mêmes zones souvent de « non-droit » au détriment de départements totalement sinistrés ?

    Madame Vallaud-Belkacem, on attend avec intérêt la rentrée pour connaître le nom de vos quartiers et combien se situeront dans les départements les plus pauvres. Hélas, on se fait peu d’illusions !

    J.-P. Fabre Bernadac dans Boulevard-voltaire

    http://fr.altermedia.info/

  • Benoist Apparu (UMP) a demandé à rencontrer les Veilleurs et a cru pouvoir leur vendre du rêve

    Bien sûr, ça ne prend pas : il serait temps de comprendre qui est cette génération de mai 2013.

    Communiqué :

    "Questions au député UMP Benoit Apparu sur son vote POUR le mariage pour tous

    Le député UMP Benoist Apparu a rencontré les veilleurs de Châlons-en-Champagne le 29 juillet 2013.

    M. Apparu est l’un des deux députés UMP à avoir voté POUR la loi Taubira, pour le mariage et l’adoption pour tous.

    A quelques mois des municipales pour lesquelles il vient d’annoncer sa candidature à Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu a demandé à rencontrer les responsables des veilleurs de Châlons. 

    Sa position : il est POUR le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe. Il pense qu’il y a une barrière qui n’est pas prête d’être franchie en faveur de la GPA-PMA pour les couples homosexuels, puisque ces droits ne sont pas ouverts aux couples hétérosexuels. Il assure qu’un président normalement « vertébré » (je cite) ne fera pas passer cette réforme avant la fin de son mandat en 2017. Réforme qui d’après M. Apparu prendra 10 ou 20 ans car pour lui, un changement de civilisation se réalise sur un temps qui se compte en décennies. Il relie les lobbies de la théorie du genre à la chute du communisme pour dire que leur influence est décroissante depuis une vingtaine d’années. 

    Notre avis : Nous aimerions partager son optimisme mais nous ne le pouvons pas. Que fait-il de la proposition de loi déposé le 19 Juillet dernier par 5 sénateurs socialistes pour « ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou ‘sociale’ ». On voit bien là que la « barrière » qu’il pense ne pas pouvoir être franchie vole en éclats ! Encore une fois, l’influence de LGBT n’est pas loin puisque le dépôt de cette proposition intervient au lendemain de la rencontre, le 18 juillet, entre l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et Dominique Bertinotti. La ministre déléguée chargée de la famille affirmait alors que « la PMA ne sera pas renvoyée aux oubliettes ».

    Inutile de se voiler la face : le gouvernement avance vers la PMA et la GPA pour tous. On ne lâche rien !

    Notre demande à M. Apparu : M. Apparu, allez-vous reconnaître que le mariage pour tous entraîne la PMA et la GPA ? Allez-vous reconnaître votre erreur d’avoir voté ce texte qui marque un changement de civilisation ? Allez-vous vous opposer publiquement à la PMA pour tous et à la diffusion subreptice de la théorie du genre, notamment à l’école ? Nous l’espérons".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une quasi-relaxe pour “les 19 de Solferino” – Le verre à moitié vide ou à moitié plein

    Une quasi-relaxe pour “les 19 de Solferino” – Le verre à moitié vide ou à moitié plein

    C’est le verre à moitié vide ou à moitié plein selon la façon dont on le regarde. Génération Identitaire considère que les peines financières sont lourdes (voir son article) et c’est vrai que les amendes et les frais le sont pour des jeunes garçons et filles qui sont montés très temporairement sur un toit (mais quel toit ! ) sans violence et sans dégâts. A l’opposé certains avocats pensent qu’il s’agit d’une quasi-relaxe face à un procureur sous l’autorité du ministre de la justice, qui demandait de la prison ferme, et face à des hommes politiques socialistes qui réclamaient rien de moins que la dissolution de Génération Identitaire.

    Le gouvernement, Manuel Valls, et le Parti Socialiste, eux ne seront condamnés qu’au ridicule pour leur incompétence : au  moment où des centaines de milliers de manifestants hostiles à la politique socialiste étaient réunis à Paris, où des milliers de policiers, de CRS, de gendarmes étaient mobilisés, ne pas avoir fait garder le siège national du PS par deux policiers, il faut le faire! Remercions ces jeunes gens de nous avoir bien fait rire aux dépens du pouvoir et d’avoir continué lors du procès.
    Novopress

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    Le dimanche 26 mai, en marge de la dernière grande « Manif Pour Tous », 19 jeunes militants de Génération identitaire étaient montés sur la terrasse du siège du Parti socialiste, rue de Solferino, pour déployer une immense banderole « Hollande démission ». Délogés par les CRS, ils avaient ensuite passé 54 heures en garde à vue avant de se voir placés sous contrôle judiciaire, ce qui semblait déjà un brin disproportionné pour une action menée sans aucune violence ni casse, les jeunes gens étant montés à l’aide d’une grande échelle. Les policiers avaient eux-mêmes signalé le bon comportement des interpellés dans leurs procès-verbaux.

    Appel à la dissolution de Génération identitaire

    Les déclarations des responsables socialistes, elles, avaient nettement manqué de proportion. Le compte Twitter officiel du PS évoquait une « atteinte inacceptable envers la démocratie », propos auxquels faisait écho Harlem Désir en ajoutant : « Attaquer un parti politique, c’est s’attaquer à la démocratie. » Rien que ça ! Le leader des jeunes socialistes Thierry Marchal-Beck et le porte-parole du PS Eduardo Rihan Cypel en avaient même appelé à la dissolution de Génération identitaire.

    Le 25 juillet, les 19 jeunes rebelles ont donc été jugés par la 12e cham bre du tribunal correctionnel de Paris. Après des débats parfois drôles (les identitaires affirmant être montés sur ce toit par hasard après s’être perdus dans Paris – certains déclarant même qu’ils pensaient participer à une journée de découverte du patrimoine ! –, manifestement dans l’optique de protéger leur organisation des délires de Valls, ce qui a fait sourire le président du tribunal mais moins le procureur de la République), quinze militants ont été condamnés à des peines d’amende avec sursis, et quatre autres à des amendes allant de 500 à 900 euros. Tous devront payer 190 euros au titre des frais de justice du PS.

    Les peines sont bien en deçà de celles réclamées par le procureur qui n’a pas hésité à requérir de la prison ferme et s’est vautré dans les poncifs en évoquant « les heures les plus sombres de notre histoire ».

    Le PS, finalement, n’avait demandé qu’un euro symbolique, se rappelant peut-être juste à temps, comme l’ont signalé plusieurs avocats de la défense, que lorsque des clandestins avaient occupé ses locaux en janvier, aucune plainte n’avait été déposée…

    Ces condamnations légères s’apparenteraient presque, selon certains avocats, à une relaxe. On comprend bien qu’une relaxe pure et simple, en ces temps de “grande popularité” du pouvoir socialiste, aurait pu être perçue comme une invitation à la réitération par certaines jeunes activistes. Faut-il voir dans ce jugement une preuve d’indépendance de la magistrature ou bien de la volonté du régime de ne pas offrir à l’opposition de nouveaux symboles après la faute qu’a constituée l’incarcération du jeune Nicolas ?

    L. H.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 31 juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Pour soutenir Génération Identitaire, c’est ici.

    Une quasi-relaxe pour "les 19 de Solferino" - Le verre à moitié vide ou à moitié pleinhttp://fr.novopress.info/