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anti-national - Page 964

  • Europe : un traité au mépris des peuples (arc 2007)

    Vox populi vox dei ? Mais la voix du peuple est étouffée. Le 29 mai 2005, les Français avaient rejeté par un non franc et massif, près de 55 % des suffrages, la constitution privant quasiment d'autonomie les membres de l'Union européenne - un exemple vite suivi par les Néerlandais. On ne leur donnera donc plus la parole. Le 4 février, ce sont les députés et sénateurs issus de scrutins illégitimes puisque éliminant tous les partis dissonants qui, réunis en Congrès à Versailles, seront chargés de ratifier le traité dit simplifié signé le 13 décembre à Lisbonne pour remplacer la constitution refusée. Dont il n'est qu'un servile démarquage même si la présidence portugaise de l'UE a jugé bon de donner la plus grande solennité à cet « acte fondateur » par une cérémonie à laquelle assistèrent tous les chefs d’État ou de gouvernement des Vingt-Sept à l'exception très notable du Premier ministre travailliste Gordon Brown, ce qui n'a pas empêché notre petit Nicolas de bredouiller en anglais : « We need Gordon », nous avons besoin de Gordon ... Ce qui est pour le moins surprenant puisque le Royaume-Uni a su obtenir toute une série de dérogations lui rendant le traité peu contraignant.
    Mais s'il s'agit d'un tournant "historique" pour notre continent, pourquoi ne pas alors convier les peuples à l'approuver dans l'enthousiasme ? Nicolas Sarkozy avait vendu la mèche à Bruxelles le 13 novembre dernier devant le gratin de l'eurotechnocratie, où il se croyait à l'abri des oreilles indiscrètes : « Des référendums sur le nouveau traité seraient perdants et dangereux » car « il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements ... La France n'était qu'en avance sur les autres pays dans son vote pour le non. La même chose arriverait dans tous les États membres si un référendum y était organisé. »
    Le recours à la ratification parlementaire dans tous les pays de l'Union sauf l'Irlande ne réduira évidemment pas le "gouffre", bien au contraire puisque le mouvement pro-référendum se propage de Manchester à Cracovie en même temps que la révolte contre les pouvoirs d'« en haut », mais il empêchera les gouvernements en place d'être désavoués, et les partis politiques, presque tous parcourus de clivages, d'être déchirés. Récemment invité de France Inter, l'ancien ministre socialiste des Affaires européennes Pierre Moscovici exprimait ainsi son lâche soulagement de voir une telle épreuve évitée à son parti qui, déjà bien malade, n'aurait pas survécu, avouait-il, aux accrocs d'une campagne référendaire. Le PS, qui serait en mesure le 4 février d'infliger une défaite cinglante à l'ennemi Sarkozy en refusant le traité de Lisbonne (qui doit être approuvé par les trois-cinquièmes du Parlement), se place donc ouvertement en allié objectif de l'ennemi désigné, aussi bien par européisme que par calcul politicien. Et dire que José Manuel Barroso, le président de la Commission de Bruxelles, a osé célébrer le "courage politique" des dirigeants européens !
    En tout cas, si, après l'éviction de Christoph Blocher du gouvernement helvétique alors même que sa formation, l'UDC, avait réussi le plus gros score jamais réalisé dans la Confédération depuis 1919, on avait encore des illusions sur la démocratie en Europe, intégrée ou pas, les conditions dans lesquelles sera promulgué le traité de Lisbonne devraient les dissiper définitivement.
    Et ceux qui, en votant Sarkozy le 6 mai dernier, croyaient fermer définitivement la porte du « club chrétien » au nez de l'Ottoman, devraient aussi déchanter. Certes, le président français a obtenu de ses partenaires que soient supprimés les mots adhésion et accession dans le communiqué européen sur les négociations avec Ankara, mais ces afféteries sémantiques ne trompent personne, et surtout pas le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a aussitôt déclaré que Paris ne pourrait exercer aucun blocage « parce que la Turquie reste et continuera de rester décidée à avancer sur la voie de l'Union européenne » et que sa détermination est bien supérieure à la nôtre.
    Le Turc aurait-il fait preuve d'une telle insolence sans le « cirque Kadhafi » qui a fait rire à nos dépens tout le monde arabo-musulman, ravi de voir l'un des siens traiter la France « comme un paillasson » ? Au demeurant, on voit mal comment notre pays, favorable à l'indépendance du Kossovo - à l'encontre de l'Espagne, de la Slovaquie et de Chypre, qui redoutent d'être à leur tour victimes d'une partition-, pourrait longtemps s'insurger contre l'adhésion à l'Union d'un pays mahométan alors qu'elle encourage la candidature de la Bosnie islamique et milite pour la naissance au sein même de l'Europe d'un troisième État musulman, le Kossovo, embryon de la Grande Albanie, sur le berceau duquel s'abattront aussitôt les bienfaits et subventions communautaires refusés depuis 1999 à la Serbie orthodoxe.
    Délicate attention des francs-macs lusitaniens ou mauvais présage ? C'est dans le cloître du monastère des Hiéronymites qu'a été solennellement signé jeudi dernier le traité de Lisbonne. Monastère superbe, mais désaffecté. Tout un symbole pour cette Europe invertébrée, tiers-mondisée et réduite à un tiroir-caisse au service du Nouvel Ordre mondial (voir les 7,4 milliards de dollars débloqués le 17 décembre à Paris par la Conférence des donateurs pour favoriser l'émergence d'un État palestinien de toute manière refusé par Israël), cette Europe qui, de constitution en traité simplifié, refuse obstinément toute référence à son identité et notamment à ses racines chrétiennes.
    RIVAROL.  Camille Galic

  • Mais où est la police ?

    Le cauchemar à Nantes :

    "J'habite Bellevue depuis seize ans. J'ai trois fils. Un grand, de 23 ans, qui est indépendant aujourd'hui. Le plus jeune a 12 ans. Le troisième a 15 ans. En septembre, il a commencé à changer, à fumer, à faire des bêtises. Un jour, en avril, je l'ai empêché de sortir... et il s'est battu contre moi ! Il m'a même menacée avec un couteau pour pouvoir franchir la porte.

    C'était allé trop loin. Il a craqué, il m'a tout dit. Comment des garçons de 15 à 17 ans lui avaient d'abord donné un peu de shit, avant de lui faire comprendre que tout ça, ce n'était pas gratuit. Il a fallu qu'il travaille carrément pour eux. Il est devenu leur bonne. En quelques mois, ils lui ont tout appris. À faire le guet pour les trafics de stups, à voler des quads, des scooters.

    Je me suis rendu compte qu'il était déscolarisé. Moi, je travaille, et j'avais repris mes études pour obtenir le master que je viens d'avoir. Il profitait du fait que je n'étais pas là pour sécher le collège. Je l'ai changé d'établissement, il est allé à Saint-Herblain. Mais sa bande est venue le chercher jusque dans sa classe ! Il m'a dit : « Tu ne peux pas me protéger. »

    Les policiers aussi m'ont dit que ça ne s'arrêterait jamais si on restait dans le quartier. Et c'est vrai. Si on déménage, je pourrais récupérer mon fils, vivre avec lui. Pour l'instant, on est séparés, punis, c'est injuste. Grâce à la brigade des violences urbaines et au juge des enfants, mon fils a été envoyé en Vendée dans une famille d'accueil. Il a repris une scolarité normale, il s'est reconstruit. Il a même changé physiquement, il finissait par être marqué. À 15 ans ! Mais même là-bas ils l'ont harcelé. On a dû changer deux fois son téléphone.

    Et depuis son départ de Bellevue, c'est l'enfer pour nous ici. On est assaillis par cette bande qui vient le chercher sans arrêt. Au moins une fois par semaine depuis janvier. On a débranché l'interphone, mais ils arrivent à entrer quand même. Ils cognent à la porte, me menacent de mort. Ils me rackettent aussi (elle montre un SMS) : regardez, ils me réclament 200 €. Ils disent aussi qu'ils vont casser la tête de mon plus jeune fils, au collège. Le 13 juillet, ils sont encore venus. J'ai fini par payer pour qu'ils nous laissent tranquilles. J'ai donné tout ce que j'avais sur moi. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie : un djihadiste (vrai) français meurt

    Il s’appelait Jean-Daniel, et il est mort en Syrie à l’âge de 22 ans, où il était parti combattre après sa conversion à l’islam.

    Originaire de Toulouse, il « a été tué début août en Syrie en combattant les troupes du régime de Bachar el-Assad dans les rangs des islamistes, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.
    Cette source, qui n’a pas donné plus de détails sur les circonstances et le lieu du décès, confirmait une information de la BBC à qui la mort de Jean-Daniel, 22 ans, avait été annoncée par le père à l’issue d’une interview. Le jeune homme – dont l’identité n’a pas été donnée – était apparu début juillet dans une vidéo de propagande aux côtés de son frère aîné Nicolas, 30 ans, qui, kalachnikov et Coran en main, léger sourire aux lèvres, se réjouissait d’avoir réussi à convertir son cadet – qui ne montrait aucune expression et ne disait pas un mot.
    « El Hamdullillah, Allah, il a guidé mon frère » et « un an après moi, mon frère, il a accepté l’islam », expliquait Nicolas, présenté sur la vidéo comme Abu Abd al-Rahman, et qui disait s’être lui-même converti « il y a bientôt trois ans ». »

    Cette vidéo, destinée à encourager « les frères » à venir « le rejoindre dans la terre qu’Allah a bénie », comprenait un appel à François Hollande à se convertir à l’islam, à se retirer du Mali et à désavouer ses « alliés juifs et américains ».
    Cette dernière remarque ne manque pas de sel, quand on sait que c’est surtout les Etats-Unis et Israël qui ont fomenté et soutiennent à bout de bras la rébellion islamiste en Syrie ! Faut-il être idiot ou profondément aveuglé pour soutenir de tels propos ?

    Nicolas, l’aîné, a le profil d’un jeune homme issu de la classe moyenne, titulaire d’un BEP avant de tomber dans la petite délinquance, puis d’apprendre en 2009 à ses parents sa conversion et de se lancer dans un prosélytisme soutenu auprès de ses proches.

    Un cas qui est loin d’être seul et se multipliera logiquement, du fait de l’immigration et de l’islamisation que subit la France.

    Jean-Daniel, lui, avait annoncé cette conversion à sa famille fin 2012.
    Les deux frères ont rejoint la Syrie en mars, via l’Espagne et la Turquie, faisant croire alors à leurs proches qu’ils s’envolaient pour la Thaïlande. Courant avril, ils avaient révélé dans un courrier à leur famille leur véritable destination.

    Selon des spécialistes du renseignement, environ 200 « Français » ou prétendus tels auraient choisi depuis un an et demi d’aller combattre en Syrie, devenue l’une des principales sources de préoccupation des services antiterroristes français.

    Source  http://www.contre-info.com/

  • Attaque à l’arme chimique en Syrie : ca sent l’intox

    Les médias occidentaux s’en donnent à cœur joie en annonçant le massacre de 1300 civils par des armes chimiques (lesquelles ?) dans la banlieue de Damas.
    C’est l’opposition syrienne qui balance l’info accompagnée d’une vidéo de quelques minutes où l’on voit hommes, femmes et enfants se roulant de douleur.
    Cette information semble très peu crédible pour plusieurs raisons :
    - Ce sont les rebelles financés par les monarchies sunnites et les occidentaux qui sont au plus mal suite aux succès militaires de l’armée de Bachar,
    - Le gouvernement syrien se sait observé par les américains qui ont déjà prévenus qu’ils interviendraient directement en cas d’utilisation d’armes chimiques,
    - il n’y a aucun intérêt stratégique à tuer des milliers de civils à coup de gaz juste au milieu d’habitations de Syriens fidèles au régime,
    - les syriens de Damas comme 80% de la population est derrière Bachar et son armée,
    - des djihadistes du Front Al Nosra qui se sont fait arrêter en Turquie en possession de gaz sarin.

    Si cette attaque a réellement eu lieu (pour l’instant nous n’avons que quelques témoignages partiaux), c’est au bénéfice des terroristes car :
    - ils terrorisent ainsi la population fidèle à leur président,
    - ils jettent l’infamie sur le gouvernement syrien légitime,
    - ils donnent à l’occident une justification pour intervenir militairement,
    - Si Bachar est un jour arrêté et jugé pour sa politique, c’est un motif de condamnation à mort.

    http://www.contre-info.com/

  • Égypte : il faut rapatrier nos ressortissants

    COMMUNIQUÉ de l’Alliance pour la Souveraineté de la France
    Alors que la guerre civile fait rage en Égypte, au moment où ses lignes sont écrites, aucune disposition de rapatriement de nos ressortissants n'est envisagée par nos pouvoirs publics.
    Pire, nos chefs, respectueux des traités européens qui nous oppriment, se cachent derrière l’Union Européenne pour ne rien entreprendre dans le but d'assurer ce rapatriement ainsi qu'on peut le constater sur les communiqués de l'Ambassade et du Consulat de France au Caire ci-joints.
    Cette situation démontre une fois de plus l'effroyable nocivité de la soi-disant politique de défense et de sécurité commune du scélérat traité de Lisbonne que nous a imposé Nicolas Sarkozy en 2008, qui nous condamne à l'impuissance.
    Elle démontre l'urgence extrême qu'il y a si nous voulons à l'avenir protéger la vie de nos ressortissants à l'étranger, comme vraisemblablement protéger les nôtres sur le territoire national, de nous libérer dans les meilleurs délais du carcan de l'UE ainsi que nous le permet désormais le droit international.
    Dans l’attente, compte tenu de l'urgence extrême,  l'Alliance pour la Souveraineté de la France invite toutes les associations, tous les sites patriotiques et souverainistes, toutes les Françaises et tous les Français soucieux de leur sécurité et de celle de nos compatriotes se trouvant en Égypte, bref tout ce qui a de l'honneur dans notre pays, à la rejoindre massivement afin de contraindre l'État, et en premier lieu son chef, à respecter ses obligations constitutionnelles, c'est-à-dire a prendre immédiatement toute disposition propre à rapatrier nos ressortissants d'Égypte et ce quelles que soient les décisions prises au sein de l'Union Européenne.¢
    Bernard CHALUMEAU
    Secrétaire général
    Pour l'Alliance pour la Souveraineté de la France
    francelibreetsouveraine@yahoo.fr

  • "Heurts", "représailles" : la timidité de la presse française

    Lu sur le blog de Nystagmus :

    "Aujourd'hui donc, en matière de violence conjugale, on sait qu'un coup n'est jamais justifiable. Ce qui est fort dommage pour les chrétiens d'Égypte, c'est qu'ils ne sont pas des femmes battues. Et j'avoue que les termes de "représailles" et de "heurts interconfessionnels" décrivant dans la presse ce qui se passe aujourd'hui pour les coptes au pays des Pharaons commence à me chauffer un peu la cochlée. "Représailles", ça veut dire quoi ? Ça veut dire : tu m'as pris un oeil, je t'en prends un. Tu as fait quelque chose de répréhensible, je te rends la pareille.

    "Heurts interconfessionnels", ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi ? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. Le pékin lambda, quand il entend parler de "heurts interconfessionnels", éteint sa télé en se disant que, décidément, les religions elles font rien qu'à se battre tout le temps, et que tout le monde l'a un peu cherché. Fermez le ban.

    Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Égypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms - et je salue, une fois n'est pas coutume, Rue 89 de l'avoir dit tel quel... bien qu'entre guillemets. Entre 25 (estimation basse par l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne) et plus probablement une soixantaine (liste visible sur le Blog Copte) d'églises attaquées, brûlées dans tout le pays. Le pape des coptes, Tawadros II, menacé de mort, bien qu'il ait supplié ses ouailles de ne pas répondre à la violence - ce qu'elles ont fait.

    Des dizaines de commerces appartenant à des coptes saccagés, leurs propriétaires battus. Des écoles chrétiennes détruites. Des enfants tués.

    L'Égypte n'a pas le monopole de la pudeur journalistique. Partout où des gens se font tuer pour nulle autre raison que d'être chrétiens, le refrain du virus des "violences interreligieuses" revient. Au Pakistan. Au Nigeria. Si les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette étrange épidémie (les Rohingyas musulmans de Birmanie peuvent en témoigner, eux qui se font atomiser par des bouddhistes), ils sont très largement représentés.

    La vérité est qu'aujourd'hui, en Égypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours.

    Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les tenants de l'idéologie du genre sont des castrateurs

    Lu sur le blog du député Bernard Debré :

    D"L’école française va mal. Celles et ceux qui en sortent, pour beaucoup, ne savent ni bien lire, ni bien écrire. [...] L’excellence est bannie. L’égalitarisme est la panacée ; tous pareils, tous médiocres, il ne faut pas que les dons de certains s’expriment, il ne faut pas qu’une tête émerge. Les lycées d’excellence disparaissent.

    Voici maintenant un autre but qui semble apparaître : la déconstruction sexuelle ! Dès le plus jeune âge, il faut que les enfants se déconstruisent. Il n’y aura plus de petit garçon et de petite fille, il y aura des « on », car les pronoms “il” ou “elle” sont sexués. Après avoir fait des médiocres, voici qu’il faut faire des « indéterminés ». Cette théorie est absurde, mortifère et dangereuse.

    Absurde car il est intolérable d’aller contre la nature, contre la vie. Celle-ci est duale : un homme, une femme avec leurs spécificités génétiques, anatomiques, hormonales, psychologiques. Vouloir, au nom de l’égalitarisme, les effacer ou tenter de les effacer relève du totalitarisme absurde. Nous en sommes là.

    Cette idéologie dévastatrice est totalitaire dans le sens où elle veut s’imposer aux lois de la nature non pas pour l’aider comme le fait la médecine, mais pour la nier. Ces enfants seront des êtres hybrides, psychologiquement diminués, complexés et pour beaucoup en révolte contre la société quand la puberté agira sur leurs sens. Ils nous en voudront pour notre prétention, notre hégémonie culturelle dévoyée. Ce sera le côté mortifère de cette réforme inacceptable.

    Cette déconstruction psychologique pourrait aller, pourquoi pas, jusqu’à demander à la médecine d’intervenir pour s’assurer de la neutralité du genre. Elle utiliserait des antihormones (antihormone mâle, antihormone femelle). C’est le terme médical approprié, pour véritablement déconstruire la société. Les tenants du genre sont des castrateurs.

    Bientôt aussi, pourquoi ne pas imposer, comme l’a fait le maoïsme, une tenue vestimentaire identique. Que l’on se souvienne de ces Chinois tous identiques manifestant comme des zombies aux ordres du Parti communiste. D’ailleurs, des pouponnières d’Etat s’assuraient que les bébés et les jeunes enfants ne subissaient pas l’influence maléfique de leur famille.

    L’école n’est pas là pour nier la nature, pour déconstruire les esprits, pour nier l’homme ou la femme. Cette théorie n’a rien a voir avec l’égalité homme femme qui doit exister dans la société. Accès à tous aux universités, aux grandes écoles ; a travail égal, salaire égal. Mais de grâce, laissons l’homme être un homme et la femme, une femme.

    Cette année 2013 se terminera comme elle a commencé, par des révoltes populaires contre des réformes sociétales ineptes et inacceptables."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment en Egypte

    Les gouvernements occidentaux essuient les critiques de l’un des principaux évêques égyptiens, qui les appelle à coopérer avec le nouveau régime pour réprimer les extrémistes responsables de la vague de terrorisme dirigée contre près de 80 églises et autres centre coptes.

    L’évêque catholique copte d’Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, affirme que depuis les 48 heures d’émeutes antichrétiennes lancées par les partisans du président destitué Mohamed Morsi la semaine dernière, un grand nombre de chrétiens n’osent plus sortir de chez eux – surtout dans la province de Minya (en Moyenne-Égypte) qui est la plus affectée. À travers ces propos, Mgr Samaan réagit aux déclarations de l’évêque catholique copte Youhannes Zakaria décrivant de quelle manière il a été « sauvé » par la police qui, à Louxor, a empêché des islamistes de mettre le feu à son domicile lors du déchaînement de violence qui a contraint la communauté chrétienne de la région – y compris l’évêque, les prêtres, les sœurs et les laïcs – à se terrer dans ses maisons.

    « Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passent »

    Assurant que près de 80 églises, monastères, écoles confessionnelles, hôpitaux et autres centres ont été pris pour cible depuis mardi 13 août, Mgr Samaan a critiqué l’Occident, qui ne reconnaît pas l’ampleur des attaques injustifiées menées par les partisans des Frères musulmans de Mohamed Morsi contre des communautés innocentes.

    Dans une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse, Mgr Samaan constate que « les gouvernements occidentaux parlent de droits de l’homme ; alors : oui, ces groupes ont le droit de manifester ; mais sans armes. Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment sur le terrain. »

    « Un groupe de terroristes a pris des armes pour nous attaquer. [Les gouvernements occidentaux] ne devraient pas supporter cela. »

    Mgr Samaan, qui se trouve à Assiout, a ajouté : « Les [Frères musulmans] pensent que les chrétiens sont la cause de l’éviction de Morsi. Mais les chrétiens n’étaient pas tout seuls – ce sont 35 millions de gens qui sont descendus dans la rue pour manifester contre Morsi. » « On punit les chrétiens. Nous servons de bouc émissaire. » Mgr Samaan a souligné qu’en dépit d’efforts répétés – notamment de la part des gouvernements des États membres de l’UE – visant à inciter les Frères musulmans à entamer un dialogue, la mouvance islamiste a répondu par la violence.

    Ses commentaires font suite à la déclaration en date de lundi 19 août du patriarche copte catholique d’Alexandrie, Mgr Ibrahim Sidrak, qui assure « toutes les institutions publiques, notamment les forces armées et la police, de notre appui libre, massif et délibéré dans leurs efforts pour protéger notre patrie. »

    Chrétiens et musulmans défendent les églises

    Tout comme Mgr Samaan, Mgr Sidrak a fait remarquer qu’un grand nombre de musulmans se sont tenus aux côtés des chrétiens pour défendre les églises et autres bâtiments coptes contre les attaques. D’après Mgr Samaan, « les membres de notre communauté sont proches des musulmans normaux, des musulmans modérés. Lorsque les fondamentalistes ont voulu s’attaquer aux chrétiens dans la vieille ville [d’Assiout], les musulmans ont pris des armes pour les chasser. » « Dans d’autres villes, chrétiens et musulmans se sont unis pour protéger les églises et sont restés à proximité directe pendant toute la journée. » Selon lui, de nombreux musulmans estiment, tout comme les chrétiens, qu’il devrait y avoir une séparation stricte entre la religion et l’État.

    « Toutes les églises sont désormais fermées »

    Bon nombre d’évêques rapportent à quel point les attaques de la semaine dernière ont été surprenantes. Selon Mgr Samaan, « nous nous attendions à une réaction [de la part des Frères musulmans], mais pas à ce degré de brutalité. » À Louxor, Mgr Youhannes Zakaria a dépeint à l’Aide à l’Église en détresse la mauvaise tournure prise par la manifestation musulmane de vendredi 16 août dernier lorsque des extrémistes ont tenté de pénétrer à l’intérieur du domicile de l’évêque pour y mettre le feu. Les forces armées sont intervenues « et nous ont sauvés, Dieu soit loué ». Assurant que toutes les églises sont désormais fermées, il a ajouté que « moi-même, l’évêque, les prêtres, les sœurs et les membres de la communauté ne pouvons pas nous déplacer [librement]. Nous restons chez nous pour nous protéger contre toute forme de violence. » L’évêque a affirmé qu’à Louxor comme dans les villages alentours, « quelques » églises et maisons chrétiennes ont été incendiées et que quelques boutiques tenues par des chrétiens ont été détruites. Il a ajouté qu’à Dabbiah, un village à proximité de Louxor, cinq chrétiens et un musulman ont été tués. Tous les évêques ont appelé à la prière.

    « Nous avons besoin de vos prières »

    Dans un message adressé au directeur de l’antenne britannique de l’Aide à l’Église en détresse, Neville Kyrke-Smith, Mgr Zakaria a déclaré : « Nous sommes prêts à souffrir, à être pris pour cible, à perdre nos églises, nos maisons et nos moyens de subsistance afin de sauver l’Égypte pour les chrétiens et les musulmans. »

    « Nous avons besoin des prières de tout le monde pour résoudre nos problèmes. Nous sommes préoccupés par l’avenir de nos enfants ; ce que nous voulons, c’est que les bons chrétiens et les bons musulmans puissent vivre côte à côte. »

    John Pontifex http://www.aed-france.org