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avortement et euthanasie - Page 103

  • Réponse à Macholand : oui, l’IVG porte atteinte à la vie humaine

    Tout se passe comme si notre monde jouissait de pratiquer un amour qui donne chaque année son bataillon de petits morts...

    Le nouveau site féministe « Macholand.fr » s’indigne d’un article de la dernière édition du Dico des filles :

    « La maison d’édition Fleurus n’y va pas par quatre chemins. En défendant le droit à l’avortement, on porterait atteinte à la vie humaine. Rien que ça. »

    Pourtant, à l’évidence, disposer de son corps lorsqu’il abrite un autre corps porte atteinte à une vie. L’argumentaire actuel des féministes en faveur du droit d’avorter m’inquiète surtout à cause d’un défaut majeur : il met en danger le droit des femmes à l’intégrité physique, car il repose sur la sacralisation de la sexualité et la reconnaissance d’un droit aux relations sexuelles.

    Pour justifier le droit d’avorter, Simone Veil affirmait que la contraception allait en réduire à néant l’usage. Aujourd’hui, l’usage paraît aller de soi, il convient de dire que l’avortement est normal, qu’il n’y a « pas trop » d’avortements. Il s’agit d’un changement capital de perspective : du rejet à l’acceptation, à la normalisation de la mort… rien de moins.

    Selon l’argumentaire actuel pour l’IVG, grâce à la contraception, la sexualité est déconnectée du don de la vie, donc elle est et doit être libre, donc l’avortement doit être libre. Or, le postulat de base est faux, l’argumentaire contradictoire. La sexualité n’a jamais été déconnectée du don de la vie… puisqu’il arrive des conceptions inattendues même sous contraception. Si l’IVG est demandée, c’est bien parce que la sexualité ne peut pas être réellement libre.

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  • L'IVG, un "droit fondamental" ? Les conséquences de la proposition de résolution

    Retrouvez Philippe de Villiers à la 23e Fête du Livre de Renaissance Catholique, le dimanche 7 décembre 2014 à Grand'Maisons (Villepreux) où il dédicacera ses ouvrages. Il répond à RC :

    "Jeanne d'Arc est et demeure le plus formidable trait d'union que l'Histoire ait jamais inventé entre le Ciel et la Terre. Et en même temps, elle est et elle demeure le plus pur chef d'œuvre que le génie allégorique français ait jamais déposé dans notre littérature. Elle est donc une héroïne incomparable, la plus grande de notre Histoire. Elle est chantée, louée, portée sur les autels par-delà les siècles, les « sensibilités » comme on dit aujourd'hui, les opinions parce qu'elle est plus grande que chacun d'entre nous et que chacune de nos singularités.

    En faisant cette trilogie – sur la résistance populaire avec Charette, sur la tempérance et le bien commun avec Saint Louis, et sur l'espérance avec Jeanne d'Arc – j'ai voulu mettre à la portée des générations ce triple retour, à travers cette trilogie, à la source primordiale de la grandeur française. [...]

    À travers la vie de Jeanne d'Arc, il y a plusieurs permanences qui trouvent aujourd'hui toute leur actualité.

    D'abord la trahison des élites : on y pense inexorablement quand on compare le traité de Troyes au traité de Maastricht. A un moment donné, les élites trouvent que la souveraineté est trop lourde à porter, on la transfère à l'étranger, hier aux Anglais, aujourd'hui à Bruxelles, ou à Washington, ou à Berlin.

    Il y a une deuxième permanence, qui est très importante : pour Jeanne le pouvoir s'imprègne de pérennité et de sacralité, c'est pour cela qu'elle veut absolument conduire le Dauphin à Reims, parce qu'elle dit : « Charles de Valois recevra plus de force d'une seule goutte d'huile sacrée que de dix mille lances ». Qu'est-ce que le pouvoir ? Qu'est-ce que la légitimité du pouvoir, Qu'est-ce qu'un pouvoir légitime ? Grandes questions d'actualité, au moment où on voit que la politique est devenue un cloaque, un marécage, où il n'y a plus de pouvoir, où il n'y a plus de politique.

    Et puis la troisième leçon, la plus importante : quand tout est désespéré, rien n'est désespéré, il y a toujours l'espérance. La France est un mot qui rime avec souffrance et avec espérance, pour que les jeunes gens qui voient la France s'abîmer ne désespèrent pas."

    Michel Janva

  • Le siège des 40 Days for Life va s’installer dans les locaux d'un ancien avortoir

    Tout un symbole de l'avancée du mouvement pro-vie aux Etats-Unis :

    "la première campagne des 40 Days for Life a été lancée voici dix ans cette année, en 2004, à Bryan/College Station au Texas devant l’avortoir local de Planned Parenthood. Les débuts furent modestes, mais la détermination et la persévérance de cette vigile eurent raison de cet avortoir qui ferma ses portes l’année dernière. Mais ce n’est pas fini… Shawn Carney nous apprend quele siège social des 40 Days for Life va déménager et s’installer… dans les locaux de cet ancien avortoir de Planned Parenthood ! Les travaux ont déjà commencé…

    Ce nouveau siège social, plus grand que le précédent, sera de grand service pour toutes les communautés pro-vie. Les dirigeants de 40 Days for Life y installeront, en coopération avec le réseau CareNet, un Hope Pregnancy Center, un service médical destiné à aider les mamans enceintes."

    681 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement au cours de la dernière campagne.

    Michel Janva

  • Quand on commence à tuer par charité…

    De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :

    "Depuis plusieurs mois, quelques « affaires » sociétales ont marqué l’actualité. Certaines m’ont profondément interpelée parce qu’elles soulignent combien notre société est devenue intrinsèquement malade.

    Bien plus que ce que l’on pourrait qualifier de relativisme ambiant, il s’agit bel et bien d’une inversion radicale des valeurs du Bien et du Mal avec une absence totale de responsabilisation des personnes face aux conséquences tragiques de leurs actes.

    Ce qui, en effet, depuis toujours semblait communément acquis et naturellement désigné comme le Bien- j’entends par là : faire ou laisser vivre- devient aujourd’hui un acte considéré comme « mauvais » car non compassionnel. Comment peut-on, en effet, laisser souffrir ? Comment peut-on laisser vivre celui dont la vie nous semble « insignifiante », non « digne »? Comment peut-on faire naître un enfant handicapé dont on juge que la vie sera forcément une source de souffrance? Et le Bien passe ainsi du côté de celui qui choisira la mort de l’autre selon ses propres critères de qualité de la vie! Inversement, selon cette même logique, faire mourir sera non seulement défini comme au service du Bien, mais deviendra également un acte que certains jugeront comme un acte d’amour, de suprême charité.

    Quelle est donc cette charité qui nous fait aller jusqu’à tuer l’autre ? Je connais des actes d’amour qui nous font sacrifier notre propre vie pour un être ou pour une cause qui nous dépasse, je ne connais aucune charité qui nous fait sacrifier l’autre pour des raisons obscures. Quand oserons-nous, en effet, reconnaître que nous ne tuons jamais par amour,mais bien par égoïsme parce que l’image de l’autre, du plus fragile, nous dérange, nous renvoie à nos propres imperfections, à l’immaîtrisable, à cette souffrance que nous refusons, à cette mort que nous rejetons ? Et, depuis que la loi sur l’IVG, il y a 40 ans, a autorisé l’élimination des êtres qui nous dérangeaient, que nous refusons, notre quête de perfection et de maîtrise de la vie et de la mort n’est jamais assouvie.

    Ainsi, nous avons pu voir avec stupeur lors de la délibération du verdict du Dr Bonnemaison, jugé par un curieux hasard de calendrier en même temps que l’affaire Vincent Lambert*combien, de nos jours, les coupables étaient acquittés et les innocents condamnés. Nous verrons cette même logique dans l’affaire du Dr Dor, jugé coupable d’avoir culpabilisé les coupables, ou encore dans l’affaire de la censure de la vidéo « Dear Future Mom »de la Fondation Lejeune par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), selon lequel la vision du bonheur affiché des enfants trisomiques risquerait de culpabiliser celles qui avaient décidé de ne pas laisser vivre les « frères » de ces derniers.

    Au Dr Bonnemaison de donner le mot de la fin de mon édito, mot qui en dit long sur l’invention par notre société, d’un nouveau délit : le crime de culpabilisation des coupables devenus alors victimes !«Dans ces situations de fin de vie, certaines décisions peuvent être de nature à mettre en difficultés l’équipe soignante (...) c’est délicat aussi de consulter la famille et de lui laisser prendre la décision (...) C’est une source de culpabilité que j’ai voulu lui éviter. J’ai essayé de les protéger »."

    Michel Janva

  • Marche pour la vie le 23 novembre à Rombies-et-Marchipont (Nord)

    L’Association « Les Amis de Saint-Nicolas » organise, dans le village de Rombies-et-Marchipont, une marche Franco-Belge pour la Vie, contre l’avortement dimanche 23 novembre après-midi. La marche permet de prier pour les victimes de l’avortement : femmes et enfants (se munir d’un chapelet). Le circuit pédestre autour des chapelles du village permet de sensibiliser la population.

    Rombies-et-Marchipont est un village frontalier d’environ 800 habitants à 12 km à l’est de VALENCIENNES (département du Nord).

    14H30 début du rassemblement devant l’école Claudine Huart, sentier des écoles à Rombies. Marche en cortège sur la route. Parcours adapté aux poussettes.

    17H FIN.

    Michel Janva

  • 95% des enfants diagnostiqués avec la trisomie ont été éliminés

    Françoise Muller, membre correspondant de l'Académie nationale de pharmacie,écrit dans Le Figaro :

    "En 2010, plus de 55. 500 femmes ont accepté de subir une amniocentèse et l'on a dénombré 2 000 diagnostics de trisomie qui ont débouché, dans près de 95 % des cas, sur une demande d'interruption médicale de grossesse.

    Or, le test génomique relance un débat éthique car il permet de faire le diagnostic à un stade précoce. Les avortements pratiqués pour cause de trisomie ne seraient plus des interruptions médicales de grossesse, mais de simples IVG… D'autant que des études sont en cours pour identifier d'autres anomalies du caryotype fœtal. Entre un progrès médical évident et une dérive eugéniste hypothétique, seule une information rigoureuse, scientifiquement pertinente et médicalement utile peut aider les futurs parents à décider librement et en toute connaissance de cause."

    5% cela fait 100 survivants sur 2000. L'eugénisme n'est pas hypothétique, il est bien réel.

    Michel Janva

  • 40 Days for Life : 546 enfants sauvés de l’avortement

    La campagne d’automne des 40 Days for Life s’est achevée hier dimanche 2 novembre sur un bilan, provisoire, particulièrement remarquable : 546 enfants à naître ont déjà été signalés à la coordination de la campagne comme sauvés de l’avortement. Et ce nombre continuera à croître au cours des jours qui viennent, le temps que les informations soient vérifiées sur place par les vigiles et remontent à la coopération.

    De mémoire, c’est le plus grand nombre de bébés à naître sauvés au cours d’une campagne, de toute l’histoire des 40 Days for Life lancés modestement voici exactement dix ans !

    Americatho s’est associé à la campagne qui vient de s’achever en constituant une chaîne de prière avec plus d’un millier de personnes, 89 messes ont été célébrées (ou le seront en action de grâce)…

    La prochaine campagne se déroulera pendant tout le Carême de 2015, du mercredi 18 février (Cendres) au dimanche 5 avril (Rameaux).

    Michel Janva

  • Euthanasie : « une mauvaise réponse à une question qui ne se pose pas »

    Lu sur Gènéthique :

    "Dans une tribune proposée dans le magasine Valeurs actuelles, Damien le Gay, membre du comité scientifique de la SFAP (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs) constate que l’accablant rapport Sicard de 2012 sur la fin de vie n’a été suivi d’aucun effet : « Les français redoutent de mourir à l’hôpital, ils craignent l’indignité constatée et sont certains qu’ils n’auront alors plus leur mot à dire. Ils souhaitent plus de confort, plus d’écoute, plus de soins palliatifs. Et comme tout se fait attendre toujours et encore, ils disent vouloir l’euthanasie – de guerre lasse, sans enthousiasme, résignés qu’ils sont. Plutôt que d'entendre les doléances, on ne retient que la mauvaise solution. »"

    Michel Janva

  • Le témoignage d’une ‘top model’ colombienne victime d’un avortement

    Amada Rosa Pérez déclare :

    durant ces moments de grossesse j’aurais tellement aimé trouver l’aide de quelqu’un qui me dise quelque chose de beau et de positif, par exemple que devenir maman n’est pas mal.

    Plus de 40 associations espagnoles se rassembleront sous la devise ‘chaque vie compte’ pour organiser une grande manifestation le 22 novembre, en faveur de la vie, de la femme et de la maternité.

    ADans ce contexte est retransmis le témoignage de la top model Amada Rosa Pérez, victime d’un avortement et par conséquent du syndrome post avortement. Ce syndrome est une réalité par laquelle passent toutes les femmes ayant avorté, que ce soit de manière délibérée ou spontanée. Parmi les manifestations de ce syndrome se retrouvent le sentiment de culpabilité et de tristesse, le désespoir, un pessimisme cauchemardesque, une perte de concentration et de motivation, des sanglots permanents sans motif apparent, de la perte de forces, des nausées. Cela peut déboucher en anorexie, alcoolisme, refus de tout ce qui suppose engagement, froideur affective, et bien d’autres conséquences encore.

    La top model explique qu’elle avorta parce qu’elle ne recevait de son entourage que des mots l’enjoignant à mettre en premier ses objectifs et son avancement professionnel. Elle confesse que cela lui fit peur, qu’elle ne dit rien à ses parents et décida de se séparer de son bébé.

    Dans ce contexte l’organisation ‘chaque vie compte’ défendra, en plus de la vie du non né, la protection de la femme enceinte, qui a besoin d’un entourage et d’un appui social, où soit défendu le droit à la maternité avec des mesures concrètes d’aide à la femme enceinte pour l’aider à trouver des alternatives à l’avortement. 

    Le Salon Beige