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avortement et euthanasie - Page 103

  • Une Française sur trois a recours une fois ou plus à l'avortement

    La dernière étude de l'Ined sur l'avortement, publiée jeudi, à deux jours de l'anniversaire du funeste 17 janvier 1975, date de la promulgation de la loi, indique :

    «On compte en 2011 près de 210.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Après avoir diminué de 1975 à 1995, le recours à l'IVG a légèrement augmenté avant de se stabiliser à la fin des années 2000».

    Les auteurs se demandent pourquoi il n'y a pas de baisse significative alors qu'en France, 91 % des femmes de 15 à 49 ans déclarent employer une méthode contraceptive. La mentalité contraceptive ne fait pas baisser l'avortement, elle l'accroit. Ils ont des yeux mais ne veulent pas voir. La loi libéralisant la pilule contraceptive est à la source du recours à l'avortement.

    Aujourd'hui, une Française sur trois (33 %) a recours une fois ou plus à l'avortement dans sa vie. Les femmes sont moins nombreuses qu'avant à y avoir recours mais les avortements «à répétition» sont par contre plus fréquents.

    «Dans les années 1970, elles représentaient moins d'une IVG sur dix (…). Après 1980, la part des IVG répétées a poursuivi sa progression, et les IVG de rang 3 (précédées de 2 IVG) deviennent également plus fréquentes».

    Aujourd'hui, près de 10 % des femmes ont ainsi recours deux fois à l'avortement et environ 4 % avortent trois fois ou plus au cours de leur vie. Aucune mesure pour les aider à garder leur enfant n'est mise en valeur.

    Le 25 janvier aura lieu la Marche annuelle pour la vie. Rendez-vous à Paris, Bastille, à 13h30. Vous pouvez trouver ici un car pour venir à Paris.

    MissMonde

    Michel Janva

  • Le grignotage juridique au service de la vie

    Présent. Extrait :

    "[...] Se servir d’un arsenal juridique, c’est justement la spécialité de nos adversaires. Ils sont très forts pour contourner une loi qui existe ou arriver à leurs fins, quand la loi ne le permet pas. Il faut que l’on arrive à user des mêmes méthodes pour avancer. Quand une loi existe, il faut en dénicher les failles. Par exemple, si une loi était votée pour permettre l’euthanasie, il faudrait utiliser la notion d’abus de faiblesse, et se mobiliser juridiquement pour attaquer là-dessus dès qu’il y aurait un cas d’euthanasie. Dans le cas de l’avortement, il faut que nous réussissions à réclamer de nouveaux droits qui viendraient battre en brèche la suprématie de l’avortement. On agit sur de petites choses : une meilleure information, etc. C’est par ce grignotage juridique que, petit à petit, nous pourrons arriver à quelque chose.

    Enfin, tout ne se fait pas sur le plan législatif.Au quotidien, il faut s’engager pour développer une culture du soin, réfuter les arguments et proposer un discours alternatifà celui que nous servent constamment tous les faiseurs d’opinion.

    Mais cela sert-il à quelque chose, aujourd’hui, d’en parler avec le Français de la rue ? Ecoute-t-il ?

    Clairement, il y a certaines choses qui ne fonctionnent pas lorsque l’on parle de l’avortement en le présentant sous l’angle « pour-contre », « bien-mal ». Tout d’abord parce que nos contemporains se sentent jugés et ils ont horreur de cela, horreur des discours moraux.Ce qu’il faut, c’est revenir à la réalité concrète de l’avortement. Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, les femmes qui ont recours à l’avortement y sont forcées : des parents qui obligent leur fille, un conjoint sa femme. Il faut que ces femmes puissent avoir le choix de poursuivre leur grossesse. Il faut protéger la femme enceinte. Le gouvernement ne peut pas refuser cela.

    Ensuite, il suffit d’expliquer concrètement ce qui se passe lorsqu’un enfant est avorté. L’exemple des avortements tardifs est particulièrement dur, mais c’est concret et cela parle aux gens. Certains se réfugient dans le déni, ne veulent pas en parler parce que c’est trop horrible. Mais en faisant appel à l’émotion, le discours porte ses fruits. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 75% des cliniques d'avortement ont fermé aux Etats-Unis depuis 1991

    Lu dans Présent :

    "Aux Etats-Unis – contrairement à la France, où quasiment tous les députés ont voté en faveur du droit à l’avortement – la lutte contre la culture de mort continue efficacement. Ainsi, en 2014, 73 cliniques d’avortement ont été fermées. Depuis 1991, ce sont 75 % d’entre elles qui ont cessé toute activité. Actuellement, il reste 551 installations pratiquant l’avortement chirurgical et 188 l’avortement médicamenteux. Un grand nombre de celles-ci subsistent grâce à des injonctions judiciaires prises en raison précisément de l’impossibilité pratique de se faire avorter. Sinon les autorités sanitaires, conformément aux lois en cours, les auraient fermées depuis longtemps, en raison des conditions d’hygiène hors normes tout à fait catastrophiques ou de l’incompétence des avorteurs. Les groupes pro-vie se battent continuellement pour dénoncer les situations scandaleuses de sécurité. De plus, de nombreux Etats inventent en permanence des nouvelles lois destinées à gêner le fonctionnement des avortoirs."

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tuer n'est jamais un progrès

    Paru dans Valeurs Actuelles aujourd'hui :

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  • Avortement : Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue

    Cécile Edel est interrogée par Le Rouge & Le Noir. Extraits :

    M"La Marche pour la vie est née il y a dix ans de la volonté de plusieurs associations, dont Choisir la Vie, aujourd’hui co-organisatrice de la Marche pour la Vie du 25 janvier, de se réunir afin de commémorer le triste anniversaire des 30 ans de la loi Veil et dénoncer la réalité de l’avortement et ses conséquences sur l’enfant, première victime, et la femme. Devant le succès de la manifestation de 2005, nous avons décidé de pérenniser cette marche, chaque année, au mois de janvier, à proximité immédiate de la date anniversaire de loi Veil, du 17 janvier. Cette marche est le fruit de la persévérance, de la fidélité et de l’espérance.

    • Persévérance : la cause du respect de la vie et plus spécifiquement la question de l’avortement apparaissent, pour une majorité de personnes, comme surannée, dépassée, perdue d’avance. Pourtant, l’avortement supprime chaque année plus de 220 000 enfants à naître. Les langues commencent à se délier et les femmes ayant subi un avortement osent peu à peu affirmer qu’elles en conservent un traumatisme, une blessure profonde tant physique que psychologique. Alors que d’autres causes obtiennent un retentissement médiatique certain, les opposants à l’avortement, eux, ne bénéficient pas ce traitement là...Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue, même dans le froid d’un mois de janvier, et en nombre croissant. Nous sommes là pour porter témoignage et faire notre devoir. Ne devrons-nous pas rendre des comptes aux générations futures qui nous demanderons ce que nous avons fait de nos frères ?
    • Fidélité : la tentation est grande pour certains, de vouloir changer les axes de mobilisation de la marche pour la Vie en fonction de l’actualité, estimant que la question de l’avortement ne mobilise plus autant que d’autres sujets plus brulants. Il y a deux ans, en même temps que la MPLV, nous devions affronter le vote de la loi Taubira et nous avions alors renoncé à la marche pour la vie que nous préparions pourtant depuis des mois, au nom de l’unité, afin de permettre à la Manif pour tous de connaître le succès que nous connaissons tous. Il nous semble indispensable aujourd’hui de rester fidèles au mot d’ordre de la Marche pour la Vie et de continuer à oser demander l’abrogation de la loi Veil et dénoncer l’avortement. C’est l’identité même de la Marche pour la Vie.
    • Espérance : comment ne pas être dans l’espérance, malgré l’autisme de nos gouvernants lorsque nous voyons, chaque année, grossir les rangs des marcheurs, s’engager des jeunes, naître des initiatives locales d’aides aux femmes enceintes en difficultés … ? Car les fruits de la marche pour la Vie c’est aussi cela : dynamiser tout le mouvement pro-vie !

    0[...] Cette année, nous « fêterons » (tragiquement !) les 40 ans de la loi Veil et Choisir la Vie, co-organisatrice de la marche, ne saurait passer sous silence ce triste anniversaire. Bien sûr, cette année, nous ne pouvons aussi ignorer l’enjeu majeur de société qui va se jouer dans les mois à venir, notamment le 21 janvier, autour des débats relatifs au projet de loi sur la fin de vie et l’euthanasie. Je souhaite que le caractère unique de cette marche soit de faire le lien constant entre la loi sur l’avortement, boîte de Pandore qui a ouvert le « droit de tuer », sous couvert d’exception, et les dérives euthanasiques qui menacent la France, « droit de tuer » cette fois-ci sous couvert d’une fausse charité.

    Il est indispensable que l’embryon soit encore cette année au cœur de la protection revendiquée lors de la Marche pour la Vie. Lors de cette marche, je souhaite que nous réaffirmions notre attachement au respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, notre opposition à l’avortement et à l’euthanasie. Pour moi,le mot d’ordre doit être « Parce que tuer ne sera jamais un droit : IVG, euthanasie, stop aux dérives éthiques ! »

    [...] La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a annoncé dans la presse qu’elle présenterait à la mi-janvier 2015 « un plan cohérent pour améliorer l’accès à l’IVG sur l’ensemble du territoire ». Elle a rappelé sa ferme résolution à garantir que « les femmes soient toutes prises en charge dans les mêmes conditions quel que soit l’endroit du territoire ». Fustigeant les médecins qui refusent encore de pratiquer des avortements tardifs ou font appel à l’objection de conscience, Marisol Touraine fera certainement tout pour entraver ce droit à l’objection de conscience des professionnels médicaux et il serait question, d’après son entourage proche, qu’elle élargisse le champ de délivrance des produits abortifs aux sages-femmes. La question de l’avortement reste donc plus que jamais un sujet d’actualité et d’inquiétude ! [...]"

    Michel Janva

  • Euthanasie : Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de Hollande

    Communiqué de La Marche pour la vie :

    "La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) examinera, ce mercredi 7 janvier 2015, le sort de Vincent Lambert et la responsabilité de l’Etat français. Soit la France sera condamnée pour violation des principes conventionnels et l’imprécision de sa législation sur la fin de vie, soit la Cour donnera raison à la France et les soins d'alimentation et d'hydratation à Vincent Lambert, abusivement assimilés à des traitements, seront arrêtés.

    Cette décision est d’autant plus attendue que s’ouvrira le 21 janvier prochain un débat à l’Assemblée Nationale sur la fin de vie et notamment sur l’évolution à apporter au cadre légal que constitue depuis 2005 la loi Leonetti.

    La Marche pour la vie entend mettre en garde contre le projet porté par le gouvernement. La priorité aujourd’hui doit être à l'amélioration des soins donnés et non à l'administration de la mort programmée. Le 1er débat parlementaire doit préparer les esprits mais les travaux déjà effectués sont explicites : ils conduisent à la légalisation de l’euthanasie qui juge la valeur de la vie humaine à l'aune de critère d'utilité ou de qualité de la vie.

    Contrairement à l’objectif annoncé, la politique du gouvernement n’est pas au consensus, encore moins à l’apaisement ou l’unité entre les Français.

    Comme le rappelle Julie Graziani, porte-parole de La Marche pour la Vie : "La majorité des Français souhaite la généralisation des soins palliatifs comme réponse prioritaire à la souffrance et l’absence d’acharnement thérapeutique au nom du respect de la volonté du malade. Le gouvernement a choisi de mettre l'accent sur les possibilités d'abréger la vie quand il aurait fallu faire porter l'effort sur le développement d'une culture des soins. On est donc à nouveau dans une logique de division. Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de François Hollande. »

    Michel Janva

  • Le Grand Orient nous refait le coup de la République en danger

    Pour la rentrée, la franc-maçonnerie a prévu de ne pas perdre un seul instant. D’un côté, le mois de janvier sera l’occasion d’une offensive accélérée visant à légaliser au plus vite l’euthanasie, un projet mortifère porté par toutes les obédiences maçonniques.

    D’autre part, la franc-maçonnerie compte multiplier les initiatives lui permettant d’endosser son costume de victimisée. Car, c’est bien connu, quand la franc-maçonnerie est menacée, c’est la république qui agonise…

    Le Grand Orient de France (GODF) a prévu une petite tournée de conférences qui commence ce 10 janvier à Lyon avec la participation annoncée de plusieurs élus.

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  • L’avortement est la source de toutes les autres dérives

    Jean-Marie Le Méné est interrogé dans L'Action Française 2000 à propos de la prochaine Marche pour la vie, le 25 janvier. Extrait :

    A"La Marche pour la vie du 25 janvier prochain est une initiative très importante, car c’est le seul rendez-vous politique, depuis dix ans maintenant, qui ose aborder de front la question de l’avortement. Et l’avortement est la source de toutes les autres dérives sur le plan sociétal : toutes les transgressions que nous avons connues (dépistage automatique et avortements consécutifs, PMA, recherches sur l’embryon, etc.) ont été justifiées par l’avortement : “on l’a accepté, il faut accepter le reste ”. Le principal argument en faveur de l’euthanasie est de dire que maîtriser le début de la vie implique d’en maîtriser la fin, surtout quand il s’agit de tuer des personnes en fin de vie et non pas de très jeunes humains. Alors, bien sûr, l’avortement est un drame humain, une souffrance pour les femmes, un problème moral difficile, etc., mais il ne faut pas tomber dans le déni de réalité : la réalité de l’acte de tuer ne peut pas être cachée, sauf à vouloir en dissimuler l’horreur pour mentir au peuple français. Ne pas donner mauvaise conscience, comme le disent certains chrétiens, est un très mauvais argument, une faute, au regard des enjeux : la conscience existe, et le fait d’avoir mauvaise conscience n’est-il pas le début de la sagesse ?

    L’avortement n’est d’ailleurs pas qu’un problème moral...

    Il y a, en effet, une deuxième réalité de l’avortement, totalement occultée, c’est que quarante ans d’avortement, c’est dix millions de Français en moins, c’est un trou démographique qui a été creusé. Il est censé être comblé par l’immigration, mais ça ne fonctionne pas. Pierre Chaunu, Jean Foyer, Jean Fourastié et Jérôme Lejeune l’avaient d’ailleurs annoncé à l’époque.L’avortement, c’est la mort de l’enfant à naître, mais aussi de la famille et de la nation. Et jusqu’à une date récente, on a toujours placé l’avortement sur le plan moral, jamais sur le plan politique, on ne voulait pas faire le lien… “X a avorté, faut la comprendre”... Alors que l’Europe est saignée à blanc et ne s’en remettra pas du jour au lendemain. Aujourd’hui, un Philippe de Villers ou un Éric Zemmour en parlent. Pour ceux qui ont une responsabilité politique, c’est un crime d’avoir autorisé l’avortement et de n’avoir pas anticipé ses conséquences morales, sociales et démographiques. Et c’est largement la responsabilité de ce qu’on appelle “la droite” !"

    Michel Janva