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avortement et euthanasie - Page 101

  • Un droit fera-t-il oublier la dureté des 8 millions d’avortements depuis 1974 ?

    Dans un communiqué diffusé aujourd'hui Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne, fidèle depuis plusieurs années à la Marche pour la vie (la prochaine sera le 25 janvier 2015) condamne la résolution votée à l'Assemblée nationale :

    Lebrun2"Je ne saurai jamais ce que vivent des femmes en grande difficulté ; pourtant je veux affirmer que le droit à l’avortement est un leurre. Il réduit au silence les plus faibles, les enfants dans le sein de leur maman, les enfants de leur papa curieusement absent de la loi. « Ce que vous ferez au plus petit, c’est à moi que vous le ferez », dit Jésus dans l’Evangile. Y a-t-il plus petit dans notre humanité que l’embryon de 3 jours, 5 ou 12 semaines, le fœtus de 4 ou 9 mois ?

    Quelle différence entre l’enfant conçu depuis 12 semaines et celui conçu depuis 13 semaines ? Rien, dit la science, sinon que le premier est plus faible, plus petit ! Les parlementaires d’aujourd’hui décident arbitrairement de supprimer toute protection aux plus faibles des humains. C’est une tromperie. Qui sont-ils pour décider que celui-ci est un être humain digne de la plus grande protection un jour, et le placer sans aucune protection la veille ?

    Il ne peut y avoir de tri parmi les enfants à naître. L’enfant handicapé n’est-il pas un être humain comme les autres ? D’ailleurs, notre société déploie de justes efforts envers les personnes atteintes d’un handicap. De même, qui s’insurge contre le jugement porté sur les femmes qui font le choix de l’accouchement sous X, et donc du don pour l’adoption, plutôt que l’avortement ? Qui s’étonne que ce choix soit considéré comme plus grave envers son enfant que de lui ôter la vie ?

    Qui sommes-nous pour décider qui a le droit de vivre ? Aimer, protéger, accueillir l’enfant depuis sa conception est la seule attitude humaine cohérente, à moins de se prendre pour Dieu. Il y va de l’avenir de notre société, de la vérité de notre lutte pour les plus pauvres quels qu’ils soient. Cette cohérence, évidemment, va avec toute l’attention à porter aux femmes en grande difficulté, en particulier les très jeunes.

    Que signifie, face à l’embryon, le droit de la femme à disposer de son corps ? Notre corps est un don pour la vie. L’enfant à naître est « son » enfant, celui de la femme enceinte, mais il est aussi l’enfant de son père, à égalité. En fait, pour la science, c’est un être vivant, autonome, de l’espèce humaine comme le prouve la fécondation in vitro. L’enfant est nourri à travers le corps de la maman, comme il le sera différemment dans les premiers mois après sa venue au monde. Les neuf mois d’intimité ne sont pas un droit de vie ou de mort, à moins de transformer la joie en angoisse.

    Pourquoi cache-t-on les conséquences psychologiques, sociales et économiques des avortements ? Quel média relaie les innombrables dépressions qu’ils engendrent ? Quel sociologue peut dire ouvertement ce que serait notre société sans l’avortement ? Combien de couples avec ou sans enfants auraient pu adopter, par exemple ? Quel ministre dit à quoi aurait pu servir le milliard dépensé par la sécurité sociale, pour aider les femmes dans la détresse ou les parents d’enfants handicapés ? Ces silences sont des tromperies.

    Disciples de Jésus, les chrétiens veulent choisir la vie, choisir les plus petits. C’est leur joie la plus profonde. « J’étais nu et vous m’avez habillé », dit Jésus. Je remercie toutes les femmes et tous les hommes qui choisissent la vie, je remercie toutes les personnes qui viennent au secours des femmes et des hommes tentés par l’avortement jamais choisi par plaisir. Je remercie les écoutants de l’association Nouvelle étape. Parmi d’autres, ils ouvrent leur cœur et leur savoir-faire pour aider celles qui hésitent ou qui ont subi un avortement. Je remercie aussi ceux qui s’attaquent aux vraies causes : la misère économique et morale, la pornographie, les pressions et les violences faites aux femmes, les carences éducatives, et l’oubli du Créateur.

    Comme le disait Simone Veil à la tribune de l’assemblée, l’avortement est toujours un drame. Que signifie un droit au drame ! Comme le dit le Pape François, « quelle horreur … », y aurait-il un droit à l’horreur ? Comme le disent des professionnels, « c’est trop dur de pratiquer des avortements » … Un droit fera-t-il oublier la dureté des 8 millions d’avortements depuis 1974 ? Comme en témoignent tant de femmes 5, 10, 15 ans après, ou même plus tard, l’avortement est une blessure à vie … Qu’est-ce qu’un droit d’être blessée à vie ?

    Aimer le plus petit, c’est aussi ne condamner personne, comprendre, autant que possible, les parents confrontés à la question de l’avortement. Je redis que le pardon est ouvert à tous. Je ne peux ressentir ce que vit une femme en grande difficulté, mais je suis témoin du magnifique relèvement de femmes qui ont pris le beau chemin du pardon. Je remercie les prêtres qui transmettent le pardon de Dieu et sont témoins de sa miséricorde.

    Que Dieu pardonne notre société quand elle refuse la vie ! Que Dieu nous donne courage pour choisir le plus faible !"

    Michel Janva

  • [FIN DE VIE] Lancement du collectif Soulager Mais Pas Tuer

    Soulager mais pas tuer est un mouvement unitaire qui rassemble des professionnels et des usagers de la santé, tous engagés pour protéger la France de la dérive euthanasique. Il se lance aujourd’hui à travers toute France, lors de conférence de presse, happening ou scénographies.

    Plusieurs causes à cela : le le plan national de développement des soins palliatifs 2008-2012 qui n’a pas été reconduit, l’annonce d’une nouvelle loi « Fin de Vie » en 2015. [...]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

  • Résolution sur l'avortement : Marion Maréchal Le Pen aurait voté contre

    Marion Maréchal-Le Pen était absente mercredi lors du vote de la résolution sur l'avortement. Présent lui a demandé pourquoi. Extrait :

    "Je n’ai pas été volontairement absente. J’ai eu un impératif personnel qui m’a empêchée d’être là. Je l’ai beaucoup regretté. Et je n’ai pas pu déléguer mon vote parce qu’il ne s’agissait pas d’un vote solennel, ce n’était pas une loi.

    Est-ce que si vous aviez été là vous auriez voté contre ?

    J’aurais voté contre. Gilbert Collard a préféré voter l’abstention. Cette résolution est une évolution et même une rupture très violente, parce qu’avec cette apparition du « droit fondamental » de l’avortement, on va remettre en cause l’ensemble de son encadrement comme une entrave à son accès. C’est vrai, mea culpa, j’ai regretté mon absence et je m’en excuse."

    Michel Janva

  • Avortement : le reportage qui a bouleversé l’Espagne

    http://www.contre-info.com/
  • Un professeur suspendu pour avoir montré “Le cri silencieux”

    A Milan :

    C"Les jeunes filles, surtout, étaient sous le choc : à Milan, des élèves de 16 ans ont visionné Le cri silencieux de Bernard Nathanson en cours de religion, et ils ont été horrifiés de voir la réalité d’un avortement. Le film, produit en 1984 par cet ancien avorteur horrifié par ce qu’il a personnellement fait à des milliers d’enfants à naître, est principalement constitué par une échographie. Il montre le tout petit d’homme qui cherche à se sauver lorsque l’instrument de l’avorteur s’approche de lui. Et sa bouche s’ouvre dans un cri silencieux…

    C’est poignant, mais une échographie en noir et blanc n’est pas un film « gore ». Oui, il y a, vers la fin, quelques images fixes de bébés avortés à un stade avancé de la grossesse. Des images véritables, hélas. Mais le film roumain 4 mois 3 semaines 2 jours, qui fait partie en France de l’arsenal des films pour lycéens de l’Education nationale, est plus réaliste. Et pour voir des horreurs bien plus effrayantes, il suffit  d’allumer la télévision, même avant minuit.

    Et pour tout vous dire il y a des films bien plus effroyables d’avortements réels, même à huit semaines (le tout petit filmé dans l’échographie de Nathanson est à 10 semaines de gestation, comme l’expliquait ici le Pr Lejeune). [...]

    Ce qu’il y a finalement d’intéressant dans cette affaire, c’est que la presse italienne dans son ensemble parle d’une vidéo « choc », reconnaissant par là que les images même bien peu précises d’un avortement même bien peu tardif sont profondément bouleversantes. C’est vrai. Si l’avortement, c’est cela, pourquoi le cache-t-on ?"

    Michel Janva

  • Sédation forte d'une opinion publique en phase terminale

    Communiqué de Laissez les vivre :

    "C'était un 26 novembre : en 1974, Mme VEIL à la tribune de l'Assemblée ; en 2014, M. CLAEYS, dans une tribune du quotidien "Libération". Pour l'opinion publique, c'est bien une sédation forte et terminale que propose le député CLAEYS dans son entretien au quotidien " Libération" en date du 26 novembre 2014 et elle ne sera consciente de rien ne souffrira pas puisque lui seront retirées alimentation et hydratation considérées comme des traitements en l'occurrence pour elle information et sens des mots.

    Le mot "euthanasie" est supprimé, car sa consonance évoque bien trop l'état national-socialiste ou état nazi ainsi que l'avait déjà déclaré M. KOUCHNER (ancien ministre de la Santé) au procès de cet encombrant Docteur BONNEMAISON dont l'acquittement le 26 juin dernier pourrait bien faire désordre aujourd'hui (il sera d'ailleurs rejugé en appel à Angers sans doute dans une relative discrétion).

    En fin de compte plus question de faire de son procès comme cela avait été un temps envisagé le "Bobigny de l'euthanasie" mais non bien sûr, il ne s'agit pas de légalisation de l'euthanasie : non, cela n'a absolument aucun rapport.... Le projet ou la proposition de loi, (au vu du discrédit actuel de l'exécutif, il est hautement vraisemblable qu'il s'agira plutôt d'une proposition de loi (texte d'initiative parlementaire) prévoira la possibilité "d'une sédation profonde et terminale jusqu'au décès" et, ce, "dans un délai non déraisonnable" et cela permettra, selon le député CLAEYS, de régler la quasi-totalité des cas dont celui de Vincent Lambert qui, première contradiction, n'avait pourtant pas laissé de directives écrites.M. CLAEYS pense t-il ainsi pouvoir assimiler directives personnelles et déclarations d'une partie de l'entourage du malade ?

    Le député propose de rendre "contraignantes les directives anticipées" ce qui était déjà le cas et si une demande "sortait du cadre" ce serait au médecin de répondre et "de se justifier devant un collège de médecins". Il affirme par ailleurs de pas être personnellement hostile à l'idée d'une légalisation du suicide assisté particulièrement demandée par l'A.D.M.D mais avoir voulu "rester dans une démarche commune" avec M. LEONETTI, personnalité très consensuelle et très populaire. Sans doute, s'agit il d'une conséquence des rendez-vous organisés par les deux députés au sein même de l'Assemblée Nationale le 8 octobre avec les Grands Maîtres de trois grandes loges : Grand Orient, Grande Loge de France, Grande Loge Féminine de France au cours desquels la marche à suivre aurait pu leur être suggérée :avoir l'air de réfléchir longuement (près de six mois) alors que tout était déjà prêt, n'utiliser ni le mot euthanasie, ni celui de suicide assisté, ne plus se complaire à évoquer les faits divers de suicide assisté car si l'affaire BOUCHETON avait fait grand bruit cet été, on peut constater que depuis début octobre les récentes affaires de suicide ont rencontré peu d'écho dans la presse françaises'il s'agisse des faits divers des pays étrangers tel l'affaire Brittany MAYNARD aux Etats Unis ou du pompier belge Kevin CALMET, tous deux trentenaires et atteints de cancers au cerveau ou des affaires françaises de suicide de couple pourtant spectaculaires tel celle de l'hôpital Amboise Paré comme si elles ne cadraient pas avec le calendrier souhaité par la franc-maçonnerie.

    Le texte doit être remis au Premier Ministre le 10 décembre prochain et être ultérieurement présenté au Parlement. Vraisemblablement adopté à une très large majorité, ce dernier pourra être interprété dans un sens encore plus favorable à la culture de mort au gré des différentes missions d'évaluation qui ne manqueront pas d'en renforcer la portée comme ce fut le cas pour la loi Léonetti de 2005. En 1984, au 5ème Congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité, Helga KUHSE, déléguée australienne déclarait : "Si nous pouvons obtenir des gens qu'ils acceptent la possibilité de supprimer tout traitement et tout soin, spécialement toute alimentation, ils verront alors combien la mort est un chemin douloureux,et ils accepteront pour le bien du malade l'injection létale." Nous n'en sommes pas tout à fait rendu à ce stade mais pas loin et l'urgence budgétaire des déficits de la Sécurité Sociale fera le reste, il est d'ailleurs significatif à cet égard que le Québec ait voté le 12 juin 2014 une loi d'aide active à mourir alors que son budget venait de l'être. Ainsi, tel que l'avait cyniquement pronostiqué et souhaité M. ATTALI : "L'euthanasie deviendra un mode essentiel de gouvernement des sociétés futures" mais cela il faut éviter de le rappeler aujourd'hui pour hâter de faire passer une loi qui vraisemblablement sera présentée comme un perfectionnement de la loi LEONETTI à une opinion publique en état de sédation."

    Michel Janva

  • « Soulager mais pas tuer »

    Le débat sur la fin de vie va très prochainement entrer dans une phase à hauts risques :

    • SLe nouveau rapport des deux députés Leonetti/Claeys est annoncé pour le 1er décembre. Il risque de valider sans le dire certaines euthanasies « masquées », par la proposition de créer un droit à ce qui pourrait s’appeler « sédation profonde terminale »
    • La douloureuse affaire Lambert va être discutée à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) le 7 janvier 2015, avec comme enjeu la légitimité ou pas d’interrompre l’alimentation et l’hydratation des patients très dépendants (en état neurovégétatif ou pauci-relationnel), en vue de mettre fin à leur vie.
    • Le Premier ministre Valls a annoncé un projet de loi sur la fin de vie en mars 2015, en conclusion de trois ans de débats et de rapports suite à la proposition 21 du candidat Hollande. Ce texte serait en négociation avec le parti radical de gauche, très militant pour l’euthanasie. De plus, il est hautement probable que la majorité à l’Assemblée nationale envisagerait des amendements pour aller plus loin que le projet gouvernemental, si ce dernier écartait le suicide assisté (modèle suisse) ou l’euthanasie (modèle belge).
    • Tout cela arrive dans le contexte très médiatisé des pressions fortes du lobby de l’euthanasie, qui dit pouvoir se revendiquer de 96% des Français (en prétendant s’appuyer sur un récent sondage Ifop-ADMD dont la question piégée imposait de choisir entre « des souffrances insupportables » et « mourir sans souffrir »…). En réalité, la grande majorité des Français veut à la fois tout faire pour soulager les souffrances en fin de vie, et refuser toute pratique dont l’intention première est de faire mourir une personne.

    C’est dans ce contexte qu’est lancé à partir du 28 novembre 2014 le grand mouvement unitaire « Soulager mais pas tuer ». Quels sont ses objectifs ?

    • Unir, avec le soutien d’associations et de personnalités multiples, les opposants à l’euthanasie, au suicide assisté et à l’euthanasie masquée.
    • Montrer l’émergence dans la rue d’un solide front de mobilisation capable de déjouer le piège argumentaire n°1 selon lequel l’euthanasie est le seul moyen de soulager des souffrances.
    • Demander une société protégeant les plus vulnérables de ses membres et le développement des soins palliatifs.

    Des rassemblements symboliques se tiennent aujourd'hui dans 60 villes(discours).

    Ensuite, Soulager mais pas tuer conduira de multiples projets pour expliquer aux Français les réels enjeux de ce débat, mobiliser largement, et faire grandir ainsi la résistance à toute forme d’euthanasie. Vous pouvez déjà signer l'appel en ligne, adhérer à l'une des associations.

    Le mouvement Soulager mais pas tuer se donne comme perspective de rassembler tous ceux qui partagent le même souci de prendre soin sans tuer, dans la diversité des opinions politiques et philosophiques ou des convictions religieuses.

    Michel Janva

  • [COMMUNIQUÉ DE L'ACTION FRANÇAISE] L'Assemblée a voté un texte déshonorant

    L’Assemblée nationale a décidé de transformer l’avortement, autrement dit le meurtre, en droit fondamental. Si la loi Veil était déjà une loi infâme, elle avait au moins le mérite de rappeler, dans son article premier, que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi ». Depuis hier, la nécessité n’existe plus. Chacun est désormais libre de disposer de la vie d’autrui, pour des motifs à lui seul connus, qui n’engagent que lui – et le malheureux incapable de se défendre et à qui on dénie le droit d’être défendu.

    La « gauche » a voté unanimement en faveur de ce droit fondamental, quand la « droite » a brillé par son absence, et son absence d’opposition, au moins de principe, semblant croire que la question ne mérite pas même une protestation et une présence solennelle. Le libéralisme l’a emporté une nouvelle fois, et l’UMP lui a ouvert le chemin. Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Christian Jacob, Jean Léonetti et François Fillon se sont empressés de voter ce texte symbolique, montrant à quel point la culture de mort est désormais l’horizon moral des parlementaires : la nation, les familles et les hommes sont les cible de leur volonté destructrice. Aucun parti ni mouvement organisé ne s’est élevé contre cette ignominie qui livre à la mort chaque année des milliers d’enfants. Jean-Christophe Fromantin, Xavier Breton, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson et Jacques Bompard ont seuls sauvé leur honneur.

    L’Action française réaffirme avec force la nécessité d’une volonté politique différente, la nécessité de préserver la vie, de la protéger lorsqu’elle est fragile, la nécessité d’une politique familiale et sociale qui n’abandonne pas les femmes au désespoir mais reconstitue cette cellule de base de la société qui permet aux plus faibles d’exister face aux forts. Une politique rendue possible par l’institution d’un serviteur du bien commun, ce dont la démocratie se montre incapable : le roi, censeur des puissants, protecteur des faibles, arbitre des Français.

    Action francaise

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Assemblee-a-vote-un-texte

  • Avortement euthanasie : une marche pour défendre la vie le 25 janvier

    La Marche pour la vie lance sa 10ème édition qui aura lieu le dimanche 25 janvier 2015 à Paris.

    M"Cette semaine, le parlement, le gouvernement et les médias célèbrent en grandes pompes l’anniversaire d’une loi qui autorise depuis 40 ans en France l’élimination d’enfants avant leur naissance.

    Le 25 janvier, la Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur révolte de voir leur pays glorifier une loi qui a déjà conduit à la mort de 9 millions d’êtres humains, et à la négation de la valeur de la vie humaine fragile.

    Dans les jours à venir, le gouvernement va annoncer soit clairement une loi pour légaliser l’euthanasie, soit insidieusement des modifications de la loi Léonetti sur la fin de vie pour autoriser des gestes euthanasiques. Les déclarations politiques et les rapports préparatoires récents annoncent en effet la mise en oeuvre de la proposition 21 de François Hollande pendant la campagne de 2012.

    Cécile Edel, présidente de la Marche pour la Vie annonce que cet enjeu sera au coeur de la mobilisation du 25 janvier. Elle rappelle : « la loi Veil de 1975 a initié un mouvement de déshumanisation en légalisant l’avortement. S’en est suivi un dérèglement bioéthique en cascade, qui détruit à la fois les enfants, les femmes, et la société. Depuis des années on constate ce dérèglement, qui s’est accéléré depuis 2012 : industrie procréatique, manipulation de l’embryon humain, marchandisation du vivant, sélection prénatale. En 2015 cette déshumanisation menace les personnes âgées, malades, handicapées. C’est pourquoi la Marche pour la vie du 25 janvier appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, pour dire non à l’euthanasie et rappeler que le respect de toute vie humaine fonde notre civilisation."

    Michel Janva

  • Le droit fondamental de tout être humain, c'est la vie !

    De l’Observatoire Socio-Politique des AFC 44 à propos de la résolution en cours de disccussion :

    " [...] Ce texte n’a pas de portée normative mais il exprime l’avis de l’ensemble de l’Assemblée nationale : il a donc une portée symbolique forte.

    Il énonce deux contre-vérités :

    • L’IVG serait « un droit fondamental », ce qui est juridiquement faux car l’IVG est en réalité une dérogation au principe de « respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » (article 16 du code civil)
    • Il existerait un « droit universel des femmes à disposer de leur corps », alors que ce droit n’existe dans aucun texte national ou international.

    La portée symbolique est d’autant plus forte que ce texte est signé non seulement par les présidents des groupes de la majorité de gauche, mais encore par les présidents des deux groupes de l’opposition UMP (Christian Jacob) et UDI (Philippe Vigier).

    Mgr Guy de Kérimel, évêque de Grenoble-Vienne et président du groupe de travail de la Conférence des Evêques de France « Phénomène social de l’avortement  et enjeux éducatifs » a dénoncé dans un texte transmis samedi dernier à l’AFP une banalisation sans précédent de l’avortement :«Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié?»

    Après le remboursement à 100 % de l’avortement en 2013, ce fut la fin de la notion de détresse en janvier 2014. Avec une légèreté qui relève d’un profond mépris pour les femmes qui vivent cette acte – qui n’est jamais anodin – la Ville de Nantes a  cru bon de se vanter de cette dernière avancée dans l’édition 2014 d’un guide destiné aux 16-25 ans scandaleusement partisan : « qu’il ne faille plus être en « situation de détresse » pour pouvoir avoir recours à l’IVG, voilà qui est mieux ! L’avortement est un droit inaliénable, on ose l’espérer. »

    La majorité en place n’a pas déçu cet espoir en s’apprêtant à affirmer ce « droit » comme fondamental.

    Comment réagir ?

    Cette déferlante de la Culture de Mort ne semble pas nous laisser le moindre répit.  Après la Loi du mariage pour tous et les incursions de l’idéologie du genre à l’école, ce rajoute depuis la rentrée le débat l’Euthanasie. Face à tous cela comment réagir en tant que laïc catholique?

    D’abord prier

    Et cela tombe bien car justementce Samedi 29 novembre, des Veillées de Prière pour la Vie sont organisées dans toute la France. A Nantes elle aura lieu à St Pasquier à 20h30

    Au-delà cette soirée, il y a également l’excellente initiative de la Neuvaine pour la France. La prière nourrit l’action et lui donne sa fécondité profonde (Lien entre Prière et Action à creuser ici) [...]

    Et parfois ce témoignage prendra parfois des formes militantes, comme les pétitions, les courriers au élus ou encore la manifestation publique. C’est pourquoi comme les années précédente et en attendant d’avoir une pareille initiative à Nantes  : La Fédération des AFC de Loire Atlantique appelle à participer largement à la Marche pour la Vie qui aura lieu cette année le dimanche 25 janvier à Paris ! [...]"

    Michel Janva