"L’évident succès de la Marche pour la vie, à Paris, dimanche dernier, est significatif d’une mobilisation grandissante d’une partie de l’opinion en faveur d’une cause fondamentale. Faut-il rappeler que le pape François avait donné tout son appui à cette manifestation, comme il l’avait fait, quelques jours auparavant, pour la marche de Washington ? Il est vrai que ce patronage n’est guère souligné par les médias, qui préfèrent diffuser une image « progressiste » du Pape, qui risque pourtant de se fissurer très vite. (...)Ceux qui affirmaient, il y a des décennies déjà, que la cause était perdue définitivement, parce que nous avions affaire à une révolution irréversible en faveur des femmes, se trouvent démentis aujourd’hui, même dans les enquêtes d’opinion. Par exemple, aux États-Unis, où le combat fait rage avec une intensité particulière, les sondages révèlent que les Américains pro-lifesont plus nombreux que les pro-choice. Certes, on se trouve devant la difficulté d’imaginer une autre législation, car les solutions coercitives sont impropres à modifier des comportements massifs. Tout montre qu’un changement décisif des mœurs ne viendra que d’un profond renversement culturel. Il faut en envisager les modalités à partir d’une réflexion anthropologique, propre à contrer les stéréotypes de la prétendue révolution sexuelle. Rien ne se fera non plus sans un engagement qui mobilise toutes les générations, notamment les plus jeunes. Dans son compte rendu de la marche parisienne, le quotidien Libération notait qu’il y avait un tiers des manifestants et manifestantes âgé d’une vingtaine d’années.Un mouvement de fond est né et s’est développé dans l’élan de La Manif pour tous. Il conjure toutes les peurs et les préjugés. Il révèle un essor intérieur qui va grandissant et assiège de plus en plus l’empire délétère d’une culture mortifère."
avortement et euthanasie - Page 101
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Marche pour la vie : "ceux qui affirmaient que la cause était perdue se trouvent démentis"
Lu dans France catholique : -
Choisir la Vie remercie les Marcheurs pour la vie
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La marche commence dans un silence de mort : pas de musique, pas de slogan, le cortège est figé... La scénographie se veut très symbolique :
"Une marée de 10.000 ballons noirs tenus assez serrés par les marcheurs symbolise la tristesse des 9 millions d’avortements en France depuis 40 ans et cette inquiétude qui monte, cette crainte réelle de voir de façon imminente l’euthanasie légalisée en France. Nombre de visages sont recouverts de masques hygiéniques. La vie est fragile, il faut se protéger de toutes les formes d’agressions parmi lesquelles celles d’une médecine qui abandonne le serment d’Hippocrate. En 2015, la légalisation de l’euthanasie représente une menace pour tous. Les plus vulnérable d’entre nous, les personnes agées, les malade, les personnes handicapées sont en première ligne. Avec la gravité d’une marche funèbre, nous voulons affirmer notre opposition à la légalisation de tout geste euthanasique. Aucune affiche, aucune revendication ne se voit. Les affiches sont tenues par un bras ballant le long des jambes. Ne dominent au dessus des têtes que les ballons".
Le cortège repart... 10 000 personnes sont déjà présentes.
A suivre
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On la retrouve ici en tête du cortège avec Cécile Edel, co-fondatrice et présidente de la marche pour la Vie, Jean-Marie Le Méné, co-organisateur et président de la Fondation Lejeune, Jérôme Triomphe, avocat de madame Lambert :
Cécile Edel se dit fière d'être à côté de madame Lambert et déclare pour votre blog préféré, contente que cette marche puisse défendre Vincent Lambert :
"Cette marche est prometteuse. La vie est au dessus des lois et la loi doit servir la vie".
Julie Graziani a rejoint la Marche pour la Vie cette année comme porte-parole. Elle est à la tribune : "je suis née en 1978. J'ai tjrs connu la loi Veil. On m'a expliqué que j'avais été un amas de cellules".
Elle rappelle également que le Pape François bénit les marcheurs et soutient la marche pour la Vie!
14h25 : départ du cortège en musique
"Mort sur ordonnance = médecine en déshérence"!
Une Femen a tenté d 'intervenir : interpellée en 3 secondes, elle n'a même pas eu le temps d'enlever un seul vêtement!
A suivre
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C'est au tour de Gregor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, de s'exprimer. Il est l'auteur de cet article "Le drame des enfants nés vivants durant leur avortement" publié cette semaine :
"Une grossesse sur 5 finit par un avortement en France, et une sur 3 en Europe!".
Ca y est, la place Denfert-Rochereau est pleine! Et du monde arrive encore de partout..
L'orateur remercie les rares députés qui ont voté dernièrement contre la résolution sur l'avortement. C'est désormais Jacques Bompard qui est au micro.
Le cortège est désormais près, la place comble :
14h10: Dans une marée de ballons noirs, les premiers slogans fusent "je suis Vincent Lambert!".
«Je marche pour la vie de mon fils» déclare madame Lambert mère de Vincentici.
A suivre
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La Marche pour la Vie 2015 en direct! (Actualisez votre page)
Voici 10 ans que les défenseurs de la vie martèlent le pavé parisien. C'est la jeunesse de France qui demande la fin du massacre des enfants dans le sein de leur mère, la'abrogation de la loi Weil et par conséquent l'instauration de toutes les mesures nécessaires à l'accueil de la vie et à l'accompagnement en fin de vie.
La Marche se déroulera en toute sécurité : merci à l'ordre de Malte !
Cette année, un rappel élémentaire concernant l'avortement et l'euthanasie :
La tête du cortège se met en place :
13h55 : première intervention. Jean-Pierre Maugendre prend la parole.
Jacques Bompard et Marie-Claude Bompard sont fidèlement présents.
Ballons noirs et boucliers verts : une nouveauté de cette année
A suivre
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Les marcheurs pour la vie sur Radio courtoisie
Demain, dimanche 25 janvier à 12h, Grégoire Boucher recevra, dans son Libre Journal de Radio courtoise,
- Marie Alix, porte-parole adjointe de la Marche pour la Vie
- Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Lejeune, organisateur de la Marche pour la vie
- Jean-Guilhem Xerri, Biologiste des Hôpitaux, ancien interne et diplômé de l’Institut Pasteur et de l’École supérieure de commerce de Paris, et ancien président de l’association « Aux captifs la libération », écrivain, auteur d’un ouvrage récemment sorti aux éditions du cerf : « A quoi sert un chrétien ? »
- Le Scribe, Blogeur, artiste et veilleur - http://le-scribe.hautetfort.com
Sujet de l’émission à la lumière de la Marche pour la Vie et de la montée de la menace islamiste en France et dans le monde :
«Je ne suis ni Charlie ni Coulibaly, je suis un lapin, je suis Chrétien. A quoi sert un chrétien ?»
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L'euthanasie existe depuis 40 ans : celui des enfants non-nés
Thibaud Collin écrit dans Le Figarovox :
"Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasique. Il s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?
Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement. (...)"
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Le drame des enfants nés vivants durant leur avortement
Les statistiques officielles pour l’Angleterre et le pays de Galles indiquent qu’en 2005, 66 nouveau-nés ont survécu à leur avortement et ont agonisé pendant parfois plus de dix heures.
Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès.
Tout autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Il ne s’agit pas de ceux dont on provoque la naissance parce que la poursuite de la grossesse présente un danger majeur, mais bien de ceux qui naissent vivants accidentellement, suite à un « échec » de l’avortement. Une étude publiée en 2007 a conclu qu’environ une interruption de grossesse sur 30 après 16 semaines résultait en une naissance vivante. À 23 semaines, la proportion atteignait 9,7 %, soit presque 1 sur 10. Or, l’avortement est pratiqué sur simple demande jusqu’à 18 semaines en Suède, 24 semaines en Angleterre et aux Pays-Bas, et sans limite légale au Canada. Il est pratiqué jusqu’à la fin de la grossesse en cas de malformation en France et en Angleterre. Le seuil de viabilité fixé par l’OMS est 22 semaines.
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Le bilan désastreux de la loi Veil
Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la vie, déclare dans Valeurs actuelles :
"Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils soutiennent la vie quand elle est la plus vulnérable, à ses deux extrémités, quand elle commence et quand elle s’achève. Nous voulons qu’ils développent en France une culture d’accueil de la vie. Ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui.
Quel bilan faites-vous de la loi Veil ?
Quarante ans après l’adoption de ce texte, nous réclamons un droit d’inventaire. Cette loi promettait de réduire le nombre d’avortements ; dans la réalité, leur nombre a explosé : près de 220 000 par an. Elle promettait de libérer les femmes des grossesses imposées ; quarante ans plus tard, ce sont les avortements qui sont imposés dans 80 % des cas : souvent par leurs parents pour les mineures, ou par leur compagnon pour les majeures. Elle promettait de rendre les femmes plus heureuses ;on n’ose plus parler du syndrome postabortif, on n’ose plus reconnaître la souffrance des femmes confrontées à ces situations douloureuses.
Le ministre a supprimé la condition de détresse posée par la loi Veil…
Tout est fait pour augmenter le nombre d’avortements. Nous ne sommes pas du tout dans une logique de prévention ou de réduction. Marisol Touraine a l’air de confondre la femme enceinte en situation de difficulté avec une militante du Planning familial… Les médecins n’ont même plus droit à l’objection de conscience ! Ce que nous voudrions, c’est pouvoir parler de tous ces problèmes sans dogme ni tabou. Rien n’est fait pour proposer une alternative à l’avortement. Globalement, la situation des femmes ne s’est pas améliorée grâce à cette loi. Nous sommes à côté de la plaque. [...]"