avortement et euthanasie - Page 79
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Marée humaine à Rome pour la famille et l’enfant
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La dénatalité européenne, source de tous les problèmes à venir
par Gérard Dussouy
Professeur en géopolitique. Professeur émérite à l’Université de Bordeaux
Ex: http://www.leblancetlenoir.com
Sauf l’Irlande, aucun des pays d’Europe ne renouvelle aujourd’hui ses générations. Pas même la France, contrairement à ce que l’on laisse entendre.
À la veille du lancement de son nouveau recensement, l’INSEE, dans son rapport annuel (du 19/1/2016), confirme le vieillissement de la population française. Il est le résultat de l’allongement de la durée de la vie, mais surtout du refus de l’enfant. C’est là une forte tendance chez les populations européennes, depuis les années soixante-dix, qui ont fait le choix de la recherche du confort plutôt que d’assumer leur descendance. Les conséquences de ce vieillissement sont à venir, et on commence à peine à les ressentir. Mais à les redouter aussi.
En effet, sauf l’Irlande, aucun des pays d’Europe ne renouvelle aujourd’hui ses générations. Pas même la France, contrairement à ce que l’on laisse entendre, où l’indice de fécondité est inférieur à 2,1 enfants par femme, malgré l’apport des périphéries (indice qui garantit le renouvellement). Certes, en oscillant entre 1,9 et 2,0 ces dernières années, il est bien meilleur que dans la plupart des États voisins où la dénatalité est synonyme d’effondrement démographique (indices de 1,1 à 1,7). C’est une piètre consolation.
Dès lors, la « peste blanche » qu’évoquait l’historien Pierre Chaunu quand il observait la régression démographique des Européens ne va pas tarder à exercer ses ravages : déstabilisation des systèmes sociaux (explosion des dépenses de santé et faillites programmées des régimes de pension), faiblesse de la demande domestique et de l’investissement productif, baisse de la compétitivité industrielle (pénurie de personnels qualifiés comme en Allemagne), etc.
Mais il y a plus, et plus immédiatement. Car le vieillissement, surtout quand il concerne des populations aisées et boboïsées, amenuise l’esprit de défense. Ces populations là préfèrent payer tribut (cf. les milliards versés à la Turquie) quand elles veulent écarter un fléau (les arrivées massives de « réfugiés ») plutôt que de déployer des forces militaires dans tous les secteurs géographiques vulnérables et poreux. Certes, la dénatalité est un bon alibi pour les idéologues du métissage, qui pensent que la modernité change la nature humaine, et qui nous gouvernent.
Cependant, cette politique apparaît des plus dérisoires quand on veut bien considérer les déséquilibres démographiques qui existent, et s’accroissent, entre l’Europe et les pays du Sud. Face à « l’avenir radieux » qui s’annonce, on peut croire que des populations jeunes et dynamiques, préparées aux immenses épreuves que le monde leur réserve, auraient un autre comportement que celui de celles qui sont au pouvoir, et qui consiste, aujourd’hui, à essayer de ménager au mieux la fin de leur histoire.
http://www.bvoltaire.fr/gerarddussouy/denatalite-europeen...
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Laïcistes, lobbies LGBT et francs-maçons crient victoire pour avoir obtenu que Bercy s’en prenne à Civitas
L’Union des Familles Laïques (UFAL), organisation laïciste regroupant, selon ses dires, 2.900 familles, et très très proche du Grand Orient de France (GODF), crie victoire, par communiqué, pour avoir obtenu que Bercy s’en prenne à Civitas et lui inflige un redressement fiscal de 55.000 euros.
Le site Yagg, l’une des principales plateformes LGBT en France, se réjouit également.
Selon le communiqué de l’UFAL, il faut y voir le résultat de sa pétition adressée aux services fiscaux. Cette pétition lancée le 29 novembre 2012 a réuni péniblement un peu moins de 16.000 signatures en plus de trois ans de multiples rappels. C’est loin d’être un succès populaire. Mais on y retrouvait dès les premières signatures tout le magma haineusement anti-chrétien.
Voici un aperçu des premiers signataires :
Jamila Alla (Présidente Ni Putes Ni Soumises Gironde Aquitaine), Gérard Aschieri (membre du CESE), Isabelle Attard (Députée de la 5e circonscription du Calvados, EELV), Vincent Autin (Président Lesbian & Gay Pride Montpellier LR, Directeur Interpride World Région France – Belgique – Luxembourg – Monaco – Pays-Bas), Yann Barte (journaliste), Tony Bernard (Maire (Parti de Gauche – Front de Gauche) de Châteldon (63 Puy-de-Dôme)), Jean-Jacques Candelier (député du Nord, PCF), Michel Canet (Président de l’Ufal), Alexis Corbière (Conseiller de Paris, PG), Jacques Débans (Maire de Le Grés),Patrice Decorte (Ufal du Var), Olivier Desbordes (Directeur artistique, Metteur en scène), Delia Fernandez (co-animatrice du mouvement des Indignés),Nicolas Gavrilenko (resp. Politiques familiales à l’Ufal), Christian Gaudray (Secrétaire général de l’Ufal), Raoul Marc Jennar (essayiste), Catherine Kintzler (Philosophe), Laurent Klajnbaum (responsable national de la communication du PCF), Françoise Laborde (Sénatrice, PRG), Jean-Charles Lallemand (Secrétaire national à l’Égalité des droits du PG), Ligue des Droits de l’Homme de Manosque, Safia Lebdi (Conseillère régionale Ile de France, EELV), Yves Le Bihan (Trésorier d’Egale), Catherine Lemorton (Présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, Députée de la Haute-Garonne), Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche, commission Laïcité),Michel Ménard (Député de la 5ème circonscription de Loire-Atlantique, PS),Catherine Michaud (Présidente de GayLib), Jean-Jacques Mitterrand(délégué général de l’UFFEJ, union française du film pour l’enfance et la jeunesse),Serge Pey (poète, écrivain), Christian Picquet, Christelle Raspolini(Présidente du Comité Ni Putes Ni Soumises Guadeloupe), Françoise Rény(Conseillère Régionale d’Aquitaine et Adjointe au Maire de Bergerac – Parti Radical de Gauche), Jean Riedinger (secrétaire de l’OCL – Observatoire chrétien de la laïcité), Jean-Luc Roméro (conseiller régional apparenté PS), Jean-Michel Sahut (Président du Comité de réflexion et d’action laïque de la Seine-Maritime), Danielle Simonnet (Conseillère de paris PG), Bernard Teper (Co-animateur du Réseau Education Populaire), Alexandre Urwicz (Coprésident de l’Association des familles homoparentales), Monique Vézinet (Présidente Ufal Ile de France) et Yannis Youlountas (écrivain franco-grec).
Rappelons que Civitas a plus que jamais besoin de votre témoignage de soutien !
L’Etat maçonnique veut étrangler Civitas
Civitas a fait l’objet ces jours-ci d’un contrôle fiscal aux évidents relents politiques. L’administration fiscale, agissant sur ordre, vient de décider de priver Civitas de la possibilité d’émettre des reçus fiscaux permettant à ses donateurs une déduction partielle de leurs impôts. Mais ce qui est plus grave, c’est que cette mesure est prise avec effet rétroactif, en conséquence de quoi l’administration fiscale nous réclame 55.000 euros !
Voilà un long moment que des organisations laïcistes associées au lobby LGBT, aux loges maçonniques et à des mouvements politiques de gauche et d’extrême gauche exigeaient de l’Etat que les dons faits à Civitas ne puissent plus être partiellement déductibles des impôts, déductibilité pourtant pratiquée par de très nombreuses associations de tous bords. Soulignons que les plaignants représentent des organisations qui, elles, ne bénéficient pas simplement de la déductibilité fiscale mais aussi et surtout de larges subventions prélevées sur l’argent versé par le contribuable sans le consentement de celui-ci.
L’Etat ne s’est pas contenté de donner gain de cause à ces organisations de l’anti-France, il veut nous serrer à la gorge et nous étrangler financièrement. Les55.000 euros qu’il nous réclame vont mettre nos caisses à plat et nous dépouiller de nos moyens de fonctionnement.
La loi interdit de faire appel à votre générosité pour payer une amende.
Mais vous pouvez choisir de nous montrer votre soutien et vos encouragements à continuer le combat qui est le nôtre. Vos adhésions, vos abonnements, vos dons (non déductibles d’impôt) peuvent renflouer les caisses de Civitas et permettre à notre mouvement de se relever de cette épreuve et de se remettre en ordre de bataille.
. Vous ne partagez peut-être pas toutes les convictions de Civitas mais vous avez à cœur de nous témoigner votre solidarité ?
. Vous avez depuis longtemps remis au lendemain votre adhésion à Civitas mais vous comprenez que c’est le moment ou jamais de le faire ?
. Vous appréciez le travail de Civitas et vous refusez de laisser nos adversaires triompher ?
Alors, de grâce, secourez-nous par un don, un abonnement à la revue Civitas ou une adhésion à Civitas.
Civitas dérange ? C’est bon signe. Il est hors de question que nous courbions l’échine. Je sais que je peux compter sur vous. Ensemble, si Dieu veut, nous relèverons l’étendard de la Chrétienté. Notre volonté ne faiblira pas, quels que soient les coups bas du Pouvoir et de ses séides.
Alain Escada,
président de Civitas
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Manifestation pour la famille à Rome : on parle de 2 millions de personnes
Contre le projet de loi instituant une union civile :
La presse parle d'un million de personnes.
Photo connue... :
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1 million de personnes (voire plus !) annoncées demain à Rome
Après la France, la Croatie, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, la Slovénie… c’est désormais en Italie que la défense de la famille et des droits de l’enfant prend de l’ampleur.
Ce samedi 30 janvier, les Italiens rejoindront par centaines de milliers le Circo Massimo, à Rome, à partir de 12h. D’ores et déjà en route pour beaucoup d’entre eux, ils viendront de toute l’Italie, du Nord au Sud, pour participer au Family Day. Cette nouvelle manifestation est organisée par un collectif emmené par La Manif Pour Tous Italia-Generazione Famiglia, le Comité de Défense de nos Enfants et des dizaines d’autres associations italiennes.
Une première manifestation avait déjà rassemblé 1 million de personnes à Rome, le 20 juin dernier, contre le projet de loi Cirinnà, projet d’union civile incluant l’adoption pour les couples de même sexe.
Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, tous deux co-fondateurs de La Manif Pour Tous et respectivement Présidente et Vice-Président du mouvement, sont présents à Rome aux côtés des organisateurs italiens dans la perspective de ce nouvel événement.
« Nous ne sommes pas naïfs : avec ce projet, c’est le droit de l’enfant à être élevé – dans la mesure du possible – par son père et sa mère, qui est menacé » soulignent conjointement les dirigeants des associations française et italiennes. Ludovine de La Rochère ajoute :
« Comme la France, l’Italie est confrontée à un projet de « bouleversement de civilisation », tel que celui revendiqué en son temps par Christiane Taubira. Le drame est que les premières victimes de ce bouleversement sont les enfants, que certains sont prêts à faire délibérément orphelins de père ou mère, tandis que d’autres n’osent pas protester. Un père et une mère sont pourtant irremplaçables et, évidemment, non interchangeables ! Et c’est bien cela qui est en jeu avec la loi Taubira et ses avatars européens, dont le projet de loi italien Cirinnà. C’est évidemment complètement idéologique, déconnecté de la réalité et, en particulier, des besoins les plus élémentaires des enfants ! »
C’est pourquoi les Européens sont de plus en plus nombreux à prendre conscience des enjeux : des mouvements de défense de la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant naissent et se développent partout en Europe dans le sillage de La Manif Pour Tous en France qui a vue le jour à l’automne 2012. Tous travaillent en lien étroit avec le mouvement français.
Ainsi, la fin de l’année 2015 a été marquée par un référendum en Slovénie dont l’issue a conduit à l’abrogation de la loi qui avait ouvert le mariage aux couples de même sexe. Ludovine de La Rochère estime :
« Ce réveil des familles aux quatre coins de l’Europe est un immense signe d’espérance. En privant délibérément des enfants de leur père ou de leur mère par la PMA « sans père » ou la GPA (Gestation Pour Autrui), nous sommes arrivés à un point de rupture dans la destruction de la famille et de la civilisation. L’heure est non seulement venue de stopper ces projets désastreux, mais aussi de faire preuve d’ambition pour la prise en compte de la famille et de ses besoins partout en Europe. Le message du Family Day doit rayonner aux quatre coins du continent. Les droits de l’enfant et de la famille n’ont pas de frontière ! ».
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Avortement : les graves et justes propos de Mgr Aillet
Communiqué de Mgr Aillet, du jeudi 28 janvier 2016 : "Avortement : le débat est-il permis ?"
« Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l’aide.
Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu’ensemble, nous puissions briser la barrière d’indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l’égoïsme. » (Pape François, extrait de la Bulle d’indiction de l’Année Sainte de la Miséricorde)
Alors que le gouvernement amorce de nouvelles mesures pour faciliter l’accès à l’avortement, nous appelons de nos vœux que ce débat, trop longtemps ostracisé, caricaturé, voire interdit, soit ouvert à nouveau. Parce qu’il engage l’avenir de notre pays dans une logique que le pape François appelle la « culture du déchet », ce combat assumé et mené par la classe politique doit être interrogé honnêtement, sans devenir un tabou social dont même les dérives ne peuvent être soumises à la critique. […]
La suite sur le site du Diocèse de Bayonne
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avortement-les-graves-propos-de
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Les mouvements nationalistes interdits de Family Day : un remake du mauvais procès fait à Civitas par la Manif pour tous !
Les organisateurs du grand rassemblement de défense de la famille traditionnelle l’ont fait savoir haut et fort : «S’ils viennent, ils seront autre part. Nous ne les voulons pas avec nous. Nous désapprouvons absolument leur manière d’agir et d’expression, qui sont totalement en-dehors de notre manière de penser et d’agir.» Fin de non recevoir pour les mouvements nationalistes, Casa Pound et Forza Nuova, interdits de Family Day.
Les deux mouvements ont annoncé leur présence samedi prochain au cirque Massimo où se tiendra la grande manifestation, ce qui n’a donc pas l’air de plaire aux organisateurs. Si Casa Pound, mouvement révolutionnaire et identitaire, émet des réserves «sur la nature confessionnelle du Family Day » son vice-président, Simone di Stefano, a bien affirmé qu’il y sera : « Nous y serons et serons bien visibles », non pour combattre « certaines formes de cohabitation qui regardent aussi les personnes de même sexe » mais pour lutter contre l’adoption par les couples homosexuels, la GPA et l’idéologie du genre, le mouvement nationaliste Forza Nuova a réellement un discours catholique : il veut être présent pour«témoigner de l’existence de Vérités immuables : la famille comme pierre essentielle dans l’organisation d’un peuple» et pour lutter contre «le nouveau monde promut par les Lgbt qui passe par l’abolition du dualisme homme/femme, naturel/antinaturel, moral/immoral. »
Le secrétaire national de Forza Nuova, Roberto Fiore, a déclaré par communiqué de presse :« En partant de l’hypothèse que personne ne peut parler au nom d’un million et demi de personnes, je me permets de rappeler que Forza Nuova a toujours participé à ces initiatives, sans aucune réserve, et qu’aussi pour samedi prochain il a tous les papiers en règles. Nous participerons au Family Day avec nos familles et nos enfants, fermement convaincus de pouvoir ainsi soutenir la structure fondamentale de notre société. Ce n’est plus le temps de la « pax democristiana » (la paix démochrétienne) mais d’une grande collaboration entre nous tous. »
Tout ceci a un goût de réchauffer : remake italien du mauvais procès intenté à Civitas par laManif pour tous au moment des grands mouvements populaires contre la loi Taubira.
C’est un fait incontestable : sous toutes les latitudes, ceux qui tiennent un discours ferme et sans compromis, authentiquement catholique, sont devenus les parias non seulement de la gauche laïcarde mais aussi de la droite molle, qui en Italie, se fait appeler démocratie-chrétienne !
Francesca de Villasmundo
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« Ne poursuivez pas David Daleiden ! » La pétition de soutien à celui qui a révélé le trafic d'organes de fœtus de “Planned Parenthood”
Mardi, un « grand jury » du Texas saisi d'une enquête à l'encontre du Planning familial à la suite des vidéos cachées qui ont révélé un infâme trafic d'organes de bébés avortés, a décidé de classer sans suite les accusations. Dans le même mouvement, il a décidé de l'inculpation, de la mise en examen de deux militants du Center for Medical Progress, David Daleiden et Sandra, pour avoir proposé d'acheter des organes fœtaux alors que la loi du Texas l'interdit. Leur but était pourtant de révéler et de dénoncer ce trafic auquel le Planning semblait vouloir consentir avec empressement dans la dizaine de vidéos mises en ligne l'an dernier.LifeSiteNews a mis en ligne une pétition de soutien à David Daleiden : c'est par là.Soulignant l'horreur des pratiques mises au jour par Daleiden et son équipe, la pétition dénonce la décision de faire passer le jeune homme devant le tribunal alors qu'il s'est contenté d'avoir recours « aux méthodes acceptées du journalisme d'investigation infiltré ».Les signataires demandent au grand jury de Harris County de retirer les « accusations absurdes » à l'encontre de David Daleiden et de porter leur attention sur « les pratiques inhumaines de Planned Parenthood, qui utilise les corps des bébés qu'ils ont tués pour en tirer du profit ».David Daleiden a rendu un insigne service aux enfants à naître : il ne faut pas le laisser seul face à une justice aberrante. -
Vente d'enfants en France
Taubira a quitté la place Vendôme mais les conséquences sont là :
"Une mère porteuse accusée d'avoir escroqué deux couples homosexuels à qui elle n'a jamais remis les enfants "commandés", a été jugée mardi soir par le tribunal correctionnel de Blois qui rendra son jugement le 22 mars. Aurore, une jeune femme de Vendôme (Loir-et-Cher) aujourd'hui âgée de 37 ans, qui se présentait sous l'euphémisme de "nounou prénatale", est d'abord venue par altruisme au secours de couples en mal d'enfants.
En 2008, alors qu'elle a déjà quatre enfants, elle a préféré remettre son cinquième nouveau-né, non voulu, une petite fille, à un couple de Parisiens, sans contrepartie financière. Mais cette première expérience l'a poussée à proposer ses services de mère porteuse pour une dizaine de milliers d'euros sous les pseudonymes "d'ange sincère" ou de "petite cigogne" sur un site internet. En août 2009, un couple anglais se montre intéressé mais les tentatives d'insémination artisanale avec le sperme du mari sont un échec. L'année suivante, elle répond à l'annonce d'un couple homosexuel de Loire-Atlantique et accepte de porter leur enfant en échange de 15.000 euros.
L'accouchement est prévu le 21 mars 2011, à Saint-Nazaire mais elle n'est pas au rendez-vous et envoie un texto au couple en prétendant que l'enfant est mort-né. En réalité, le nouveau-né, un garçon, est en parfaite santé et a été confié à un autre couple homosexuel résidant au Luxembourg, à qui elle avait aussi promis l'enfant pour une dizaine de milliers d'euros.
En 2012, elle promet encore un bébé à un couple homosexuel pour 15.000 euros et là encore, après l'accouchement à la polyclinique de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher), elle assure que l'enfant est décédé, mais le remet à un couple hétérosexuel de Seine-Maritime, qui lui aussi a payé sa prestation.
En 2013, au moment où elle est interpellée, elle était en contact avec trois autres couples et a été mise en examen pour escroquerie et tentative d'escroquerie. "Une mère porteuse, on avait conscience que c'était hors la loi, mais en allant sur Internet, on a vu que c'était facile", a expliqué au tribunal l'un des hommes escroqués. [...]
Le vice-procureur, Jean Demattéis, a requis contre la jeune femme un an de prison, dont neuf mois avec sursis, et 2.000 euros d'amende avec sursis contre chacun des quatre couples. Le sort des enfants confiés est suspendu à des procédures en cours."
L'escroquerie est une chose, mais l'achat d'enfant est tout aussi condamnable. 2000 euros de sursis ppour avoir osé acheter un bébé à 10 ou 15 000 euros, ce n'est pas cher payé.
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La loi Taubira est un cheval de Troie redoutable pour le marché des mères porteuses
Guillaume de Prémare, délégué général d'Ichtus et ancien président de La manif pour tous, est interrogé par Atlantico:
"[...] En quoi le mariage gay a-t-il été le cache sexe d’un projet de société qui vise à diffuser la théorie du genre ? Quelles autres réformes sont venues confirmer ce changement de société ?
L’idéologie issue des études sur le genre vise à imposer l’idée d’indifférenciation entre l’homme et la femme. Il y a un lien substantiel avec le mariage homosexuel : si deux hommes ou deux femmes peuvent se marier et adopter des enfants – au même titre qu’un homme et une femme -, c’est qu’il y a équivalence des situations et indifférenciation entre homme et femme. Il y a une dialectique qui vise à opposer nature et culture ; et même à nier l’existence d’une nature humaine. Cette opposition est trompeuse parce que l’homme est par nature un animal social et culturel ; et sa dimension biologique est articulée à sa dimension culturelle. La nature humaine englobe tout cela. D’autre part, l’idéologie du genre diabolise la notion de stéréotype, attribuant à ce mot une connotation par principe négative, donc à déconstruire. "Stéréotype" est un mot grec qui signifie "modèle fort". Un modèle fort n’est pas nécessairement négatif, au contraire. Le déficit éducatif actuel révèle le préjudice considérable causé par la chute des modèles forts, par exemple celui du père. Pour ma part, je soutiens qu’il y a de bons stéréotypes. Mais si le mariage gay est un "cache sexe" pour le Gender, il est, peut-être encore davantage, un cheval de Troie redoutable pour le marché des mères porteuses (la GPA). On s’appuie sur ce que l’on nomme "droit des minorités" et "égalité" pour introduire demain l’acceptabilité sociale et culturelle de l’externalisation de la grossesse. Cela ouvrirait un formidable marché de masse pour les firmes. La recherche du profit sans limites est indissociable des nouvelles mœurs de la postmodernité. [...]"